Mémoire de la ligne
La ligne 39 - Place Moncey—Gennevilliers - 5/6
Marc André Dubout
La ligne 39 au gré des archives
Année 1924
Le
16 janvier 1924, le Maire de Gennevilliers écrit à l'Ingénieur du
Contrôle de la S.T.C.R.P. pour lui signaler qu'il reçoit nombre de
réclamations venant tant des conseillers municipaux que des habitants de
Gennevilliers concernant le service de la ligne 39.
Les plaintes formulées sont :
1. - qu'au départ de la Madeleine six tramways avaient comme destination la
place Voltaire sans qu'aucun ne soit dirigé sur Gennevilliers alors qu'une
voiture sur trois devait aller au terminus. Par contre, plusieurs se suivent
sans aucun motif.
2. - Les départs de la place Voltaire pour Gennevilliers sont insuffisants à
certaines heures de la journée.
Il demande un examen de ces réclamations.
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de Gennevilliers
Le
3 mars 1924, nouveau contrat pour la distribution de l'énergie électrique
- Mise à l'enquête.
Le Maire de Gennevilliers soussigné certifie que le public a été averti par
voie d'affiches apposées dans toute l'étendue de la Commune, par application
du décret du 3 avril 1924, du dépôt à la Mairie, du 3 au 19 mars 1924
inclus, de 9 heures à 17 heures, (les dimanches et jours fériés de 9 heures
à midi) et que les 11, 12 et 13 mars de 9 heures à 17 heures, le
Commissaire-Enquêteur a reçu les observations des intéressés.
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de Gennevilliers
Le
8 mars 1924, projet de délibération du Conseil municipal de Gennevilliers
qui réitère un vœu qu'un arrêt soit établi avenue de Paris (usine Carbone).
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de Gennevilliers
Le
8 mars 1924, le Maire de Gennevilliers fait parvenir au Conseiller
général le vœu émis le ler mars 1924 par le conseil municipal.
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de Gennevilliers
Le
14 mars 1924, brouillon de la même lettre.
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de Gennevilliers
Le
3 avril 1924, le Maire de Gennevilliers écrit à l'Ingénieur du Contrôle
de la S.T.C.R.P. au sujet de la ligne 39 pour laquelle le Conseil municipal a
émis un vœu pour que soit établi un arrêt facultatif rue du Parc (usine
Carbone) pour favoriser le personnel de cette usine à prendre le tramway sans
être obligé de parcourir une certaine distance surtout par les mauvais temps.
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de Gennevilliers
Le
11 avril 1924, suite à la transmission du registre de délibérations du 1er
mars 1924 de la Commune de Gennevilliers concernant les vœux relatifs aux
lignes 39, 66 & 77, le Directeur de la S.T.C.R.P. répond point par
point à cette délibération.
- Ligne 39, création d'un arrêt facultatif avenue de Paris en face de l'usine
Carbone.
En raison de la densité de la population dans le voisinage de cet
établissement, la Société est disposée à créer un arrêt facultatif à
l'angle de la rue Carnot
Les plaques indicatrices seront fixées sur le poteau de trolley dressé face à
l'entrée de l'usine, dès que l'administration préfectorale aura délivré
les autorisations nécessaires.
- Ligne 66
- Ligne 77
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de Gennevilliers
Le
12 avril 1924, compte rendu analytique de la séance du Conseil municipal
de Gennevilliers du 12 avril 1924.
Le Conseil, etc.
- donne acte à M. le Maire des communications suivantes :
1. - lettre préfectorale relative aux vœux du Conseil concernant les lignes de
tramways 77 (déviation par le boulevard Gallieni) et 78 ;
2. - lettre de la S.T.C.R.P. relative au vœu du Conseil concernant les lignes
39 et 66 et 77, sur proposition de l'un de ses membres émet le vœu qu'un abri
soit installé à la halte des Grésillons (ligne du chemin de fer du Nord).
etc.
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de Gennevilliers
Le
12 avril 1924, brouillon de la lettre précédente auquel est ajoutée le vœu
que des baladeuses soient attelées aux tramways 39 afin d'assurer l'évacuation
des voyageurs et surtout des ménagères les jours de marché des Grésillons
et d'Asnières aux heures d'affluence.
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de Gennevilliers
Le
14 avril 1924, le Maire de Gennevilliers écrit au Sénateur, Président du
Comité Consultatif des Transports en Commun pour l'informer que le Maire
adjoint de Villeneuve-la-Garenne désirait l'entretenir des desiderata de ses
collègues concernant les lignes des tramways qu'ils envisagèrent nécessaires
pour le développement de leur agglomération. Il précise qu'il l'accompagnera.
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de Gennevilliers
Le
14 mai 1924, Le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire de Gennevilliers
suite à sa lettre du 24 avril concernant les matériaux déposés sur les
trottoirs de certaines rues de Gennevilliers. Il lui confirme l'accord avec la
Société :
- a) les vieux pavés laissés sur le trottoir de la rue de Paris Prolongée
appartiennent à la Commune et doivent en conséquence être enlevés par ses
soins.
- b) les deux rails déposés sur le trottoir de la rue du Pont d'Argenteuil
pour des réparations de voie ont été enlevés respectivement les 2 et 7 mai
1924.
- c) l'aiguillage déposé sur le trottoir de la rue de Paris près de l'entrée
du vieux cimetière a été également enlevé après réparation le 7 mai.
Enfin, conformément à l'accord intervenu avec la municipalité, les terres
provenant du raclage des rails de tramways ne seront plus déposées dans les
caniveaux, mais sur un tas déjà formé par les cantonniers municipaux qui
seront chargés de les enlever.
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Année 19
Le
14 mars 1925, Le Maire de Gennevilliers écrit à l'Administrateur
délégué de la S.T.C.R.P. suite à une information qu'il a reçue et selon
laquelle depuis quelques jours sur le parcours de le ligne 39, la perception du
tarif de 1ère classe sur la plate-forme centrale des voitures
motrices attelées d'une voiture dite baladeuse est en vigueur, tarif qui n'était jusqu'ici
que de seconde classe.
Cette modification suscitant des réclamations, attendu qu'elle n'a pas été
annoncée, le Maire demande dans quelles conditions elle a été décidée et
mise en application.
Par ailleurs, il signale à nouveau des irrégularités du service horaire sur
Gennevilliers, notamment entre 6 et 8 heures du soir. C'est ainsi qu'il n'y a
pas eu de voiture entre Asnières et Gennevilliers, le jeudi 12 mars de 6 à 7
heures.
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de Gennevilliers
Le 8 août 1925, le Conseiller général de la Seine écrit au Maire de
Gennevilliers suite à la lettre que lui a adressée le Préfet de la Seine,
relative à des créations ou à des modifications d'itinéraire de lignes
devant desservir ou desservant Gennevilliers.
En qualité de Membre de la Commission mixte des Transports il voudrait savoir
les observations de la municipalité de Gennevilliers sur ces problèmes pour
qu'à la rentrée on puisse les examiner à fond.
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de Gennevilliers
Le 13 août 1925, en réponse à la précédente lettre, le Maire de
Gennevilliers précise que la cause primordiale qui a empêché le
développement de Gennevilliers et a arrêté l'essor industriel auquel la
commune est destinée, est (il faut le reconnaître) le défaut de moyens de
communication, en effet en dehors de la ligne 39 qui relie Gennevilliers à la
Madeleine, les ouvriers et les industriels ne sont pas encouragés à venir
habiter dans la commune vu le réseau de tramways.
Actuellement les industriels établis sur le territoire sont arrêtés dans leur extension, par la difficulté qu'ils éprouvent à recruter du personnel, et cela
pour le motif qui vient d'être exposé.
Les projets à réaliser de toute urgence sont les suivants :
- La ligne 78 Saint Denis-Hôpital—Villeneuve-la-Garenne doit être prolongée
jusqu'à Gennevilliers, c'est le seul moyen de mettre en relation directe deux
centres industriels importants Saint Denis et Gennevilliers et cette ligne doit
être exploitée normalement, c'est à dire tous les quarts d'heure, on lui
donnera ainsi la vitalité, autrement ce sera l'échec auquel a été voué la
ligne 77 qui a été délaissée par les voyageurs qui, ne pouvant compter sur
les voitures mises à leur disposition, ont préféré choisir un mode de
transport plus pratique.
La ligne Enghien—Porte
de Clichy doit être envisagée également immédiatement, son succès est
assuré et le Maire s'élève contre cette affirmation présentant comme à peu
près désertique la section comprise entre Épinay & Enghien et la Société
est bien établie sur le passage de cette ligne éventuelle : en interrogeant les
nombreux ouvriers qui travaillant dans cet établissement on constatera qu'ils
sont de cet avis. L'objection relative à la concurrence faite aux lignes 54
& 39 ne tient pas, il est surabondamment établi que les voies desservies
par les moyens précités sont de véritables centres, à population très dense
et où matin et soir il y a un tel mouvement de voyageurs qu'il y a insuffisance
d'exploitation.
Le Maire accepte d'abandonner momentanément la déviation de la ligne 77 par le
boulevard Gallieni, bien que les membres du Conseil et lui sont décidés à
reprendre ce sujet à bref délai.
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de Gennevilliers
Le 6 octobre 1925, le
Directeur de la S.T.C.R.P. demande au Maire de Gennevilliers les noms des
personnes pour lesquelles le renouvellement des cartes de circulation devra
être établi afin de les soumettre au Préfet de la Seine.
Il lui rappelle que la 7ème sous-commission du Comité consultatif
des Transports en Commun a, dans sa séance du 8 décembre 1921, émis l'avis
qu'il serait attribué à chaque municipalité de la Seine un nombre de cartes
de circulation égal à celui des Membres, du Maire et Adjoints qui la
composent, étant entendu que les cartes des Maires seraient valables sur un
secteur du réseau et celles des Adjoints sur les lignes qui traversent la
commune et au minimum sur une ligne desservant l'Hôtel de Ville de Paris.
Les cartes des Maires et Adjoints sont exonérées de l'impôt de 12 % prévu par
la loi de Finance du 27 juillet 1920 et la loi du 22 mars 1924 mais celles qui
seraient attribuées sur la demande du maire, le cas échéant, à des
fonctionnaires ou agents municipaux aux lieu et place de Membres de la
Municipalité seraient soumises à l'impôt.
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de Gennevilliers
Le 10 octobre 1925, Le
Maire transmet deux noms en réponse à la lettre précédente.
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de Gennevilliers
Le 20 octobre 1925, Brouillon de la lettre qui suit.
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de Gennevilliers
Le 22 octobre 1925, le Maire de Gennevilliers écrit une lettre au
Directeur de le S.T.C.R.P. en lui indiquant que son prédécesseur lui a
adressé le 14 mars la lettre suivante :
"Je suis informé que depuis quelques jours a lieu sur le parcours de la
ligne 39 la perception au tarif de 1ère classe sur la plate-forme centrale de
voiture motrice à conduite interchangeable attelée d'une voiture dite
baladeuse, tarif qui n'était jusqu'ici que de seconde classe.
Cette modification suscitant des réclamations attendu qu'elle n'a pas été
annoncée, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître dans quelles
conditions elle a été décidée et mise en application.
En ce qui concerne le défaut de voiture entre 6 et 7 heures du soir, le fait se
renouvelle journellement et le nombre des voitures est insuffisant pour
écouler l'afflux de voyageurs principalement entre la place Voltaire et
Gennevilliers".
Lettre sans doute restée sans réponse et par laquelle il réclamait une
explication à propos de cette perception mais cette explication n'est pas
plausible aux yeux du public et l'indication n'est pas visible au moment de la
montée en voiture.
Il l'informe qu'il adresse copie à l'Ingénieur en chef du Contrôle.
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de Gennevilliers
Le 26 octobre 1925, le Maire de Gennevilliers adresse, à l'Ingénieur du
Contrôle, copie d'une lettre qu'il envoie à l'Administrateur délégué
de la S.T.C.R.P. relative à sa réclamation précédente.
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de Gennevilliers
Le 15 décembre 1925, Le directeur de la S.T.C.R.P. adresse une carte de
circulation au Maire de Gennevilliers en remplacement de celle de son
prédécesseur.
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de Gennevilliers
Année 19
26
Le 15 mars 1926, note par laquelle le Maire adresse les numéros de moyens de
transport à demander pour la carte de circulation :
- Tramways : lignes 8, 9, 11, 39, 54, 65, 6, 77, 10
- Bus : lignes R, ED, EF
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de Gennevilliers
Le 17 mars 1926, le Maire de Gennevilliers écrit à l'Administrateur
délégué de la S.T.C.R.P. pour lui demander d'établir de nouvelles cartes de
circulation suite à la dissolution du Conseil municipal.
- Tramways : lignes 8, 9, 11, 39, 54, 65, 6, 77, 10
- Bus : lignes R, ED, EF
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de Gennevilliers
Année 193
Le
8 février 1930, le Président du Conseil d'administration de la S.T.C.R.P.
écrit au Conseiller général de la Seine, suite aux doléances des habitants
des rues de Paris et Aguado à Gennevilliers, relatives à l'encombrement causé
par le stationnement prolongé des voitures de la ligne de tramway 39 dans le
garage situé à proximité de la rue Aguado.
La Compagnie fait connaître que le terrain de Gennevilliers ne comportant
qu'une seule diagonale, les manœuvres de trains, ainsi que celles nécessitées
à certaines heures par le garage et la reprise des attelages demandant un
certain temps pendant lequel les voitures venant de la Madeleine doivent
attendre dans l'évitement de la rue Aguado que l'accès des terrains soit
possible.
Toutefois si la disposition des voies ne permet pas de supprimer tout
stationnement rue de Paris, il rappelle que des consignes de terminus,
précisément établies en vue de limiter au strict minimum la durée des
arrêts des voitures dans le garage Aguado, ont été données au personnel
intéressé.
Les mesures prises atténueront dans de sensibles proportions la gêne que
pouvaient éprouver des riverains de la rue de Paris et il espère que ces
mesures donneront satisfaction aux intéressés.
La partie de service de cette ligne 39 continuera à être l'objet de
surveillances spéciales et la Compagnie tiendra la main à l'exacte et
constance application des dispositions prévues.
Mairie de
Villeneuve-la-Garenne, Service Archives-Documentation,
cote 6707
Le 27 février 1930, le Président du Conseil d'administration de la S.T.C.R.P.
écrit au Maire de Villeneuve-la-Garenne et Conseiller général de la Seine,
suite à sa lettre du 12 février 1930 concernant le report à l'avenue de
Colombes (croisement de la ligne 39) du point de retournement actuel des
voitures de la ligne 66 rue St Denis, angle de la place de la Mairie.
Il fait connaître que la Compagnie ne voit aucun inconvénient à ce que
satisfaction soit donnée à la demande du Conseil municipal de Gennevilliers et
qu'elle prend toute disposition pour que ces retournements aient lieu avenue de
Colombes, après les croisement de la ligne n°39.
Mairie de
Villeneuve-la-Garenne, Service Archives-Documentation,
cote 6707
Le 30 décembre 1930, le Maire de Gennevilliers adresse à
l'Administrateur délégué de la S.T.C.R.P. un plan périmétrique des abords
de l'abreuvoir communal en le priant de bien vouloir étudier un nouvel
aménagement des voies du terminus de la ligne 39 Madeleine—Gennevilliers.
Il lui demande d'examiner ce nouvel aménagement le plus tôt possible sans
tenir compte ni de l'abreuvoir communal ni des deux petits bâtiments situés à
côté qui sont à supprimer, cet emplacement étant destiné à une place
publique.
Le travail aurait pour but de dégager la rue de Paris Prolongée et les voies
adjacentes sans lesquelles la circulation se trouve gênée par le stationnement
(quelquefois de longue durée) des voitures et une remorque assurant le service
quotidien de la ligne 39.
Il demande de lui retourner le projet, dès qu'il sera étudié, pour le
soumettre à son Conseil municipal.
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de Gennevilliers
Année 1931
Le 29 janvier 1931, n'ayant
pas reçu de suite à sa précédente lettre, le Maire de Gennevilliers prie le
Directeur de la S.T.C.R.P. d'activer ce travail.
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de Gennevilliers
Le 13 février 1931, le
Directeur de la S.T.C.R.P. fait parvenir au Maire de Gennevilliers un
projet comportant l'établissement des voies sur le terre plein compris à
l'angle de l'avenue des Lots Communaux et de la rue du Luth.
Ces voies seront utilisées pour garer les motrices et attelages aux heures
creuses de la journée, afin de supprimer tout stationnement prolongé dans la
rue de Paris. Seules les voitures en partance stationneront au terminus actuel.
Il demande l'avis du Maire avant d'envoyer le projet à l'Administration pour
instruction.
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de Gennevilliers
Le 17 février 1931, le Maire de Gennevilliers accuse réception de la
précédente lettre accompagnée d'un plan relatif à
l'aménagement de la ligne 39 (terminus) à l'emplacement de l'abreuvoir
communal.
Avant de soumettre ce plan à l'examen des Commissions municipales il lui
demande si la deuxième voie figurée en cul de sac et teintée en bleu sur le
plan et parallèle à celle existante rue de Paris Prolongée sera supprimée ;
c'est ce que pense la Municipalité car si les automotrices restaient en
stationnement sur cette voie de quelque durée que ce soit, l'amélioration du
trafic des voitures ne serait pas énorme, et de là, la question serait à étudier à
nouveau en raison du grand sacrifice de la place de l'Abreuvoir.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le 10 mars 1931, le
Directeur de la S.T.C.R.P. répond au Maire de Gennevilliers que la
Société est d'accord pour supprimer la voie en cul de sac teintée en jaune,
par conséquent, il n'y aura donc plus d'encombrement de la rue de Paris
Prolongée
Archives municipales
de Gennevilliers
Le 27 mars 1931, Conseil municipal, tramway ligne 39, aménagement du
terminus, rue de paris Prolongée.
Le rapporteur de la Commission : "Par délibération en date du 2
octobre 1927, le Conseil municipal avait demandé la suppression de l'abreuvoir
communal et des remises à matériel existantes autour de l'abreuvoir et la
création d'une place communale avec plan de délimitation en dehors des limites
de voirie".
Le conseil municipal : "Après avoir entendu les explications du
Rapporteur et vu l'avis émis par la Commission plénière, le Conseil
propose de demander au Service de Voirie communale de continuer l'étude du
projet d'aménagement du terminus de la rue de Paris Prolongée et de lui
soumettre au plus tôt un projet complet afin de pouvoir prendre une décision.
Le rapporteur de la Commission : "Cette affaire n'a pas été entièrement suivie, car
saisi de réclamations justifiées pour la gène
causée à la circulation par le stationnement des voitures de la ligne 39
(terminus de la rue de Paris Prolongée), des pourparlers furent engagés avec la
Société T.C.R.P. pour la suppression des voies sur ladite rue.
Aujourd'hui nous demandons à la Commission d'émettre son avis sur
cette question pour la reprendre dans son ensemble qui comprendra :
1. - Suppression de l'abreuvoir communal et des bâtiments de certains services
administratifs ;
2. - Création d'une place communale
3. - Aménagement du terminus 39 après entente avec la S.T.C.R.P.
4. - suppression de la bretelle de la voie du tramway 39 entre les numéros 14
et 16 de la rue de Paris".
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de Gennevilliers
Année 1932
Le 11 mars 1932, pétition
faite par les habitants et commerçants de Gennevilliers, quartier de
l'Abreuvoir, en protestation contre la lenteur des travaux, que la S.T.C.R.P.
doit entreprendre pour le prolongement de la ligne 39 .
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de Gennevilliers
Le 13 mars 1932, le
Maire de Gennevilliers accuse réception de la pétition des habitants et
commerçants de Gennevilliers, quartier de l'Abreuvoir, en protestation contre la lenteur des travaux, que la S.T.C.R.P. doit entreprendre pour le prolongement
de la ligne 39 .
Afin d'améliorer la circulation sur la rue de Paris Prolongée, des entrevues
ont eu lieu avec la S.T.C.R.P. et une demande de réponse a été formulée.
Le Maire de Gennevilliers termine en espérant donner satisfaction aux
pétitionnaires.
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de Gennevilliers
Le 25 avril 1932, le Préfet de la Seine écrit au Président du
Conseil d'administration de la S.T.C.R.P. suite à la lettre du 9 juillet
1931 soumettant à son approbation un projet relatif à la modification des
voies et de l'équipement aérien des lignes de tramways lignes 66 Colombes—Porte
de Clignancourt et 77 Asnières—St Denis, avenue Louis Roche entre le chemin
des Noëls n°32 à Gennevilliers.
Le Préfet approuve ce projet, modifié par retombe du 24 décembre 1931, sous
les réserves suivantes :
1.- Les dispositions à réaliser seront celles figurées au plan n°8557
ci-joint modifié par retombe n° 8557 ;
2.- Les installations seront exécutées conformément aux prescriptions du
cahier des charges de l'ancien réseau départemental Nord et de la Convention
d'affermage, ainsi qu'aux dispositions des règlements ou arrêtés édictés en
exécution de la loi du 15 juin 1908 sur les distributions d'énergie
électrique, et notamment de l'arrêté technique du 30 avril 1937 ;
3. - Toutes dispositions utiles seront prises pour assurer la protection des
conduites d'eau, de gaz, et des installations électriques rencontrées, ainsi
que pour permettre ultérieurement tous travaux d'entretien et réparation de
ces conduites.
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de Gennevilliers
Le 21 mai 1932, le Maire de Gennevilliers écrit à l'Ingénieur en
chef des Services électriques, voies et bâtiments de la S.T.C.R.P. Reprenant
la question de l'aménagement du terminus de la ligne 39 à Gennevilliers il a
fait modifier le premier plan présenté par lui et l'a transmis à
l'Ingénieur des Travaux Publics de l'État (T.P.É.) qui doit l'en aviser, aussi il le lui soumet pour étude
avant solution. (plan non retrouvé).
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de Gennevilliers
Le 14 juin 1932, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire de
Gennevilliers suite à la lettre du 21 mai par laquelle il lui a fait parvenir un
plan des dispositions de voies qu'il serait désireux de voir réaliser au
terminus de la ligne 39 comme suite aux pourparlers qu'ils ont engagés sur
cette question en 1931.
Comme la ligne 39 a été arrêtée récemment à la porte de Clichy, deux voies
de garage seront suffisantes sur le terre-plein triangulaire dont l'aménagement
est projeté à l'emplacement de l'ancien abreuvoir.
Il lui fait parvenir un plan pour avis.
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de Gennevilliers
Le 16 juin 1932, le plan en question.
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de Gennevilliers
Le 17 juin 1932, le Maire de Gennevilliers envoie une copie d'une lettre
de la S.T.C.R.P. en date du 14 juin 1932, relative à l'aménagement du terminus
de le ligne 39 à l'Ingénieur des T.P.É. ainsi que le plan des nouvelles voies
à installer.
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de Gennevilliers
Le 25 juin 1932, l'Ingénieur des T.P.É. répond au Maire de Gennevilliers
que les dispositions proposées par la S.T.C.R.P. ne soulèvent aucune objection
de sa part.
Néanmoins, il y aurait lieu d'étudier le nivellement du plateau de manière à
ramener les eaux de ruissellement de chaussée contournant celui-ci, et de
déplacer la bouche d'égout actuelle qui parait être dans l'emprise de la voie
ferrée.
Il signale également que la limite de voirie laisse presque entièrement tout
le quinconce de l'abreuvoir sur la voirie communale, et par suite l'étude et
les travaux d'aménagement de cet emplacement devront être assumés presque en
totalité par le service de la Voirie communale.
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de Gennevilliers
Le 8 juillet 1932, séance du Conseil municipal, aménagement du terminus
39, place de l'ancien abreuvoir.
Rapport de la Commission : "Dans sa séance du 27 mars 1931, le Conseil
municipal ayant sollicité l'aménagement du terminus de ligne 39, rue de Paris
Prolongée à Gennevilliers après entente avec la Société T.C.R.P. en vue de
supprimer la gène causée par le stationnement des voitures de la ligne 39 sur
ladite rue.
Plusieurs projets furent soumis à la Société T.C.R.P.
Les premiers comprennent 4 voies de garage sur l'ancienne place de l'Abreuvoir,
mais par lettre en date du 14 juin 1932 la Société T.C.R.P. a fait
connaître que la ligne 39 étant arrêtée récemment à la porte de
Clichy, deux voies de garage seront suffisantes sur le terre-plein triangulaire
dont l'aménagement est projeté à l'emplacement de l'ancien abreuvoir.
L'examen des plans donnant satisfaction à MM. les Ingénieurs du Service
vicinal, le Conseil propose la délibération ci-après.
- Vu la loi du 5 avril 1884,
- Vu les précédentes délibérations du Conseil municipal sur l'objet,
- Vu le projet présenté par la Société T.C.R.P. pour l'aménagement du
terrain triangulaire situé à l'emplacement de l'ancien abreuvoir devant servir
de terminus de la ligne 39,
- Considérant les avantages que présente cet aménagement par la suite de la
circulation sur la rue de Paris Prolongée,
- Délibère :
- Avis favorable est donné au projet présenté par la Société T.C.R.P. qui,
d'accord avec le Service de la Voirie communale, devra soumettre une études des
travaux à effectuer aux frais de la Société T.C.R.P.
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Le 25 août 1932, le Maire de Gennevilliers écrit à l'Ingénieur en
chef des Services électriques, voies et bâtiments de la S.T.C.R.P. suite
à sa lettre du 14 juin 1932 par laquelle un plan du nouvel aménagement du
terminus de la ligne 39 lui a été transmis.
Ce projet a été soumis au Conseil municipal qui l'a accepté en demandant que
les travaux soient effectués le plus rapidement possible.
Il lui joint un copie de lettre de l'Ingénieur des T.P.É.
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de Gennevilliers
Le 10 septembre 1932, l'Ingénieur
des T.P.É. transmet au Maire de Gennevilliers ledit plan et lui demande son
avis.
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de Gennevilliers
Le 8 novembre 1932, à la Mairie de La Garenne-Colombes se sont réunis les
Maires de Colombes, Bois-Colombes, Villeneuve-la-Garenne, Gennevilliers,
excusés le Maire d'Asnières et des Conseillers généraux de la Seine.
Le Maire de La Garenne-Colombes et Conseiller général de la Seine fait
connaître qu'ayant reçu deux communications relatives au service des tramways
et autobus, il a invité les représentants des communes intéressées par des
modifications demandées, à se réunir pour en conférer.
La première proposition demande que la nouvelle ligne d'autobus AW Madeleine—Asnières-place
Voltaire soit prolongée jusqu'à la place des Bourguignons à Bois-Colombes.
D'autres demandent qu'un autobus sur deux soit dirigé sur la place de la Mairie
à Gennevilliers
Ces suggestions sont adoptées.
Trois vœux sont exposés par le Comité des Chambards de Bois-Colombes :
- 1. Déplacement de la ligne de tramway 66 (Colombes—Porte
Clignancourt).
Ce Comité demande que la ligne soit installée au milieu de la chaussée, ou
remplacée par une ligne d'autobus. Cette demande est appuyée par une lettre
d'un riverain de l'avenue de Gennevilliers à Bois-Colombes.
Le Maire de Colombes dit que cette installation est hors de proportion avec les
recettes de cette ligne.
Le Maire de La Garenne-Colombes fait remarquer que d'ailleurs le déplacement
dans l'axe de cette ligne est primé par des travaux de même nature que sur le
boulevard de la République et le boulevard du Havre à Colombes, voies à
grande circulation pour lesquelles les projets sont à l'étude.
Le Maire de Colombes préférerait que la ligne de tramway soit remplacée par
une ligne d'autobus. Il observe que lorsque les passages à niveaux seront
supprimés à la gare de Colombes2,
un aménagement nouveau des lignes s'imposera. Les lignes qui s'arrêtent rue
Saint Denis seront certainement prolongées ou raccordées.
Le Maire de La Garenne-Colombes propose de demander le remplacement de la ligne
de tramway 66 par une ligne d'autobus.
(adopté)
- 2. Suppression du 2ème ticket pour le parcours entre la gare de
Colombes et les Quatre Routes.
Avis défavorable est donné à ce vœu.
- 3. Enlèvement de la baraque des tramways du terminus aux Quatre Routes de la
ligne 45.
Avis défavorable, la question regardant la commune intéressées (Asnières).
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de Gennevilliers
Le 12 novembre 1932, l'Ingénieur des T.P.É. transmet au Maire de
Gennevilliers la lettre de l'Ingénieur en chef des Services électriques, voies
et bâtiments de la S.T.C.R.P. et le plan relatif en lui demandant de bien
vouloir lui faire connaître si les dispositions projetées ne soulèvent pas
d'observations de sa part.
Ajout manuscrit du Maire : "pas d'observations, les travaux étant à la
charge de la S.T.C.R.P.".
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de Gennevilliers
Le 25 novembre 1932, le Maire de Gennevilliers répond à l'Ingénieur des T.P.É.
que le projet tel qu'il est présenté ne soulève aucune observation et répond
parfaitement aux désirs de la Municipalité. Dans ces conditions il ne peut
donner qu'un avis favorable, sous la réserve expresse que les frais
d'établissement de ces modifications de voies soient entièrement supportées
par la S.T.C.R.P.
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de Gennevilliers
Le 5 décembre 1932, dans sa séance, le Conseil municipal de Gennevilliers
a pour objet le prolongement de la ligne d'autobus A.W. jusqu'à Gennevilliers
par la rue de Paris et du Moulin de la Tour.
Après le rapport de la Commission de voirie du 8 décembre 1932, le Conseil, vu, etc.
Délibère : émet le vœu que dans le cas où la ligne d'autobus A.W.
(Madeleine—Asnières-place Voltaire) serait prolongée jusqu'à la place des
Bourguignons à Bois-Colombes, qu'un autobus sur deux soit dirigé sur la place
de la Mairie à Gennevilliers par l'avenue de Paris et par la rue de Paris et du
Moulin de la Tour.
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de Gennevilliers
Le 23 décembre 1932, l'ingénieur des Ponts & Chaussées écrit au
Maire de Gennevilliers pour l'informer que la S.T.C.R.P. vient de l'aviser par
lettre du 19 décembre 1932 que les dépenses relatives à ce projet seront
supportées par le réseau S.T.C.R.P.
Bien entendu, le raccordement entre la rue des Lots communaux et la rue du Luth,
le long des maisons, reste à la charge de la Commune;
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de Gennevilliers
Le 27 décembre 1932, Le Maire transmet sont accord à l'Ingénieur des
Ponts & Chaussées.
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de Gennevilliers
En
1932, dans une notice d'aménagement du territoire on pouvait lire à
propos du tramway "Vers 1900, on électrifia les tramways existants, et
l'on mit en service un nouveau tramway électrique reliant la station de
Colombes à Saint Ouen, en passant par le bourg de Gennevilliers, on supprima,
simultanément, le service de voitures publiques autrefois établi à partir de
la station de Bois-Colombes. En 1903, on mit encore en service une autre ligne de
tramway établie entre la place Voltaire à Asnières et Saint
Denis, mais ne
desservant guère que le quartier des Grésillons.".
Bien que le reste de cette notice ne concerne pas directement notre étude,
elle donne des éléments d'information intéressants sur l'évolution de la
Commune de Gennevilliers.
Année 1933
Le
10 février 1933, le Préfet de la Seine écrit au Directeur de la
S.T.C.R.P. pour l'informer qu'il approuve le projet relatif à l'allongement des
voies de la ligne 39 au terminus de Gennevilliers sous les réserves suivantes :
- 1. Les dispositions à réaliser seront celles figurées au plan n°9057a.
- 2. Les installations seront exécutées conformément aux prescriptions du
cahier des charges de l'ancien réseau départemental Nord et de la convention
d'affermage, ainsi qu'aux dispositions des règlements ou arrêtés édictés en
exécution de la loi du 15 juin 1906 sur les distributions d'énergie
électrique, et notamment de l'arrêté technique du 30 avril 1927.
- 3. Les emplacements exacts des poteaux de trolley seront déterminés sur
place, d'accord avec les représentants des services intéressés. Le type des
poteaux à utiliser sera soumis à l'agrément de la Municipalité.
- 4. Toutes dispositions utiles seront prises pour assurer la protection des
conduites d'eau, de gaz, et des installations électriques rencontrées, ainsi
que pour permettre ultérieurement tous travaux d'entretien et de réparation de
ces conduites.
5. - Les croisements de rails et les talons d'aiguilles seront d'une seule pièce
en acier ;
6. - Les aiguillages seront drainés à l'égout ; les détails d'exécution de
ces drainages feront l'objet de propositions spéciales.
7. - D'une façon générale, toutes les modifications à apporter aux
chaussées, trottoirs, plantations, égouts et à tout autre ouvrage de la voie
publique, ainsi qu'aux lignes télégraphiques et téléphoniques seront, avant
exécution arrêtées d'accord avec les représentants des services intéressés
; les dépenses résultant de ces modifications seront à la charge du
Département de la Seine (Transports en Commun), compte tenu, le cas échéant,
des accords particuliers intervenus entre la S.T.C.R.P. et les services ou
sociétés concessionnaires intéressées.
- 8. En cas d'emploi sur les chantiers de la soudure autogène, la société
devra procéder, à l'endroit le plus visible du chantier, à l'affichage en
caractères très apparents, des dangers pouvant résulter d'un séjour
prolongé devant un poste de soudure sans se garantir la vue par des lunettes
spéciales à verres de couleur foncée.
-9. La Société devra se conformer aux mesures de sécurité prescrites par la réglementation
en vigueur dans les chantiers du bâtiment et des travaux publics.
Notamment lorsque l'exécution des travaux est susceptible de nécessiter à
l'approche des ouvriers à moins de 3 mètres de conducteurs ou de supports de
lignes de distribution, ou de transport d'énergie électrique, la société ou
en son lieu et place, l'entrepreneur devra, avant de commencer les travaux et
après s'être concerté avec l'exploitant de la ligne électrique, rendre les
mesures nécessaires pour sauvegarder la sécurité des ouvriers pendant la
durée des travaux.
- 10. Les services de voirie intéressés, les compagnies concessionnaires et le
Service des P.T.T., seront prévenus au mois 8 jours à l'avance de la date du
commencement des travaux.
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de Gennevilliers
Le
31 mai 1933, l'avis de commencement des travaux de la S.T.C.R.P. pour
l'allongement des voies au terminus de Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Le
19 juin 1933, documents S.T.C.R.P.
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Le
7 septembre 1933, bordereau contenant le plan au 1/50 000, la notice
explicative et le cahier des charges.
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Le
7 septembre 1933, le Président de la S.T.C.R.P. écrit au Préfet de la
Seine pour lui transmettre le dossier destiné à être soumis à l'enquête des
lignes qu'il y a lieu à déclasser selon la lettre du 1er septembre
1933, conformément à la décision ministérielle du 28 août 1933 et à
l'accord pris avec l'Administration sur la consistance de ce programme.
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Le
16 septembre 1933, le Préfet de la Seine envoie au Maire de Gennevilliers
copie de l'arrêté par lequel il a prescrit l'ouverture d'une enquête relative
au déclassement de diverses lignes de tramways.
L'enquête sera ouverte dans les mairies de tous les chefs-lieux de canton
intéressés aura lieu pendant un mois à partir du 21 septembre 1933 et copie
du présent arrêté devra être affiché dans les communes.
Il lui demande de lui retourner; sitôt après la clôture de l'enquête le
certificat d'affichage, la délibération prise à ce sujet par le Conseil
municipal.
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de Gennevilliers
Le
18 septembre 1933, le Préfet de la Seine,
- vu la dépêche de M. le Ministre des Travaux Publics en date du 8 août 1933,
- vu les délibérations du Conseil général de la Seine en date du 12 juillet
1933,
- vu le dossier préparé par la S.T.C.R.P. en vue de l'enquête sur le
déclassement de diverses lignes de tramways,
- vu le rapport du Directeur du Contrôle des voies ferrées d'intérêt local,
- vu la loi du 31 juillet 1913 et le décret du 17 décembre 1917,
- sur proposition du Directeur général des Transports et de l'Extension et de
l'Inspection générale,
- arrête,
- Article 1er. - Il sera procédé à l'enquête
réglementaire en vue du déclassement des lignes de tramways n° 4, 5, 6b, 10,
11a, 11b (intra muros), 14, 19, 20, 21a, 21b, (entre le rond-point de la
Villette et Pantin) (rue Courtois), 29a, 29b, 29c, 30, 31, 34, 36, 45, 51,
(intra muros), 62bis, 66, 73, 81, 82, 83, 86,90, 98, 101, 118.
- Article 2. - En conséquence un exemplaire du
dossier sera déposé à l'Hôtel de Ville de Paris (Direction générale des
Transports, de l'Extension et de l'Inspection générale), ainsi qu'aux mairies
d'Asnières, Charenton, Clichy, Colombes, Courbevoie, Ivry, Levallois,
Montreuil, Neuilly Nogent, Noisy-le-Sec, Pantin, St Ouen, Vanves, Villejuif,
Vincennes, pour y être tenu à la disposition du public pendant un mois à
partir du 21 septembre 1933. Il sera ouvert aux mêmes lieux et pendant le même
temps, un registre sur lequel les intéressés pourront consigner leurs
observations. Des procès verbaux constateront l'ouverture et la clôture de ce
registre.
- Article 3. - immédiatement après la clôture de l'enquête toutes les
pièces seront soumises à examen d'une Commission composée de ...
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de Gennevilliers
Le
16 octobre 1933, le Conseil municipal de
Gennevilliers s'est réuni au sujet du déclassement de diverses lignes de Tramway,
- vu, etc.
- délibère
- donne avis favorable au déclassement de diverses lignes de tramway, mais
exprime le regret que la ligne 39 ne soit pas comprise dans ce déclassement et
renouvelle le vœu déjà présenté et voté à l'unanimité, vœu tendant à
obtenir le trajet complet de cette ligne par des omnibus automobiles, la
situation actuelle, obligeant les voyageurs à une attente allant parfois
jusqu'à 20 minutes à la porte de Clichy, (afin d'avoir la correspondance), ne
pouvant se prolonger plus longtemps sans grave préjudice pour les usagers de
cette ligne.
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de Gennevilliers
Le
16 octobre 1933, le Maire de Gennevilliers adresse au Chef du Service de la Voie et Bâtiments de la S.T.C.R.P. copie de la précédente délibération
donnant avis favorable au déclassement de diverse lignes de tramways, mais
exprime le regret que la ligne 39 ne soit pas comprise dans ce déclassement.
Il espère qu'il donnera une suite favorable au vœu exprimé par le Conseil.
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de Gennevilliers
Prix
des abris voyageurs modèle tout posé 12 400F.
Les abris sont posés par les soins de la S.T.C.R.P. mais à condition que la
municipalité paye la différence existante entre l'abri en bois (type
réglementaire banlieue) et celui en fer (type Paris).
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de Gennevilliers
Année 1934
Le
30 Mars 1934, le Président du Conseil d'administration de la S.T.C.R.P. écrit
au Préfet de la Seine, suite à la délibération du 30 décembre du Conseil
général de la Seine, invitant l'Administration à poursuivre à poursuivre les
formalités réglementaires en vue du déclassement d'un certain nombre de
lignes de tramways et lui adresse le dossier d'enquête correspondant.
Les lignes figurant à ce dossier ont été déterminées d'accord avec
l'Administration et correspondent à celles dont l'exploitation par Omnibus
Automobile pourra être substituée à l'exploitation par tramways dans le
courant de l'année 1934.
Le
14 avril 1934, affiche de l'enquête d'utilité publique concernant le
déclassement des lignes de tramways.
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de Gennevilliers
Le
16 avril 1934, le Préfet de la Seine envoie au Maire de Gennevilliers les
dossier d'enquête dont l'ouverture sera en date du 24 avril 1934 et pour une
durée de un mois.
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de Gennevilliers
Le
15 juin 1934, certificat d'affichage de la Mairie de Gennevilliers
concernant l'enquête relative au déclassement des lignes de tramways.
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de Gennevilliers
Année 193
Carte
de circulation en vigueur sur le réseau.
Mairie de
Villeneuve-la-Garenne, Service Archives-Documentation,
cote 6707
Le 24 janvier 1935, le dossier de l'enquête comprenant :
un plan au 1/50 000,
une notice explicative,
le cahier des charges.
Les lignes concernées sont :
8 | Montrouge—Gare de l'Est |
11B | Pierrefitte—Porte de Clignancourt |
38 | Puteaux-place du Marché—Portede Neuilly |
39 | Gennevilliers—Porte de Clichy |
40 | Argenteuil-Gare—Porte de Clichy |
44 | St Cloud—Porte de Neuilly |
51 | Drancy—Porte de Pantin |
52 | Le Bourget-Aéroport—Porte de la Villette |
61 | Bezons-Quai—Argenteuil-Gare |
65 | Pierrefitte—Porte de Clignancourt |
70 | St Denis-Porte de Paris—Aubervilliers-Porte de la Villette |
72 | Le Bourget-Aéroport—Porte de la Villette |
75 | St Cloud—Asnières-Place Voltaire |
86 | Fontenay-aux-Roses—Châtelet |
88 | Paris-Porte d'Orléans—Petit Massy |
93 | Cachan—Châtelet |
108 | Champigny-Ville—Fort de Vincennes |
112 | Montfermeil—Le Raincy |
123/124 | Porte de Vincennes—Porte de St Cloud |
La présente enquête porte sur le déclassement de ces lignes à exception de deux, les lignes
61 & 112 qui sont exclusivement sur le territoire de la Seine & Oise.Le
12 février 1935, T.C.R.P., affiche du déclassement des diverses lignes de
Tramways.
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de Gennevilliers
Le
14 février 1935, le Préfet de la Seine adresse au Maire de Gennevilliers
copie de l'arrêté par lequel il a prescrit l'ouverture d'une enquête
d'utilité publique au sujet du déclassement de diverses lignes de tramways.
L'enquête sera ouverte à partir du 20 février pour une durée de un mois.
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de Gennevilliers
Le
5 mars 1935, délibération du Conseil municipal de Gennevilliers qui dans
sa séance, émet un avis favorable au projet présenté par les S.T.C.R.P. sous
les réserves suivantes :
- 1. Les Omnibus Automobiles (O.A.) offriront dans la journée et particulièrement
aux heures d'affluence un nombre de places au moins égal à celui des
tramways.
- 2. Les Receveuses ne seront pas licenciées mais occupées à la délivrance des
cartes d'abonnement ou des tickets
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de Gennevilliers
Le
5 mars 1935, dans sa séance ordinaire au sujet du déclassement de lignes
de tramways, le Conseil municipal de Gennevilliers rapporte :
Le
17 juillet 1935, suite à une lettre en date du 27 février 1935 adressée
au Préfet de la Seine par les Conseils municipaux de Gennevilliers et de
Villeneuve-la-Garenne relatifs à diverses modifications à apporter dans les
services de transports en commun intéressant la banlieue Nord-ouest, et
conformément à leur requête, le Préfet fait part du résultat de l'étude
menée par le Service du Contrôle des Voies Ferrées d'Intérêt local (V.F.I.L.) et par la Société exploitante.
Ligne 77 Asnières—Saint Denis : déviation de cette ligne par le boulevard
Gallieni, la ligne 78 Saint Denis-Hôpital—Villeneuve-la-Garenne ne pouvant
être prolongée pour le moment jusqu'à Gennevilliers.
Il ne parait pas possible de dévier la ligne 77 par le boulevard Gallieni, car
elle abandonnerait le quai de Seine, du pont de l'Île au pont de Saint Ouen dont
les nombreuses usines ne seraient plus desservies.
De plus le boulevard Gallieni ne comporte des habitants que sur la moitié de sa
longueur, et cette mesure n'est pas de nature à améliorer le rendement actuel.
Enfin la construction de huit kilomètres de voie ferrée imposerait au
département une dépense qui ne serait pas en rapport avec les services rendus.
Création d'une ligne de tramway Enghien—Porte de Clichy par le boulevard
d'Épinay. La ligne demandée qui constitue un prolongement de la ligne 39
Madeleine—Gennevilliers était une section de grande artères N°V du
programme de remaniement et d'extension présenté par la Société le 25 mars
1922.
Cette artère avait été tout d'abord classée en première urgence en raison
des travaux d'aménagement du Port de Paris qui devaient être prochainement
entrepris, ceux-ci étant de nature à provoquer l'essor économique de la
région comprise entre la boucle de la Seine, près d'Épinay et de
Gennevilliers.
Cette opération ayant du être ajournée, faute de crédits suffisants, la
sous-commission d'études instituées par le Comité des Transports en commun, a
reporté en deuxième urgence la construction d'une voie double entre
Gennevilliers et Épinay.
Étant donnée la situation financière générale et l'importance de la
dépense prévue pour la réalisation de ce raccordement qui était lié à la
construction du port de Paris, la création de la ligne demandée Enghien—Porte
de Clichy qui desservirait entre Gennevilliers et Épinay une région à peu
près désertique et concurrencerait sans profit pour le Département les lignes
54 et 39 ne peut être actuellement envisagée.
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de Gennevilliers
Année 1936
La ligne 39 sera
supprimée le 14 avril 1936.
Ne fallait-il pas effacer toutes traces de ce moyen de transport jugé désuet
à la veille de la grande "Exposition Universelle de 1837" ?
Ce fut fait.
Le
24 août 1936, note suite à une conversation téléphonique : Avenue de
Paris, rue Jean Jaurès : réfection des tranchées, enlèvement des parties de
poteaux restant dans le sol,
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de Gennevilliers
Le
25 août 1936, le Maire de Gennevilliers écrit à l'Ingénieur en chef,
Service de la Voie et ses Bâtiments S.T.C.R.P. pour l'informer que l'exécution
des travaux d'enlèvement de poteaux de trolley de la ligne 39, avenue de Paris
et rue Jean Jaurès à Gennevilliers a attiré l'attention de la Municipalité
sur les points suivants :
1. - Enlèvement des parties de poteaux restant dans le sol à faire procéder
le plus rapidement possible, ces derniers étant susceptibles de causer une
certaine gêne pour la réalisation des projets de la Municipalité
2. Réfection des tranchées, dès que ce travail sera terminé, le Maire
demande que l'Ingénieur se mette en rapport avec le service Voirie de la
Commune pour le relevé des attachements en ce qui concerne la réfection des
trottoirs.
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de Gennevilliers
Le
5 octobre 1936, l'Ingénieur en chef, Service de la Voie et ses Bâtiments
S.T.C.R.P. répond au Maire de Gennevilliers qu'il confirme la démarche du
représentant de la Société du 18 septembre 1936.
Les blocs de béton seront laissés en place tant que leur présence ne
présentera aucun inconvénient pour l'exécution des travaux de voirie
communaux ou départementaux. Lorsque leur enlèvement sera reconnu nécessaire,
il pourra être effectué par l'entrepreneur chargé des travaux et les frais
correspondants seront mis au compte du réseau des T.C.R.P.
En ce qui concerne la réfection des tranchées, il a remis au service de Voirie
les attachements correspondants.
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de Gennevilliers
La Ligne 39 au fil des cartes postales
Notes
:
Source s et remerciements :
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