Mémoire
Mémoire de la ligne
75 - St Cloud (place d'Armes)—Asnières (place Voltaire)
- 1/4
16,260 Km.
Marc
André Dubout
Avant la ligne St
Cloud—Pierreffite, le
tramway de Suresnes à Courbevoie
Le
14 mai 1880, le Maire de Suresnes donne lecture d'une lettre qui lui a été
adressée par un grand nombre d'habitants au sujet de laquelle la suppression,
sur le quai d'une partie de la ligne des tramways qui ne dessert plus
aujourd'hui la commune que jusqu'à la rue Delaunay, ils demandent que le
tramway supprimé soit remplacé par une partie de ligne qui serait établie rue
Delaunay, rue Salomon de Rothschild et rue Fontaines de façon à permettre aux
tramways d'arriver jusqu'à la place Henri IV.
Le Conseil autorise le Maire à faire les démarches nécessaires pour obtenir
de la Compagnie le prolongement de sa ligne.
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municipales de Suresnes
Le
9 juin 1882, le Maire de Suresnes soumet à l'avis du Conseil, le projet
relatif à l'établissement d'une nouveau réseau de tramways soumis
actuellement à une enquête d'un mois en cette mairie.
L'avant-projet dont il s'agit en ce qui concerne Suresnes ne modifie en rien la
ligne actuelle mais une augmentation de trafic à laquelle la Commune de
Suresnes ne panse pas se rallier.
Le Conseil vu l'exposé qui précède, vu les pièces de l'avant-projet
sus-énoncé, considérant que le tarif général des tramways actuellement en
vigueur est déjà supérieur aux prix des autres moyens de locomotion (chemin
de fer et bateau), que le tarif proposé pour la distance de Suresnes à Paris
apporte une nouvelle augmentation aux prix qui sont déjà trop élevés,
délibère,
Il y a lieu de s'opposer à l'application du tarif général proposé à l'avant
projet d'établissement d'un nouveau réseau de tramways
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municipales de Suresnes
Le
18 juillet 1895, tramway de Suresnes, réponse préfectorale.
M. le Maire donne connaissance au Conseil de la lettre suivante de M. le Préfet
de la Seine en réponse à la délibération du Conseil en date du 15 février
1895 demandant la réfection de la voie du tramway de Suresnes à Courbevoie.
Monsieur le Maire, J'ai l'honneur de vous faire connaître que le Service
ordinaire du Département étudie en ce moment un projet qui consisterait dans
l'élargissement de la plate-forme de la partie de la Route nationale n°187
empruntée par le tramway sur l'accotement en dehors de la chaussée. La
Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine doit fournir une
subvention pour l'exécution des travaux.
D'un autre côté, j'ai tout lieu de penser que l'Administration supérieure
m'ouvrira un crédit, me mettant en mesure de faire commencer l'opération dans
le courant de l'année prochaine.
Je vous prie de bien vouloir bien communiquer les observations qui précèdent
à votre Conseil municipal.
Des conseillers demandent que le Conseil émette un vœu pour que cette voie
soit reportée rue de Neuilly. L'un d'eux est d'avis que Suresnes s'entende avec
Puteaux afin d'obtenir plus facilement satisfaction.
Un autre appuie cette proposition et ajoute qu'en effet le Département et la
Compagnie des tramways y retrouveront avantage, le nombre des voyageurs devant
augmenter dans une notable proportion.
Un conseiller dit que cette question a déjà été étudiée et que le seul
obstacle existant pour l'établissement des tramways rue de Neuilly est le
manque de débouché pour le point terminus ; néanmoins, il convient de
réclamer la réparation de la voie.
M. le Maire résumant les observations présentées propose au Conseil de
demander l'établissement d'une voie par les rues de Paris et de Neuilly selon
les désirs maintes fois exprimés des habitants et en s'appuyant sur le trafic
plus important qui en résulterait à l'avantage de la Compagnie des tramways et
de signaler quand même l'urgence de la réparation de la voie actuelle.
Le Conseil délibère en ce sens.
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municipales de Suresnes
Le
8 juin 1896, le Conseil municipal de Suresnes , vu sa délibération
portant avis favorable sur le projet de tramway de de Saint Denis à Saint Cloud
présenté par M. Coignet,
- considérant que la Commune de Suresnes traversée par ce tramway a le plus
grand intérêt à ce qu'il soit promptement exécuté,
- renouvelle sa délibération du 8 juin 1896 et demande que l'autorité
supérieure hâte les formalités nécessaires à l'ouverture du tramway dont il
s'agit.
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municipales de Suresnes
Le
7 août 1896, substitution de la traction mécanique à la traction
animale.
Connaissance prise du résultat de l'enquête ouverte du 4 juin au 4 juillet
1896 en vue de substituer la traction mécanique à la traction animale sur le
tramway du Département de la Seine ; cette enquête relate la protestation d'un
seul habitant de Suresnes basée sur un défaut de son cheval qu'il taxe
d'ombrageux.
Elles est d'avis de ne pas tenir compte de cette protestation et d'approuver la
substitution proposée.
Invite à délibérer, le Conseil,
- vu les pièces du projet soumis à l'enquête
- vu le procès verbal de la dite enquête qui ne constituent aucune
protestation sérieuse
- sur le rapport de la Commission des travaux ,
- délibère
- il y a lieu d'émettre un avis favorable pour l'adoption du projet de
substitution de la traction mécanique à la traction animale aux tramways
départementaux de la Seine.
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municipales de Suresnes
La
ligne St Cloud—Pierreffite
La première ligne a été
créée par la Cie des Tramways Nord Parisiens (T.N.) le 26 novembre 1874 de
Suresnes à Courbevoie.
La traction était assurée par des chevaux. Le 24 avril 1897 apparaît la
traction vapeur et deux ans plus tard, en juillet 1899 la ligne est prolongée
jusqu'au pont de la Jatte.
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Sur
le plan du réseau de banlieue datant de 1884, la Cie des Tramways Nord parisiens
avait une ligne
de Courbevoie (pont de Neuilly) à Suresnes. |
Le
13 février 1886, M. A. demande au Maire de Suresnes s'il n'y aurait pas lieu,
par le Conseil, de demander le maintien du Contrôleur des tramways à Suresnes
dont le poste a été supprimé.
M. le Maire répond qu'il a vu à ce sujet le Conseiller d'arrondissement qui
doit présenter dans ce sens, à qui de droit, une demande au nom de la commune
de Suresnes.
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municipales de Suresnes
Dès 1889 la
Cie des Tramway de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.) qui
exploite depuis 1887 les Tramways Nord parisiens, s'est portée candidat pour exécuter
à ses frais et sans aucune subvention toutes les lignes énumérées dans les
lettres suivantes.
L'ensemble
des documents
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Le
7 décembre 1890, M. Paul Gallotti1 écrit au maire d'Asnières pour
l'entretenir d'un projet de prolongement du tramway de
Montmorency à St Gratien afin d'en prendre avis.
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municipales d'Asnières
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Suite à cet entretien, le 18 décembre 1890, il décrit le tracé de ce prolongement : lac
d'Enghien, Épinay, Gennevilliers, après avoir pris contact avec le tramway du
boulevard Hausmann, suivrait le G.C. 6 de St Denis à Nanterre jusqu'à la
rencontre de la route d'Argenteuil qu'il emprunterait jusqu'à la Grande Rue,
traverserait le pont sur la Seine et rejoindrait le quai Michelet à Levallois
pour aboutir à la Madeleine.
Ce projet assurerait la liaison entre Asnières et Enghien en associant
Gennevilliers et Épinay, il favoriserait le développement du quartier de la
Croix Rouge à Asnières et remplacerait le bac à Asnières.
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municipales d'Asnières
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Ce
tracé de ligne Enghien—Neuilly-Porte
Maillot est le même que celui proposé par Paul Gallotti qui souhaitait
désenclaver sa ligne Montmorency—Enghien—St
Gratien seulement en correspondance avec le Chemin de fer du Nord en gare
d'Enghien-les-Bains.
(Projet Fresson administrateur délégué de la Société Anonyme
d'Entreprises Générales 1888)
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municipales d'Enghien
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Le projet
Fresson et la correspondance s'y rattachant
Les
nouveautés technologiques
Après les bienfaits de la traction vapeur d'autres systèmes, comme le
système Rowan, Serpolet, etc., apparaissent : locomotive sans foyer.
Cette
note sur les automobiles à foyer, genre Rowan, Serpolet nous renseigne
sur ces nouvelles techniques. Le constat que l'emploi du coke comme
combustible est particulièrement dangereux car il dégage de l'oxyde de
carbone délétère et toxique qui transforme l'air en véritable poison
puisque, dans l'air, 2 % seulement suffisent pour entraîner la mort par
empoisonnement. Le coke est d'autant plus dangereux que la fumée
qu'il dégage lors de sa combustion n'est pas visible. Les accidents dus
à l'emploi de telles machines dans les souterrains a asphyxié les
mécaniciens, la marche des trains en a été elle-même compromise. Sur
la Petite Ceinture, dans le tunnel de Ménilmontant, on a du rappeler à
la vie des employés à demi asphyxiés.
L'emploi des locomotives sans foyer évite ces inconvénients et ces
dangers car elles ne déversent dans l'air que de la vapeur d'eau d'une innocuité
absolue et dont le dégagement peut être éviter dans une machine à
condensation dans les endroits où il sera nécessaire de conserver l'air
pur. Ces machines n'ont pas seulement cet avantage, elles donnent toutes
les facilités désirables au point de vue du trafic. Leur faible
encombrement permet des manœuvres aisées et leur faible poids ne
détériore pas la voie et ne l'expose pas à de fréquentes réparations.
Il est à remarquer que les automobiles à air comprimé Serpolet n'ont
jamais pu remplir le programme annoncé, consistant à remorquer une ou
deux voitures.
Le seul système qui permette de remplir ces conditions est celui de la
vapeur et en particulier celui de la vapeur sans foyer. Une locomotive de
poids restreint et de dimensions moyennes, peut suivant la température à
laquelle est portée l'eau qui y est emmagasinée assurer la traction de
deux ou trois voitures, c'est à dire le transport de 50, 100, 150
voyageurs avec une pression de 15 bars.
La Cie qui exploite ce système de locomotives garantit l'excellent
fonctionnement du service dans ces conditions et elle mérite d'autant
plus confiance à cet égard que depuis longtemps elle a fait ses preuves
sur différentes lignes. Dès 1882 M. Marsillon, ingénieur des Tramways
du département du Nord a utilisé des locomotives sans foyer pouvant
facilement faire avec 2200 Kg d'eau à 200 degrés et un poids total de 9
tonnes en charge un parcours de 18 kilomètres avec une voiture et 10
kilomètres avec deux voitures.
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municipales d'Asnières
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À
une date non précisée, la Cie Continentale d'Exploitation vient
proposer aux maires des communes et décisionnaires des réalisations de
lignes, le système Lamm & Francq de locomotive sans foyer qui laisse
par rapport au produit brut d'exploitation un coefficient de 45,5%.
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municipales d'Asnières
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Archives
municipales d'Asnières
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À
l'occasion de projet de tramway MM. Roy & Hottot
Ingénieurs-constructeurs électriciens viennent proposer le
système Gaulard & Gibbs pour desservir l'électricité à la faveur
du passage de la ligne. Ils mettent en avant l'avantage d'une traction
électrique par rapport à la traction mécanique : pas de bruit, pas de
feu, pas d'escarbilles, pas de fumée et surtout l'apport de
l'électricité (force motrice et éclairage) dans les communes
limitrophes de la ligne. L'électricité devient un concurrent sérieux au
gaz largement distribué en cette fin du XIXème S.
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Une étude comparative des divers
modes de traction (locomotives à foyer, sans foyer, électrique est publiée, passant en revue les avantages et inconvénients de chacun de ces
systèmes.
Le rapport
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La genèse, le projet
Coignet
Le
3 février 1894 M. Léon Francq4 Jeune
informe
le maire d'Asnières qu'il a déposé un projet de ligne de tramway mécanique
qui relierait les communes de St Denis, St Ouen, Épinay, Gennevilliers,
Colombes, Argenteuil, Bezons, Houilles, Carrières, Montesson et Le Pecq en
accord avec les Cies de chemin de fer du Nord, de l'Ouest et celle des
Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.). Pour compléter le
réseau il ajoute le projet de relier St Cloud, Suresnes, Puteaux, Courbevoie,
Asnières, Gennevilliers, Épinay, Enghien, Montmorency.
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municipales d'Asnières
Le 8 février 1894, l'agent voyer
d'Asnières dans son rapport, fait l'inventaire des diverses demandes :
- Demande de communication de
la ligne Asnières-Bourguignons (ligne 45) avec une ligne à construire
pour desservir le quartier de la Trinité, rue Laffitte, le faubourg
Montmartre et la rue Drouot2.
Ce nouveau tramway se trouvant dans Paris, c'est au Conseil municipal de
Paris d'en accorder l'autorisation.
- Établissement d'une ligne
de tramway de Neuilly-Porte Maillot à Enghien. Ce projet est présenté par M.
Fresson en 1888 et plusieurs fois délibéré. Il est conclus par délibération
du 19 décembre 1890 à la concession de cette ligne à la commune avec
autorisation de la rétrocéder à la Cie
représentée par M. Fresson. Depuis ce sont les T.P.D.S. qui en ont obtenu
la concession et pris possession du trajet : du pont d'Asnières3, de la Grande Rue, de la rue Traversière, et de l'avenue d'Argenteuil. Au
terme de la loi du 11 juin 1880, il est impossible d'accorder une même ligne
à deux concessionnaires différents. La seule chose possible est qu'un
concessionnaire autorise l'utilisation de ses voies par une autre Cie
afin qu'elle puisse mettre en relation ses lignes.
- Établissement d'une ligne
de tramway de St Cloud à Montmorency, concession demandée par M.
Francq des Tramways Économiques par lettre 3 février dernier (1894),
le réseau reliant les communes de St Denis, St Ouen, Épinay,
Gennevilliers, Colombes, Argenteuil, Bezons, Houilles, Montesson et Le Pecq4.
L'agent voyer conclut qu'il
serait préférable de s'adresser à M. l'Ingénieur en Chef du département de
la Seine, chargé du contrôle des tramways de bien vouloir l'éclairer de ses
conseils sur la possibilité de l'exécution de ces divers projets.
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municipales d'Asnières
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Le
12 février 1894, Léon Francq informe le maire de Courbevoie qu'il s'est porté
concessionnaire d'un réseau de tramways mécaniques qui relieraient entre elles
les communes de Saint Denis, Saint Ouen, Épinay, Gennevilliers, Colombes,
Argenteuil, Bezons, Houilles, Montesson, Le Pecq. Par un accord avec les Chemins
de chemin de fer de l'Ouest et du Nord et la Cie des Tramways
de Paris et du Département de la Seine. Il propose les moyens de mettre en
relation les populations de la banlieue avantageusement en communication et en
relation avec Paris. Plus près de Courbevoie, il ajoute à ce projet celui
d'une ligne St Cloud, Suresnes, Puteaux, Courbevoie, Asnières, Gennevilliers, Épinay,
Enghien, Montmorency.
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municipales de Courbevoie
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Le 11 juillet 1894, M. Edmond
Coignet fait parvenir au maire d'Asnières une copie de sa demande en concession
du tramway à traction mécanique.
Archives
municipales d'Asnières
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Le 16 juillet 1894, M.
Edmond Coignet demande au maire d'Asnières s'il le juge utile de réunir ses
collègues des communes voisines pour exposer son projet.
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municipales d'Asnières
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Le
projet Coignet
Archives
municipales d'Asnières
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En 1896 la Cie des
Tramways Mécaniques des Environs de Paris Nord-Ouest parisien (T.M.E.P.)
propose un projet de ligne de St Cloud—St
Denis-Caserne avec sectionnement éventuel à la place Voltaire à Asnières.
Détail du projet des T.M.E.P.
Le
5 février 1896 le Ministère des Travaux Publics répond au Préfet en
rappelant les dispositions proposées pour cette ligne. La voie est de 1,435 m.
de largeur, et d'une longueur totale de 16,260 Km. dont 2,010 dans le
département de la Seine & Oise. Elle emprunterait sur 3,304 Km. le sol de la
route nationale n°187 qui devrait par la suite être concédée par l'État.
L'entreprise a pour objet de relier les communes de St Cloud, Suresnes, Puteaux,
Courbevoie, Asnières, St Ouen et St Denis et les mettre en communication avec
les diverse lignes qui rayonnent du centre de Paris vers la périphérie.
Les ingénieurs des Départements de la Seine et de la Seine & Oise
admettent que le projet coûtera 120 000 F. par kilomètre soit 1 950 000 F.
pour la ligne entière. Ils évaluent les recettes à 326 000 F. soit en moyenne
20 000 F. par kilomètre et les frais d'exploitation à 70 % des recettes
brutes.
Le ministère fait remarquer qu'il serait bon de consulter les Conseils
Généraux de la Seine et de la Seine & Oise afin de s'enquérir s'ils ont
l'intention de demander à l'État la concession de la ligne avec faculté de
rétrocession et il autorise la mise à l'enquête d'utilité publique en
informant le Préfet de Seine & Oise.
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municipales d'Asnières - Archives municipales de Courbevoie
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Le
12 mars 1896, la Préfecture du Département de la Seine arrête : Il sera
procédé à l'enquête réglementaire sur le projet présenté par M. Coignet
en ce qui concerne la partie emprise sur le Département de la Seine.
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municipales de Courbevoie
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Le 16 mars 1896, Le préfet
écrit au maire de Courbevoie pour lui prescrire l'ouverture de l'enquête du
projet Coignet en vue de l'établissement de la ligne de tramway à traction
mécanique St Cloud—St
Denis.
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municipales de Courbevoie
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Le 16 mars 1896, le Préfet de la
Seine adresse au Maire d'Asnières la même prescription d'ouverture d'une enquête
administrative sur un projet présenté par M. Coignet en vue de
l'établissement d'une ligne de tramway à traction mécanique entre St
Cloud-Place d'Armes et la gare de St Denis ainsi que les affiches à
placarder.
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municipales d'Asnières
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Du 17 mars au 17 avril
1896, l'affiche d'enquête d'utilité publique concernant le projet de
ligne entre St Cloud (place d'Armes) et la station de chemin de fer du nord à
St Denis est signée du préfet Poubelle et publiée.
L'itinéraire y est mentionné.
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municipales d'e Courbevoie
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Le 9 novembre 1896, le
maire de Courbevoie reçoit une lettre comme quoi le vendredi 13 novembre la
commission chargée de donner son avis sur le résultats se réunira à
l'Hôtel de Ville de Paris.
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municipales de Courbevoie
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Deux ans plus tard M. Coignet
adresse au maire d'Asnières son étonnement de ne pas avoir été invité à la
réunion concernant l'enquête sur le tracé de la ligne de tramway St Cloud—Pierrefitte.
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municipales d'Asnières
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Le 12 juin 1896, dans
sa délibération, le Conseil municipal d'Asnières émet un avis favorable d'établissement
d'une ligne de tramway à traction mécanique, entre St Cloud-Place
d'Armes et la gare de St Denis avec les réserves suivantes concernant le
tracé à Asnières, rue St Denis Papin, rue de la Station et rue Bapst auquel le Conseil
municipal veut substituer celui par l'avenue de Courbevoie sans crochet, ni
détour (celui qui sera réalisé).
En ce qui concerne les tarifs, le Conseil propose qu'ils soient de stations à
stations et non pas par kilomètres et donne pour exemple de la gare d'Asnières
à la place Voltaire 10 centimes en 1ère classe et 5 centimes en 2ème
classe. Il propose en outre l'édification d'un abri entre les deux
voûtes.
Le Conseil
municipal d'Asnières vote le principe de la subvention à condition qu'elle ne dépasse
pas celle qui est accordée à l'entreprise faisant le service entre la
gare et la place Voltaire.
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La délibération du 12 juin
1896 du Conseil municipal d'Asnières dans laquelle le Conseil émet un avis favorable à
l'établissement du tramway mais n'est pas favorable au tracé par la rue Denis
Papin, place de la Station qui entraverait une gêne considérable à la
circulation.
Il émet le vœu que :
- les tarifs, soient établis
de station à station et non pas au kilomètre,
- qu'il y ait un tarif pour
les travailleurs,
- que le prix entre les
places Voltaire et de la station soit de 10 centimes en première classe et 5
centimes en seconde.
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municipales d'Asnières
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Archives
municipales d'Asnières
Détail du tracé de l'avenue
de Courbevoie à la gare (rue de la station) qui ne sera finalement pas retenu.
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municipales d'Asnières
Dans l'extrait du bulletin
municipal d'Asnières du 23 décembre 1896, concernant le projet de réseau
complémentaire de tramway du Département de la Seine, le tracé de la ligne St
Cloud—Pierrefitte
est décrit : "Il partirait de la place d'Armes à St Cloud ; longerait
la Seine jusqu'au pont de Neuilly, en desservant les communes de Suresnes,
Puteaux ; traverserait les centres habités de Courbevoie et d'Asnières,
suivrait dans Gennevilliers le chemin des Grésillons, passerait la Seine au
Pont de St Ouen, longerait la Seine jusqu'aux ponts suspendus de l'Ile St Denis,
traverserait St Denis en passant devant la gare du chemin de fer et suivrait la
route nationale n°1 jusqu'à Pierrefitte".
Dans sa séance du 23 mars 1896, le Conseil général a approuvé le
projet.
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municipales d'Asnières - Archives municipales de Courbevoie
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Le 4 janvier 1897, M. Coignet
soumet au Préfet du Département de la Seine les dossiers des modifications
demandées par la Commission d'enquête au tracé du tramway St
Cloud—Pierrefitte.
Ce modifications portent sur le tracé :
- dans Courbevoie
- Asnières
- entre la gare de St Denis et Pierrefitte, cette dernière partie ne
constituant pas une modification mais un prolongement du tracé primitif. M.
Coignet émet des réserves en ce qui concerne la traversée de Courbevoie où
il y aura peut-être lieu de modifier le profil en long de la rue des Épines
sur 48, 75 m. de façon à remplacer des rampes de 0,006 m. et 0,102 m. par une
rampe uniforme de 0,053 m par mètre.
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municipales de Courbevoie
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Le 11 janvier 1897, le président
du conseil d'administration des T.P.D.S. demande que la voie de service entre
les places Voltaire et de la station soit exécutée le plus rapidement possible
afin d'améliorer l'exploitation de la ligne de Colombes. La subvention annuelle
est fixée à 1000 Francs par an.
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municipales d'Asnières
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Le
26 janvier 1897, la Préfecture de la Seine, vu le projet des modifications
présenté par M. Coignet arrête : Il sera procédé à l'enquête
réglementaire sur les modifications et le prolongement du tracé jusqu'à
Pierrefitte.
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municipales de Courbevoie
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municipales de Courbevoie
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Le 30 janvier 1897, le préfet de
la Seine adresse, par ampliation aux maires de Courbevoie et d'Asnières, l'ouverture d'une
enquête complémentaire sur les diverses modifications du tracé de la ligne
projetée entre St Cloud et St Denis et en décrit le détail :
-
dans Courbevoie, emprunt des rues des Épines, St Pierre et St Denis au lieu des rues Victor Hugo et St
Denis
-
à Asnières emprunt du G.C. 9 (ancienne R.D. 7) au lieu des rues Denis Papin et de la Station
- dans le prolongement de la ligne projetée jusqu'à Pierrefitte, emprunt de la RN 1.
Il lui adresse en même temps
le dossier et les affiches de l'enquête ouverte du 1er février au 4
mars 1897.
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Le tracé primitif s'en trouve
donc changé.
Enquête complémentaire du 1er février au 4 mars
1897.
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municipales d'Asnières
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Le
1er février 1897, le Préfet de la Seine écrit au maire d'Asnières qui
lui émettait un avis favorable à ce que les T.P.D.S. installent une voie de
service rue Bapst et rue St Denis afin de relier la ligne de tramway de
Gennevilliers—Madeleine
à celle de St Cloud—Asnières
place Voltaire à condition qu'il y ait un service voyageurs. Ce raccordement
permettrait aux tramways d'accéder au dépôt d'Asnières situé rue de Paris
près de la place Voltaire. Le préfet informe le maire que cette condition
n'est pas réalisable à bref délai puisque soumise à enquête d'intérêt
public et ensuite autorisée par décret. Il invite par conséquent le maire
à réunir son conseil pour statuer sur cette situation sachant que les
ingénieurs du contrôle, dans un nouveau rapport estiment que les T.P.D.S.
pourront s'entendre avec le concessionnaire de la ligne St Cloud—Pierrefitte.
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Le 1er février 1897, l'affiche
de l'enquête complémentaire sur les modifications du tracé.
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municipales de Courbevoie
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Le
18 février 1897, le Préfet adresse au maire de Courbevoie les
modifications à apporter au tracé dans sa commune et précise que le
Concessionnaire M. Coignet souhaite que l'augmentation des dépenses induites
soient prisent en charge par la ville et lui adresse une copie de la lettre du
concessionnaire.
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Le 19 février 1897, Le
maire de Courbevoie répond à M. Coignet et lui demande le montant de ces
dépenses avant de le soumettre au Conseil municipal.
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Le 23 février 1897, M.
Coignet répond au maire de Courbevoie sa demande de prise en charge des travaux
induits par les modifications du tracé, à savoir la réfection de le
chaussée, la modification des trottoirs, etc. et préconise que l'agent voyer
de ce secteur établisse lui-même le devis des travaux.
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municipales de Courbevoie
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Document non daté mais
contemporain, concernant le changement de tracé dans Courbevoie et certains
aménagements comme la fréquence ramenée à la demi-heure ou le vestibulage
des motrices à l'avant pour éviter le danger de tomber ou encore
l'établissement de la voie ferrée au milieu de la chaussée sur toute la
longueur de la rue St Denis et non en accotement ce qui serait dangereux pour
les riverains sans oublier l'augmentation des voies de garage.
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municipales de Courbevoie
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Le
5 mars 1897, l'agent voyer prend acte dans son rapport de la modification
adoptée par la commission d'enquête. Le tracé proposé donne satisfaction à
l'exception des voies dont la disposition en accotement parait défectueuse, ne
laissant que peu de place entre la caisse des véhicules et les murs des
immeubles, aussi propose-t-il de placer la voie dans l'axe de la chaussée comme
dans la Grande Rue où aucune réclamation n'a été enregistrée. Ceci
constitue une réserve.
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Dans sa délibération du12
mars 1897 le conseil municipal ayant eu satisfaction sur la rectification du
tracé que ce dernier avait proposé est favorable au projet à l'exclusion de
la voie en accotement dans l'avenue de Courbevoie et propose son report dans
l'axe de la chaussée.
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Le 28 juin 1897, le Préfet de a
Seine annonce au maire de Courbevoie que la commission se réunira le 2 juillet
prochain pour examiner les résultats de l'enquête.
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Le
30 juin 1897, la commune d'Asnières rappelle la Cie des T.P.D.S. à
l'ordre concernant le solde à payer de 87 tonnes de fers livrés pour le
tramway et pour lesquels la Cie doit s'acquitter à l'octroi de la place
Voltaire.
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On
apprend dans la réponse de la Cie que ces
rails étaient destinés à la voie de service établie entre le boulevard
Voltaire et la place de la Station. Alors que la commune considère qu'il s'agit
d'un service local, la prétend le contraire.
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Le 5 juillet 1897 le préfet
adresse au maire d'Asnières la décision prise par la Commission d'enquête concernant les tarifs proposés par le concessionnaire. Il s'agit des
tarifs applicables au voyageurs, enfants et chiens transportés d'après le
nombre de kilomètres à parcourir. En dessous de deux kilomètres la distance
sera facturée pour deux kilomètres pour les voyageurs et trois pour les
marchandises. Les bagages de plus de 20 Kg seront également facturés.
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Le 5 juillet 1897, le
Conseil municipal de Courbevoie évoque les travaux aux alentours de l'église
St Pierre. La modification demandée s'avérant onéreuse le tracé par la rue
de l'église et St Pierre par suite de la démolition d'un immeuble serait
réalisable mais demande à ce que le concessionnaire les fasse à ses frais.
D'autre part en accord avec Asnières le Conseil a rejeté la voie en accotement
rue St Denis pour la posée au milieu de la chaussée.
Archives
municipales de Courbevoie
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Extrait du registre des délibérations du Conseil municipal de Pierrefitte,
séance du 6 juillet 1897.
Le Conseil, se référant à la délibération du 16 juin 1897, vu la lettre de
M. Edmond Coignet en date du 30 juin, lettre dans laquelle, il déclare accepter
tout ce qui dans la délibération sus-visée a trait à la subvention proposée
par la Commune de Pierrefitte à l'œuvre du tramway de Saint Cloud à
Pierrefitte (extrémité nord) ainsi qu'au trajet de la ligne à construire dont
la partie qui intéresse spécialement les habitants de Pierrefitte.
Confiant dans la sollicitude et dans la vigilance des pouvoirs publics ainsi que
du Conseil général ;
Considérant :
- que les intérêts des différentes communes qui seront desservies par le
tramway à établir de Saint Cloud à Pierrefitte seront suffisamment sauvegardés
par le cahier des charges qui sera imposé à M. Coignet, futur concessionnaire
dudit tramway, en ce qui concerne notamment le trajet général de la ligne à
construire, le nombre des trains, l'horaire, le matériel et surtout le tarif
des places ;
- que dès lors le traité définitif à intervenir entre la commune de
Pierrefitte et de M. Edmond Coignet, pour le cas où ce dernier serait déclaré
concessionnaire dudit tramway ne doit viser que sur la contribution financière
de la Commune de Pierrefitte sous forme de subvention ou de garantie d'intérêts,
ainsi que le trajet de la ligne à construire en ce qui concerne d'une manière
spéciale ladite commune de Pierrefitte ;
- que dans ces conditions le Conseil doit maintenir dans la présente délibération,
tout ce qui, dans celle du 16 juin dernier concernait la contribution financière
de la commune de Pierrefitte à l'œuvre du tramway de Saint Cloud à
Pierrefitte, en reproduisant, mais en modifiant et restreignant en tant que de
besoin le texte de ladite délibération,
Délibère.
- Le Conseil est
à nouveau d'avis d'accorder à M. Edmond Coignet ou à la société qu'il
fondera pour la construction et l'exploitation du tramway projeté une
subvention annelle qui sera comme une sorte de garantie d'intérêts sur les
bases suivantes :
- soit 2500 Francs pendant 20 ans et ensuite 2000 F. pendant dix autres années.
L'échelle décroissante proposée par M. Coignet, par la lettre sus-datée, étant
acceptée par la commune de Pierrefitte, cette dernière aurait à payer
annuellement à M. Coignet ou à sa société pendant les 20 premières années
:
- 2500 F, tant que la recette brute kilométrique de la ligne entière
serait inférieure à 18 000 F.
- 1700 F, quand la même recette serait comprise entre 18 et 19 000
F.
- 1000 F. quand elle serait comprise entre 19 et 20 000 F.
Pour les dix dernières années, l'application de la même échelle décroissante
donnerait les résultats suivants :
- 2000 F quand la recette brute kilométrique serait inférieure à
18 000 F.
- 1300 F. quand elle serait comprise entre 18 et 19 000 F.
- 700 F. quand elle serait comprise entre 19 et 20 000 F.
Cette subvention à titre de quasi garantie d'intérêts soit de 2500, soit de 2
000 F. cessera d'être payée dès que la recette brute kilométrique de la
ligne Saint Cloud—Pierrefitte atteindra 20 000 F.
Cette subvention est consentie aux conditions suivantes qui devront être
inscrites dans le traité définitif à intervenir une fois la concession
octroyée :
-
1.
Point de départ, mode de paiement de la subvention
La subvention dont il s'agit ci-dessus aura pour point de départ le jour de
l'inauguration ou plutôt de la mise en service effective du tramway à
construire et le paiement de la dite subvention aura lieu chaque année après
la clôture de l'exercice annuel du tramway mais seulement après présentation
par M. Coignet ou de la société de l'état des recettes brutes par kilomètre
de la ligne à construire.
Il est bien entendu que, si pour une cause quelconque, le service du tramway
venait à cesser ou si la compagnie n'exécutait pas les obligations
auxquelles elle sera soumise par le cahier de charges qui lui sera imposé
comme concessionnaire, la subvention cessera. d'être payée ; cette
condition sera du reste spécifiée d'une manière plus précise dans le
traité définitif.
-
2.
Trajet de la ligne à construire
Le tramway ayant son point de départ à Pierrefitte (extrémité nord)
avenue du nord au-dessous de l'intersection de cette dernière et du
boulevard de la station devra traverser Pierrefitte dans toute sa longueur,
suivre la route nationale n°1, passer place de la Caserne à Saint Denis et
gagner ensuite et surtout la gare de chemin de fer du Nord à Saint Denis
par le tracé prévu en la demande de concession (cours Benoist, nouvelle église,
etc.), afin de permettre aux voyageurs de correspondre, soit avec la ligne
de tramways de Paris, soit avec la ligne de chemin de fer du Nord.
Le
Conseil décide, en outre, que par les soins de M. le Maire, copie de la présente
délibération sera transmise à M. Coignet qui sera invité dans la lettre
d'envoi à rectifier d'une manière formelle dans le plus bref délai
l'acceptation de principe formulée par lui en sa lettre du 30 juin 1897.
Signé le Maire de Pierrefitte.
Archives municipales d'Épinay
Le 30 juin 1898 une lettre de
MM. Edmond Coignet, Léon Francq et Paul Grosselin nous apprend que la concession
de la ligne St Cloud—Pierrefitte
a été demandée en 1894 par M. Coignet agissant pour le groupe Coignet,
Francq, Grosselin au ministre des Travaux Publics pour la partie de St Cloud à
St Denis. L'État a demandé au département de la Seine de procéder aux
enquêtes et de se prononcer sur la rétrocession non pas à un
rétrocessionnaire à choisir mais à M. Edmond Coignet agissant pour le groupe susnommé.
Dans le département de la Seine, satisfaction avait été donnée au conseil
d'arrondissement, aux communes et à l'administration et suite à la décision
ministérielle du 5 février 1896, la Commission a accepté M. Coignet comme
rétrocessionnaire de la ligne de Pierrefitte
à St Cloud.
Archives
municipales d'Asnières - Archives municipales de Courbevoie
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En annexe est jointe la lettre
du ministre des Travaux Publics adressée au Préfet.
Le 2 Juillet 1898, P&B Durand annoncent au maire d'Asnières qu'ils envoient
aux membres du Conseil général de la Seine leur candidature comme
concessionnaire de la ligne St Cloud—Pierrefitte faisant
partie au groupe K et qu'ils ne demandent aucune subvention à la commune. Ils
adressent par ailleurs leurs références en la matière.
Archives
municipales d'Asnières
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Le 4 juillet 1898 P & B
Durand se proposent comme concessionnaire des groupes E & K :
- Paris-St Philippe du Roule—Pont
de Neuilly,
- St Cloud—Pierrefitte
- Houilles—St
Ouen
en argumentant que ces trois
lignes sont reliées entre elles, formant ainsi un réseau.
Ils proposent des tarifs très réduits pour les correspondances ce qui offre un
énorme avantage pour les populations desservies de la banlieue Ouest et du
Nord-Ouest en leur offrant ainsi une ligne de pénétration dans Paris. Ils
soumettent leurs références nationales à la Commission mixte des tramways du
Conseil général.
Réseaux de Brest, Cherbourg, Grenoble, Angoulême & extensions, Perpignan
(urbain et Perpignan à la mer), etc. (exploitation de chemins de fer d'intérêt
local).
P & B Durand construisent et exploitent leurs propres lignes et s'engagent
à n'employer que du personnel et du matériel français.
Archives municipales d'Asnières
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Le 5 juillet
1898 MM. Coignet,
Francq et Grosselin des Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.)
s'étonnent qu'un autre concessionnaire se soit porté candidat à la
dernière heure pour la concession des lignes des groupes K & E et
rappellent que s'ils avaient proposé seulement celles du groupe K s'était
pour ne pas disputer le fruit des efforts et des frais faits par d'autres
que les T.M.E.P. Que si le Conseil général entend constituer un réseau
avec l'ensemble de ces deux groupes les T.M.E.P., ils se portent bien
évidemment candidat pour cette combinaison qui aura pour effet
d'améliorer les deux lignes transversales à faible trafic et demandent en
conséquence la concession du tramway de Puteaux à St Philippe du Roule.
Archives municipales d'Asnières
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Le Conseil
attendu que ... etc. et que l'Exposition Universelle de 1900 approche
demande à M. le Ministre des Travaux Publics que la concession soit
attribuée aux premiers requérants MM. Coignet, Francq et Grosselin.
Archives
municipales d'Asnières
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Le
maire de
Courbevoie invite le maire d'Asnières à une réunion d'information
concernant un nouveau concessionnaire du tramway St Cloud—Pierrefitte.
Archives
municipales d'Asnières
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Le 2 juillet 1898, la
des Voies ferrées de la banlieue de Paris requiert auprès du
maire de Courbevoie un avis favorable du Conseil municipal pour le projet
présenté et est disposée pour tous renseignements sur ledit projet.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 5 juillet 1898, même
lettre que celle envoyée le 5 juillet au Préfet de la Seine.
Archives municipales de Courbevoie
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Délibération
non datée mais contemporain. Le Conseil municipal de Courbevoie a
décidé :
- d'appeler les
Conseillers généraux des départements de la Seine et de la Seine
& Oise à se prononcer au sujet du projet présenté par M.
Coignet en vue d'une concession au département avec faculté de
rétrocession,
- d'autoriser
l'enquête.
Attendu que ... etc. et vu l'approche de l'Exposition Universelle, le
Conseil prie instamment le Ministre des Travaux Publics de prendre la
détermination de concéder aux premiers demandeurs la ligne de
tramway visée par sa lettre du 5 février 1896.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 29 juillet 1898,
les membres présents au Conseil municipal de Suresnes, vu sa
délibération du 8 juin 1896, portant avis favorable sur le projet de
tramway de St Denis à St Cloud présenté par M. Coignet. Considérant
que la commune de Suresnes traversée par ce tramway a le plus grand
intérêt à ce qu'il soit promptement exécuté. Renouvelle sa
délibération du 8 juin 1896 et demande que l'autorité supérieure hâte
les formalités nécessaires à l'ouverture du tramway dont il s'agit.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 29 juillet 1898, brouillon
de lettre adressée à M Coignet, le priant d'assister à une réunion
incluant les dix maires des communes traversées par le tramway auxquels
s'ajoutent MM. les Conseillers généraux de St Cloud, de Suresnes,
Bois-Colombes pour Courbevoie, d'Asnières, de St Ouen, de St Denis et
Pierrefitte. Cette réunion a pour objet d'étudier ensemble les mesures
à prendre pour la prompte exécution de ce projet et aussi les
propositions des MM. P & B Durand concessionnaires présentés par le
Conseil général. Cette dernière phrase étant barrée.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 29 juillet 1898, renouvellement
de la délibération du 8 juin 1896.
Le 8 juin 1896, le
Conseil municipal de Suresnes , vu sa délibération portant avis
favorable sur le projet de tramway de de Saint Denis à Saint Cloud
présenté par M. Coignet,
- considérant que la Commune de Suresnes traversée par ce tramway a le
plus grand intérêt à ce qu'il soit promptement exécuté,
- renouvelle sa délibération du 8 juin 1896 et demande que l'autorité
supérieure hâte les formalités nécessaires à l'ouverture du tramway
dont il s'agit.
Archives
municipales de Suresnes
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Le 22 août 1898, le
maire de Puteaux envoie à son collègue de Courbevoie la délibération
du 11 août 1898 dans laquelle est émis le vœu au sujet du tramway de St Cloud à
Pierrefitte.
Le Conseil considérant qu'il est de toute utilité
d'assurer à la ville de Puteaux ses communications avec les
communes avoisinantes et avec la ville de Paris, au moyen de transport
rapide et à bon marché.
Considérant que le Conseil général de la Seine a adopté après
études, plusieurs projets d'exécution de lignes de tramway de pénétration qui ont pour but de faciliter les communications
des villes entre elles.
Émet le vœu que les formalités administratives soient
activement remplies et que M. le Ministre des Travaux Publics ratifie dans
le plus bref délai possible le projet d'exécution de la ligne St Cloud—Pierrefitte
tel qu'il a été adopté par l'assemblée départementale dans sa séance
du 7 juillet 1898.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 1er août 1898, P & B Durand écrivent aux
maires d'Asnières et de Courbevoie pour les informer de leur
candidature aux conditions acceptées dans leur intégralité y compris dans la
durée de la concession. Ils insistent sur l'amélioration qu'ils
apportent au cahier des charges concernant les tarifs à percevoir en
détaillant les modalités. Ils rajoutent que la concession des deux groupes
leur permettrait d'exploiter les lignes électriques et joignent une copie de
lettres adressées au Conseil général de la Seine avec leurs références
techniques et commerciales.
Archives municipales d'Asnières - Archives municipales de Courbevoie
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Notes
:
Paul
Gallotti
était le promoteur du tramway Montmorency—Enghien—St Gratien
Voir Le
tramway Montmorency—Enghien—St Gratien (ligne 69 des tramways
parisiens). C'était également le promoteur du chemin de fer Decauville
de l'Exposition Universelle de 1889 pour lequel il était titulaire de la
Mention Honorable
2
Future ligne DA
Colombes—Madeleine
des T.P.D.S. puis ligne 45 Madeleine—Asnières-Bourguignons
de la S.T.C.R.P.
3
Il
s'agit du pont de Clichy construit en 1874 par Beaulieu et Fontages
qui débouchait en face de la place Voltaire. Ce
pont a disparu et remplacé par l'actuel construit en 1973-74.
4
M. Léon Francq n'était pas à cette époque fixé sur le tracé de
ces lignes dont certaines ne virent jamais le jour, entre autres de
Houilles au Pecq par Montesson et Enghien. St Denis, St Ouen fut
concédé au Tramways Nord Parisiens (Enghien—Trinité
) lors de l'abandon de la section Enghien St Gratien en 1909, future
ligne 54 de la S.T.C.R.P.
Sources
:
- Archives
municipales d'Asnières
-
Archives municipales de Courbevoie
- Archives de
la RATP
- Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
- Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert
- 1959.
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de m'en faire part
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