Mémoire
Mémoire de la ligne 75 - St Cloud (place d'Armes)—Asnières (place Voltaire) - 2/4
Marc André Dubout
Le
14 mars 1899, suite à une délibération du Conseil municipal de
Gennevilliers en date du 24 décembre 1899 demandant que le tramway projeté de
St Cloud à Pierrefitte soit dirigé vers Épinay
au lieu d'aller à St Denis et à Pierrefitte, le préfet de la Seine répond au
Maire que le dossier complet de la ligne St Cloud—Pierrefitte
a été transmis à l'Administration supérieure en vue de la déclaration
d'utilité publique et qu'il n'est plus possible d'en modifier le tracé. Les
populations de St Ouen, de St Denis et de Pierrefitte protesteraient d'ailleurs
si l'on modifiait le tracé de manière à ne pas passer par le territoire de
ces communes.
Lorsque le tramway de St Cloud à Pierrefitte aura été déclaré
d'utilité publique, la Commune de Gennevilliers pourra obtenir
satisfaction en demandant au concessionnaire de construire un
embranchement allant vers Épinay.
Archives
municipales
de Gennevilliers
Le 12 avril 1901,
le préfet suite à la demande du maire de Courbevoie, selon laquelle les
Cies de tramway soient astreintes à fournir l'éclairage électrique
sur le voies où elles sont autorisées à passer, lui répond que cette
obligation n'apparaît pas dans le cahier des charges. Il lui fait
remarquer cependant que les communes intéressées par l'éclairage
électrique peuvent en faire la demande auprès des Cies. Archives municipales de Courbevoie |
Plusieurs lettres concernant le déplacement d'un poteau de support de fil aérien
Le 15 mai 1901, suite
à une délibération que le maire de Courbevoie a transmis au préfet de
la Seine demandant que la Cie des T.M.E.P. soit mise en demeure de
livrer la ligne
St
Cloud—Pierrefitte à l'exploitation ou lui appliquer la déchéance, le préfet
répond qu'il a communiqué à la Cie une dépêche du 3 mai
1901 par laquelle le Ministre des Travaux Publics lui enjoint d'ouvrir la
ligne à l'exploitation le 15 mai Courant. Archives municipales de Courbevoie |
Le 27 août 1901 la ligne devient la ligne 3 des Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.). Elle est électrifiée et son trajet est prolongé de Suresnes à St Cloud et du pont de la Jatte à Pierrefitte (indice 2 & 3).
Le 11
septembre 1901, la Cie des T.M.E.P. répond au maire de
Gennevilliers qui se plaignait que le nom de "Gennevilliers"
n'apparaisse pas sur les voitures de la ligne St Cloud à Pierrefitte, que
l'éloignement de la ligne en limite de Gennevilliers et d'Asnières
aurait pour effet d'induire les voyageurs en erreur et de les égarer de
l'agglomération.
Archives municipales de Gennevilliers |
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Le
17 septembre 1901, le conseil municipal de Courbevoie émet le vœu
tendant à faire autoriser la Cie des Tramways des Environs de Paris
à prendre les facteurs en surcharge afin de faire accélérer les
correspondances postales & télégraphiques, de faciliter le
rapatriement des facteurs et d'en alléger leur service. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
16 septembre 1901, le maire de Courbevoie écrit au directeur de la
Cie pour lui relater un fait qui se présente fréquemment et qui
peut occasionner des accidents très graves. Les tramways stationnent
presque toujours sur la voie de garage devant la mairie de Courbevoie pour
attendre la voiture venant du côté opposé. Le wattman descend souvent
pour aller s'asseoir que la bordure du trottoir abandonnant ainsi sa
voiture qui se trouve bientôt entourée qu'une quantité d'enfants. Si
malheureusement l'un d'eux touchait à une manette, le tramway pourrait se
remettre en marche avant que son conducteur ait le temps de l'arrêter et
il produirait inévitablement des accidents Archives municipales de Courbevoie |
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Voilà le garage en question situé en rampe, une des plus forte de la ligne. On comprend qu'une dérive à cet endroit pourrait être fatale. | |
Le
20 septembre 1901, le directeur de la Cie informe le maire de
Courbevoie que ordre a été donné pour que les wattmen n'abandonnent pas
leur voiture en stationnement et le remercie de sa communication. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
7 octobre 1901, le préfet répond au maire de Courbevoie que sa demande
de transport gratuit sur les lignes traversant la commune, au profit des
agents communaux n'est pas de son ressort. En effet l'ancienne ligne
Courbevoie (Pont de la Jatte à Suresnes, rétrocédée par la Cie
des Tramways Nord et aujourd'hui incorporée dans la ligne St Cloud—Pierrefitte
est exploitée par la Cie des des Tramways Mécaniques des Environs
de Paris. Cette Cie d'après son cahier des charges n'est nullement
tenue à cette obligation mais est prête à accorder des franchises sur
ses lignes selon
les cas et conditions à déterminer d'accord avec les municipalités. Archives municipales de Courbevoie |
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Dans
une lettre du 29 octobre 1901 le directeur des T.M.E.P. a demandé à
l'administration l'autorisation de créer un nombre de garages
supplémentaires, pour assurer le croisement des trains et régulariser la
marche de l'exploitation. Il précise en outre que de nouvelles
automotrices sont en cours d'aménagements ainsi des voitures de remorque
ouvertes et fermées afin de donner satisfaction aux voyageurs.
Archives municipales d'Asnières |
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Le
8 novembre 1901 La Conseil municipal de Courbevoie en raison des
automobiles et des accidents survenus demande que l'arrêt de place Victor Hugo
à l'angle de la rue de Paris soit déporté à la place Victor Hugo à l'angle
de la rue Victor Hugo. Il demande en outre que les wattmen ralentissent et
cessent les excès de vitesse dans les courbes et une arrêt facultatif au
carrefour de la Corvée, angle rue du Vieux Pont.
Archives municipales de Courbevoie |
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Le 7 décembre 1901 Le
préfet de la Seine informe le maire de Courbevoie que la Commission chargée
d'examiner les points d'arrêts fixes de la ligne St Cloud—Pierrefitte
se réunira le mardi 10 décembre à la Préfecture de Police.
Archives municipales de Courbevoie |
Année 1902
Le
8 janvier 1902, le maire de Courbevoie a demandé un arrêt fixe à
l'angle de la rue de Paris et de la rue du Vieux Pont en signalant
l'intérêt qu'il y aurait pour la population et réitère sa demande. Il
rappelle également l'inconvénient de l'arrêt au pont de Neuilly côté
Puteaux qui oblige les habitants de Courbevoie à traverser l'avenue et
rappelle qu'il avait été convenu qu'un arrêt supplémentaire serait
implanté côté Courbevoie avec abri et bureau de contrôleur. Il demande également un bureau de contrôleur en face de la station boulevard de Courbevoie sur la ligne Neuilly—Maisons-Laffitte afin d'éviter les Bousculades qui s'y produisent fréquemment. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
14 janvier 1902, le maire de Courbevoie écrit au Conseiller
général pour lui communiquer ses doléances et sollicite son appui. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
24 janvier 1902, La commune de Courbevoie demande un arrêt
facultatif au carrefour des rues St Denis, Carpeaux et du Cayla. Le maire
expose que les enfants à leur sortie des écoles sont obligés de
traverser la voie et peuvent par suite arriver au moment du passage
du tramway. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
28 janvier 1902, pétition pour cette demande.
Archives municipales de Courbevoie |
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Le
7 février 1902, Le directeur de la Cie adresse un extrait du
procès verbal de la Commission d'enquête des points d'arrêts de la
ligne St Cloud—Pierrefitte. La Commission a décidé (pour l'arrêt du
Pont de Neuilly côté Courbevoie) que les voitures s'arrêteront
réglementairement au bureau et que les voyageurs ne pourront pas monter
pendant l'arrêt de sécurité. Ils pourront toutefois quitter les
voitures à cet endroit.
Archives municipales de Courbevoie |
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Le
18 février 1902, le maire de Courbevoie écrit à ses collègues des
communes desservies par le tramway de bien vouloir prendre une
délibération dans le sens d'ajouter un départ à 11 heures su soir au
service journalier.
Archives municipales de Courbevoie |
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Le
19 mars 1902, Brouillon de lettre allant dans le même sens.
Archives municipales de Courbevoie |
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Le
19 mars 1902, le maire de Courbevoie demande au préfet qu'un arrêt
fixe soit marqué à l'angle de la rue St Denis et de la rue du Cayla.
Cette demande est surtout basé sur le danger que courent les
enfants à leur sortie d'école et lui demande d'obtenir satisfaction.
Archives municipales de Courbevoie |
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Le 21 mars 1902, Le
maire de Puteaux répond à celui de Courbevoie qu'une délibération dans le
sens d'un départ à 11 heures du soir a également été demandée et qu'en
outre, une demande d'organisation d'un service d'abonnement ouvrier a été
adressée au préfet de la Seine.
Archives municipales de Courbevoie |
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Le
18 avril 1902,
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Le 22 avril 1902, le
préfet répond au maire de Courbevoie que sa demande d'arrêt facultatif à
l'angle de la rue St Denis et de la rue du Cayla a été transmise à la
Cie et demandée en urgence.
Archives municipales de Courbevoie |
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Le 27 mai 1902, le
maire de Courbevoie informe le directeur de la Cie qu'il reçoit de
nombreuses réclamations des habitants de la rue de l'église concernant les
mécaniciens qui ne sonnent pas en traversant ce passage dangereux. Une voiture
a été renversée il y a deux jours et il est à craindre que des accidents se
produisent si les tramways continuent à pénétrer dans cette rue sans avertir
les passants. Il demande au directeur que des ordres soient donnée pour que les
mécaniciens avertissent à l'angle des rue St Denis et de l'église
Archives municipales de Courbevoie |
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Le préfet de police a fixé par un arrêté en date du 9 juin 1902, les arrêts et
stations de la ligne a invité les T.M.E.P. a produire les plans
d'exécution des bureaux et abris que la Cie doit établir. Archives municipales d'Asnières |
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Le
11 juin 1902, le préfet Lépine ouvre l'enquête relative à la
modification des tarifs de perception des places pour la ligne St Cloud—Pierrefitte. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
13 juin 1902, un voyageur s'est plaint que le tramway ne s'est pas
arrêté à l'arrêt facultatif du Vieux Pont. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
14 juin 1902, le Le maire de Courbevoie transmet cette plainte au
directeur de la Cie. L'arrêt facultatif de la rue du Vieux Pont
n'est pas respecté par les wattmen pour prendre les voyageurs malgré les
signes. Il demande au directeur qu'il donne des ordres pour le respect de
cet arrêt. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
18 juin 1902, réponse du directeur de la Cie au maire de Courbevoie
au sujet de l'arrêt du Vieux Pont. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
18 juin 1902, Le préfet de Police écrit au Maire de Gennevilliers
pour lui signifier qu'à la date du 11 juin, il a décidé l'ouverture de
l'enquête prescrite par le décret du 18 mai 1881 sur un projet de la
Compagnie de T.M.E.P. relatif à la modification des tarifs de perception
de prix des places sur la ligne St Cloud—Pierrefitte. L'enquête dont il s'agit aura lieu du 20 juin au 19 juillet 1902, etc. Archives municipales de Gennevilliers |
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Le
18 juin 1902, le préfet désigne le maire de Courbevoie pour faire
partie de la commission chargée d'examiner les propositions
présentées par la Cie des Tramways Mécaniques des Environs de
Paris, relative à l'augmentation de la perception des places sur sa ligne
St Cloud—Pierrefitte. Il lui transmets une ampliation de cet arrêté. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
18 juin 1902, le préfet transmet au maire de Courbevoie le dossier
de l'enquête. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
22 juin 1902, le préfet Lépine publie un avis d'enquête d'utilité
publique, du 20 juin au
19 juillet, demandant une modification des tarifs de perception des
prix des places sur la ligne St Cloud—Pierrefitte Archives municipales de Gennevilliers |
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Le
22 juin 1902, le maire de Courbevoie donne communication des
nombreuse pétitions et observations allant contre la modification
proposée par la Cie des tarifs de la perception des prix des places
sur ladite ligne. L'extrait du procès verbale de la commission de voirie du 22 juillet demande que la Cie soit mise en demeure de maintenir ses tarifs aux taux actuel. Archives municipales de Courbevoie |
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L'extrait
du procès verbal de la commission de voirie du
24 juin 1902, va dans le même sens. Ce rapport est joint au dossier de
l'enquête. Il en résulte que les tarifs proposés ne comporteraient plus
que les prix suivants : 0,10 F. en seconde classe, et 0,15 F. en
première, de station à station. La modification proposée au tarif
actuel serait particulièrement défavorable aux habitants de Courbevoie.
En effet dans le voisinage du Pont de Courbevoie, vers Asnières,
l'augmentation des tarifs équivaudrait à 0,15 F. au lieu de 0,05 F.
perçu actuellement. Les autres quartiers seraient en général doublés
et la traversée territoriale coûterait 0,20 F. au lieu de 0,10 F. Dans
ces conditions, la Commission demande le statu quo. Si le statu quo ne
peut être maintenu, la Commission demande le sectionnement du territoire
en trois. Soit : pont de Neuilly—Hôtel de Ville, Hôtel de Ville—rue
de Bois-Colombes, rue de Bois-Colombes—Gare d'Asnières et ce au tarif
actuel de 5 centimes. Archives municipales de Courbevoie |
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Du
20 juin au 19 juillet 1902, la préfecture de police ouvre une enquête de
consultation sur la demande de modification des tarifs de perception des
prix des places sur la ligne St Cloud—Pierrefitte. Archives municipales de Courbevoie |
L'arrêté du 17 juillet 1902 qui détermine les points sur lesquels les trains ou voitures de la ligne du tramway St Cloud—Pierrefitte s'arrêteront pour prendre ou laisser des voyageurs.
Le
19 juillet 1902, le Maire de Suresnes communique au Conseil :
-1. l'arrêté de M. le préfet de Police concernant les arrêts et stations de
la ligne Saint Cloud à Pierrefitte et il constate que cet arrêté a donné
satisfaction aux demandes du Conseil en prescrivant divers arrêts facultatifs
ainsi que l'établissement d'un bureau au pont (de Suresnes).
Archives municipales de Suresnes
Le
19 juillet 1902, le Conseil, vu la demande formée par la Compagnie de Tramways
Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.) à l'effet d'obtenir les
modifications des tarifs de la ligne de Saint Cloud à Pierrefitte, ladite
demande soumise à l'enquête à la Mairie de Suresnes du 20 juin à ce jour.
Vu les nombreuses protestations déposées au registre d'enquête ainsi que les
pétitions tendant au rejet des modifications demandées qui auraient pour effet
de doubler le prix du voyage dans toutes les parties du parcours et notamment
sur le territoire de Suresnes,
- vu le rapport de la Commission des finances ainsi conçu : "La
Commission remarque que cette augmentation ne peut être motivée sur
l'insuffisance des recettes puisque la Compagnie elle-même reconnaît que cette
ligne lui donne les meilleurs résultats. Mais il y a un vice d'organisation qui
doit être préjudiciable à la Compagnie, c'est le défaut de contrôle des
voyageurs montant dans les voitures et dont une grande partie ne paye pas sa
place, faute de précautions convenables. L'encombrement des voyageurs,
résultant de la mauvaise disposition des voitures et donnant une grande
facilité à la fraude, tel est l'objet auquel la Compagnie doit apporter un
remède. On pourrait y arriver en partie en exigeant que la voyageurs ne
puissent monter dans les voitures sans être munis d'un numéro d'ordre. En
résumé, c'est l'absence d'organisation et l'insuffisance du personnel qui ont
motivé l'état de choses auquel la Compagnie prétend obvier en augmentant le
prix des places, ce qui est inacceptable. La Commission constate que
l'opposition au projet de la Compagnie a réussi une quantité considérable de
signatures toutes d'habitants de Suresnes apposées tant sur les registres
d'enquête que sur les pétitions parvenues à la Mairie et légalisées "dans
ces conditions, elle propose au Conseil d'émettre dès à présent un avis
formellement contraire à M. le préfet de police avec dossier.
Considérant de plus que la Compagnie n'a pas encore établi le bureau gardé
qui doit se trouver à la station du pont de Suresnes en vertu de l'art. 1er
de l'arrêté de M. le préfet de police du 9 juin 1902 et que cette absence
d'abri est très gênante pour les voyageurs obligés d'attendre le passage des
voitures ;
- émet un avis formellement contraire à l'augmentation de tarifs demandés par
la Compagnie des T.M.E.P. pour le transport des voyageurs sur la ligne de Saint
Cloud à Pierrefitte.
Prie M. le préfet de police d'exiger l'installation immédiate du bureau gardé
à la station du pont de Suresnes ainsi que le prescrit son arrêté du 9 juin
1902.
Archives municipales de Suresnes
Le
30 juillet 1902, le préfet de police adresse au maire d'Asnières
l'arrêté du 17 juillet qui fixe les points d'arrêt du tramway. Archives municipales d'Asnières |
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Le 9 octobre 1902 le
directeur des T.M.E.P. informe le maire d'Asnières qu'il examine la question
des stations, abris et haltes de la ligne. Archives municipales d'Asnières |
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Le
24 novembre 1902, le directeur des T.M.E.P. donne satisfaction au
maire de Courbevoie pour la modification apportée relative à la ligne
aérienne place Victor Hugo à Courbevoie mais on verra que le
désagrément perdure. Archives municipales de Courbevoie |
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Le
17 décembre 1902, le pharmacien de la place Victor Hugo écrit au
maire de Courbevoie pour lui relater que la perche du tramway continue à
quitter le fil aérien malgré les promesses du directeur de la Cie.
Ainsi le 16 décembre à six heures du soir, la perche de la voiture A4123
a quitté si brusquement le fil que la lanterne de la voiture a été
brisée et la perche est venue frapper très violemment les persiennes du
deuxième étage fermées par prudence. Sans cette précaution, l'accident
du 12 novembre dernier pouvait se renouveler. Cet état de chose ne
peut durer plus longtemps sans danger. Devant l'inaction de la
Cie, j'ai l'honneur Monsieur le Maire de vous prier de faire prendre
par le Conseil municipal un arrêté de péril pour cause de sécurité
publique et d'exiger toutes les réparations nécessaires pour
remédier à ce danger continu. Archives municipales de Courbevoie |
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Le 19 décembre 1902, le
maire de Courbevoie écrit au directeur de la Cie pour l'informer que les
incidents de perche se renouvellent tous les jours place Victor Hugo et que les
plaintes sont nombreuses. Il l'informe que le Conseil municipal est mis en
demeure de prendre un arrêté de péril pour cause de sécurité publique et le
prie une dernière fois de prendre les dispositions appropriées. Archives municipales de Courbevoie |
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Le 24 décembre 1902, le
directeur de la Cie informe le maire qu'avant recevoir sa lettre, des
ordres avaient été donnés en vue d'apporter à l'état des améliorations
possibles. Nous avons déplacé la ligne aérienne sur la place Victor Hugo
et l'avons mise, tant que nous avons pu, dans l'axe de la voie. Nous avons
en outre un dispositif qui éviterait d'une façon absolue les accidents
provenant du déraillement des perches mais vous conviendrez avec nous que la
situation des lieux rend la situation difficile et que vous voudrez bien tenir
compte de cette circonstance dans l'appréciation des faits. Archives municipales de Courbevoie |
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Brouillon de réponse du
maire de Courbevoie, non datée mais contemporaine. Archives municipales de Courbevoie |
Sources :
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