Images de la ligne
La ligne 40 - Place de Clichy—Argenteuil Gare
Marc André Dubout
La ligne 8 du réseau départemental de 1908
La ligne 40, initialement Asnières place
Voltaire—Colombes carrefour des Quatre Routes était exploitée par les
T.P.D.S. sous l'indice DA (Colombes-Quatre Routes—Madeleine)
en 1896 (5 juin) puis DB en 1899 (15 avril). Elle a été
prolongée dans un premier temps jusqu'à Argenteuil-Gare côté banlieue
avec l'indice AC puis prend l'indice 40 sous l'administration de la
S.T.C.R.P. en 1921. En 1924, elle est prolongée jusqu'à la la place
Clichy, côté Paris, prolongement supprimé le 2 mai 1932 avant d'être
complètement supprimée le 14 avril 1936.
Sa longueur était de 9,7 Km. et elle a transporté 6 815 000 voyageurs en
1926. Matériel G, T0 et T200. La durée du trajet était de 31 minutes et
la fréquence était de 9 minutes.
La ligne 40 au gré des archives
Année 1896
Le
26
mai 1896, le Maire de Bois-Colombes lit une lettre de la Préfecture à
son Conseil municipal mettant
entièrement
à la charge de Bois-Colombes
la
subvention annuelle de 500 F. relative au prolongement du tramway de la
Madeleine jusqu'au Quatre Routes.
Il trouve cette solution un peu draconienne et son collègue de Colombes
également. Cette subvention sera partagée entre le deux communes dans
une proportion qui reste à établir. Le conseil refuse toute subvention
au profit de la Compagnie de tramways.
Archives
municipales de Bois-Colombes
Le
26 mai 1896,
Archives
municipales de Bois-Colombes
Année 1897
Le 11 janvier 1897, le Président du
conseil d'administration des T.P.D.S. écrit à l'Ingénieur des Ponts
& Chaussées suite à une délibération du Conseil municipal d'Asnières
par laquelle il demande la création d'une voie de service entre la
Place Voltaire et la station (gare d'Asnières). La réponse de la
Compagnie est positive moyennant une subvention annuelle de 1 000 F. Il
demande l'autorisation de commencer immédiatement les travaux de
façon à faire cesser les difficultés que l'absence de cette voie apporte
à l'exploitation de la ligne.
Archives municipales d'Asnières
Le 1er
février 1897, lettre de la Direction des Affaires départementales
de la Préfecture de la Seine, suite à une délibération du
Conseil municipal d'Asnières par laquelle le Conseil municipal a émis
un avis favorable à la création d'une voie de service dans les rues
Bapst et St Denis. Cette voie servant à relier la ligne de tramway
d'Asnières à Madeleine avec le dépôt qui se trouve près de la place
Voltaire à la condition qu'il y soit organisé un service voyageurs. La
Direction des Affaires départementales de la Préfecture de la Seine
informe que cette condition ne peut-être remplie à bref délai, toute
exploitation de tramway devant être soumise à enquête.
Archives municipales d'Asnières
Le 18 mars 1897, dossier du
prolongement du tramway Madeleine—Colombes, des Quatre Routes au
pont d'Argenteuil.
Archives municipales d'Asnières
Le
18 mars 1897, le Préfet de la Seine, vu
l'avant-projet dressé par les Ingénieurs du Contrôle des
tramways en vue du prolongement de la ligne de tramway
Asnières—Madeleine depuis le carrefour des Quatre Routes
jusqu'au pont d'Argenteuil,
vu, etc. arrête : il sera procédé à l'enquête réglementaire
sur l'avant projet sus-visé, des exemplaires seront déposés
aux mairies de Courbevoie, d'Asnières, de Colombes et de
Gennevilliers pour y être tenus à la disposition du public
pendant un mois à partir du 24 mars 1897.
La composition de la Commission chargée d'examiner le résultat
de l'enquête est composée (liste des membres). Cette
Commission se réunira à la Préfecture, désignera son président
et son secrétaire et après avoir recueilli tous les
renseignements, elle donnera son avis motivé sur l'utilité de
l'entreprise et transmettra les résultats au Préfet.
Archives municipales d'Asnières et de Gennevilliers
Le 23 mars 1897, le Préfet de la Seine
adresse au Maire de Gennevilliers ampliation d'un arrêté
qu'il a pris et par lequel il a prescrit l'ouverture d'une
enquête sur le projet relatif au prolongement de la ligne
Madeleine—Asnières, depuis le carrefour des Quatre Routes
jusqu'au pont d'Argenteuil.
Au terme de l'arrêté, l'enquête devra rester ouverte du
mercredi 24 mars au samedi 24 avril inclusivement.
Il lui adresse en même temps un dossier destiné à être
soumis au public ainsi que des affiches à faire placarder
dans la commune suivant l'usage.
Un registre sera ouvert à l'effet de recueillir les
observations des intéressés.
À l'expiration du délai fixé pour la clôture de l'enquête
le registre sera retourné à la Préfecture accompagnée
d'une délibération qui aura été faite.
Archives
municipales de Gennevilliers
Le 29 mars
1897, le
Préfet de la Seine envoie au Maire de Gennevilliers
ampliation d'un arrêté par lequel il a prescrit une
enquête sur le prolongement du tramway
Asnières—Madeleine depuis le carrefour des Quatre
Routes jusqu'au pont d'Argenteuil et lui adresse
un dossier destiné à recueillir les observations du
public et les affiches à placarder dans la commune.
Archives municipales de
Gennevilliers
Le
30 juin 1897, le Maire d'Asnières écrit au
Directeur de la Compagnie suite à l'établissement de
la voie de service entre la place Voltaire et la
station, voie qui sera utilisée en même temps pour le
service des voyageurs de l'un de ces points à l'autre.
Il s'avère que pour ce faire 87.602 Kg de fer ont été
employés en plus et dont les doits s'élèvent à 1752,04
F. En conséquence il lui demande de verser le
reliquat, soit 1532,04 F., à l'octroi.
Il précise qu'il ne s'agit ici non pas d'une ligne
d'intérêt général mais d'un service exclusivement
local à propos duquel l'application du tarif ne peut
soulever aucune contestation.
Archives
municipales d'Asnières
Le 5 juillet
1897, le Directeur de la Compagnie acquiesce mais
précise qu'il exigera du préposé de l'octroi la
mention prévue par 81 de l'ordonnance du 9 décembre
1810, en effet il ne partage pas l'appréciation sur la
nature de la ligne, il estime au contraire que cette
ligne qui a pour objet d'en relier deux autres (St
Cloud—Pierrefitte (75) et Gennevilliers—Place Moncey
(39)) qui sont situées sur plusieurs communes, et
comme ces dernières avec lesquelles, elle fait corps,
une ligne d'intérêt général et n'a pas le caractère
local attribué.
Le Directeur accepte de payer cette somme, avec
cependant la réserve de se pourvoir devant M. le Juge
de Paix pour trancher ce différend.
Il rajoute que la création de cette ligne est une
charge que la Compagnie s'est imposée dans l'intérêt
du public et que si M. le Juge de Paix. admettait la
prétention de la Municipalité la Compagnie
n'hésiterait pas à la supprimer pour ne plus avoir à
supporter les frais que le produit de l'exploitation
aurait du mal à couvrir.
Archives municipales d'Asnières
Année 1898
Non daté, au sujet de l'établissement de la voie de
service qui constitue pour la Compagnie des T.P.D.S. le seul moyen
d'assurer le fonctionnement des services dont elle est chargée
dans les conditions déterminées par le cahier des charges de ses
concessionnaires.
Le Directeur de la Compagnie retourne le dossier au Maire
d'Asnières en lui demandant de renoncer provisoirement à
l'organisation qu'il avait réclamée. Il lui transmet également le
nouveau rapport des ingénieurs du Contrôle qui font remarquer que
dès que le décret déclarant l'utilité publique du Tramway St
Cloud—Pierrefitte2
sera intervenue, le Compagnie des T.P.D.S. pourra s'entendre avec
le concessionnaire pour organiser immédiatement que la voie de
service qui fait partie du tracé St Cloud—Pierrefitte le transport
des voyageurs aux conditions du cahier des charges de la
nouvelle entreprise.
Archives municipales d'Asnières
Le 13 juillet
1898, le Commissaire de Police notifie au Directeur de la
Compagnie la décision de M. le Préfet qui autorise la Compagnie
à organiser sur la ligne Madeleine—Colombes un service matinal à
prix réduit.
Archives municipales d'Asnières
Le 18 août
1898, suite à une lettre du Maire en date du 15 juillet
(lettre non retrouvée), le Directeur de la Compagnie informe
le Maire que contrairement à ce qu'il écrit, le service
matinal fonctionne de puis le 15 juillet, conformément à la
décision de M. le Préfet de Police en date du 12 du même
mois.
Par ailleurs, en ce qui concerne les irrégularités qui sont
moindre que ce qu'il prétend, le Directeur affirme que la
Compagnie est en passe de retirer les voitures actuelles
pour les remplacer par des automobiles électriques.
Archives municipales d'Asnières
Année 1900
Le 13 septembre 1900, le Préfet arrête la procédure
à l'enquête réglementaire pour le prolongement de la ligne de
Colombes à Argenteuil et nomme les membres de la Commission.
Archives municipales d'Asnières
Le 13 septembre 1900, Le Préfet envoie au Maire de
Courbevoie ampliation de l'arrêté qu'il a pris concernant le
prolongement de la ligne de Colombes à Argenteuil.
Archives municipales d'Asnières
Le
13 septembre 1900, l'affiche de l'enquête d'utilité publique
ouverte du 15 septembre au 15 octobre 1900 sur le projet présenté
en vue d'établir une ligne de tramway entre Colombes et
Argenteuil.
Archives municipales d'Asnières
Le 6 novembre
1900, extrait des procès verbaux de la commission de
voirie sur le tramway de Colombes à Argenteuil.
Ce tramway doit emprunter sur le territoire de Courbevoie, la
ligne de tramway de Maisons-Laffitte.
À l'enquête, une seule observation pour la garantie de ses
conduites a été présentée par la Cie des Eaux de la
Banlieue et la Commission donne un avis favorable.
Archives municipales d'Asnières
Le 15 novembre
1900, la Direction des Affaires départementales de la
Préfecture de la Seine demande au Maire de Courbevoie de bien
vouloir renvoyer le dossier d'enquête ainsi que les délibérations
du conseil municipal.
Archives municipales d'Asnières
Année 1901
Le 24 janvier 1901, le Préfet de la Seine informe
les maires que la commission se réunira le 28 janvier à 10 heures
du matin et les prie d'y assister.
Archives municipales d'Asnières
Le 28
février 1901, Le Maire de Bois-Colombes fait donner lecture
d'une délibération de St Mandé émettant un vœu que les
concessionnaires de lignes de tramways électriques soient dans
l'obligation d'éclairer les voies sur tout leurs parcours.
Le Maire rappelle que sur sa proposition une demande a été
adressée à la Compagnie concessionnaire du tramway qui passe
avenue d'Argenteuil et que le nécessaire a été fait à
Bois-Colombes.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Année 1902
Le 11 décembre 1902, le Directeur de la Compagnie
écrit au Maire d'Asnières pour l'informer qu'il consent à
distribuer aux voyageurs de la ligne de rabattage de la Place
Voltaire appartenant à la catégorie la plus intéressante, celles
des personnes qui se rendent le matin à leur travail, des billets
aller-retour, dans les deux sens, au prix de 10 centimes valable
dans les deux classes, à l'aller, à toutes les voitures entre 6 h
et 9 h du matin, et au retour, entre 6 h et 9 h du soir.
Ces nouvelles dispositions seront appliquées à partir du 1er
janvier 1903, date à laquelle le Directeur demande au Maire de
pouvoir appliquer les tarifs de 10 centimes en 1ère
classe et 5 centimes en 2ème classe.
Archives municipales d'Asnières
Année 1903
Le 30 novembre 1903, le Maire de Bois-Colombes
propose au Conseil un vœu pour l'organisation d'un service de
nuit, tramways et trains de banlieue.
Considérant que tous les services d'omnibus et de tramways de la
ville de Paris cessent vers minuit, qu'il en résulte sur toute une
population laborieuse comprennent des artistes, des musiciens pour
théâtre et concert, des employés d'établissement de nuit,
typographes, mécaniciens, garçons de café, etc. ... sont le
travail se prolonge jusqu'à 2 ou 3 heures du matin et qui, pour la
plupart habitent les quartiers excentrés et la banlieue de Paris,
est obligé soit de rentrer à pied, soit attendre les premiers
départs des trains et des tramways ;
que cette mesure rendrait les plus grands services non seulement
aux employés et ouvriers que leur travail retient dans la capitale
mais aussi aux habitants de la banlieue et des quartiers excentrés
de Paris qui vont passer leur soirée dans les théâtres et concerts
de la Capitale ;
Que par suite de la circulation de ces voitures une partie de la
nuit, les cambriolages et agressions deviendrait moins
fréquents, tout au moins dans les quartiers desservis par nos
lignes,
émet le vœu qu'un service de nuit soit créé sur toutes les lignes
d'omnibus, tramways et trains de banlieue et décide que ce vœu
sera adressé à M. le Préfet du Département de la Seine et à la
Commune de St Mandé.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Le
30
novembre 1903,
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Année 1904
Le 10
février 1904, vœu tendant à ce que le libre parcours soit
donné sur les lignes de tramway aux municipalités des communes
desservies .
Le Maire de Bois-Colombes expose que le Conseil municipal de
Romainville dans sa séance du 13 janvier 1900 a émis le vœu que
les pouvoirs publics inscrivent dans le projet de réorganisation
du réseau de tramway actuellement à l'étude d'une commission
supérieure un article qui impliquerait pour les Compagnies
l'obligation de délivrer aux maires et adjoints des communes de la
banlieue des cartes leur donnant droit au libre parcours sur les
lignes de tramways desservant le territoire de leur commune ainsi
que le droit de voyager en surcharge le cas échéant.
Le Conseil émet le vœu émis par la Commune de Romainville.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Le 3 octobre
1906, demande de la Compagnie des Tramways de Paris et du
Département de la Seine.
Il est donné lecture de la lettre adressée au Maire de
Bois-Colombes.
par une délibération en date du 28 décembre 1898, le Conseil
municipal de Colombes a décidé qu'une subvention de 500 F. serait
versée à la Compagnie depuis le jour où fonctionnerait le service
sur le prolongement de la ligne d'Asnières—Madeleine, entre les
Bourguignons et Colombes, c'est à dire depuis le 30 mai 1896.
Or malgré nos fréquentes réclamations, la ville de Colombes refuse
de se conformer à ce vote en raison de la division des communes de
Colombes et de Bois-Colombes, le parcours du tramway étant tout
entier sur le territoire de cette dernière commune.
Dans ces conditions, prise en charge par la Ville de
Bois-Colombes, Colombes des obligations de la Ville de Colombes en
ce qui concerne le prolongement dont il s'agit.
Le directeur de la Compagnie demande à savoir si le municipalité
est disposée à verser à la Compagnie la somme de 5 000 F.
représentant 10 années de subventions à 500 F. ou dans la négative
quelle serait la subvention qu'elle propose.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Année 1906
Le 5 février 1906, affiche d'enquête d'utilité
publique du projet de réorganisation des lignes du réseau de la
Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris.
Archives municipales d'Asnières
Année 1908
Le 23 octobre
1908, idem pour 19083.
Archives municipales d'Asnières
Le
18 novembre 1908, le Conseil municipal de Bois-Colombes, vu les
dossiers de l'enquête ouverte pour la réorganisation des Tramways,
réseau départemental Nord (T.N.) et Tramways Mécaniques des
environs de Paris (T.M.E.P.),
après avoir entendu plusieurs conseillers sur cette
réorganisation,
demande la création d'une ligne partant de Gennevilliers en
prolongement de celle d'Épinay à Gennevilliers par les rues
Villebois-Mareuil, le chemin de grande communication n°11, la
place et la rue des Bourguignons, les rues des Carbonnets et Félix
Faure pour rejoindre à l'avenue de Lutèce la ligne de Bezons à la
porte Maillot et préférablement en cas de suppression du
passage à niveau au lieu et place de la rue des Carbonnets.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Année 1911
Le 24 mars 1911, l'Union des Syndicats et lignes de
défense de la banlieue Ouest demande au Conseil municipal de
Bois-Colombes de se faire l'échos des réclamations justifiées des
habitants en ce qui concerne le service défectueux des tramways.
Statuant sur cette demande, le Conseil municipal émet des
réclamations dans ce sens, émet le vœu que les pouvoirs publics
agissent énergiquement afin d'obtenir immédiatement de la
Compagnie que le service soit enfin normal et régulier afin de
donner satisfaction aux légitimes desirata de la population.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Le
30
mai 1911, l'enquête d'utilité publique est lancée pour le
prolongement du carrefour des Quatre Routes à Argenteuil-Gare.
Archives municipales de Gennevilliers
Le 31 mai
1911, le Maire de Gennevilliers a ouvert une enquête dans
ladite commune de Gennevilliers sur le projet d'embranchement de
la ligne Gennevilliers—Madeleine entre le carrefour des Quatre
Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Archives
municipales de Gennevilliers
Le
30
mai 1911, le Préfet de la Seine écrit adresse au Maire
de Gennevilliers ampliation d'un arrêté par lequel il a
prescrit l'ouverture d'une enquête sur un projet
d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine entre le
carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont
d'Argenteuil.
Il lui adresse en même temps le dossier et les affiches à
placarder du 31 mai au 30 juin 1911
Archives
municipales de Gennevilliers
Le
31
mai 1911,
Archives
municipales de Gennevilliers
Le 3
juin 1911, le Maire de Colombes demande à son collège
de Gennevilliers un exemplaire du journal municipal officiel
contenant le vœu émis par le Conseil municipal dans sa
séance du 10 9bre 1908 pour la création d'une
station de voyageurs et d'une gare de marchandises entre la
gare de Colombes et celle d'Argenteuil à l'enquête.
Il ajoute dans un dire déposé à l'enquête sur le projet
d'électrification de la ligne de chemin de fer de Paris à
Argenteuil, le municipalité de colombes a précisé l'endroit
où cette station de voyageurs et cette gare de marchandises
devaient être établies et a demandé qu'elles soient placées
à la rencontre du boulevard Marceau et du boulevard
d'Achères à Colombes.
Dans ce même dire, la Municipalité de colombes déclaré
qu'elle acceptait provisoirement l'ouverture d'une halte
Archives
municipales de Gennevilliers
Le
23
juin 1911, une enquête est ouverte du 31 mai au 30
juin sur le projet d'embranchement de la ligne
Gennevilliers—Madeleine (ligne 40)2, entre le carrefour
des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Le Conseil municipal est appelé à donner son avis.
Estimant que le prolongement des tramways du carrefour
des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil est
appelé à rendre des services à la population,
considérant que le Conseil dans sa séance du 27 mai a
émis le vœu qu'une halte soit établie sur la ligne
d'Argenteuil à la hauteur de l'avenue d'Argenteuil, émet
un avis favorable au projet.
Archives municipales de Gennevilliers
Le
23 juin 1911, le Conseil municipal de Gennevilliers, vu le projet
d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine entre le
carrefour des Quatre Routes et le pont d'Argenteuil, vu les
résultats de l'enquête :
- donne un avis favorable au projet,
- demande sa réalisation immédiate
- insiste sur la création d'un arrêt au droit du pont de chemin de
fer de Paris à Argenteuil, en prévision de l'établissement
d'une halte sur cette ligne.
Archives municipales de Gennevilliers
Le 23 juin 1911, voirie, tramway.
sur le projet d'embranchement de la ligne
Gennevilliers—Madeleine, entre le carrefour des Quatre Routes à
Asnières et le pont d'Argenteuil.
Arrêté préfectoral du 30 mai 1991. Enquête du 31 mai au 30 juin
1911.
Délibération du Conseil municipal de Gennevilliers.
Dossier préfecture du 9 juin 1991.
Archives
municipales de Gennevilliers
Le 23
juin 1911, délibération du Conseil municipal.
Archives municipales de Gennevilliers
Le
23 juin 1911, une enquête est ouverte du 31 mai au 30 juin
sur le projet d'embranchement de la ligne
Gennevilliers—Madeleine, entre le carrefour des Quatre Routes à
Asnières et le pont d'Argenteuil.
Le Conseil municipal est appelé à donner son avis.
Estimant que le prolongement des tramways du carrefour des
Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil est appelé à
rendre des services à la population, considérant que le Conseil
dans sa séance du 27 mai a émis le vœu qu'une halte soit établie
sur la ligne d'Argenteuil à la hauteur de l'avenue d'Argenteuil,
émet un avis favorable au projet.
Archives municipales de Gennevilliers
Le
23 juin 1911, voirie, tramway.
sur le projet d'embranchement de la ligne
Gennevilliers—Madeleine, entre le carrefour des Quatre Routes à
Asnières et le pont d'Argenteuil.
Arrêté préfectoral du 30 mai 1991. Enquête du 31 mai au 30 juin
1911.
Délibération du Conseil municipal de Gennevilliers.
Dossier préfecture du 9 juin 1991.
Archives
municipales de Gennevilliers
Le 28 juillet 1911, le Conseil municipal de
Bois-Colombes, vu l'arrêté de M. le Préfet de la Seine en date
du 30 mai 1911 relatif à la concession à titre éventuel à
la Compagnie
des Tramways de Paris et du Département de la Seine d'un
embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine entre le
carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil,
après avoir pris connaissance des pièces du dossier, vu
qu'aucune réclamation ne s'est produite au cours de l'enquête, à
l'unanimité émet un avis favorable au projet.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Le 29
novembre 1911, rapport présenté, au nom de la Commission
des Voies et Moyens de communication dont les conclusions ont
été adoptées par la Chambre de Commerce de Paris dans sa séance
du 18 octobre 1911.
Le Préfet de la Seine a informé le Président de la Compagnie que
son administration a soumis à l'enquête réglementaire un projet
relatif à l'établissement d'un embranchement de la ligne
Gennevilliers—Madeleine, entre la place Voltaire à Asnières et
le pont d'Argenteuil à Gennevilliers et demande l'avis de la
Commission et la convenance de l'opération.
Cet embranchement qui fait partie du réseau départemental Nord
concédé à la Compagnie des Tramways de Paris et du Département
de la Seine (T.P.D.S.) a été déclaré d'utilité publique par
décret du 31 mai 1910, mais avec cette restriction que : "la
partie comprise entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières
et le pont d'Argenteuil est concédée à titre éventuel, sous
réserve de déclaration ultérieure d'utilité publique". C'est
pour ce motif qu'avant la construction et la mise en service de
cette ligne, une enquête réglementaire a été ordonnée, et que la
commission a été appelée à formuler son avis sur la question.
Après examen des pièces du dossier et renseignements recueillis,
la Commission soumet les éléments d'appréciation ci-après.
L'embranchement projeté se compose de deux tronçons :
- Le premier, déjà établi et en service va de la place Voltaire
à Asnières, au carrefour des Quatre-Routes, sur Bois-Colombes,
en suivant le chemin de grande communication n°15 et la route
départementale n°8.
- Le deuxième tronçon, qui est à construire, par du carrefour
des Quatre-Routes, continue la route départementale n°8 et
aboutit au pont d'Argenteuil à Gennevilliers
Les conditions d'établissement et d'exploitation de la ligne
sont conformes aux stipulations du cahier des charges annexé au
décret ce concession du 31 mai 1910 dont nous reproduisons
sommairement les principales dispositions.
Les trains s'arrêteront aux points déterminés pour prendre ou
laisser des voyageurs
- sur la section déjà construite, il ne sera apporté aucune
modification à l'état actuel des choses
- sur la partie à construire, ligne à une seule voie, avec
garages pour croisement des trains, sera placé de façon à
aménager - sur la
chaussée empruntée une largeur suffisante pour la circulation
des autres voitures.
La traction se fera par moteur mécanique au moyen de conducteur
d'énergie électrique.
Le maximum de largeur des voitures sera de 2 m.
La longueur maximum des trains sera de 26 mètres.
Leur vitesse maximum sera de 20 Km/h dans les traverses et de 30
Km/h hors des traverses.
Le nombre minimum des trains sera de 60 par jour dans chaque
sens.
La longueur totale de la ligne sera de 4202 mètres divisés en
trois sections :
- Première section entre la place Voltaire à Asnières et le
carrefour des Quatre-Routes,
- Deuxième section entre le carrefour des Bourguignons et celui
des Quatre-Routes, elle aura une longueur de 952m.
- Troisième section entre le carrefour des Quatre-Routes et le
pont d'Argenteuil à Gennevilliers, elle aura une longueur de
1900 m.
Les prix à percevoir, fixés par le cahier des charges, seront
les suivants :
En 1ère classe | En 2ème classe | |
Première section | 0 fr.10 | 0 fr.05 |
Deuxième section | 0 fr.05 | 0 fr.05 |
Troisième section | 0 fr.10 | 0 fr.05 |
Les prix à percevoir sur plusieurs sections
s'établiront en cumulant ceux qui viennent d'être indiqués.
Nous avons maintenant à expliquer que l'embranchement
d'Asnières à Gennevilliers comble une lacune en établissant un
moyen de transport dans une région qui en était dépourvue, et
en second lieu en facilitant par ce raccordements avec les
autres lignes du réseau une communication facile entre les
centres importants qui seront ainsi reliés les uns aux autres
; d'où il suit que sa construction et sa mise en service ont
un caractère d'utilité incontestable et sont appelés à rendre
de grands services.
En conséquence la commission des Voies et Moyens de
communications propose d'émettre un vœu favorable à la
réalisation de l'opération.
Archives
municipales de Gennevilliers
Année 1912
Le 12 août
1912,
Archives municipales
de Gennevilliers
Année 1913
Le 28 mai 1913, le
Conseil municipal de Bois-Colombes ému des réclamations
justifiées de la population, en ce qui concerne la proposition
formulée par la Compagnie des Tramways de Paris et du
Département de la Seine consistant à doubler ses tarifs à
partir de 11 heures du soir, considérant que cette mesure
serait des plus préjudiciable à la population ouvrière ou
chargée de famille, émet le vœu que M. le Ministre des Travaux
Publics refuse d'homologuer cette proposition et maintienne le
statu quo.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Année 1920
Le 24 janvier 1920,
le
Maire de Bois-Colombes donne lecture d'une délibération qui
lui a été transmise par la Municipalité de Châtillon dont le
Conseil municipal considère que les compagnies de tramways
existant dans le Département de la Seine ont l'intention
d'augmenter à nouveau le prix des transports des voyageurs
proteste au nom de tous les habitants contre une nouvelle
augmentation des tarifs des tramways de banlieue et demande au
Conseil général de la Seine de bien vouloir appuyer très
fermement ladite protestation.
L'Assemblée à l'unanimité s'associe au vœu du Conseil
municipal de Châtillon.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Le 28 mai 1920, le Maire de Bois-Colombes
donne lecture d'un vœu du Conseil municipal d'Asnières
demandant que des facilités de circulation sur les lignes
tramways du Département de la Seine soient accordées aux
conseillers municipaux de la banlieue.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Année 1923
Le 25 janvier
1923,
Archives municipales
de Gennevilliers
Le 24 février 1923, Le Conseil
municipal de Bois-Colombes s'associe au vœu émis par le
Conseil municipal d'Asnières, considérant que les
contrôleurs de tramway ayant pris l'habitude d'exiger les
tickets à la descente des voitures et sur la voie publique
ont augmenté considérablement les temps d'arrêt et gêné
l'évacuation rapide des voitures, qu'ils obstruent
fréquemment la chaussée en empêchant les voyageurs de
s'éloigner avant de leur avoir donné satisfaction.
Considérant qu'un tel contrôle est illusoire puisque les
contrôleurs reçoivent à mains ouvertes n'importa quel
morceau de papier sans pouvoir le comparer aux feuilles des
receveurs et ceci même aux heures de non affluence.
Le Conseil émet le vœu que l'Administration des T.C.R.P.
donne des ordres pour que le service du contrôle soit fait
uniquement durant le trajet et dans les voitures afin
d'accomplir ainsi un travail efficace, moins gênant pour les
voyageurs et pour la rapidité de la circulation.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Année 1924
Le 3 juillet
1924, affiche du prolongement de la ligne 40
Argenteuil-Gare—Porte de Clichy sera prolongée jusqu'à la
place Clichy par l'avenue de Clichy, assurant ainsi une
liaison directe entre les Communes d'Argenteuil,
Bois-Colombes, Asnières, et Clichy avec Paris.
Les tramways stationneront sur le terre-plein du boulevard des
Batignolles à proximité de la place Clichy et un terminus
intermédiaire sera maintenu Porte de Clichy.
Archives
de la RATP
Année 1930
Le 2 décembre 1930, suite à une avarie survenue au pont d'Argenteuil4, le service des lignes 40 et 64 sera divisé en deux tronçons :
Gare d'Argenteuil—Pont d'Argenteuil (rive droite)
Pont d'Argenteuil (rive gauche)—Place Clichy (ligne 40)
Pont d'Argenteuil (rive gauche)—Porte Champerret (ligne 64).
Une
navette
fonctionne entre la gare d'Argenteuil et le pont d'Argenteuil
avec transbordement des voyageurs à cet endroit.
Archives
de la RATP
Anne 1931
Le 10 mars
1931,
Archives municipales de Gennevilliers
Année 1932
Le 2 mai 1932, l'exploitation
des lignes 39 (Gennevilliers—Madeleine) & 40
(Argenteuil-Gare—Place Clichy) sera assurée par tramway entre
Gennevilliers ou Argenteuil et la Porte de Clichy et par
autobus portant l'indice 39/40 entre la Porte de Clichy et la
Madeleine avec correspondance à la Porte de Clichy.
Itinéraire : avenue de Clichy, place de Clichy, rue Pétrograd,
place de l'Europe, rue de Vienne, rue de Rome, rue Tronchet.
À la même date, une nouvelle ligne d'autobus d'indice AW sera
mise en service entre Asnières (place Voltaire et Madeleine).
Cette ligne prendra l'indice 34 avec la S.T.C.R.P.
Itinéraire : Boulevard Voltaire, pont de Clichy, boulevard
Jean Jaurès, porte de Clichy, ensuite dans Paris comme le
39/40.
Archives
de la RATP
Année 1933
Le
25 octobre 1933, déclassement des lignes de tramways
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Année 1935
Le 4 avril
1935, le Conseil municipal de Bois-Colombes sur
avis des commissions délibère : Avis favorable est donné
au déclassement de diverses lignes de tramways soumis à
l'enquête par arrêté préfectoral du 12 février 1935.
Archives
municipales
de Bois-Colombes
Le 20 juin
1935, le Service de la Traction des Tramways de la
S.T.C.R.P. informe que la Compagnie envisage l'équipement de
la ligne 40 avec des motrices de type L.
L'Ingénieur-Inspecteur principal du Contrôle a donné son
accord verbal pour ce type de voiture sur cette ligne. Cette
mesure prendra effet à partir du 20 juin. Il demande de donner
les instructions nécessaires au personnel du dépôt d'Asnières
affecté à cette ligne et d'instruire les agents pour la
conduite de ce matériel.
Archives de la RATP
Le 20 juin
1935, extrait de la conférence du Service du Mouvement au
cours de laquelle l'Ingénieur-Inspecteur principal du Contrôle
demande de procéder à l'apprentissage des machinistes sur ce
type de matériel de façon à ce qu'il soit mis en service
progressivement à partir du 20 juillet.
Archives de la RATP
Dans cette lettre datée du 11 janvier
1936, on apprend que la Compagnie des Chemins de fer de l'État5
a mis en service des trains à traction électrique Paris St
Lazare—Argenteuil partir du 6 janvier6.
Ces trains seront composés de 6 voitures et auront un service
dense entre Paris et Argenteuil.
L'amélioration apportée à l'exploitation de cette ligne
activera la concurrence des lignes de Tramway 64 & 40
d'autant que depuis la crue l'ébranlement du pont d'Argenteuil
oblige à un transbordement des voyageurs à la hauteur de ce
pont.
Le Directeur adjoint donne les instructions pour effectuer une
vérification des recettes des lignes 40 & 64 de manière à
pouvoir se rendre compte des répercussions de l'amélioration
de l'exploitation des Chemins de fer de l'État.
Archives de la RATP
Le 14 avril 1936, les lignes 39
(Gennevilliers—Madeleine) & 40 (Argenteuil-Gare—Madeleine)
seront exploitées par des autobus sur la totalité du parcours
et sans changement d'itinéraire.
Itinéraire : Asnières (carrefour des Quatre Routes, Place
Voltaire), Porte de Clichy (rue Fragonard, Carrefour Jean
Jaurès- Victor Hugo), place de Clichy, avenue de St Ouen ( La
Fourche), Madeleine.
À la même date, le service de navette 40/64 assuré par le
tramway entre argenteuil-Gare et le Pont d'Argenteuil
(rive droite) sera supprimé, les voyageurs en provenance ou à
destination de la ligne 64 seront acceptés dans les voitures
de la ligne d'autobus 40 entre le pont d'Argenteuil (rive
gauche) et Argenteuil-Gare dans les mêmes conditions qu'il le
sont actuellement sur la navette de tramway circulant sur ce
parcours.
Archives de la RATP
Sectionnement des lignes lignes 39 & 40
.
Archives de la RATP
Le
27 juillet 1936, le Préfet de la Seine écrit au Directeur de
la Compagnie des T.C.R.P. suite à sa demande d'établir un
abri en bois de 3m. x 1,50 m. situé avenue d'Argenteuil
(Gennevilliers) au pont d'Argenteuil. Le Préfet approuve le
projet avec les réserves suivantes :
- conformité au plan joint à la demande (non retrouvé)
- autorisation donnée à titre précaire et révocable au gré
de l'Administration. Le retrait de cette autorisation ne
pouvant donner lieu à aucune indemnité,
- l'abri devra être tenu en constant état de propreté à
l'intérieur et à l'extérieur,
- aucun dépôt (outils, huiles, matériaux) n'est autorisé aux
abords de l'abri,
- les services intéressés seront prévenus quatre jours avant
sa réalisation
- la S.T.C.R.P. demandera toutes les autorisations
nécessaires auprès des services compétents en ce qui
concerne l'occupation de l'espace public dont il s'agit.
Archives municipales de Gennevilliers
Le 27 novembre 1939, par décision du
Comité de de Coordination créé pour la Région parisienne par
décret du 19 septembre 1939, les terminus des lignes
d'Argenteuil-Gare des lignes 40 & 64 seront reportés au
Petit Gennevilliers à Colombes à proximité du boulevard de
Valmy. Pour la ligne 40 : avenue d'Argenteuil face au n°214,
pour la ligne 64 : rue de Drapeau.
Les sectionnements sont indiqués.
Archives
de la RATP
À dater du 4
juillet 1944, liste des lignes ou parties de lignes
supprimées suite aux événements de la guerre.
Archives
de la RATP
La ligne 40 sera supprimée le 14 avril 1936.
Notes :
Sources :
Sites : |
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