Images de la ligne

La ligne 40 - Place de Clichy—Argenteuil Gare

Marc André Dubout

 La ligne 8 du réseau départemental de 1908

La ligne 40, initialement Asnières place Voltaire—Colombes carrefour des Quatre Routes était exploitée par les T.P.D.S. sous l'indice DA (Colombes-Quatre Routes—Madeleine) en 1896 (5 juin) puis DB en 1899 (15 avril). Elle a été prolongée dans un premier temps jusqu'à Argenteuil-Gare côté banlieue avec l'indice AC puis prend l'indice 40 sous l'administration de la S.T.C.R.P. en 1921. En 1924, elle est prolongée jusqu'à la la place Clichy, côté Paris, prolongement supprimé le 2 mai 1932 avant d'être complètement supprimée le 14 avril 1936. 
Sa longueur était de 9,7 Km. et elle a transporté 6 815 000 voyageurs en 1926. Matériel G, T0 et T200. La durée du trajet était de 31 minutes et la fréquence était de 9 minutes.

La ligne 40 au gré des archives

Le 26 mai 1896, le Maire de Bois-Colombes lit une lettre de la Préfecture à son Conseil municipal mettant entièrement à la charge de Bois-Colombes la subvention annuelle de 500 F. relative au prolongement du tramway de la Madeleine jusqu'au Quatre Routes.
Il trouve cette solution un peu draconienne et son collègue de Colombes également. Cette subvention sera partagée entre le deux communes dans une proportion qui reste à établir. Le conseil refuse toute subvention au profit de la Compagnie de tramways.
Archives municipales de Bois-Colombes
Le 26 mai 1896,  
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Le 11 janvier 1897, le Président du conseil d'administration des T.P.D.S. écrit à l'Ingénieur des Ponts & Chaussées suite à une délibération du Conseil municipal d'Asnières par laquelle il demande la création d'une voie  de service entre la Place Voltaire et la station (gare d'Asnières). La réponse de la Compagnie est positive moyennant une subvention annuelle de 1 000 F. Il demande l'autorisation de commencer immédiatement les travaux  de façon à faire cesser les difficultés que l'absence de cette voie apporte à l'exploitation de la ligne.
Archives municipales d'Asnières

Le 1er février 1897, lettre de la Direction des Affaires départementales de la Préfecture de la Seine, suite à une  délibération du Conseil municipal d'Asnières par laquelle le Conseil municipal a émis un avis favorable à la création d'une voie de service dans les rues Bapst et St Denis. Cette voie servant à relier la ligne de tramway d'Asnières à Madeleine avec le dépôt qui se trouve près de la place Voltaire à la condition qu'il y soit organisé un service voyageurs. La Direction des Affaires départementales de la Préfecture de la Seine informe que cette condition ne peut-être remplie à bref délai, toute exploitation de tramway devant être soumise à enquête.
Archives municipales d'Asnières

Le 18 mars 1897, dossier du prolongement du tramway Madeleine—Colombes, des Quatre Routes au pont d'Argenteuil.
Archives municipales d'Asnières

 


 

 

Le 18 mars 1897, le Préfet de la Seine, vu l'avant-projet  dressé par les Ingénieurs du Contrôle des tramways en vue du prolongement de la ligne de tramway Asnières—Madeleine depuis le carrefour des Quatre Routes jusqu'au pont d'Argenteuil, 
vu, etc. arrête : il sera procédé à l'enquête réglementaire sur l'avant projet sus-visé, des exemplaires seront déposés aux mairies de Courbevoie, d'Asnières, de Colombes et de Gennevilliers pour y être tenus à la disposition du public pendant un mois à partir du 24 mars 1897.
La composition de la Commission chargée d'examiner le résultat de l'enquête est composée (liste des membres). Cette Commission se réunira à la Préfecture, désignera son président et son secrétaire et après avoir recueilli tous les renseignements, elle donnera son avis motivé sur l'utilité de l'entreprise et transmettra les résultats au Préfet.
Archives municipales d'Asnières et de Gennevilliers

Le 23 mars 1897, le Préfet de la Seine adresse au Maire de Gennevilliers ampliation d'un arrêté qu'il a pris et par lequel il a prescrit l'ouverture d'une enquête sur le projet relatif au prolongement de la ligne Madeleine—Asnières, depuis le carrefour des Quatre Routes jusqu'au pont d'Argenteuil.
Au terme de l'arrêté, l'enquête devra rester ouverte du mercredi 24 mars  au samedi 24 avril inclusivement.
Il lui adresse en même temps un dossier destiné à être soumis au public ainsi que des affiches à faire placarder dans la commune suivant l'usage.
Un registre sera ouvert à l'effet de recueillir les observations des intéressés.
À l'expiration du délai fixé pour la clôture de l'enquête le registre sera retourné à la Préfecture accompagnée d'une délibération qui aura été faite.

Archives municipales de Gennevilliers

 

Le 29 mars 1897, le Préfet de la Seine envoie au Maire de Gennevilliers ampliation d'un arrêté par lequel il a prescrit une enquête sur le prolongement du tramway Asnières—Madeleine depuis le carrefour des Quatre Routes  jusqu'au pont d'Argenteuil et lui adresse un dossier destiné à recueillir les observations du public et les affiches à placarder dans la commune.
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Le 30 juin 1897, le Maire d'Asnières écrit au Directeur de la Compagnie suite à l'établissement de la voie de service entre la place Voltaire et la station, voie qui sera utilisée en même temps pour le service des voyageurs de l'un de ces points à l'autre. Il s'avère que pour ce faire 87.602 Kg de fer ont été employés en plus et dont les doits s'élèvent à 1752,04 F. En conséquence il lui demande de verser le reliquat, soit 1532,04 F., à l'octroi. 
Il précise qu'il ne s'agit ici non pas d'une ligne d'intérêt général mais d'un service exclusivement local à propos duquel l'application du tarif ne peut soulever aucune contestation.
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Le 5 juillet 1897, le Directeur de la Compagnie acquiesce mais précise qu'il exigera  du préposé de l'octroi la mention prévue par 81 de l'ordonnance du 9 décembre 1810, en effet il ne partage pas l'appréciation sur la nature de la ligne, il estime au contraire que cette ligne qui a pour objet d'en relier deux autres (St Cloud—Pierrefitte (75) et Gennevilliers—Place Moncey (39)) qui sont situées sur plusieurs communes, et comme ces dernières avec lesquelles, elle fait corps, une ligne d'intérêt général et n'a pas le caractère local attribué.
Le Directeur accepte de payer cette somme, avec cependant la réserve de se pourvoir devant M. le Juge de Paix pour trancher ce différend.
Il rajoute que la création de cette ligne est une charge que la Compagnie s'est imposée dans l'intérêt du public et que si M. le Juge de Paix. admettait la prétention de la Municipalité la Compagnie n'hésiterait pas à la supprimer pour ne plus avoir à supporter les frais que le produit de l'exploitation aurait du mal à couvrir.

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Non daté, au sujet de l'établissement de la voie de service qui constitue pour la Compagnie des T.P.D.S. le seul moyen d'assurer le fonctionnement des services dont elle est chargée dans les conditions déterminées par le cahier des charges de ses concessionnaires.
Le Directeur de la Compagnie retourne le dossier au Maire d'Asnières en lui demandant de renoncer provisoirement à l'organisation qu'il avait réclamée. Il lui transmet également le nouveau rapport des ingénieurs du Contrôle qui font remarquer que dès que le décret déclarant l'utilité publique du Tramway St Cloud—Pierrefitte2 sera intervenue, le Compagnie des T.P.D.S. pourra s'entendre avec le concessionnaire pour organiser immédiatement que la voie de service qui fait partie du tracé St Cloud—Pierrefitte le transport des voyageurs aux conditions du cahier des charges de la nouvelle entreprise.

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Le 13 juillet 1898, le Commissaire de Police notifie au Directeur de la Compagnie la décision de M. le Préfet qui autorise la Compagnie à organiser sur la ligne Madeleine—Colombes un service matinal à prix réduit.
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Le 18 août 1898, suite à une lettre du Maire en date du 15 juillet (lettre non retrouvée), le Directeur de la Compagnie informe le Maire que contrairement à ce qu'il écrit, le service matinal fonctionne de puis le 15 juillet, conformément à la décision de M. le Préfet de Police en date du 12 du même mois.
Par ailleurs, en ce qui concerne les irrégularités qui sont moindre que ce qu'il prétend, le Directeur affirme que la Compagnie est en passe de retirer les voitures actuelles pour les remplacer par des automobiles électriques.

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  • Année 1900

Le 13 septembre 1900, le Préfet arrête la procédure à l'enquête réglementaire pour le prolongement de la ligne de Colombes à Argenteuil et nomme les membres de la Commission.
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Le 13 septembre 1900, Le Préfet envoie au Maire de Courbevoie ampliation de l'arrêté qu'il a pris concernant le prolongement de la ligne de Colombes à Argenteuil.
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Le 13 septembre 1900, l'affiche de l'enquête d'utilité publique ouverte du 15 septembre au 15 octobre 1900 sur le projet présenté en vue d'établir une ligne de tramway  entre Colombes et Argenteuil.
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Le 6 novembre 1900, extrait des procès verbaux de la commission de voirie sur le tramway de Colombes à Argenteuil.
Ce tramway doit emprunter sur le territoire de Courbevoie, la ligne de tramway de Maisons-Laffitte.
À l'enquête, une seule observation pour la garantie de ses conduites a été présentée par la Cie des Eaux de la Banlieue et la Commission donne un avis favorable.

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Le 15 novembre 1900, la Direction des Affaires départementales de la Préfecture de la Seine demande au Maire de Courbevoie de bien vouloir renvoyer le dossier d'enquête ainsi que les délibérations du conseil municipal.
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  • Année 1901

Le 24 janvier 1901, le Préfet de la Seine informe les maires que la commission se réunira le 28 janvier à 10 heures du matin et les prie d'y assister.
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Le 28 février 1901, Le Maire de Bois-Colombes fait donner lecture d'une délibération de St Mandé émettant un vœu que les concessionnaires de lignes de tramways électriques soient dans l'obligation d'éclairer les voies sur tout leurs parcours.
Le Maire rappelle que sur sa proposition une demande a été adressée à la Compagnie concessionnaire du tramway qui passe avenue d'Argenteuil et que le nécessaire a été fait  à Bois-Colombes.

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  • Année 1902

Le 11 décembre 1902, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire d'Asnières pour l'informer qu'il consent à distribuer aux voyageurs de la ligne de rabattage de la Place Voltaire appartenant à la catégorie la plus intéressante, celles des personnes qui se rendent le matin à leur travail, des billets aller-retour, dans les deux sens, au prix de 10 centimes valable dans les deux classes, à l'aller, à toutes les voitures entre 6 h et 9 h du matin, et au retour, entre 6 h et 9 h du soir.
Ces nouvelles dispositions seront appliquées à partir du 1er janvier 1903, date à laquelle le Directeur demande au Maire de pouvoir appliquer les tarifs de 10 centimes en 1ère classe et 5 centimes en 2ème classe.
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  • Année 1903

Le 30 novembre 1903, le Maire de Bois-Colombes propose au Conseil un vœu pour l'organisation d'un service de nuit, tramways et trains de banlieue.
Considérant que tous les services d'omnibus et de tramways de la ville de Paris cessent vers minuit, qu'il en résulte sur toute une population laborieuse comprennent des artistes, des musiciens pour théâtre et concert, des employés d'établissement de nuit, typographes, mécaniciens, garçons de café, etc. ... sont le travail se prolonge jusqu'à 2 ou 3 heures du matin et qui, pour la plupart habitent les quartiers excentrés et la banlieue de Paris, est obligé soit de rentrer à pied, soit attendre les premiers départs des trains et des tramways ; 
que cette mesure rendrait les plus grands services non seulement aux employés et ouvriers que leur travail retient dans la capitale mais aussi aux habitants de la banlieue et des quartiers excentrés de Paris qui vont passer leur soirée dans les théâtres et concerts de la Capitale ;
Que par suite de la circulation de ces voitures une partie de la nuit, les cambriolages et agressions deviendrait moins fréquents, tout au moins dans les quartiers desservis par nos lignes,
émet le vœu qu'un service de nuit soit créé sur toutes les lignes d'omnibus, tramways et trains de banlieue et décide que ce vœu sera adressé à M. le Préfet du Département de la Seine et à la Commune de St Mandé.

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Le 30 novembre 1903, 
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  • Année 1904

Le 10 février 1904, vœu tendant à ce que le libre parcours soit donné sur les lignes de tramway aux municipalités des communes desservies .
Le Maire de Bois-Colombes expose que le Conseil municipal de Romainville dans sa séance du 13 janvier 1900 a émis le vœu que les pouvoirs publics inscrivent dans le projet de réorganisation du réseau de tramway actuellement à l'étude d'une commission supérieure un article qui impliquerait pour les Compagnies l'obligation de délivrer aux maires et adjoints des communes de la banlieue des cartes leur donnant droit au libre parcours sur les lignes de tramways desservant le territoire de leur commune ainsi que le droit de voyager en surcharge le cas échéant.
Le Conseil émet le vœu émis par la Commune de Romainville.

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Le 3 octobre 1906, demande de la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine.
Il est donné lecture de la lettre adressée au Maire de Bois-Colombes.
par une délibération en date du 28 décembre 1898, le Conseil municipal de Colombes a décidé qu'une subvention de 500 F. serait versée à la Compagnie depuis le jour où fonctionnerait le service sur le prolongement de la ligne d'Asnières—Madeleine, entre les Bourguignons et Colombes, c'est à dire depuis le 30 mai 1896.
Or malgré nos fréquentes réclamations, la ville de Colombes refuse de se conformer à ce vote en raison de la division des communes de Colombes et de Bois-Colombes, le parcours du tramway étant tout entier sur le territoire de cette dernière commune.
Dans ces conditions, prise en charge par la Ville de Bois-Colombes, Colombes des obligations de la Ville de Colombes en ce qui concerne le prolongement dont il s'agit.
Le directeur de la Compagnie demande à savoir si le municipalité est disposée à verser à la Compagnie la somme de 5 000 F. représentant 10 années de subventions à 500 F. ou dans la négative quelle serait la subvention qu'elle propose.

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  • Année 1906

Le 5 février 1906, affiche d'enquête d'utilité publique du projet de réorganisation des lignes du réseau de la Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris. 
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  • Année 1908

Le 23 octobre 1908, idem pour 19083.
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Le 18 novembre 1908, le Conseil municipal de Bois-Colombes, vu les dossiers de l'enquête ouverte pour la réorganisation des Tramways, réseau départemental Nord (T.N.) et Tramways Mécaniques des environs de Paris (T.M.E.P.),
après avoir entendu plusieurs conseillers sur cette réorganisation,
demande la création d'une ligne partant de Gennevilliers en prolongement de celle d'Épinay à Gennevilliers par les rues Villebois-Mareuil, le chemin de grande communication n°11, la place et la rue des Bourguignons, les rues des Carbonnets et Félix Faure pour rejoindre à l'avenue de Lutèce la ligne de Bezons à la porte Maillot et préférablement en cas de suppression du passage à niveau au lieu et place de la rue des Carbonnets.

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  • Année 1911

Le 24 mars 1911, l'Union des Syndicats et lignes de défense de la banlieue Ouest demande au Conseil municipal de Bois-Colombes de se faire l'échos des réclamations justifiées des habitants en ce qui concerne le service défectueux des tramways.
Statuant sur cette demande, le Conseil municipal émet des réclamations dans ce sens, émet le vœu que les pouvoirs publics agissent énergiquement afin d'obtenir immédiatement de la Compagnie que le service soit enfin normal et régulier afin de donner satisfaction aux légitimes desirata de la population.

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Le 30 mai 1911, l'enquête d'utilité publique est lancée pour le prolongement du carrefour des Quatre Routes à Argenteuil-Gare.
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Le 31 mai 1911, le Maire de Gennevilliers a ouvert une enquête dans ladite commune de Gennevilliers sur le projet d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Archives municipales de Gennevilliers

 

Le 30 mai 1911, le Préfet de la Seine écrit adresse au Maire de Gennevilliers ampliation d'un arrêté par lequel il a prescrit l'ouverture d'une enquête sur un projet d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Il lui adresse en même temps le dossier et les affiches à placarder du 31 mai au 30 juin 1911
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Le 31 mai 1911, 
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Le 3 juin 1911, le Maire de Colombes demande à son collège de Gennevilliers un exemplaire du journal municipal officiel contenant le vœu émis par le Conseil municipal dans sa séance du 10 9bre 1908 pour la création d'une station de voyageurs et d'une gare de marchandises entre la gare de Colombes et celle d'Argenteuil à l'enquête.
Il ajoute dans un dire déposé à l'enquête sur le projet d'électrification de la ligne de chemin de fer de Paris à Argenteuil, le municipalité de colombes a précisé l'endroit où cette station de voyageurs et cette gare de marchandises devaient être établies et a demandé qu'elles soient placées à la rencontre du boulevard Marceau et du boulevard d'Achères à Colombes.
Dans ce même dire, la Municipalité de colombes  déclaré qu'elle acceptait provisoirement l'ouverture d'une halte
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Le 23 juin 1911, une enquête est ouverte du 31 mai au 30 juin sur le projet d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine (ligne 40)2, entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Le Conseil municipal est appelé à donner son avis.
Estimant que le prolongement des tramways du carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil est appelé à rendre des services à la population, considérant que le Conseil dans sa séance du 27 mai a émis le vœu qu'une halte soit établie sur la ligne d'Argenteuil à la hauteur de l'avenue d'Argenteuil, émet un avis favorable au projet.
Archives municipales de Gennevilliers

 

Le 23 juin 1911, le Conseil municipal de Gennevilliers, vu le projet d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine entre le carrefour des Quatre Routes et le pont d'Argenteuil, vu les résultats de l'enquête :
- donne un avis favorable au projet,
- demande sa réalisation immédiate
- insiste sur la création d'un arrêt au droit du pont de chemin de fer de Paris à Argenteuil, en prévision de l'établissement d'une halte sur cette ligne.

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Le 23 juin 1911, voirie, tramway.
sur le projet d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine, entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Arrêté préfectoral du 30 mai 1991. Enquête du 31 mai au 30 juin 1911.
Délibération du Conseil municipal de Gennevilliers.
Dossier préfecture du 9 juin 1991.
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Le 23 juin 1911, délibération du Conseil municipal.
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Le 23 juin 1911, une enquête est ouverte du 31 mai au 30 juin sur le projet d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine, entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Le Conseil municipal est appelé à donner son avis.
Estimant que le prolongement des tramways du carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil est appelé à rendre des services à la population, considérant que le Conseil dans sa séance du 27 mai a émis le vœu qu'une halte soit établie sur la ligne d'Argenteuil à la hauteur de l'avenue d'Argenteuil, émet un avis favorable au projet.
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Le 23 juin 1911, voirie, tramway.
sur le projet d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine, entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Arrêté préfectoral du 30 mai 1991. Enquête du 31 mai au 30 juin 1911.
Délibération du Conseil municipal de Gennevilliers.
Dossier préfecture du 9 juin 1991.
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Le 28 juillet 1911, le Conseil municipal de Bois-Colombes, vu l'arrêté de M. le Préfet de la Seine en date du 30 mai 1911 relatif à la concession à titre éventuel  à la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine d'un embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil, après avoir pris connaissance des pièces du dossier, vu qu'aucune réclamation ne s'est produite au cours de l'enquête, à l'unanimité émet un avis favorable au projet.
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Le 29 novembre 1911, rapport présenté, au nom de la Commission des Voies et Moyens de communication dont les conclusions ont été adoptées par la Chambre de Commerce de Paris dans sa séance du 18 octobre 1911.
Le Préfet de la Seine a informé le Président de la Compagnie que son administration a soumis à l'enquête réglementaire un projet relatif à l'établissement d'un embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine, entre la place Voltaire à Asnières et le pont d'Argenteuil à Gennevilliers et demande l'avis de la Commission et la convenance de l'opération.
Cet embranchement qui fait partie du réseau départemental Nord concédé à la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.) a été déclaré d'utilité publique par décret du 31 mai 1910, mais avec cette restriction que : "la partie comprise entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil est concédée à titre éventuel, sous réserve de déclaration ultérieure d'utilité publique". C'est pour ce motif qu'avant la construction et la mise en service de cette ligne, une enquête réglementaire a été ordonnée, et que la commission a été appelée à formuler son avis sur la question.
Après examen des pièces du dossier et renseignements recueillis, la Commission soumet les éléments d'appréciation ci-après.
L'embranchement projeté se compose de deux tronçons :
- Le premier, déjà établi et en service va de la place Voltaire à Asnières, au carrefour des Quatre-Routes, sur Bois-Colombes, en suivant le chemin de grande communication n°15 et la route départementale n°8.
- Le deuxième tronçon, qui est à construire, par du carrefour des Quatre-Routes, continue la route départementale n°8 et aboutit au pont d'Argenteuil à Gennevilliers
Les conditions d'établissement et d'exploitation de la ligne sont conformes aux stipulations du cahier des charges annexé au décret ce concession du 31 mai 1910 dont nous reproduisons sommairement les principales dispositions.
Les trains s'arrêteront aux points déterminés pour prendre ou laisser des voyageurs
- sur la section déjà construite, il ne sera apporté aucune modification à l'état actuel des choses 
- sur la partie à construire, ligne à une seule voie, avec garages pour croisement des trains, sera placé de façon à aménager
- sur la chaussée empruntée une largeur suffisante pour la circulation des autres voitures.
La traction se fera par moteur mécanique au moyen de conducteur d'énergie électrique.
Le maximum de largeur des voitures sera de 2 m.
La longueur maximum des trains sera de 26 mètres.
Leur vitesse maximum sera de 20 Km/h dans les traverses et de 30 Km/h hors des traverses.
Le nombre minimum des trains sera de 60 par jour dans chaque sens.
La longueur totale de la ligne sera de 4202 mètres divisés en trois sections :
- Première section entre la place Voltaire à Asnières et le carrefour des Quatre-Routes,
- Deuxième section entre le carrefour des Bourguignons et celui des Quatre-Routes, elle aura une longueur de 952m.
- Troisième section entre le carrefour des Quatre-Routes et le pont d'Argenteuil à Gennevilliers, elle aura une longueur de 1900 m.
Les prix à percevoir, fixés par le cahier des charges, seront les suivants :

  En 1ère classe En 2ème classe
Première section 0 fr.10 0 fr.05
Deuxième section 0 fr.05 0 fr.05
Troisième section 0 fr.10 0 fr.05

Les prix à percevoir sur plusieurs sections s'établiront en cumulant ceux qui viennent d'être indiqués.
Nous avons maintenant à expliquer que l'embranchement d'Asnières à Gennevilliers comble une lacune en établissant un moyen de transport dans une région qui en était dépourvue, et en second lieu en facilitant par ce raccordements avec les autres lignes du réseau une communication facile entre les centres importants qui seront ainsi reliés les uns aux autres ; d'où il suit que sa construction et sa mise en service ont un caractère d'utilité incontestable et sont appelés à rendre de grands services.
En conséquence la commission des Voies et Moyens de communications propose d'émettre un vœu favorable à la réalisation de l'opération.
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  • Année 1912

Le 12 août 1912, 
Archives municipales de Gennevilliers

  • Année 1913 

Le 28 mai 1913, le Conseil municipal de Bois-Colombes ému des réclamations justifiées de la population, en ce qui concerne la proposition formulée par la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine consistant à doubler ses tarifs à partir de 11 heures du soir, considérant que cette mesure serait des plus préjudiciable à la population ouvrière ou chargée de famille, émet le vœu que M. le Ministre des Travaux Publics refuse d'homologuer cette proposition et maintienne le statu quo.
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  • Année 1920 

Le 24 janvier 1920, le Maire de Bois-Colombes donne lecture d'une délibération qui lui a été transmise par la Municipalité de Châtillon dont le Conseil municipal considère que les compagnies de tramways existant dans le Département de la Seine ont l'intention d'augmenter à nouveau le prix des transports des voyageurs proteste au nom de tous les habitants contre une nouvelle augmentation des tarifs des tramways de banlieue et demande au Conseil général de la Seine de bien vouloir appuyer très fermement ladite protestation.
L'Assemblée à l'unanimité s'associe au vœu du Conseil municipal de Châtillon. 

Archives municipales de Bois-Colombes

Le 28 mai 1920, le Maire de Bois-Colombes donne lecture d'un vœu du Conseil municipal d'Asnières demandant que des facilités de circulation sur les lignes tramways du Département de la Seine soient accordées aux conseillers municipaux de la banlieue.
Archives municipales de Bois-Colombes

  •  Année 1923

Le 25 janvier 1923, 
Archives municipales de Gennevilliers

Le 24 février 1923, Le Conseil municipal de Bois-Colombes s'associe au vœu émis par le Conseil municipal d'Asnières, considérant que les contrôleurs de tramway ayant pris l'habitude d'exiger les tickets à la descente des voitures et sur la voie publique ont augmenté considérablement les temps d'arrêt et gêné l'évacuation rapide des voitures, qu'ils obstruent fréquemment la chaussée en empêchant les voyageurs de s'éloigner avant de leur avoir donné satisfaction.
Considérant qu'un tel contrôle est illusoire puisque les contrôleurs reçoivent à mains ouvertes n'importa quel morceau de papier sans pouvoir le comparer aux feuilles des receveurs et ceci même aux heures de non affluence.
Le Conseil émet le vœu que l'Administration des T.C.R.P. donne des ordres pour que le service du contrôle soit fait uniquement durant le trajet et dans les voitures afin d'accomplir ainsi un travail efficace, moins gênant pour les voyageurs et pour la rapidité de la circulation.
Archives municipales de Bois-Colombes

  •  Année 1924 

Le 3 juillet 1924, affiche du prolongement de la ligne 40 Argenteuil-Gare—Porte de Clichy sera prolongée jusqu'à la place Clichy par l'avenue de Clichy, assurant ainsi une liaison directe entre les Communes d'Argenteuil, Bois-Colombes, Asnières, et Clichy avec Paris.
Les tramways stationneront sur le terre-plein du boulevard des Batignolles à proximité de la place Clichy et un terminus intermédiaire sera maintenu Porte de Clichy.
Archives de la RATP

  • Année 1930 

Le 2 décembre 1930, suite à une avarie survenue au pont d'Argenteuil4, le service des lignes 40 et 64 sera divisé en deux tronçons :

  • Gare d'Argenteuil—Pont d'Argenteuil (rive droite)

  • Pont d'Argenteuil (rive gauche)—Place Clichy (ligne 40)

  • Pont d'Argenteuil (rive gauche)—Porte Champerret (ligne 64).

Une navette fonctionne entre la gare d'Argenteuil et le pont d'Argenteuil avec transbordement des voyageurs à cet endroit.
Archives de la RATP

  • Anne 1931 

Le 10 mars 1931, 
Archives municipales de Gennevilliers

  • Année 1932 

Le 2 mai 1932, l'exploitation des lignes 39 (Gennevilliers—Madeleine) & 40 (Argenteuil-Gare—Place Clichy) sera assurée par tramway entre Gennevilliers ou Argenteuil et la Porte de Clichy et par autobus portant l'indice 39/40 entre la Porte de Clichy et la Madeleine avec correspondance à la Porte de Clichy.
Itinéraire : avenue de Clichy, place de Clichy, rue Pétrograd, place de l'Europe, rue de Vienne, rue de Rome, rue Tronchet.
À la même date, une nouvelle ligne d'autobus d'indice AW sera mise en service entre Asnières (place Voltaire et Madeleine). Cette ligne prendra l'indice 34 avec la S.T.C.R.P.
Itinéraire : Boulevard Voltaire, pont de Clichy, boulevard Jean Jaurès, porte de Clichy, ensuite dans Paris comme le 39/40.
Archives de la RATP




  • Année 1933 

Le 25 octobre 1933, déclassement des lignes de tramways
Archives municipales de Bois-Colombes

 

  • Année 1935

Le 4 avril 1935, le Conseil municipal de Bois-Colombes sur avis des commissions délibère : Avis favorable est donné au déclassement de diverses lignes de tramways soumis à l'enquête par arrêté préfectoral du 12 février 1935. 
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Le 20 juin 1935, le Service de la Traction des Tramways de la S.T.C.R.P. informe que la Compagnie envisage l'équipement de la ligne 40 avec des motrices de type L.
L'Ingénieur-Inspecteur principal du Contrôle a donné son accord verbal pour ce type de voiture sur cette ligne. Cette mesure prendra effet à partir du 20 juin. Il demande de donner les instructions nécessaires au personnel du dépôt d'Asnières affecté à cette ligne et d'instruire les agents pour la conduite de ce matériel.

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Le 20 juin 1935, extrait de la conférence du Service du Mouvement au cours de laquelle l'Ingénieur-Inspecteur principal du Contrôle demande de procéder à l'apprentissage des machinistes sur ce type de matériel de façon à ce qu'il soit mis en service progressivement à partir du 20 juillet.
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Dans cette lettre datée du 11 janvier 1936, on apprend que la Compagnie des Chemins de fer de l'État5 a mis en service des trains à traction électrique Paris St Lazare—Argenteuil partir du 6 janvier6.
Ces trains seront composés de 6 voitures et auront un service dense entre Paris et Argenteuil.
L'amélioration apportée à l'exploitation de cette ligne activera la concurrence des lignes de Tramway 64 & 40 d'autant que depuis la crue l'ébranlement du pont d'Argenteuil oblige à un transbordement des voyageurs à la hauteur de ce pont.
Le Directeur adjoint donne les instructions pour effectuer une vérification des recettes des lignes 40 & 64 de manière à pouvoir se rendre compte des répercussions de l'amélioration de l'exploitation des Chemins de fer de l'État.

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Le 14 avril 1936, les lignes 39 (Gennevilliers—Madeleine) & 40 (Argenteuil-Gare—Madeleine) seront exploitées par des autobus sur la totalité du parcours et sans changement d'itinéraire.
Itinéraire : Asnières (carrefour des Quatre Routes, Place Voltaire), Porte de Clichy (rue Fragonard, Carrefour Jean Jaurès- Victor Hugo), place de Clichy, avenue de St Ouen ( La Fourche), Madeleine.
À la même date, le service de navette 40/64 assuré par le tramway entre argenteuil-Gare et le Pont d'Argenteuil (rive droite) sera supprimé, les voyageurs en provenance ou à destination de la ligne 64 seront acceptés dans les voitures de la ligne d'autobus 40 entre le pont d'Argenteuil (rive gauche) et Argenteuil-Gare dans les mêmes conditions qu'il le sont actuellement sur la navette de tramway circulant sur ce parcours.

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Sectionnement des lignes lignes 39 & 40 .
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Le 27 juillet 1936, le Préfet de la Seine écrit au Directeur de la Compagnie des T.C.R.P. suite à sa demande d'établir un abri en bois de 3m. x 1,50 m. situé avenue d'Argenteuil (Gennevilliers) au pont d'Argenteuil. Le Préfet approuve le projet avec les réserves suivantes :
- conformité au plan joint à la demande (non retrouvé)
- autorisation donnée à titre précaire et révocable au gré de l'Administration. Le retrait de cette autorisation ne pouvant donner lieu à aucune indemnité,
- l'abri devra être tenu en constant état de propreté à l'intérieur et à l'extérieur,
- aucun dépôt (outils, huiles, matériaux) n'est autorisé aux abords de l'abri,
- les services intéressés seront prévenus quatre jours avant sa réalisation
- la S.T.C.R.P. demandera toutes les autorisations nécessaires auprès des services compétents en ce qui concerne l'occupation de l'espace public dont il s'agit.

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Le 27 novembre 1939, par décision du Comité de de Coordination créé pour la Région parisienne par décret du 19 septembre 1939, les terminus des lignes d'Argenteuil-Gare des lignes 40 & 64 seront reportés au Petit Gennevilliers à Colombes à proximité du boulevard de Valmy. Pour la ligne 40 : avenue d'Argenteuil face au n°214, pour la ligne 64 : rue de Drapeau.
Les sectionnements sont indiqués.
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À dater du 4 juillet 1944, liste des lignes ou parties de lignes supprimées suite aux événements de la guerre.
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La ligne 40 sera supprimée le 14 avril 1936.

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Notes :
  • 1 Statut du Maréchal Moncey élevé à l'ancienne barrière de Clichy où les invalides de la Garde Nationale tentent héroïquement en 1813 de barrer la route aux alliés. La statut est l'œuvre de Guillaume et Doublemard édifiée de 1863 à 1870.
  • 2 St Cloud—Pierrefitte était exploitée par les Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.) avant d'être repris par les T.P.D.S. en 1910.
  • 3 Il s'agit de la grande réorganisation de 1910 par les T.P.D.S. 
  • 4 Il s'agit d'avarie suite à des inondations qui ont endommagé les piles du pont
  • 5 Les Chemins de fer de l'État ont succédé à la Compagnie de l'Ouest en 1909, le 1er janvier.
  • 6 Les rames "standard" 750 volts par troisième rail.

Sources :

  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.
  • Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956 
  • Archives municipales de Levallois-Perret
  • Archives municipales d'Asnières
  • Archives municipales de Gennevilliers
  • Archives municipales d'Argenteuil
  • Archives municipales de Bois-Colombes
  • Archives de la RATP

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