Images de la ligne

La ligne 40 - Place de Clichy—Argenteuil Gare

Marc André Dubout

La ligne 40 au fil des cartes postales

La ligne D (ligne 40 de la S.T.C.R.P.) est en tronc commun avec la ligne 39 de la place de Clichy à Paris jusqu'à Asnières place Voltaire.

Place de Clichy

On l'a vu la place Clichy devient le nouveau terminus de la ligne de Colombes-Quatre Routes—Porte de Clichy en 1924. Les tramways stationnent sur le terre-plein du boulevard des Batignolles (à gauche hors de la photo).
La place Clichy est bien encombrée de voies de tramway. Ici avec trois directions différentes de gauche à droite, rue de St Pertersbourg, d'Amsterdam et rue de Clichy. Au centre, la statue du général Moncey 1.
Les lignes de tramways règnent dans la capitale.
La place Clichy s'appelait avant place Moncey. Le 30 mars 1813, les Invalides de la Garde Nationale, commandés par le Général Moncey tentent héroïquement de barrer la routes aux alliés.
La place Clichy dans les années trente. La fin du tramway n'est plus loin et l'autobus a déjà pris la relève.

  
Du temps des omnibus à chevaux, l'avenue de Clichy possédait un dépôt écurie.
L'avenue de Clichy.
L'avenue de Clichy en direction de la Fourche.
La Fourche point de bifurcation des lignes 39 & 40 à gauche et 42 (St Denis-Barrage—Madeleine) à droite en direction de l'avenue de St Ouen.
Vue en direction de St Ouen. On distingue les voies de la ligne 42 (St Denis-Barrage—Madeleine) qui viennent de quitter le tronc commun avec les lignes 39 & 40 à gauche sur la photo.
La Fourche et l'avenue de Clichy.
Descente vers la porte de Clichy.
L'avenue de Clichy au carrefour de la rue de la Condamine, juste après La Fourche. Motrice à accumulateurs. Le fil trolley était interdit dans Paris intramuros, c'est la raison pour laquelle plusieurs solutions d'alimentation étaient envisagées : accumulateurs, caniveau, plots, etc. Vue en direction de Colombes.
Rue Trézel (aujourd'hui Docteur Heulin). On peut suivre l'évolution du parcours centaines de mètres par centaines de mètres tant le nombre de cartes postales du début du siècle est important.
Rue Lacroix.
Rue des Apennins.
Rue Gauthey.
Rue Balagny (aujourd'hui Guy Môquet).
Les ateliers Gouin4 devenus plus tard la Société des Batignolles étaient situés avenue de Clichy non loin des Batignolles.
La passerelle de la voie d'embranchement desservant les ateliers Gouin.
L'avenue de Clichy au niveau du pont de la Petite Ceinture. Au fond le deuxième pont aujourd'hui disparu est celui desservant les ateliers Gouin.
75paris17_057.jpg (195237 octets) Non loin de là, la petite gare de l'avenue de Clichy, au caractère champêtre à la limite de la grande ville, se trouve côté Paris. N'oublions pas qu'à l'époque, au delà des fortifications toutes proches, c'était déjà la campagne.
Côté voies, un train de la "Petite ceinture" se dirige en direction d'Auteuil. Noter la hauteur des quais malgré les marche-pieds le long des voitures.

Porte de Clichy

La barrière porte de Clichy avec l'omnibus à chevaux près du petit pavillon de l'octroi. Vincent Van Gogh eut souvent l'occasion de traverser cet endroit en 1887 quand il se rendait à pied à Asnières. De très nombreux passants animent cette route aux confins de Paris.
Jusqu'en 1918, la Barrière de Clichy est le point d'octroi où est perçu un impôt sur les marchandises qui y transitent. c'est à cette époque que l'on supprime l'enceinte fortifiée.
Archives municipales de Gennevilliers

La Porte de Clichy. Vue en direction de Paris au temps où la ligne avait son terminus aux Quatre Routes à Colombes. Au fond on distingue les deux ponts de la Petite Ceinture et du raccordement avec les voies de la gare St Lazare.
La Porte de Clichy, Barrière et octroi de Paris. Une motrice à accumulateurs stationne au droit du boulevard Berthet.
Une motrice type "Gennevilliers" passe les fortifications, porte de Clichy et se dirige vers Colombes ou Gennevilliers selon la ligne AM (40) ou GM (39).
Motrice à accumulateurs type "Gennevilliers" à la porte de Clichy en direction de la Madeleine2. Jusqu'en 1901 le fil trolley était interdit à Paris intra-muros, aussi les tramways étaient à accumulateurs. pas moins de 3,8 tonnes d'accus étaient nécessaire. Il se rechargeaient en banlieue où la perche était autorisée.
Vue en direction d'Argenteuil
ligne40p_066.jpg (594892 octets) Motrice type "Aubervilliers" des T.P.D.S. semblable à celles du type Gennevilliers du dépôt d'Asnières.

Clichy

Sitôt passées les fortifications le tramway pénétrait en banlieue et profitait alors de la ligne aérienne. Vue en direction de Paris.
La ligne 40 croisait la ligne SOMO (T.P.D.S.) puis 73 (S.T.C.R.P.)dont on voit le fil trolley. Motrice type Gennevilliers en direction de Colombes.
Boulevard Victor Hugo 

       
Le boulevard National au niveau de la rue de l'Union
La station des tramways
Le boulevard National au niveau de la rue Reflut
Le boulevard National 
Collection Roger Maupas
Le boulevard National vers la place de la mairie
Collection Roger Maupas
Boulevard Nationale (bifurcation)
Boulevard National et rue Cursin

  

Le boulevard National pris le nom de Jean Jaurès en 19??
Le boulevard National à l'angle de la rue du Bois. 
La crue de 1910 n'a pas épargné ce quartier de Clichy.
Le boulevard National vers le pont de Clichy.
Collection Roger Maupas
Clichy, route d'Asnières, à l'approche du pont de Clichy.

Le Pont de Clichy construite de 1866 à 1870 était dans le prolongement naturel des rues d'Asnières à Clichy et du boulevard Voltaire à Asnières. Il a été détruit pendant la guerre et reconstruit en 1874 un peu plus en aval.
Le pont de Clichy et le ponts d'Asnières sont certainement les ponts les plus représentés dans les peintures impressionnistes de l'époque. À de sujet consulter le site Artifexinopere qui montre tous les points de prises de vue ; amont, aval rive gauche, rive droite, etc. et tous les artistes : Monet, Seurat, Signac, Bernard, Van Gogh.
Le Pont de Clichy avec une motrice à impériale type Gennevilliers.
Vue de l'autre rive. Au fond les cheminées.
Le pont et une motrice se dirigeant vers Paris. Motrice type "Gennevilliers à bogies dit "maximum traction" facilement reconnaissable par la différence de diamètre des roues3.

Asnières 

À la sortie du pont la ligne devant le célèbre cimetière des Chiens. Vue en direction de Paris.
Une motrice type T0 de la ligne 39 (Gennevilliers—Place Clichy) se dirige vers Paris sur le tronc commun avec la ligne 40 entre la place Clichy et la place Voltaire (Asnières).
La ligne entre dans Asnières par le boulevard Voltaire. Noter la symétrie des immeubles qui encadrent le boulevard.
Les mêmes vues de l'entrée dans Asnières boulevard Voltaire. 
ligne40p_065.jpg (523264 octets) Motrice type "Gennevilliers" à bogies maximum traction.
Archives municipales de Gennevilliers
Boulevard Voltaire au niveau de la rue du Château. À gauche vers Paris, à droite vers Argenteuil.
L'octroi Boulevard Voltaire. Vue en direction de Colombes. Une motrice de la ligne 34 (Asnières-Voltaire—Gare d'Austerlitz - 1926) se dirige vers le pont de Clichy.
Boulevard Voltaire. Vue en direction de la place. L'automobile a commencé à supplanter le tramway.
Le boulevard Voltaire au niveau de la place Voltaire. Noter le bifurcation. À gauche vers Gennevilliers (ligne 39), à droite vers Colombes les Quatre Routes puis Argenteuil (ligne 40). Une motrice type Gennevilliers se dirige vers Paris.
La même prise de vue, croisement de deux motrices en haut du boulevard Voltaire non loin du pont de Clichy.
Deux motrices à impériale viennent de se croiser boulevard Voltaire à l'entrée de la place.
La place Voltaire.
Juste avant d'arriver sur la place, croisement de deux motrices à impériale.
À peu près la même vue mais plusieurs années après. Vue en direction de Paris.
Boulevard Voltaire. Vue en direction de Paris, côté gauche.

La place Voltaire était le lieu de passage et de croisement de plusieurs lignes de tramway4 39, 40, 75, 77, dont le matériel est affecté au dépôt d'Asnières.

Place Voltaire vue du boulevard Voltaire qui était alors dans le prolongement du pont de Clichy5. À droite deux motrices C de la ligne (Gennevilliers—Madeleine), au milieu une A4 des T.M.E.P. St Cloud—Asnières place Voltaire arrivant à son terminus.
Archives municipales d'Asnières
Un plan de novembre 1925 des canalisations à basse tension de l'alimentation électrique nous montre très fidèlement l'implantation des voies place Voltaire et le croisement des lignes 39, 40, 75 et 77. Au cours du temps l'implantation des voies a changé, celles de la ligne 40 passant à gauche de la statue de Durand-Claye comme le montre le cliché suivant.
Archives municipales de Gennevilliers
Un autre configuration des voies avec à gauche celles de la ligne 40, et à droite celles de la ligne 39.
Archives municipales de Gennevilliers
Place Voltaire vue du boulevard Voltaire. À gauche boulevard Voltaire avec la ligne 40 et à droite la rue Gabriel Péri avec la ligne 39 avec au premier plan une motrice C. Au milieu du cliché une motrice A4.
Archives municipales d'Asnières
Motrice de la ligne 39 (39 barré terminus place Voltaire) attend le départ en direction de Paris.
Archives municipales d'Asnières
Toujours place Voltaire, une motrice A4 de la ligne 75 en direction de son terminus.
Archives municipales d'Asnières
Place Voltaire avec au centre le kiosque de la compagnie. À droite une motrice type "Gennevilliers" à impériale de la ligne G M (Place ClichyGennevilliers) puis ligne D des T.P.D.S. 
Archives municipales d'Asnières
Une ancienne motrice A4 des T.M.E.P. utilisée sur la ligne B A des T.P.D.S. donc après 1910 arrive à son terminus Place Voltaire 
Archives municipales d'Asnières
La place Voltaire avec la statue de Durand-Claye et le kiosque de la compagnie.
Archives municipales d'Asnières
Vue en direction de l'avenue des Grésillons point de part de la ligne 77 en direction de St Denis... mais c'est une autre histoire.
Archives municipales d'Asnières
La place Voltaire, tableau accroché au mur de la salle des archives d'Asnières.
Archives municipales d'Asnières
Motrice T200 de la ligne St CloudAsnières.
Une motrice de la ligne 40 s'engage dans le boulevard Voltaire en direction de Colombes.
Croisement des lignes 40 et 75 (St Cloud—Pierrefitte).
Une motrice de la ligne 40 en direction de Paris vient du boulevard Voltaire.
Alors que sur celle-ci la double voie passe à droite.
Deux implantations de voie différentes. Sur cette photo la voie de la ligne 40 passe à gauche de la statue de Durand-Claye
Photo intéressante. À gauche, boulevard Voltaire, à droite rue Gabriel Péri. Motrice type T0 série 1 à 30 de la T.P.D.S., ancienne motrice A2 transformée, en provenance de Gennevilliers (indice GM), suivie d'une plus ancienne type "Gennevilliers" à impériale, en provenance de Colombes-Quatre Routes. La voie en direction de Colombes-Quatre Routes n'est pas visible sur la photo, elle passe à gauche de la statue de Durand-Claye (photo précédente). Noter à droite le raccordement avec la ligne 75 dont les fils trolley sont nettement visibles en haut.

Suite de la ligne 39

Place Voltaire avec à gauche l'amorce du boulevard en direction des Bourguignons. Noter le kiosque de la Compagnie
Boulevard Voltaire. Vue en direction de Paris. Au fond on voit une motrice "Gennevilliers" de la ligne 75. Noter le même kiosque à gauche. Ces motrices pesaient 14,8 et contenaient 24 places en bas, 28 à 'impériale et 4 sur les plate-formes. Leur effectif était au nombre de 30.
Boulevard Voltaire. Vue en direction de Colombes.

Boulevard Voltaire. Vue en direction de Colombes. Sur la deuxième photo motrice de la ligne 34 (Asnières-Voltaire—Gare d'Austerlitz - 1926).

À l'entrée du boulevard les enfants posent pour le photographe. Le tramway attend gentiment que la photo soit prise. À cette époque on avait le temps.
Le carrefour de la rue Renan bien reconnaissable avec cet immeuble visible sur de nombreuses cartes postales.
 boulevard Voltaire au niveau de la poste. Vue en direction de Paris.   

Au carrefour des Bourguignons la ligne rejoignait le terminus du 45 (Asnières-Bourguignons—Madeleine) dont les voies se raccordaient.
Le carrefour des Bourguignons a été très largement photographié, ce qui nous permet d'avoir un échantillonnage de matériel intéressant.

Carrefour des Bourguignons. À gauche le boulevard Voltaire (ligne 40), à droite l'avenue d'Argenteuil (ligne - 45 terminus).
Terminus de la ligne 45 à droite où les enfants posent devant un motrice à impériale. À gauche croisement de deux motrices de la ligne 40 à l'évitement des Bourguignons.
Implantation des voies au carrefour des Bourguignons.
Terminus de la ligne 45 (Asnières-Bourguignons—Madeleine) Motrices  type Gennevilliers du dépôt d'Asnières. Ces motrices de 1898 sont identiques à celles d'Aubervilliers. Ce matériel captait le courant soit par trolley en banlieue soit elles étaient alimentées par des accumulateurs dans la capitale.
Il y avait deux types d'accumulateurs, à charge rapide (aubervilliers), suspendus sous la caisse composés de 224 éléments S.T.E.M. dont le poids atteignait 3,8 tonnes. Ils étaient rechargés pendant la marche sous fil trolley. L'inconvénient était que la charge faisait bouillonner les accus qui dégageaient des vapeur acides nauséabondes. Le "Gennevilliers étaient à charge lente et devaient rentrer périodiquement au dépôt d'Asnières pour remplacer l'ensemble de batteries placés sur un plateau que l'on extrayait latéralement. pour le remplacer par un nouveau.
Le même terminus dans les années 1910 ( T.P.D.S.). Les motrices T0 portent l'indice AM (Asnières-Bourguignons—Madeleine). Elles sont encore dans leur livrée T.P.D.S. certaines adopteront la livrée bi-colore de la S.T.C.R.P.
Plus récemment l'implantation des voies n'a pas changé mais le matériel est du type G à 2 essieux, équipée en rame réversible (remorque4 pilote). Nous sommes donc sous la administration de la S.T.C.R.P. (1922) qui, suite à la réorganisation, avait besoin de nouveaux matériels. Ici elles sont sans leur attelage. Les G étaient très semblables aux L qui héritèrent de leur caisse et furent mises en service en 1923.
Une motrice type "Gennevilliers" en direction de Paris marque l'arrêt à l'évitement des Bourguignons (ligne 40).
Place des Bourguignons, vue sur le boulevard Voltaire en direction de Paris. L'aiguille est pour la voie déviée.
Place des Bourguignons, vue sur l'avenue d'Argenteuil en direction de Paris.
Carrefour des Bourguignons dans les années trente. La fin des tramways est proche. L'automobile a déjà fait son apparition
Motrice "Gennevilliers" carrefour des Bourguignons.
Avenue d'Argenteuil en direction des Quatre Routes avec derrière le kiosque une motrice "type Gennevilliers", de la ligne AM (40) en direction de Paris.

Après le carrefour des Bourguignons la ligne entre dans Bois-Colombes, toujours dans l'avenue d'Argenteuil.

Bois-Colombes 

Place des Bourguignons, vue en direction des Quatre Routes. À gauche vers l'avenue d'Argenteuil à Asnières, à droite vers le boulevard Voltaire.
Place des Bourguignons, vue en direction des Quatre Routes. À gauche vers l'avenue d'Argenteuil à Asnières, à droite vers le boulevard Voltaire.

Une motrice type G en provenance d'Argenteuil arrive place des Bourguignons.

Une motrice type G en provenance d'Argenteuil arrive place des Bourguignons. L'indice AM des T.P.D.S. est devenu 40 à la S.T.C.R.P.

 

Motrice G ou L dans la livrée bi-colore de la S.T.C.R.P.

Motrice T 254 avec son wattman et la receveuse.
Collection Maurice Médici
Vue dans la même direction mais la fin du tramway se fait déjà sentir. Noter le changement d'implantation des voies lors de la création de la double voie.
Idem.
Carrefour de la rue Gramme.
Les Cités Jardins, avenue d'Argenteuil dans les années trente.
Bois-Colombes, avenue d'Argenteuil avant le doublement de la voie.
Bois-Colombes, avenue d'Argenteuil. Moins élégants que les immeubles parisiens, eux de la banlieue ont tout de même une belle facture.

 

L'enquête d'utilité publique est lancée Le 30 mai 1911, pour le prolongement du carrefour des Quatre Routes à Argenteuil-Gare.

Terminus en pleine rue de la ligne DA Colombes—Place Moncey (place Clichy). Motrice type Gennevilliers à impériale dans l'avenue d'Argenteuil.
Noter sur la gauche la voie d'accès au dépôt. Vue en direction d'Argenteuil.
Au même endroit Vue en direction d'Argenteuil, juste après la bifurcation vers le petit dépôt.
Les Quatre Routes, du temps de la ligne AC des T.P.D.S. Motrice T 250 en direction d'Argenteuil.
Les Quatre Routes, dans les années 20. Vue en direction d'Argenteuil.

Gennevilliers

Du Carrefour des Quatre Routes au pont d'Argenteuil l'avenue sépare Gennevilliers de Colombes.

L'endroit où l'avenue de Valmy rejoint celle d'Argenteuil point de jonction des lignes 40 et 64 après 1928.

Argenteuil
Les tracés dans Argenteuil

Les trois lignes de tramway sur la commune d'Argenteuil. Le tracé de la ligne 64 sera modifié suite à la création de la ligne 61.
Archives municipales d'Argenteuil
Le tracé du projet initial de la ligne St Germain—Argenteuil
Archives du service Archives-Documentation de Houilles
Les trois lignes de tramway dans les rues d'Argenteuil vers la fin de l'exploitation.
Archives municipales d'Argenteuil
Boulevard Héloïse une motrice type G s'apprête à négocier la courbe en direction du pont d'Argenteuil (direction Paris)
Boulevard Héloïse motrice en direction de la gare d'Argenteuil.

La ligne rejoignait la grande Rue où elle avait un tronc commun avec la ligne 61 (Bezons-Quai—Argenteuil-Gare) jusqu'à son terminus.
Les voies à l'intersection des rues Labrierre et Grande Rue au niveau de la Banque de France.
Rue de Montmorency et le bâtiment de la Banque de France. Vue en direction de Bezons ou plutôt de Paris puisque ce cliché a été pris avant la guerre de 14-18 et seule la voie du 40 existait à cette époque.

Avec la création de la ligne 61 et le détournement de la ligne 64 qui a maintenant son terminus à Argenteuil-Gare des modifications du terminus sont souhaitables. Il faudrait allonger les impasses du terminus d'Argenteuil à une capacité de cinq voitures insuffisantes pour l'exploitation de la ligne 40. Il convient donc d'allonger de 80 m. le cul-de-sac rue Maurice Bertaux.

Arch. RATP
L'implantation des voies devant la gare en 1930 avec l'exploitation des trois lignes de tramway desservant Argenteuil : 40, 64 et du 61. Du temps du 40 (avant 1928), seul le garage boulevard Thiers existait.
La gare d'Argenteuil électrifiée en 1936 a réorganisé ses horaires ce qui a entraîné le changement de ceux des lignes de tramway.
Noter au premier plan la voie de débord affectées aux marchandises. Le rail a double champignon n'a pas été utilisé par les tramways.
La voie de garage du boulevard Thiers. La fin est proche, le fil aérien a déjà disparu. Au premier plan la voie du triangle de retournement du tramways. À rapprocher du plan précédent.
Une autre branche du triangle.
La place de la gare et les voies du 40, 64 et du 61. On voit l'aiguille d'entrée du triangle. À gauche la Grande Rue où la ligne est à voie unique.
Place de la gare. Une motrice G et son attelage (rama(réversible) est sur l'aiguille d'entrée du triangle de retournement.
La gare d'Argenteuil terminus de la ligne et dont les voies État ont été électrifiées en 750 volt en 1936 depuis St Lazare.

Ici se terminent les 9,7 kilomètres de cette attachante ligne qui a été supprimée le 14 avril 1936.

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Notes :
  • 1 Statue du Maréchal Moncey  élevé à l'ancienne barrière de Clichy où les invalides de la Garde Nationale tentent héroïquement en 1813 de barrer la route aux alliés. La statue est l'œuvre de Guillaume et Doublemard édifiée de 1863 à 1870.
  • 2 La ligne 39 Gennevilliers—Place Moncey a été prolongée vers La Madeleine en 1921, déviée par le boulevard des Batignolles et rue de Rome en abandonnant son tracé par la rue de Petrograd en 1928. Elle a perdu son tronçon Madeleine—Place Clichy en en 1932 et a finalement été complètement supprimée en 1936.
  • 3 Bogie maximum traction.
  • 4 gouin03.jpg (10870 octets)Les ateliers Gouin ont été créés par Ernest Gouin (1815-1885),  fondateur de la Société de construction des Batignolles. 
    Polytechnicien, ingénieur des Ponts & Chaussées, il part en Grande Bretagne pour pour contrôler la fabrication des locomotives commandées par le P.O. chez Sharp à Manchester.
    En 1839, il devient ingénieur de la traction et directeur des ateliers des lignes de Paris à Saint-Cloud, Versailles et Saint-Germain jusqu'en 1845.
    En 1846, il fonde les ateliers de construction de locomotives et de machines de filature aux Batignolles et, trois ans plus tard, il introduit en France la technique de construction des ponts en fer. Des ateliers des Batignolles sortent de nombreux ouvrages d’art, tels que les ponts métalliques d’Asnières, de Culoz, de Macon, ainsi que de multiples ponts à l’étranger : Hongrie, Italie, Hollande, Roumanie, Russie, Australie, Algérie...
    Entre-temps, Gouin fonde, à Nantes, des chantiers de construction de navires en bois et en fer, à voiles et à vapeur.
    Il participe à de nombreuses études de lignes de chemin de fer dont la réalisation est confiée à la société qu’il dirige.
    Dirigée de pères en fils, la société, "Ernest Gouin et Cie" de 1846 à 1871, devient "Société (anonyme) de construction des Batignolles", avant de fusionner avec SPIE, et perde son identité.
    Source Wikipedia.

Sources :

  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.
  • Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956 
  • Archives municipales de Levallois-Perret
  • Archives municipales d'Asnières
  • Archives municipales d'Argenteuil
  • Archives municipales  de Gennevilliers
  • Archives de la RATP
  • Wikipedia

 

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