Mémoire
Le Pecq - les projets inachevés
Marc André Dubout
Courbevoie—Le Pecq
C'est le seul projet qui a vu partiellement le jour. En effet on peut parler que d'une mise en œuvre partielle car seulement une partie de la ligne dont un des terminus a changé de destination a été mise en exploitation. Prévue initialement de Courbevoie (Pont de Neuilly au Pecq (rive droite), elle a été finalement exploitée de Rueil-Gare à St Germain-en-Laye (place du Château. Dans un premier temps elle a été construite de Courbevoie à Charlebourg mais non exploitée, les voies étaient considérées comme des voies de service, les T.M.E.P. n'étaient pas convaincus de la rentabilité de cette ligne au-delà, c'est à dire entre Courbevoie et le bourg de Nanterre à travers la plaine des Groues peu peuplée, et par conséquent peu rentable. Mais enfin les rails de la voie unique furent, semble-t-il, posés à en croire une carte postale de la rue de St Germain à Nanterre. Seconde difficulté non prévue fut la traversée du pont de Chatou trop faible pour supporter le poids des locomotives à vapeur. Cette difficulté a été surmontée par l'utilisation de deux petites locomotives Corpet-Louvet et Winterthur appartenant à la Cie du Paris—St Germain. En 1903, un raccordement de 383 m. entre Rueil-Gare et le pont de Chatou fut construit et le destin de cette ligne allait basculer puisque la partie Charlebourg—Pont de Chatou ne vit jamais de tramway circuler. La ligne fut électrifiée en 1911 et un an plus tard, les rails entre le pont de Chatou et Charlebourg furent déposés. Ensuite, en 1914 la ligne fut prolongée côté Le Pecq jusqu' au château de St Germain où elle avait son terminus commun avec la ligne du Paris—St Germain (P.S.G.
). Du 2 août 1914 à décembre 1920, le service considéré comme redondant avec la ligne 58 fut suspendu pendant ces six années. Il reprit son activité avec la nouvelle S.T.C.R.P. qui lui attribua l'indice 60 lors de l'unification des lignes de tramway et en 1926, la ligne transporta 1 767 000 voyageurs.L'histoire de la ligne au gré des archives
Le
25 janvier 1899, les habitants du Vésinet émettent une pétition
contre le tracé du tramway sur le trottoir de gauche de la route nationale 190.
Il se trouve que ce de côté sont établis plusieurs commerces, distillerie,
marchand de vin restaurateur, entrepreneur de divers corps d'état,
maréchal ferrant, bourreliers susceptibles d'avoir pour y exercer librement leur
commerce à approvisionner les matériaux nécessaires à leur
profession. D'autres, cafés, marchands de vins établissent en été sur la
partie tolérée par l'administration municipale une terrasse où les promeneurs
peuvent déguster en plein air leur consommation.
D'autre part le tracé se situe à seulement 5 m. de l'alignement des maisons
aussi cette distance est-elle suffisante pour qu'au passage des rues
transversales il soit possible de se garer et éviter une rencontre avec le
tramway ?
Par ailleurs de Chatou jusqu'au pont du Pecq cette avenue est une véritable
promenade et il serait regrettable qu'elle soit détériorée sur l'un ou
l'autre de ses trottoirs.
C'est pourquoi Monsieur le Préfet nous vous prions de bien vouloir faire
modifier le projet au mieux des intérêts des habitants, c'est à dire
d'accorder l'autorisation sur la route elle-même , en bordure du trottoir de
gauche si ce côté est préférable aux intéressés.
Il est à noter que ce genre de doléance se retrouve sur bon nombre
de lignes construites en cette fin de siècle. Ce n'est pas pour autant que ces
signataires soient opposés au projet bien qu'ils rappellent que leur commune
est déjà desservie par la Cie de l'Ouest par deux gares.
Suivent deux pages et demi de signatures.
Archives municipales
du Vésinet
Le 2 février 1899, les arguments de M.
Hocquet, Chef d'Escadrons de
Cavalerie en retraite, Officier de la légion d'Honneur sont publiées sous
forme de protestation. Archives municipales du Vésinet |
L'Union
du Commerce et de l'Industrie, de l'Union des propriétaires et de la
Chambre syndicale de l'Industrie du
Bâtiment, publie son compte-rendu officiel de la réunion publique du 31
janvier 1899 à St Germain-en-Laye. Ces derniers rejettent le projet de tramway
mécanique entre Courbevoie et Le Pecq (projet Francq).
Elle met en avant les deux concepteurs en lisse à savoir M. Francq détenteur
dudit projet et M. F. Nave détenteur du précédent que l'on vient de
parcourir.
Cette réunion a été sollicitée par M. F. Nave et provoquée par les trois
sociétés principales de St Germain sus-citées. En 1897 un autre projet
présenté par MM. Francq, Coignet & Grosselin qui exploitent le tramway de St Germain
à Poissy et qui fonctionne admirablement avait été approuvé par le
Gouvernement. Ce tramway qui doit partir de Paris, passe par Courbevoie,
Nanterre, Chatou et vient se raccorder à St Germain. Si aujourd'hui l'on vient
soumettre un autre projet il est évident que le Gouvernement trouvant qu'on lui
embrouille les deux questions ne donnera suite ni à l'un ni à l'autre. Il est
reproché au projet Francq de n'aller que de Courbevoie au Pecq alors que ce que
veulent certains citoyens c'est de relier St Germain avec Paris. En revanche ce
projet ne demande ni subvention. On apprend par ailleurs que voilà une
quinzaine d'années que la question est posée sans réponse faute d'accord
entre les communes et qu'un troisième projet, celui de M. Sapin est en lice également.
M. F. Nave développe l'idée d'une relation forte avec Paris, unique source de
prospérité pour les communes de la banlieue dont les richesses ne viennent pas
d'elles-mêmes, ni de leur industrie, ni de leur culture. Il fait remarquer que
la construction du métropolitain est déjà bien avancée et qu'il ne tardera
pas à atteindre la Porte Maillot qui est appelée à prendre une importance tout
à fait exceptionnelle et il est certain que les parisiens en été s'y rendront
pour s'échapper vers la campagne.
Il ajoute que le projet de MM. Francq, Coignet & Grosselin ne monte pas à St Germain, qu'à Courbevoie il s'arrête place Victor Hugo et que sa relation
avec le pont de Neuilly n'est aujourd'hui pas assurée par le tramway St Cloud—Pierrefitte
demandée en concession par plusieurs sociétés concurrentes à de fortes
chances d'être mu par la traction électrique alors que celui de M. Francq,
Coignet et Grosselin est à vapeur. Il souligne que le tramway de l'Étoile à
Courbevoie est aujourd'hui surchargé et ne peut admettre d'autres véhicules sur
sa ligne et par conséquent tout tramway aboutissant au pont de Neuilly en
passant par Courbevoie sera contraint au transbordement tout comme les voyageurs
de St Germain à l'Étoile.
Aussi propose-t-il un itinéraire direct possible en St Germain et Paris (Porte
Maillot), l'un passant par Rueil et Suresnes, l'autre passant par Nanterre et
Puteaux pour arriver Porte Maillot en utilisant les voies du Chemin
de fer du Bois de Boulogne (C.C.F.B.). Il fait remarquer que cet itinéraire
est un obstacle à la traction à vapeur à cause des rampes que seule la
traction électrique qu'il propose pour son tramway peut surmonter. Il en
profite pour critiquer le manque de puissance des locomotives sans foyer qui
déjà ont fait leur temps et qu'il a fallu remplacer par des machines à foyer
pour les dépanner et seules susceptibles de franchir les rampes.
M. F. Nave fait remarquer que pour établir un tramway le concepteur doit avoir à
l'esprit deux préoccupations : donner satisfaction aux voyageurs qui sont le
principal élément de recettes et faire en sorte que la ligne soit rentable pour
donner satisfaction aux actionnaires sans lesquels l'établissement est
impossible.
Pour ces raisons le projet Courbevoie—Le Pecq de communes à communes
n'aboutissant pas à Paris ne peut pas vivre et ne peut rendre aucun service.
Les recettes d'un tramway de banlieue sont fournies par les voyageurs qui
viennent de Paris ou y retournent.
M. F. Nave fait remarquer que la subdivision des concessions1
est préjudiciable aux intérêt des habitants, ainsi celle qui existe entre les
lignes Paris—St Germain et St Germain—Poissy en est un exemple. Le Conseil
général lui-même n'a-t-il pas préféré confier à un petit nombre de
sociétés puissantes5 les diverses concessions.
Suite à l'intervention très applaudie du Sieur Nave, le Commandant Hocquet
réitère sa requête de relier directement St Germain à Paris et qu'avec le
projet Courbevoie—Le Pecq, non seulement ce ne serait pas le cas mais la gare
du Pecq fort éloignée ne serait même pas desservie. Cette ligne de ne va ni à
l'un ni à l'autre de ces deux points et risque en plus de détériorer les
plus belles promenades. À ses yeux le projet de M. F. Nave monterait directement
à St Germain alors que le terminus du Pecq proposé par MM. Francq, Coignet
& Grosselin encombrerait la route déjà chargée par les activités du port.
M Francq intervient pour demander si l'objet est l'examen de son projet ou celui
de M. F. Nave. Il poursuit en rappelant que c'est lui qui le premier s'est occupé
de la ligne de Rueil à Port-Marly2, qu'il l'a mise sur pied en six mois et qu'elle ne fonctionne pas si mal que
ça. Concernant les rampes il rappelle également que sa ligne a été
prolongée de Port-Marly à
Marly-le-Roi et qu'aucun accident ne s'est produit3
puis la ligne s'est prolongée jusqu'à la Porte Maillot d'un côté puis à St
Germain de l'autre et qu'après cinq années d'effort il a obtenu le décret et
que neuf mois après, la ligne était en service. Le tracé sur une carte n'est
pas suffisant, après il y a tout un monde à franchir : les municipalités, le Cie
Général des Omnibus (C.G.O.), la Cie de l'Ouest, le Cie
des Tramways Nord parisiens, etc. Par la suite M. Francq défend son système de
machines sans foyer qui ont assuré le service pendant tant d'années et précise
que pour le projet dont il est question et qui a déjà été proposé en 1890,
tout de suite après l'inauguration de la ligne de l'Étoile à St Germain, la
traction électrique pourrait être envisagée.
Après un premier refus de projet de Nanterre au Pecq, celui de Courbevoie au
Pecq a été accepté. Et M. Francq d'expliquer le cheminement d'un dossier de
projet, qui est envoyé aux préfets des départements, aux ingénieurs de ces
départements, lesquels font leur rapport, puis le ministre de l'Intérieur est
consulté et les Cies de chemins de fer et le génie militaire sont
appelés aux conférences, ainsi que tous les services intéressés, aux termes
desquels il peut être dit : "Si voulez faire un tramway de Paris,
Courbevoie et Le Pecq, vous réussirez peut-être, mais si vous voulez aller à St Germain, nous ne vous garantissons rien".
Léon Francq ne demande qu'à aller à St Germain, il est évident qu'il ne peut
négliger une population de 16 000 habitants mais il est préférable d'obtenir
la ligne citée parce qu'il sait les difficultés par lesquelles il est passé.
Il est prêt à prendre l'engagement de demander le prolongement mais reste
persuadé qu'il est préférable de commencer par avoir cette ligne que rien du
tout.
La ville de St Germain était représentée par M. Gilbert conseiller municipal et le projet
ne fait
pas mention de ce terminus à cause de la rampe forte (route des Grottes) qui
aurait pu engendrer des difficultés techniques du point de vue de
l'administration des Ponts &
Chaussées et du Conseil général. Mais si la ville de St Germain appuie cette
demande il en est tout autrement. Le projet de ligne de St Ouen à Houilles
présenté en 1892 n'était pas la ligne St Ouen à Houilles mais St Ouen au
Pecq seulement. À l'époque le projet n'était envisageable, pour
l'administration, que sous sa première forme, six ans ont passé, les ministres
ont changé, les Conseils aussi et l'affaire marche4.
M. Francq rappelle que les concessions accordées, les lignes ont été
construites dans l'année alors que celle de Neuilly à Maisons-Laffitte traîne
depuis quinze ans et il pense que si la population de St Germain voulait s'imposer
il aurait gain de cause.
À la suite de quoi M. F. Nave reprend une dernière fois la parole pour dire
que son projet est déposé, les études soigneusement faites et que
l'Administration l'examine. Il précise que son choix de traction électrique en
opposition à celui de M. Francq qui a une préférence pour celle à vapeur est
vu avec un œil très favorable par l'administration préfectorale.
Pour terminer cette réunion, le président propose d'adopter l'ordre du jour
suivant : "Les habitants de St Germain réunis à la salle des Arts au
nombre de 300 environ, après avoir pris connaissance du projet de tramway
mécanique entre Le Pecq et Courbevoie actuellement soumis à l'enquête,
déclarent protester contre l'établissement de ce tramway qui, loin de donner
satisfaction aux habitants de St Germain est de nature à empêcher tout autre
moyen de traction entre leur ville et les communes intéressées, ils prirent
l'Administration supérieure de ne concéder aucun autre réseau de tramway
autour de St Germain, qu'autant qu'il aura pour but immédiat, de mettre en
relations, par les voies les plus directes Saint Germain avec Paris, en
desservant, notamment les communes du Pecq, du Vésinet et de Chatou.
Ils demandent également à l'Administration supérieure d'examiner, dans les
plus brefs délais possibles, les divers projets de tramway qui lui sont
actuellement soumis".
M. Figeac propose la rédaction suivante : "Les Habitants de St
Germain réunis à la salle des Arts au nombre de..., déclarent
n'accepter le projet de tramway mécanique du Pecq à Courbevoie que si ce
tramway réunit Saint Germain à Paris par Chatou, Nanterre et Courbevoie, en
faisant outre le vœu que d'autres lignes soient poursuivies de Saint Germain
vers Maisons, vers Meulan, et dans la direction de Versailles6.
Cet ordre du jour est repoussé.
Archives municipales
du Vésinet
La
réponse aux protestations de M. Hocquet contre un projet de tramway de
Courbevoie au Pecq ne se fait pas attendre de la part du Conseil municipal
du Pecq.
La déconvenue est totale, en effet M. Hocquet habitant du Pecq, ancien
conseiller municipal défend les intérêts de St Germain à l'encontre des
intérêts de la commune du Pecq dont les conseillers étaient venus pour
soutenir le projet Francq.
Ce projet est sorti des cartons, accepté par l'administration supérieure, prêt à
être mis à exécution, projet acceptés par les communes concernées et voilà
que M. Hocquet, cartes et plans du projet Nave appendus au mur de la salle
n'avait nullement l'intention de consulter l'assemblée et remettait tout en
question ? D'ailleurs M. Francq lui-même n'avait pas été convoqué pour
défendre son projet.
Les habitants du Pecq protestent contre un tel but si contraire à leurs
intérêts.
Le Conseil municipal du Pecq reprend les arguments de M. Hocquet et les contredits :
Le tramway est inutile
Le projet Francq ne dessert pas la gare du Pecq
Le tramway serait nuisible
Destructions-dangers
Conclusions : le projet Francq qui peut être mis à
exécution dès demain, donne satisfaction aux plus pressés et aux plus
impérieux besoins de la population du Pecq, les seuls dont nous devions
nous occuper.
Le Conseil municipal déclare approuver le projet de tramway du Pecq à Courbevoie.
À lire l'article "Le tramway du Pecq à Courbevoie" publié dans le journal "Le Réveil" du 2 février 1899.
Le
8 février 1899, la Cie des T.M.E.P. écrit au maire de Courbevoie
pour l'informer que le maire de St Germain est en désaccord avec le projet "Ce projet, faible portée de
ce qui nous avait été promis, ne donne nullement satisfaction aux besoins de
nos communes" et il invite ses collègues à demander "que
le tracé primitif soit le seul qui soit accepté". Les ingénieurs Francq, Coignet & Grosselin
déclarent que le sens de la protestation du maire de St Germain leur échappe, car c'est précisément à "ce tracé primitif"
que l'exécution se poursuit de la façon la plus régulière et la plus
méthodique.
Ils en rappellent la consistance : "Il comprenait tout un réseau qui,
partait du Pont de Neuilly, devait emprunter jusqu'à Courbevoie, place Victor
Hugo, une autre de nos lignes, qui de Courbevoie se dirigeait vers Le Pecq, rive
gauche, par Nanterre, Chatou et Le Vésinet, qui du Vésinet par Montesson,
Carrières-St Denis, allait se raccorder dans Houilles à une autre de nos
lignes, celle de Houilles à St Ouen ; qui enfin reliait par des embranchements
la gare de Rueil au pont de Chatou et l'école Le Pelletier de St Fargeau à
la commune de Montesson".
Tel est le projet que les communes ont approuvé y compris celle de St
Germain.
Pour le premier tronçon (celui de Courbevoie au Pecq) l'enquête est déjà
ouverte, pour le reste (Le Pecq à Houilles avec embranchement vers Rueil-Gare
et l'école Le Pelletier de St Fargeau), l'instruction a subi un léger retard mais
l'enquête est déjà décidée par le ministre des Travaux Publics.
La protestation de M. Desoyer maire de St Germain ne peut être que le résultat
d'un malentendu. Il est à noter que M. Desoyer a succédé a M. Gilbert en
exercice et qui a participé au Comité intercommunal qui a approuvé le projet
de MM. Francq , Coignet & Grosselin.
Ils font remarquer qu'il refuse de s'associer par cela seul de s'associer à la
campagne entreprise à St Germain même au profit d'un projet entièrement
nouveau et encore mal étudié par des personnes, qui sans tenir compte
des difficultés de toute nature, qui réclame un tramway jusqu'à St Germain et
pénétrant dans Paris.
MM. Francq, Coignet & Grosselin reconnaissent qu'il serait avantageux d'avoir un double
terminus et sont tout prêts à demander le prolongement jusqu'à St
Germain et soulignent qu'ils auront d'autant plus de chance de l'obtenir qu'ils
auront déjà la ligne Courbevoie—Le Pecq.
Ils précisent encore concernant le terminus côté Paris que le terminus sera
à la Porte Maillot, grâce à un entente avec les concessionnaires de Paris
dont aucun autre concessionnaire ne pourrait avoir le bénéfice.
Archives municipales de Courbevoie
Le 6 février 1899, l'Union du Commerce et de l'Industrie de St Germain proteste
par voie d'affiche contre le projet présenté pour les raisons suivantes :
- son parcours ne saurait convenir au développement et à la
prospérité des communes traversées la réalisation de ce projet empêcherait à tout jamais un moyen de
communication pénétrant dans Paris
Les Membres du Bureau et du Conseil de l'Union du Commerce et de l'Industrie de St Germain émettent le vœu général d'être mis en relation par un tramway avec les communes du Pecq, du Vésinet, de Chatou, de Rueil, de Nanterre, de Suresnes, de Puteaux pour aboutir au Bois de Boulogne et au métropolitain de la Porte Maillot, avec à Chatou
Le
8 février 1899, MM. Francq Coignet & Grosselin écrivent au maire
du Vésinet pour lui témoigner de leur incompréhension au sujet de la
déclaration du maire de St Germain qui "s'en tient au tracé
primitif" ce que les ingénieurs de la T.M.E.P. précisément
proposaient dans leur projet et dont l'exécution se poursuit de la
façon la plus régulière et la plus méthodique. Ils rappellent le tracé
proposé : "Il comprenait tout une réseau qui partant du Pont de
Neuilly devait emprunter jusqu'à Courbevoie, place Victor Hugo, une autre
de nos lignes8 ; qui de Courbevoie se dirigeait vers le Pecq rive
gauche par Nanterre ; Chatou, et Le Vésinet ; qui du Vésinet par
Montesson et Carrières-St Denis allait se raccorder dans Houilles à une
autre de nos lignes, celle de Houilles à St Ouen ; qui enfin reliait par
des embranchements la gare de Rueil au pont de Chatou et l'école
Lepelletier St Fargeau à la commune de Montesson.
Tel est le projet que toutes les communes ont approuvé y compris la commune
de St Germain, tel est le projet, non modifié, dont vous êtes saisis".
Pour le premier tronçon de Courbevoie au Pecq, l'enquête est ouverte
pour ceux du Pecq à Houilles, de Rueil au pont de Chatou et de l'école
Lepelletier St Fargeau à la commune de Montesson, l'instruction a un léger
retard mais l'enquête est déjà décidée par le ministre des Travaux
Publics et on attend plus que l'arrêté préfectoral qui doit en fixer
l'ouverture.
Ils rappellent qu'il serait avantageux d'avoir un double terminus pour leur
réseau en instance et qu'ils sont prêts à demander le prolongement
jusqu'à St Germain d'autant qu'ils auront plus de chance pour
l'obtenir qu'ils auront déjà la ligne de Courbevoie au Pecq.
Côté Paris le terminus sera à la Porte Maillot, grâce à une entente avec
les concessionnaires de Paris et dont aucun autre concessionnaire ne pourrait
avoir le bénéfice.
Archives municipales
du
Vésinet
Le
10 février 1899, le Conseil municipal du Vésinet , vu ... etc.
- donne
un avis favorable à la demande présentée par MM. Francq Coignet & Grosselin,
sous réserve que l'arrête extérieure de la bordure du
trottoir sera reporté de 2 m. sur la chaussé, de façon à ce que le
trottoir dont la largeur actuelle est de 2,75 m. ait une largeur de 10,75 m.
ce qui réduirait la largeur de la chaussée à 8 m. et que la voie du
tramway soit construite en dehors de la 2ème ligne de
plantation comme il est indiqué au profil ci-annexé.
- émet le vœu
que les haltes plus nombreuses (six au minimum) soit installées dans la
traverse du Vésinet qui est la plus importante du tracé et que dans un avenir
très prochain le raccordement de la ligne soit fait du Pecq à St Germain.
Cette délibération est adoptée à l'unanimité.
Archives municipales
du
Vésinet
Le 13 février 1899, les T.M.E.P. envoient des affiches à faire apposer dans
les meilleurs emplacements de la commune.
Archives municipales du Vésinet |
|
Le 16 février 1899, le préfet de Seine & Oise désigne le maire du
Vésinet comme membre de la Commission à l'effet de donner son avis sur les
résultats de l'enquête.
Archives municipales du Vésinet |
|
Le 16 février
1899, le préfet de Seine & Oise nomme les membres de la Commission
chargée d'examiner les résultas de l'enquête ouverte sur le projet de
MM. Francq, Coignet & Grosselin en vue de l'établissement d'un tramway
à traction mécanique entre Courbevoie et Le Pecq.
Archives municipales de Courbevoie |
|
Le
16 février 1899 Le préfet informe le maire du Vésinet qu'il l'a
désigné par arrêté pour faire partie de la Commission à l'effet
de donner son avis sur les résultats de l'enquête concernant le projet
de tramway Courbevoie—Le Pecq.
Archives municipales du Vésinet |
|
Samedi 25
février 1899, le Journal de Nanterre relate la réunion contradictoire
entre les auteurs de projets
:
Le
journal publie un article dans lequel les habitants de Nanterre se déclarent
unanimement favorables au deuxième projet ". |
|
Le
6 mars 1899, l'enquête étant close le préfet demande de renvoi du
dossier au maire de Courbevoie.
Archives municipales de Courbevoie |
|
Le
18 mai 1899, les T.M.E.P. propose au maire de Courbevoie que la Cie est en
mesure de proposer l'éclairage électrique de Courbevoie et reste à son
écoute pour traiter ce sujet.
Archives municipales de Courbevoie |
Le
22 janvier 1900, l'affiche d'enquête d'utilité publique concernant deux embranchements entre Puteaux et Nanterre8
d'une part et entre Courbevoie et La
Garenne d'autre part, de la ligne de Courbevoie—Le Pecq est envoyée dans
les mairies des communes concernées. Elle sera effective du 24 janvier au 24 février. Les tracés sont précisés pour la première :
Pour la seconde :
Archives municipales de Courbevoie |
|
Le
10 février 1900, le directeur de la Compagnie des eaux s'enquiert de
savoir si dans le cadre des travaux du tramway il y aurait des conduites
d'eau à déplacer.
Archives municipales de Courbevoie |
|
Le
21 mai 1900, La
commission chargée de donnée son avis sur sur les résultats de
l'enquête se réunira le vendredi 25 mai à l'annexe Est de l'Hôtel de
Ville. Archives municipales de Courbevoie |
|
Le
6 octobre 1900, le préfet de la Seine arrête qu'il sera procédé à
l'enquête réglementaire sur le projet relatif à l'établissement
de deux embranchements de la ligne de tramway
Courbevoie—Le Pecq et le prolongement jusqu'à la gare des Vallées à
Colombes.
Archives municipales de Courbevoie |
Le
8 octobre 1900, le préfet de la Seine adresse au maire de Courbevoie ampliation
d'un arrêté d'une enquête sur le prolongement jusqu'à la gare des Vallées
de l'embranchement projeté entre Courbevoie et Colombes de la ligne
Courbevoie—Le Pecq.
L'enquête devra restée ouverte du 10 octobre au 10 novembre.
Le projet relatif à l'établissement de deux embranchements de la
ligne de tramway Courbevoie—Le Pecq : 1.
entre Puteaux et
Nanterre, 2. entre Courbevoie et La Garenne Colombes, Vu le Procès verbal des opérations de la Commission Chargée d'examiner les résultats de
l'enquête à laquelle a été soumis le projet suscité, procès verbal
duquel il résulte que la Commission a demandé le prolongement jusqu'à la
gare des Vallées, de l'embranchement projeté entre
Courbevoie et La Garenne-Colombes,
vu...
Arrête
Il sera procédé à l'enquête sur ledit projet. La commission des examinateurs
est composée.
Archives municipales de Courbevoie
Le
11 novembre 1900, le Conseil municipal de Colombes dans sa délibération
concernant le prolongement jusqu'à la gare des Vallées de l'embranchement de
tramway projeté entre Courbevoie et La Garenne émet un vœu en faveur d'un nouvel embranchement entre la gare de La Garenne-Bezons et celle de
Colombes (ligne d'Argenteuil.
Cent soixante personnes ont approuvé le tracé avec modification et en
demandant en outre l'établissement d'un autre embranchement entre la gare de La
Garenne-Bezons et celle de Colombes. Le maire explique que cette demande n'est
pas réalisable en raison des expropriations qu'elles entraîneraient et qu'il
y a lieu de maintenir le tracé soumis à l'enquête.
Archives
municipales de Courbevoie
Pétition
non datée mais contemporaine à l'enquête des embranchements concerne celui
de la gare des Vallées et signée par les habitants de Colombes. Ces derniers
pensent que le tramway ne peut faire concurrence au chemin de fer dont la
rapidité et la marche des trains n'est pas assujettie avec les mêmes entraves
et restrictions. Mais que les lignes de tramways, moins coûteuses à établir
que celles de chemin de fer, peuvent et doivent servir à compléter utilement
et économiquement le réseau de ces derniers. Attendu que le projet soumis à
l'enquête répond bien à cette condition puisque depuis l'origine de la ligne
au pont de Neuilly, véritable gare où se croisent de nombreux tramways, le
tramway qui nous occupe dessert encore la gare de Courbevoie (sur la ligne de
Versailles), puis celle de La Garenne (sur les lignes de Normandie, de St
Germain et des trains légers de Bécon) et enfin la gare des Vallées (sur la
même ligne de Bécon)
Mais que depuis la gare de La Garenne jusqu'à celle des Vallées le tramway
double simplement la ligne de chemin de fer, devient alors sans utilité
véritable pour le public et se met ainsi en concurrence avec le chemin de fer
dans des conditions où la lutte ne paraît pouvoir être avantageusement
entreprise ni même devoir être encouragée pour la raison susdite.
Que par contre il existe dans la commune une autre gare de chemin de fer -
celle de Colombes-Centre - qu'il serait très intéressant de voir relier à
celle de La Garenne au moyen d'un embranchement de tramway, car on mettrait
ainsi en communication trois gares importantes de la région appartenant à des
lignes différentes du réseau de l'Ouest, de l'une à l'autre desquelles il
est à l'heure actuelle assez mal commode de passer, sans compte que l'on
permettrait aux habitants de Colombes de profiter, tout comme ceux de La
Garenne et de Courbevoie des arrêts des trains de grande banlieue qui ont lieu
à la gare de La Garenne-Bezons.
Pour ces raisons et aussi pour l'intérêt que cet embranchement présente pour
les quartiers Saint Hilaire, Labouret, Avenir et Drapeau, de même que pour
celui de la route de Gennevilliers, le centre de Colombes, et les quartiers des
Voies du Bois et des Groues qu'il relirait entre eux,
- Demandent instamment que concurremment avec l'embranchement des Vallées,... un
prolongement du tramway en question soit créé depuis la gare de La
Garenne jusqu'à celle de Colombes.
- Estiment qu'une modification de tracé pour l'embranchement des Vallées serait
quand même désirable qui ferait passer le tramway par la rue de l'Aigle, à
travers La Garenne, pour venir ensuite par l'avenue de Lutèce et le pont de la
Puce pénétrer dans la rue Félix Faure, manageant ainsi la possibilité d'un
prolongement ultérieur vers la gare de Colombes.
Archives
municipales de Courbevoie
Le
4 avril 1901, le Préfet de la Seine adresse au maire de Courbevoie l'état
parcellaire des terrains à exproprier en vue de l'établissement de la ligne
Courbevoie—Le Pecq sur le territoire de Courbevoie.
L'enquête devra restée ouverte pendant huit jours francs. Il joint les plans
à publier.
Archives
municipales de Courbevoie
Le
9 avril 1901 le Préfet de la Seine envoie un avis à afficher par le
maire concernant les expropriation pour cause d'utilité publique et
informe qu'une enquête est ouverte dans les communes de Courbevoie
et de Nanterre.
Archives municipales de Courbevoie |
|
Le
25 juillet 1901 le Préfet de la Seine arrête la déclaration de
cessibilité des terrains pour cause d'utilité publique, les immeubles ou
portion d'immeubles désignés dans le tableau ci-après et
nécessaire à l'élargissement du chemin rural n°67 des Groues à
Nanterre et du chemin vicinal n°18 dit rue des Fauvelles à Courbevoie. Détail des désignations Archives municipales de Courbevoie |
L'état
parcellaire pour les communes de Courbevoie et de Nanterre.
Archives
municipales de Courbevoie
Le 6 mars 1903 dans sa délibération, le conseil municipal de Courbevoie
rappelle que la ligne dont la construction a pu paraître entreprise avec
rapidité entre la place Victor Hugo à Courbevoie et le pont de
Charlebourg et qui raccordée à la ligne Pont de Neuilly—Maisons-Laffitte
traverse tout Courbevoie dans sa partie où la population est la plus
importante.
Il pense qu'en raccordant ce tronçon aux lignes exploitées par
la Cie, il y aurait possibilité de donner à toute une
importante partie de la population de Courbevoie, un moyen de transport
dont elle est privée, que le trafic y serait suffisamment actif pour fournir
un bénéfice à l'exploitation et qu'on pourrait ainsi utiliser
momentanément et avantageusement une voie qui se détériore sans service
utile.
Il émet le vœu que ce tronçon sur toute la commune soit dès maintenant mis
en service et sollicite la bienveillance de l'administration supérieure.
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Le
2 juin 1903, la préfecture du département de la Seine écrit au maire de
Courbevoie pour lui signifier que le vœu émis par le Conseil municipal dans
sa séance du 6 mars par lequel il demandait la mise en service de la partie
de ligne traversant Courbevoie reste impossible actuellement, les ressources
dont elle dispose, la Cie étant à peine suffisante pour régler
les travaux en cours ou constituant des engagements de sa part.
Par ailleurs suite à projet de remaniement de son réseau, la Cie
a renoncé à l'exploitation de la partie de la ligne Courbevoie—Le Pecq
comprise entre Nanterre et Courbevoie, ne désirant conserver que celle
comprise entre Nanterre et Le Pecq.
Le préfet rappelle que le conseil pourra toutefois émettre un avis sur les
résultats de l'enquête à laquelle seront prochainement soumis les
propositions de remaniement du réseau de la Cie. Il semble que
cette partie de ligne qui passe par la rue des Fauvelles à Courbevoie puis
traverse la plaine des Groues à Nanterre ne fut jamais construite.
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Dans
sa délibération du 10 juillet le Conseil municipal de Courbevoie sollicite
la déchéance immédiate de la Cie des T.E.M.P. dans tous ses
droits en ce qui concerne la ligne Courbevoie—Le Pecq.
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Le
19 octobre 1903, le Préfet de la Seine écrit au maire de Courbevoie au sujet
de la délibération du en date du 10 juillet parla quelle le Conseil demande
la déchéance immédiate la Cie de T.M.E.P. de tous ses droits en ce qui
concerne la ligne Courbevoie—Le Pecq. Ainsi qu'ils ont déjà répondu dans leur
lettre du 25 juin dernier les T.M.E.P. ont présenté un projet de
réorganisation de son réseau et le Ministre des Travaux Publics a autorisé
à la mise à l'enquête de ce projet et le Conseil municipal sera
consulté sur les résultats de cette enquête.
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En 1906, les communes de l'Ouest parisien font l'objet d'un projet de réorganisation des lignes de tramways qu'elles traversent, aussi bien dans le Département de la Seine que dans celui de la Seine & Oise. Ces projets sont déposés dans les mairies de Suresnes, Puteaux, Nanterre, Courbevoie, Colombes, Bois-Colombes, Asnières, Gennevilliers, St Denis, St Ouen, Pierrefitte et Aubervilliers où ils sont à la disposition du public du 12 février au 12 mars.
Le
20 mars 1906, la Commission de voirie de Courbevoie publie une enquête
sur les tramways mécaniques dont l'objet est le projet de la
réorganisation du réseau des lignes de tramways exploitées par la Cie
des Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.).10
Concernant la ligne Courbevoie—Le Pecq, ladite Commission demande la
mise en demeure d'exploiter le tronçon construit de La Garenne au pont de
Neuilly et non d'en faire une voie de service, sinon qu'il soit prononcé la
déchéance totale des lignes formant concession de même l'achèvement de la
ligne par la rue des Fauvelles jusqu'à Nanterre centre et Chatou s'impose
absolument à l'encontre des dires de la Cie qui estime qu'elle
double emploi avec celle de St Germain.
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Le
rapport de la Commission mixte des omnibus et tramways au sujet de la
réorganisation du réseau de la Cie des T.M.E.P. est présenté par M. Louis
Parisot Conseiller général.
Sans vouloir résumer la totalité des deux présentations que la Cie
des T.E.M.P. a produit au Ministère des Travaux Publics ; il ressort que la Cie
possède
Elle exploita également la ligne Paris—St Germain par
Bougival dont le propriétaire reste la Compagnie des Tramways à Vapeur de Paris à
St Germain.
Concernant la ligne qui nous intéresse, les tarifs à percevoir seraient : entre et St-Germain et le
pont de Chatou (section à emprunter à la ligne Courbevoie—Le Pecq), les
taxes déterminées selon le principe du sectionnement.
Les communes de Nanterre, Colombes, Courbevoie insistent tout
particulièrement pour que la ligne Courbevoie—Le Pecq, avec raccordement
pour relier les gares de La Garenne et Les Vallées, soit maintenue.
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Le
Conseil général émet un avis favorable au projet de réorganisation du réseau
sous les réserves suivantes et pour la ligne Courbevoie—Le
Pecq, que la Cie soit en demeure d'exploiter le tronçon construit La Garenne—Pont
de Neuilly qui serait très productif et non de l'utiliser comme voie de
service, ce qui ferait que les habitants auraient tous les
inconvénients sans aucun de avantages d'une voie de tramway.
Qu'en cas où la Cie s'y refuserait la déchéance totale des lignes formant la concession soit prononcée.
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Le
29 7bre 1908, un
conseiller général du Département de la Seine écrit au maire de
Courbevoie pour lui
annoncer que le Cie de tramways du Département de la Seine (T.P.D.S.) est en
train de préparer une dossier pour la demande en concession de la ligne Pont de
Neuilly à La Garenne-Bezons par (à Courbevoie) la rue de Bezons et l'avenue
Marceau non seulement comme cela était demandé dans le projet de
réorganisation mais en plus avec la continuation de cette ligne jusqu'à la
porte Maillot sans interruption.
C'est en un mot le projet voté par le Conseil municipal.
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Le tracé au fil des cartes postales
Notes
:
Cette subdivision est due à l'histoire même de la
construction des lignes qui s'est fait au coup par coup sans vision globale d'un
véritable réseau maillé et cohérent.
6
Les tramways de Versailles étaient exploités par M. Francq 7
Ce tracé faisait également partie d'une proposition du projet plus extensif
de M. F. Nave dans son document intitulé Projet de réseau général de
tramways électriques - Départements de la Seine et Seine et Oise. 8
Reprise du tracé proposé par M; F. Nave. 9
Ces deux embranchements ne seront à l'évidence jamais réalisés.
10 Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.) est une société créée en 1896 et rachetée en 1910 par les T.P.D.S. MM. Francq, Coignet et Grosselin en étaient les administrateurs. Sources :
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