Mémoire de la ligne
La ligne 39 - Place Moncey—Gennevilliers - 4/6
Marc André Dubout
La ligne 39 au fil des archives
Année 1910
Le
9 mai 1910, le Sénateur, Préfet de la Seine demande à MM. les Maires des 77
communes de lui faire parvenir ampliation des divers arrêtés
actuellement applicables et légalement pris par les autorités municipales de
la Seine pour réglementer le tarif ou les stationnements des voitures de place
dans le ressort de leur commune.
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de Gennevilliers
Le
2 août 1910, le Directeur des T.P.D.S. écrit au Maire de Gennevilliers
pour l'informer que sur l'insistance du Sénateur B., Président de la
Commission mixte des Transports à l'Hôtel de Ville, la Compagnie lui accorde
ainsi qu'à l'un de ses adjoints la gratuité de circulation sur les lignes des
T.P.D.S. qui intéressent la Commune de Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Le
27 novembre 1910, le Directeur des T.P.D.S. écrit au Maire de
Gennevilliers pour l'informer que des instructions ont été
données pour qu'un service de rabattage soit établi provisoirement entre
Gennevilliers et la place Voltaire à Asnières conformément à sa demande.
Le Service du Contrôle a été averti de cette modification d'horaire.
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de Gennevilliers
Le
9 décembre 1910, suppression de l'accotement de la ligne de tramway entre
la place Voltaire à Asnières et Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Article faisant référence à la lettre de M. Chaste, Conseiller municipal de Gennevilliers publiée dans le Journal d'Asnières et de la Banlieue Ouest relatif au déplacement des arrêts du tramway boulevard Voltaire. M. Chaste partage la nécessité d'installer, dans un délai le plus rapproché, un bureau sur la place même, malheureusement la question de la statue de Durand-Claye subsiste toujours. Il faut bien reconnaître qu'au milieu de la place cette statue est bien encombrante et les commerçants du quartier voudraient bien la voir ailleurs que devant leur boutique. À l'occasion d'un banquet de protestation il a été reconnu que l'arrêt des tramways ne peut rester là où il est actuellement et il faut que la Compagnie l'installe sur la place Voltaire et cette installation donnera des résultats pratiques si la statue est enlevée. Ce désir commun se traduira par une pétition que tout le monde signera ou par une réunion publique en faveur de l'installation d'un bureau des omnibus et de l'enlèvement de la statue gênante.
15
décembre 1910, le Maire adresse à son collègue de Gennevilliers une
délibération selon laquelle l'état de malpropreté de l'avenue de Paris, est inhérent à l'installation de la voie du tramway,
- considérant que l'accotement du tramway empêche l'installation de bouches
d'arrosage qui permettraient de nettoyer la chaussée et les trottoirs,
- considérant que les défectuosités de cet accotement nuisent à
l'écoulement des eaux pluviales et ménagères qui stagnent dans les caniveaux
dudit accotement,
- considérant que cet accotement est une cause de dépréciation importante
pour les immeubles situés du côté où il se trouve, dont il gêne les accès
et compromet la sécurité des habitants et des piétons,
demande que l'accotement du tramway avenue de Paris soit supprimé entre la
place Voltaire et le rue du Moulin de la Tour et la voie remise dans l'axe de la
chaussée.
Par sa lettre adressée à son collègue de Gennevilliers, cette affaire
concernant les deux communes, il lui demande de bien vouloir faire voter son
Conseil municipal dans ce sens afin d'unir les efforts des deux communes.
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de Gennevilliers
17
décembre 1910, clôture du procès verbal du Conseil comprenant
quatre déclarations et une pétition.
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de Gennevilliers
Année 1911
En
janvier 1911, cet article au sujet du tramway Colombes—Porte de
Clignancourt concerne également la ligne Gennevilliers—Madeleine pour son prolongement jusqu'au pont d'Argenteuil, prolongement qu'un article
du cahier des charges oblige la Compagnie à effectuer immédiatement aussitôt
le rachat du pont effectué et nous sommes à la veille de ce rachat. Bien que
la Compagnie soit en mesure de jeter ses rails sur le pont d'Argenteuil,
elle n'a rien fait entre Gennevilliers et le pont.
M. Molinié, Conseil général de Colombes demande à l'Administration d'imposer
d'urgence à la Compagnie cet article du cahier des charges.
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de Gennevilliers
En
janvier 1911, nous laisserons de côté la partie politique de cet
article de A. M. Gautehrot pour ne retenir que, ce qui au filtre de ses idées ressort
de ce propos.
Ce qu'il en est dit du tramway : "La rapidité des moyens de
communication se
perfectionne de jour en jour ; mais la Compagnie de Tramways de Paris et du
Département de la Seine donne un démenti cinglant à cette affirmation.
Ne prenons qu'une seule ligne et voyons-en le résultat du point de vue du
"public".
De la Madeleine à la place Voltaire, les voitures de cette compagnie mettent une
heure à une heure et demie, alors qu'un homme à pied, en 50 minutes, ferait ce
parcours.
Il faut s'estimer heureux lorsque le temps indiqué ci-dessus ne se trouve pas
allongé par l'une de ces pannes que connaissent bien les voyageurs de cette
ligne, et qui vous laisse une demie-heure ou trois quarts d'heure à la montée
de la place Clichy ou de tout autre endroit.
Au temps du parcours, ajouter en plus les attentes interminables sur les
trottoirs, sans abri, exposés à toutes les intempéries, les attentes
courantes de 30 minutes à 1 heure parce qu'il n'y a pas de voitures, parce que
celles-ci n'arrivent pas et subissent des pannes, parce que la voie publique est
encombrée.
De la porte de Clichy à la place Voltaire, aux Bourguignons ou à Gennevilliers,
la ligne dessert une population que l'on peut estimer à 75 000 habitants au bas
chiffre et une voiture passe à cet endroit toutes les 20 minutes, et encore ! ! !
Allez à cet endroit, le midi ou le soir à de 6 à 8 heures, au moment où
le peuple regagne ses foyers, à la sortie des ateliers. Là 50 à 100 personnes
très gentiment, se gèlent ou se mouillent ou clapotent dans la boue, en
attendant le plaisir de donner leurs deux ou leurs quatre sous à la Compagnie
qui daigne les accepter.
Vendredi dernier, j'ai mis moi-même exactement une heure et quart, de mon
arrivée à ce bureau de la porte de Clichy à la place Voltaire et nous étions
une trentaine de voyageurs dans ce cas !
Mais de quoi nous plaignons-nous ? Nous nous n'avions qu'à nous rendre à
pieds, n'est-il pas vrai ? La Compagnie concessionnaire n'est certes pas là
pour nous donner satisfaction ! ! !
Et c'est ainsi sur toutes les lignes desservant nos communes, c'est l'exploitation
la plus cynique et la plus éhontée du public ; c'est le "j'menfichisme" le plus
absolu de nos intérêts et de nos besoins.
Et le public ne dit rien ! Et les municipalités restent inertes, passives ! Et
la Compagnie concessionnaire continue de faire rouler ses voitures
préhistoriques, quand elle le veut et comme elle le veut".
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municipales
de Gennevilliers
Le
20 février 1911, Le Maire de Gennevilliers transmet à un Conseiller
général la copie de la délibération selon laquelle il demande la suppression de
l'accotement de la ligne de tramway entre la rue du Moulin de la Tour et la
place Voltaire à Asnières.
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municipales
de Gennevilliers
Le
17 mars 1911, délibération du Conseil municipal d'Asnières tendant à la
suppression de l'accotement de la voie du tramway avenue de Paris.
Le Conseil, vu les pétitions recouvertes de nombreuses signatures demandant la
suppression de l'accotement de la voie du tramway avenue de Paris,
- considérant que le préjudice causé aux commerçants et propriétaires de
ladite avenue, par cet accotement est très important,
- considérant d'autre part que cette situation rend impossible l'installation
de bouches d'eau dans cette partie de l'avenue, et que par suite aucun
nettoiement convenable ne peut y être fait, ce qui est tout à fait déplorable,
au point de vue de l'hygiène et de la salubrité publique,
- qu'il en résulte un état de malpropreté continuel dont se plaignent avec
juste raison les habitants de l'avenue,
- qu'il y a par conséquente nécessité absolue de supprimer l'accotement et de
replacer la voie dans l'axe, ce qui aura encore pour résultat heureux
d'augmenter de 2 mètres la largeur de la chaussée,
- renouvelle le vœu, en insistant sur l'urgence de la prise en considération,
que l'accotement de la voie du tramway avenue de Paris soit supprime à bref
délai.
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de Gennevilliers
Le
1er mai 1911, Gennevilliers section F du cadastre n°1077,
montrant l'emplacement du dépôt des tramways de la ligne Madeleine—Gennevilliers.
Une quantité impressionnante de photos ont été prises à ce terminus.
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municipales de Gennevilliers
Le
31 mai 1911, le Maire de Gennevilliers a ouvert une enquête dans ladite
commune de Gennevilliers sur le projet d'embranchement de la ligne
Gennevilliers—Madeleine entre le carrefour des Quatre Routes à Asnières et
le pont d'Argenteuil (ligne
40).
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de Gennevilliers
Le
23 juin 1911, une enquête est ouverte du 31 mai au 30 juin sur le projet
d'embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine (ligne
40)2, entre le carrefour des
Quatre Routes à Asnières et le pont d'Argenteuil.
Le Conseil municipal est appelé à donner son avis.
Estimant que le prolongement des tramways du carrefour des Quatre Routes à
Asnières et le pont d'Argenteuil est appelé à rendre des services à la
population, considérant que le Conseil dans sa séance du 27 mai a émis le vœu
qu'une halte soit établie sur la ligne d'Argenteuil à la hauteur de l'avenue
d'Argenteuil, émet un avis favorable au projet.
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municipales
de Gennevilliers
Le
16 octobre 1911, le Préfet de la Seine, suite à la demande de suppression
de l'accotement réservé au tramway de la voie dans la partie de l'avenue de
Paris comprise entre la place Voltaire et le Chemin du Moulin de la Tour (route
départementale n°9).
Le Préfet informe le Maire de Gennevilliers qu'il proposera cette demande au
Conseil général de la Seine au cours de sa prochaine session. Cette opération
entraînera le transfert des voies au milieu de la chaussée.
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de Gennevilliers
Le
29 novembre 1911, exposé du Maire de Gennevilliers sur la suppression de
l'accotement réservé au tramway de la voie dans la partie de l'avenue de Paris
comprise entre la place Voltaires et le Chemin du Moulin de la Tour.
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municipales
de Gennevilliers
Le
29 novembre 1911, rapport présenté, au nom de la Commission des Voies et
Moyens de communication dont les conclusions ont été adoptées par la Chambre
de Commerce de Paris dans sa séance du 18 octobre 1911.
Le Préfet de la Seine a informé le Président de la Compagnie que son
administration a soumis à l'enquête réglementaire un projet relatif à
l'établissement d'un embranchement de la ligne Gennevilliers—Madeleine, entre
la place Voltaire à Asnières et le pont d'Argenteuil à Gennevilliers et
demande l'avis de la Commission et la convenance de l'opération.
Cet embranchement qui fait partie du réseau départemental Nord concédé à la
Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.) a
été déclaré d'utilité publique par décret du 31 mai 1910, mais avec cette
restriction que : "la partie comprise entre le carrefour des Quatre Routes
à Asnières et le pont d'Argenteuil est concédée à titre éventuel, sous
réserve de déclaration ultérieure d'utilité publique". C'est pour ce
motif qu'avant la construction et la mise en service de cette ligne, une
enquête réglementaire a été ordonnée, et que la commission a été appelée
à formuler son avis sur la question.
Après examen des pièces du dossier et renseignements recueillis, la Commission
soumet les éléments d'appréciation ci-après.
L'embranchement projeté se compose de deux tronçons :
- Le premier, déjà établi et en service, va de la place Voltaire à Asnières,
au carrefour des Quatre-Routes, sur Bois-Colombes, en suivant le chemin de
grande communication n°15 et la route départementale n°8.
- Le deuxième tronçon, qui est à construire, part du carrefour des
Quatre-Routes, continue la route départementale n°8 et aboutit au pont
d'Argenteuil à Gennevilliers
Les conditions d'établissement et d'exploitation de la ligne sont conformes aux
stipulations du cahier des charges annexé au décret ce concession du 31 mai
1910 dont nous reproduisons sommairement les principales dispositions.
Les trains s'arrêteront aux points déterminés pour prendre ou laisser des
voyageurs
Sur la section déjà construite, il ne sera apporté aucune modification à
l'état actuel des choses
Sur la partie à construire, ligne à une seule voie, avec garages pour
croisement des trains, sera placée de façon à aménager sur la chaussée
empruntée une largeur suffisante pour la circulation des autres voitures.
La traction se fera par moteur mécanique au moyen de conducteur d'énergie
électrique.
Le maximum de largeur des voitures sera de 2 m.
La longueur maximum des trains sera de 26 mètres.
Leur vitesse maximum sera de 20 Km/h dans les traverses et de 30 Km/h hors des
traverses.
Le nombre minimum des trains sera de 60 par jour dans chaque sens.
La longueur totale de la ligne sera de 4202 mètres divisés en trois sections :
- Première section entre la place Voltaire à Asnières et le carrefour des
Quatre-Routes,
- Deuxième section entre le carrefour des Bourguignons et celui des
Quatre-Routes, elle aura une longueur de 952 m.
- Troisième section entre le carrefour des Quatre-Routes et le pont
d'Argenteuil à Gennevilliers, elle aura une longueur de 1900 m.
Les prix à percevoir, fixés par le cahier des charges, seront les suivants :
En 1ère classe | En 2ème classe | |
Première section | 0 fr.10 | 0 fr.05 |
Deuxième section | 0 fr.05 | 0 fr.05 |
Troisième section | 0 fr.10 | 0 fr.05 |
Les prix à percevoir sur plusieurs sections s'établiront en
cumulant ceux qui viennent d'être indiqués.
Nous avons maintenant à expliquer que l'embranchement d'Asnières à
Gennevilliers comble une lacune en établissant un moyen de transport dans une
région qui en était dépourvue, et en second lieu en facilitant par ce
raccordements avec les autres lignes du réseau une communication facile entre
les centres importants qui seront ainsi reliés les uns aux autres ; d'où il
suit que sa construction et sa mise en service ont un caractère d'utilité
incontestable et sont appelés à rendre de grands services.
En conséquence la commission des Voies et Moyens de communications propose
d'émettre un vœu favorable à la réalisation de l'opération.
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municipales
de Gennevilliers
Cet embranchement deviendra par la suite la ligne 40, Place de Clichy—Argenteuil Gare
Lieu
d'implantation du bureau du tramway, rue Félicie à Gennevilliers.
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municipales
de Gennevilliers
Année 1912
Le
19 avril 1912, trois employés des Postes et Télégraphes remercient le
Maire de Gennevilliers pour son intervention à l'obtention de tarif spécial et
acceptent le tarif de trois francs par mois établi par la Compagnie.
Archives
municipales
de Gennevilliers
Le
16 janvier 1913, le Maire de Gennevilliers rappelle au Directeur des
T.P.D.S. sa demande de franchise pour les deux télégraphistes communaux qui
ont un service excessivement pénible en raison de l'étendue du territoire.
Il rappelle également la demande de continuation de franchise pour l'appariteur
et les deux gardes champêtres.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
24 9bre 1912, Le Conseil municipal de Gennevilliers renouvelle
la demande la franchise pour les facteurs des Postes et Télégraphes en faisant
ressortir que la Municipalité ne fait pas payer de droit de stationnement à la
Compagnie.
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municipales
de Gennevilliers
Année 1
Année 1914
Le
9 février 1914, le Directeur des T.P.D.S. écrit au Maire de
Gennevilliers suite à la pétition qu'il a reçue en vue de créer un
arrêt avenue Chaudon sur le parcours de l'avenue de Paris à Gennevilliers.
Bien que cet arrêt soit situé à une très courte distance de l'arrêt du
cimetière (150 m.), la Compagnie ne s'oppose pas à cette création à la
condition qu'il soit facultatif.
Il l'invite à adresser la même demande au Préfet de Police par
l'intermédiaire de l'Ingénieur du Contrôle.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
11 février 1914, Le Maire de Gennevilliers sollicite le Préfet au sujet
de l'arrêt à créer avenue Chaudon, à Gennevilliers.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
21 février 1914, devant la difficulté éprouvée pour le roulement du
personnel affecté au service des dépêches et aussi l'étendue du territoire
de la Commune, le maire de Gennevilliers demande au Directeur des T.P.D.S. le
renouvellement de la carte de circulation pour le télégraphiste et une
deuxième, le service devant être assuré quotidiennement.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
27 février 1914, le Conseil municipal de Gennevilliers demande
l'ajournement de l'avis favorable au sujet de l'arrêt avenue de Paris à
Gennevilliers en face de l'avenue Chaudon, à Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Année 19
Le
20 décembre 1919,
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de Gennevilliers
Année 1920
Nous
sommes à la veille de la deuxième grande réorganisation des lignes de
tramways et la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine
(T.P.D.S.), l'année suivante, cèdera son exploitation à une autre qui sera
créée la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne (S.T.C.R.P.).
Le tramway est à son âge d'or mais l'autobus plus souple fait son apparition
pour compléter le réseau.
Projet de création d'une ligne d'autobus intéressant la Commune de Gennevilliers
Le
20 novembre 1920, le Conseil municipal de Gennevilliers, vu la lettre
préfectorale du 20 octobre 1920 relative à l'extension en banlieue des
services de voitures automobiles sites "omnibus",
|
Année 1921
Le
12 mai 1921, le Maire de Gennevilliers écrit à un Conseiller
général pour le remercier de l'avoir reçu, ainsi qu'un certain M. Robert,
adjoint promoteur de la création d'un service d'autobus entre Saint Ouen et
Épinay par Villeneuve-la-Garenne et Gennevilliers-centre.
Il profite de cette lettre pour soutenir le tracé demandé par la Commune de
Gennevilliers et d'en exposer les raisons.
Tout d'abord si la délibération du 20 novembre 1920 a été prise, c'est sur
la demande même de M. le Préfet, en réponse à sa lettre du 20 octobre 1920.
Un seul tracé a été adopté par le Conseil municipal par raison d'économie,
et la ligne de tramway existante, Clignancourt—Colombes ne sera pas
doublée.
Le tracé en Z, quoique défectueux sur le plan présent, vu la superficie de la
Commue de Gennevilliers (1502 ha), diminuée bientôt par l'emprise du "Port de
Paris" à l'avantage de :
1. - drainer la circulation là où il n'existe aucun moyen de communication
entre une section de Gennevilliers peuplée d'environ3850 habitants et le centre
de Gennevilliers séparé par 3 kilomètres approximativement.
2. - faire en sorte que les habitants de Villeneuve-la-Garenne (femmes et
vieillards notamment) puisent se rendre à la Mairie pour percevoir les
allocations et secours de toutes sortes et obtenir auprès de la Municipalité
les renseignements dont ils ont besoin.
3. - souder Villeneuve-la-Garenne et Gennevilliers, en attendant l'étude d'un
tramway prolongeant la ligne Saint Denis-Hôpital—Villeneuve
jusqu'à Gennevilliers, puisque c'est la même commune.
4. - l'autobus empruntant dans la presqu'île de Gennevilliers le boulevard
Gallieni depuis Villeneuve jusqu'au pont de Saint Ouen permettrait une liaison
entre les habitants de ces deux quartiers et un débouché vers Asnières en
pouvant accéder immédiatement, au pont de Saint Ouen au tramway Saint Denis-Hôpital—Asnières.
Un tracé parallèle mais dans l'Île Saint Denis par les quais serait inutile
puisqu'il doublerait la ligne de tramway précitée.
En raison de l'extension que prend Gennevilliers et de son importance d'ici
quelques années avec la réalisation du Port de Paris et pour faciliter le
logement aux nombreux ouvriers qui y seront occupés, il y a urgence à établir
cette ligne d'autobus dont le tracé correspond aux besoins de toute la
population de Gennevilliers.
L'état des routes empruntées est actuellement satisfaisant et s'améliore
encore de jour en jour par le travaux actuels (rechargements cylindrés et
pavage neuf).
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
28 juin 1921, le Comité consultatif des transports en commun à la surface
de la région parisienne émet un avis sur rapport présenté au nom de la 4ème
Sous-Commission - Extension des réseaux.
Création d'une ligne d'autobus dans la presqu'île de Gennevilliers.
Le Comité Consultatif, considérant que la création d'une ligne d'autobus
dans la presqu'île de Gennevilliers entre Saint Ouen et Épinay par
Villeneuve-la-Garenne et Gennevilliers et le Port de Paris, a été demandée
par le Conseil municipal de Gennevilliers.
Considérant que l'itinéraire envisagé présente l'inconvénient de doubler
sur certaines parties des lignes de tramway déjà déficitaires (ligne 39,
ligne 66) ;
Considérant que de nouveaux itinéraires sont présentés, notamment par un
conseiller général tendant à relier la Mairie de Saint Ouen à Épinay
en passant par le centre de Gennevilliers et non par Villeneuve-la-Garenne et,
d'autre part, à prolonger la ligne de tramway Saint Denis-Hôpital—Villeneuve-la-Garenne
(ligne 78) jusqu'au centre de Gennevilliers ;
Considérant au surplus que la création de cette ligne d'autobus ne pourrait
être actuellement réalisée en raison de l'état déplorable des chaussées
sur le parcours envisagé, et un manque de disponibilité en autobus ;
A renvoyé à une date ultérieure et après nouvelle étude par
l'administration l'examen des propositions présentées.
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municipales de Gennevilliers
Plan
illustrant projet décrit de ligne circulaire reliant la gare de
Gennevilliers à celle de Colombes et desservant le port de Gennevilliers sur
toute sa longueur. On voit également en jaune un projet d'extension de la ligne
39 avec une boucle à proximité du port.
Archives municipales
de Gennevilliers
Année 1922
Le
20 janvier 1922, document de la Préfecture de la Seine mentionnant le
doublement de la voie avenue de Paris sur la ligne Gennevilliers—Madeleine.
Décision préfectorale autorisant les travaux.
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municipales de Gennevilliers
Le
29 mars 1922, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire de
Gennevilliers suite à un vœu du Conseil municipal tendant à la délivrance de
billets d'aller-retour jusqu'à 9 heures du matin sur les tramways et omnibus
qui aboutissent aux lignes du Métropolitain et du Nord-Sud.
Il lui rappelle que la mesure qui consiste à établir des distinctions entre
les voyageurs suivant leur destination ne serait pas possible car une
différence de traitement ne manquerait pas de susciter de nombreuses
réclamations. Il faudrait donc délivrer des billets d'aller-retour sur toutes
les lignes du réseau.
Or d'après les résultats mêmes du Métropolitain, le report de l'heure limite
des billets ouvriers à 9 heures entraînerait une diminution considérable de
recettes.
Pour compenser ce nouveau déficit, il serait nécessaire d'élever encore le
prix des tarifs ordinaires, en sorte que le nouvel avantage consenti aux
voyageurs du matin retomberait, en définitive, sur les voyageurs des autres
heures de la journée.
La Compagnie estime donc qu'il n'est pas possible de prolonger les services du
matin au-delà des heures actuellement fixées.
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municipales de Gennevilliers
Le
12 avril 1922, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire de
Gennevilliers suite à la délibération du Conseil municipal en date du 1er
octobre 1921.
Saisie par le service du Contrôle des tramways de la même affaire, la Compagnie
a répondu par la lettre qui expose l'état des questions soulevées par ladite
délibération.
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municipales de Gennevilliers
Le
19 mai 1922, brouillon de note du Conseil municipal de Gennevilliers :
Avis des maires, propositions de la S.T.C.R.P., rapidité des transports de Paris
à l'extérieur du département, doublement des voies, éviter la multitude des
terminus dans Paris, sondages par autobus.
Prolongement de la ligne 39 par Gennevilliers, Épinay de la ligne Gennevilliers—Madeleine
(ligne 39 de la S.T.C.R.P.), voie double.
Prolongement de la ligne 78 Saint Denis—Villeneuve-la-Garenne jusqu'au
boulevard Gallieni en suivant la Seine, etc.
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municipales de Gennevilliers
Le
30 mai 1922, le Maire de Gennevilliers informe le Subdivisionnaire de la S.T.C.R.P.
qu'il a été saisi de plusieurs réclamations au sujet
de dépôts presque permanents de tas de cailloux, terres, débris de pavés
sur les trottoirs, et aux amorces des rues bordant la ligne 39 dans la traverse
de la Ville de Gennevilliers. Il lui demande de donner des instructions afin de
remédier à cet état de choses, le plus tôt possible.
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municipales de Gennevilliers
Le
13 juin 1922, un Conseiller municipal écrit au Maire de Gennevilliers pour
se plaindre de la présence depuis un certain temps sur la rue de Paris au coin
de la rue du Parc d'un tas de cailloux assez volumineux et non éclairé le
soir, pouvant occasionner des accidents ou tout au moins des incidents.
Rue du parc, il avait été déposé des débris de pavés, de la terre provenant d'un travail fait sur la voie publique.
Les choses sont encore en l'état.
Très surpris de cette négligence, il demande au Maire de prendre les mesures
nécessaires pour faire cesser ce laisser-aller.
Sur le même feuillet la réponse du Maire
Le Maire accuse réception de cette réclamation informe l'agent voyer
communal et a adressé une lettre au Directeur de la Compagnie le 30 mai écoulé.
Ne recevant aucune satisfaction il adresse une nouvelle lettre à la S.T.C.R.P.
Archives
municipales de Gennevilliers
Le
24 juin 1922, le Conseil municipal de Gennevilliers considérant que la
Ville de Gennevilliers appelée à devenir un centre industriel des plus
importants du Département de la Seine n'a pas les moyens de communications
nécessaires reliant les diverses agglomérations, principalement celle de
Villeneuve-la-Garenne avec les services publiques de la Commune.
Considérant qu'il serait urgent pour la population ouvrière qui vient
travailler dans les nombreuses usines qui se sont installées dans la commune de
trouver les moyens de communication suffisants, tant pour se rendre à leur
travail que pour réintégrer leur domicile.
Considérant que différents projets dressés par la S.T.C.R.P. seront
incessamment soumis à l'examen général, émet un vœu qu'en dehors des
projets pouvant être retenus soient pris en compte :
1. - Ligne 66 Colombes—Clignancourt
- rétablissement du service tous les 1/4 d'heure
- sectionnement rue de Paris au croisement du tramway 39 Madeleine—Gennevilliers
- que le parcours entre la rue de Paris et le boulevard circulaire
d'Épinay soit neutralisé.
2. - Ligne 78 Saint Denis-Hôpital—Villeneuve ; prolongement jusqu'à
Gennevilliers ligne 77 Asnières—Saint Denis, déviation par le boulevard
Gallieni.
3. - prolongement de la ligne 55 (Saint Ouen—Opéra) ou 10 (Saint Ouen—Bastille)
de Saint Ouen à Gennevilliers.
4. - Ligne 39 Madeleine—Gennevilliers ; que les voitures faisant le rabattage
aient comme parcours porte de Clichy—Gennevilliers et que toutes le voitures
soient doublées d'une baladeuse aux heures d'affluence.
Archives
municipales de Gennevilliers
Le
9 novembre 1922, Le Préfet de la Seine écrit au Maire de Gennevilliers
pour l'informer que la S.T.C.R.P. va procéder au doublement des voies de la
ligne Gennevilliers—Madeleine entre la rue de Bois-Colombes et la rue Voisin.
Les ingénieurs du Contrôle proposent d'autoriser l'exécution du projet sous
les réserves suivantes :
1. - les installations seront exécutées et entretenues conformément aux
prescriptions du cahier de charges de la convention d'affermage, ainsi qu'aux
dispositions des règlements ou arrêtés édictés en exécution de la loi du
15 juin 1906 sur les distributions d'énergie électrique et notamment de
l'arrêté technique du 30 juillet 1921 ;
2. - La Société prendra d'accord avec la Société d'éclairage, chauffage et
force motrice et le Service du Contrôle, toutes les dispositions utiles pour
permettre à cette dernière d'effectuer les travaux qu'elle pourrait avoir à
exécuter sur les canalisations existantes sous les voies projetées ;
3. - D'une façon générale, toutes les modifications apportées aux
chaussées, trottoirs et à tous les ouvrages de la voie publique, ainsi qu'aux
fils télégraphiques et téléphoniques seront, avant exécution, arrêtés
d'accord avec les représentants des services intéressés ;
4. - Les croisements de rails et les talons d'aiguilles seront d'une seule
pièce en acier ;
5. - Les aiguillages seront drainés à l'égout ;
6. - Toutes dispositions utiles seront prises pour assurer le cas échéant la
protection des conduites d'eau, de gaz, et des canalisations électriques
rencontrées ;
7. - Les Services de Voirie intéressés et les Compagnies concessionnaires
seront, au moins quatre jours à l'avance prévenus de la date du commencement
des travaux, l'emplacement exact des poteaux de trolley sera déterminé sur
place d'accord entre les représentants des services de voirie et du Contrôle ;
8. - La mise du courant dans les conducteurs sera subordonnée à l'obtention
d'une autorisation de circulation de courant délivrée dans les formes
prescrites par l'article 42 du décret du 3 avril 1908 ;
9. - Les installations devront être exploitées et entretenues de manière à
n'apporter par induction, dérivation ou autrement aucun trouble dans les
transmissions télégraphiques ou téléphoniques. Si les installations exigent
dans ce but le déplacement ou la modification des lignes télégraphiques ou
téléphoniques préexistantes, les frais nécessités par ces déplacements ou
modifications seront à la charge du Réseau des Tramways.
Le Préfet demande au Maire si ce projet de doublement des voies n'appelle de sa
part aucune observation et si à sa connaissance, la S.T.C.R.P. a recueilli
l'adhésion écrite de tous les riverains intéressés, faute de quoi il y
aurait lieu de procéder à l'enquête réglementaire.
Archives
municipales de Gennevilliers
Le
24 novembre 1922, suite à la lettre précédente, le Préfet de la Seine
demande au Maire de Gennevilliers de lui faire connaître de toute urgence son
avis sur le projet et de lui indiquer dans le même temps s'il recueille
l'adhésion des riverains afin de lui permettre de soumettre les propositions de
la S.T.C.R.P. à l'approbation préfectorale.
Archives
municipales de Gennevilliers
Le
25 novembre 1922, le Maire de Gennevilliers accuse réception des lettres
du Préfet de la Seine et lui répond qu'il partage toutes les réserves des
ingénieurs du Contrôle et lui demande que les dépenses éventuelles
nécessitées par le déplacement des conduites de gaz situées sous les voies
projetées ne soient pas à la charge de la commune.
De plus l'avenue de Paris devant subir des modifications de profil (relèvement
de la chaussée entre l'avenue Chandon et la rue de Bois-Colombes), ne serait-il
pas préférable d'exécuter les travaux d'accord avec l'Administration des
Ponts & Chaussées.
Quant au recueil de l'adhésion écrite des riverains, cette formalité n'est
pas remplie à sa connaissance, mais c'est un désir unanime de voir la
suppression des voies en accotement et le rétablissement sur l'axe de la
chaussée.
Archives
municipales de Gennevilliers
Année 1923
Le
14 janvier 1923, Le Préfet de la Seine écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. suite à
l'approbation du doublement des voies qu'il requiert auprès de lui. Le Préfet
lui envoie l'avis de l'Ingénieur du Contrôle ci-avant.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
23 janvier 1923, le Maire de Gennevilliers demande un rendez-vous au
Chef du Mouvement du secteur Nord, dépôt de St Ouen au sujet de vœux
pris par le Conseil municipal.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
31 janvier 1923, le Maire de Gennevilliers demande un rendez-vous au
Chef du Mouvement du secteur Nord, dépôt de St Ouen pour qu'il soumette au
Comité Consultatif des Transports, le prolongement du tramway n°10 (Saint Ouen—Bastille)
jusqu'au boulevard Gallieni à Gennevilliers, aux heures d'affluence des
ouvriers entrant et sortant des usines du quartier.
Il sollicite qu'un service soit établi le matin vers 11 heures et un vers 17
heures qui pourraient être fixés après examen de la situation.
Ce quartier, qui est déjà en transformation industrielle complète, tant par
la voie ferrée des Cabœufs que la création d'autres usines, va prendre un
nouvel essor par la construction prochaine d'un embranchement industriel
descendant de la gare du chemin de fer du Nord de Gennevilliers jusqu'à la
Seine en traversant le boulevard Gallieni où vont se greffer de nombreuses
usines dont les travaux doivent commencer prochainement.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
20 février 1923, L'ingénieur en Chef des Ponts & Chaussées écrit au
Directeur de la S.T.C.R.P. suite à sa demande de prolongement des voies
du terminus de la ligne 39 Gennevilliers—Madeleine, établi rue de Paris à
Gennevilliers.
En application de la procédure simplifiée admise par M. le Préfet de la Seine
pour les travaux de cette nature et après avoir pris connaissance de l'avis du
Maire de Gennevilliers et des Services intéressés, les dispositions projetées
peuvent être réalisées sous les réserves suivantes :
1. - l'exécution des travaux et l'entretien des installations seront soumis à
toutes les conditions de la convention d'affermage et du cahier des charges ;
2. - Toutes dispositions utiles seront prises pour assurer, le cas échéant la
protection des conduites d'eau, de gaz et d'électricité ; les compagnies
concessionnaires devant être prévenues en temps utile de l'exécution du
projet.
3. - La S.T.C.R.P. devra prévenir au moins 8 jours à l'avance les Services de
voirie intéressés et le Service du Contrôle de la date de commencement des
travaux.
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de Gennevilliers
Le
22 février 1923, brouillon de lettre de la Mairie de Gennevilliers qui
demande au Directeur de la S.T.C.R.P. de bien vouloir donner des ordres pour que
le service de nettoyage des rails de la ligne 39 entre Gennevilliers et la place
Voltaire ne dépose plus ses boues au pied de chaque arbre, mais en des endroits
déterminés et convenablement choisis, que ces tas soient enlevés par la
Compagnie, ainsi que les tas de vieux pavés, gravats, etc. provenant de la
réparation de la voie.
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de Gennevilliers
Le
1er mars 1923, le Maire de Gennevilliers écrit au Conseiller
général pour l'informer des renseignement fournis par l'Ingénieur Inspecteur
principal du Contrôle des tramways dans un entretien récent.
- Ligne 66 : le chevauchement demandé entre l'église et la rue de Paris
pourrait être accepté en modifiant le tarif de 1ère classe qui
augmenterait de 0,05 F dans chaque sens il y aurait lieu de solliciter le
rétablissement du service d'avant guerre.
- Ligne 77 : une délibération du 24 décembre 1922 sollicite le service de
jour jusqu'à 21 h. et ensuite un départ toutes les 1/2 heures.
- Ligne 39 : des réclamations ont lieu journellement sur l'irrégularité du
service entre Gennevilliers et Asnières, il n'est pas rare de rester 1/2 heure
et quelque fois plus sans voiture. Il lui demande de vouloir bien être le
porte-parole pour obtenir des améliorations.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
28 avril 1923, l'Ingénieur en chef des Ponts & Chaussées écrit au
Conseiller général de la Seine qui lui a signalé des irrégularités dans le
service des lignes 75 et 39, afin de prendre les mesures nécessaires pour les
faire cesser.
Le résultat de l'enquête à laquelle il a fait procéder, ainsi que les
diverses modifications apportées par la S.T.C.R.P. à sa demande sont les
suivantes :
1. - Ligne 75 Saint Cloud—Asnières (retards dans le service).Voir ligne
75
2. - Ligne 39 Gennevilliers—Madeleine insuffisance du nombre de trains mis en
circulation entre Gennevilliers et la Madeleine et vice-versa, alors que de
nombreux trains desservent la section de la ligne "Place Voltaire—Madeleine"
(ligne 45 Asnières-les Bourguignons—Madeleine).
Le nombre des départs par heure prévus aux horaires et dont le tableau en
donne l'énumération, montre que l'agglomération de Gennevilliers est, d'une
façon générale, desservie d'une manière satisfaisante.
De plus à certaines heures de la journée, des trains supplémentaires sont mis
en circulation suivant les disponibilités du matériel roulant entre la place
Voltaire et la Madeleine, ce qui fait qu'en définitive ladite section est
desservie par un plus grand nombre de trains que la ligne 39, ce qui est
logique, le trafic y étant beaucoup plus important.
Il est exact, toutefois que le service de la ligne 39 a quelque peu souffert
pendant la durée des travaux exécutés entre la place Voltaire et le boulevard
National à Clichy. D'autre part les encombrements qui se produisent le soir au
carrefour du Printemps et à la gare St Lazare sont parfois aussi des causes de
retards et d'irrégularités dans la marche des voitures.
En dehors de ces cas de force majeure, l'Ingénieur Inspecteur du Service du
Contrôle a constaté qu'aucune suppression n'était apportée à l'horaire
régulier et que les départs de la Madeleine à destination de Gennevilliers ou
de la place Voltaire étaient numériquement effectués en
conformité du tableau ci-dessus.
L'avancement de la saison ayant toutefois démontré qu'entre 19 et 20 heures,
il devenait nécessaire de maintenir une fréquence plus grande entre La
Madeleine et Gennevilliers, la Société sur la demande du Service du Contrôle,
a consenti à prolonger jusqu'à Gennevilliers et depuis le 16 avril, les trains
suivants qui étaient antérieurement à destination de la place Voltaire.
Départs de la Madeleine 19h43, 20h, 20h16 et 21h08.
D'autre part des ordres ont été donnés aux Contrôleurs pour qu'en cas de
retard prolongé des trains à destination de Gennevilliers, il leur soit
substitué des trains à destination normale de la place Voltaire.
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de Gennevilliers
Le
5 mai 1923, Le Préfet de la Seine autorise le Directeur de la S.T.C.R.P.
à effectuer de la publicité sur les poteaux de trolley, en banlieue, au moyen
d'écusson en tôle vernie, d'un modèle uniforme
Le Comité Consultatif des Transports en Commun ayant émis dans sa
séance du 26 décembre dernier, un avis favorable à cette publicité le
Préfet autorise sous les réserves suivantes :
1. - L'autorisation est donnée sans préjudice de celle qui est de la
compétence de M. le Préfet de Police et sous réserve des pouvoirs de police
appartenant à MM. les maires des communes du Département de la Seine.
2. - Elle n'est accordée qu'à titre d'essai pour une durée de 4 ans et pour 3
000 poteaux environ qu'il appartiendra à la Société de choisir sur diverses
lignes, à l'exception de celles traversant les Bois de Boulogne et de
Vincennes.
L'extension de cette publicité à tout le réseau pourra éventuellement, faire
l'objet d'une nouvelle autorisation, sans attendre l'expiration du premier
délai ;
3. - Le Préfet se réserve le droit d'interdire toute publicité qui lui
semblerait inopportune, notamment pour des raisons d'ordre esthétique ;
4. - Les écussons de la Ville de Paris ou du Département de la Seine ne
devront pas figurer sur le panneau consacré à la publicité. ;
5. - Les panneaux seront en tôle, avec nervure emboutie sur les bords, et
recouverte d'un vernis protecteur ; leurs supports seront protégés par un
enduit ;
6. - Ils auront une forme elliptique et devront être cintrés de façon à
rapprocher les bords des deux panneaux qui devront être placés de part et
d'autre du poteau ;
7. - Les panneaux ne devront pas avoir plus de 1,18 m. de hauteur et 0,66 m. de
largeur. Ils seront placés de façon à ce que le bord inférieur soit à 3 m.
au dessus du sol. Cette distance du sol devra être uniforme dans une même
voie.
8. - Les panneaux ne porteront aucune inscription ou figuration susceptible
d'induire en erreur les voyageurs notamment par confusion avec les disques
d'arrêt ;
9. - Ils seront entretenus en parfait état, ainsi que les supports.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
24 juin 1923, Mairie de
Gennevilliers, bordereau de vœu concernant les tramways.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
23 novembre 1923, Le Maire de Gennevilliers demande à l'Ingénieur
subdivisionnaire de la S.T.C.R.P. de donner des instructions en vue de nettoyer la
rue de Paris jusqu'à l'avenue du Cimetière parce qu'une manifestation doit
avoir lieu le 1er novembre 1923.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
5 décembre 1923, l'Ingénieur des Ponts & Chaussées adresse au Maire
de Gennevilliers le dossier de la S.T.C.R.P. concernant le doublement de la voie
entre la rue du Parc et la rue de Bois-Colombes pour qu'il donne son avis
avant de lui retourner.
En manuscrit la réponse du Maire est un avis favorable, étant entendu que le
déplacement :
1. - des becs de gaz assurant l'éclairage public :
2. - de la canalisation d'amenée du gaz si il y a lieu ;
ne sera pas supporté par la commune.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
7 décembre 1923, même réponse officielle du Maire de Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Notes
:
Statue du Maréchal Moncey élevé à l'ancienne barrière
de Clichy où les invalides de la Garde Nationale tentent
héroïquement en 1813 de barrer la route aux alliés. La statue est l'œuvre
de Guillaume et Doublemard édifiée de 1863 à 1870.
Source s et remerciements :
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