Mémoire
Le Pecq - les projets inachevés
Marc André Dubout
Le tramway du Pecq à Houilles et Courbevoie
Le tracé de la ligne du Pecq à Houilles et Courbevoie
Archives municipales de Courbevoie
Tracé du
projet de tramway du Pecq à Houilles et Courbevoie
présenté par les Sieurs Francq,
Coignet & Grosselin Archives municipales de Courbevoie Archives municipales du Vésinet |
Nous allons reprendre la partie de Courbevoie (pont de Neuilly) à Nanterre centre puis ensuite du Pecq à Houilles. Si la première a été construite, elle n'a jamais vu de tramway circuler au moins jusqu'au pont de Chatou. Quant à la seconde elle est restée à l'état de projet bien que l'enquête eu été publiée.
Courbevoie
Le port et le rue de Paris
La ligne
prend naissance sur la rive gauche non loin du dépôt. Elle est en
correspondance avec le P.S.G. Plus tard ce sera la tête de ligne du Porte
de Neuilly—La
Garenne (ligne 76 de la S.T.C.R.P.). Archives municipales de Courbevoie |
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La ligne emprunte les voies
de la ligne St Cloud—Pierrefitte
du pont de Neuilly à la place Victor
Hugo.
Archives municipales de Courbevoie |
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Dans
la rampe d'accès au pont de Neuilly. À gauche le port de Courbevoie.
Archives municipales de Courbevoie |
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La ligne s'engage ensuite
dans la rue de Paris où elle est à voie unique à cause de l'exiguïté de
la rue.
Archives municipales de Courbevoie |
Place Victor Hugo et rue de Bezons
L'avenue Marceau
Elle s'engage ensuite dans l'avenue Marceau toujours à voie unique
Archives municipales de Courbevoie
À
partir de là on, perd la trace de la ligne Courbevoie—Le
Pecq. Le tracé montre clairement que la ligne tourne à gauche dans la rue des
Fauvelles au P.K. 2, traverse la R.N. 192 pour se diriger sur la commune de
Nanterre chemin des Groues qu'elle suivra jusqu'au centre du bourg. Cette partie
constitue une deuxième phase de construction qui a tardé à être réalisée
et surtout jamais mise en exploitation commerciale.
Dans le centre de Nanterre, elle reprend le tracé de la ligne Nanterre—Le
Pecq décrit
dans le projet Léon Francq.
La modification
demandée
En juillet 1897, le maire de Courbevoie demande une modification du tracé
accompagnée d'une mise en exploitation immédiate de la partie existante de la
qui ne sert que de voie de service. alors qu'elle pourrait bénéficier aux
habitants de la commune. Cette modification annule la traversée de la partie
Est de Nanterre au bénéfice de rejoindre la terminus de Bezons après avoir
traversé La Garenne. Ce tracé est repris par la ligne 76 de la rue des
Fauvelles à la place de de Belgique puis la ligne 62 de la place de Belgique au
terminus de Bezons.
Vue opposée prise du pont de Bezons. Les voies ont quitté le milieu de la chaussée (traversée du pont) pour rejoindre la droite de la route. |
- Bezons rive droite
- La rue de Villeneuve
Rue de Villeneuve, à l'angle de la rue de la Mairie. Le bâtiment de l'école maternelle existe toujours mais sont complètement transformés. | |
Ex. rue Camille au fond rue Édouard Vaillant |
- Du Grand Cerf à la gare d'Houilles
À
partir du Grand Cerf, la ligne devait emprunter l'ancienne route de St Germain
puis la rue du Quatre septembre pour arriver en impasse au droit du bâtiment
voyageurs de la gare de Houilles.
Cette courte ligne a été construite par les T.M.E.P. en 1902 et ouverte le 25
mars pour fermer le 1er août. Elle fut l'amorce du projet, jamais réalisé,
de relier Le Pecq à Bezons puis Argenteuil.
Du
Pecq à Houilles
Cette ligne resta dans les cartons comme
les trois autres proposées par Léon Francq mais son tracé fut défini et nous
allons essayer de le suivre virtuellement. La ligne partait du Rond-Point du
Pecq et suivait le C.G. 15 jusqu'à Houilles.
Les autres lignes
Le 21 avril
1899, le préfet de Seine & Oise fait afficher l'avant projet
d'enquête concernant les tramway à traction mécanique de :
Ces lignes ne verront pas le jour à l'exception de Rueil-Gare au pont
de Chatou |
Tous ces projets furent inachevés malgré les enquêtes d'utilités publiques dont les affiches furent placardées sur les murs des nombreuses communes de l'Ouest parisien. Seul une ligne vit partiellement le jour : Coubevoie—LePecq.
Notes
:
Cette maison pénitentiaire devient en 1902 une école de préservation, et prend le nom de Théophile Roussel Les bâtiments sont répartis sur un terrain de près de 32 hectares, longeant la Seine. C'est aujourd'hui l'Institut interdépartemental Théophile-Roussel, spécialisé en psychiatrie infanto-juvénile. Sources :Sites : |
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