Par lettre du 2 décembre 1925, des consignes de ralentissement sont données suite au mauvais état de la voie. Ces signalements sont indiqués sur les poteaux 44 à 128 supportant des plaques à double face portant les mentions "Ralentir " et "Reprise". 2698 
Dès 1925, le remplacement des tramways des lignes 59 & 60 par un service d'omnibus à 25 places et un seul agent est évoqué.

Les tarifs en juillet-août 1926

	Les tarifs en juillet-août 1926. Archives  de la RATP
	Les lignes 58 & 60 de la concession de 1910 résultent de la transformation des ligne Paris—St Germain et Rueil—Le Pecq provenant elles-mêmes du remaniement des concessions Courbevoie au Pecq et St Germain, Rueil-Gare—Pont de Chatou, Rueil—Port-Marly—St Germain. De cet enchevêtrement de lignes il résulte des chevauchement de tarifs dont la survivance s'explique par le désir de léser le moins possible d'usagers. À cela s'ajoute le régime spécial des correspondances de la station Rueil-Gare en correspondance avec le Chemin de fer de l'Ouest, et considéré comme un véritable prolongement du chemin de fer. Comme on peut le lire, la tarification n'est pas simple et l'histoire des lignes la complique. En 1922, la ligne 60 bénéficie d'une tarification complète pour relation directe avec toutes les stations de la ligne 58 entre Rueil-Ville et la Porte de Neuilly. En revanche la délivrance d'un billet n'est pas possible avec la branche située entre Rueil-Ville et St Germain par Bougival. Le cahier des charges de M. Tarbé des Sablons a été abrogé par celui de 1910 de la T.P.D.S. De ce fait la navette Rueil-Gare, Port-Marly est tout simplement une voiture rentrant au dépôt vers 19h30 qui prend des voyageurs au cours de son trajet haut-le-pied. D'autres lettres d'usagers montrent que la tarification sur ces deux lignes 58 & 60 est complexe. Archives  de la RATP
	Horaires 1er août 1925. Archives  de la RATP
	De Rueil-Gare au pont de Neuilly le billet de première classe coûtait 2,20 F et celui de seconde 1,60 F et de Rueil-Gare à la  Porte de Neuilly 2,70 F et 2,10.

En octobre 1926, l'ingénieur en chef du service du mouvement écrit à l'ingénieur des Ponts & Chaussées pour lui signaler que les motrices A2 et TO ont subi d'importants travaux de remise en état et que ce matériel est régulièrement entretenu. Malgré cela les A2 en raison de leur faible empattement subissent des avaries de Chasse-corps auxquels la compagnie s'efforce de remédier. Leur poids de 14,735 t. en charge est bien supérieur à celui toléré par les ponts de Chatou et du Pecq qui est de 12,4 t. seulement. 2701 

Le tramway et la Poste

Le chemin de fer et les chemins de fer secondaires avaient pour tradition de transporter le courrier et cela pendant près d'un siècle et demi (jusqu'en 1995).
Le tramway de Paris à Saint-Germain ne dérogea pas à cet usage.

Dans cette délibération du 30 mai 1911 du Conseil municipal de Nanterre a décidé de solliciter l'installation de boîtes aux lettres devant permettre l'envoi sur Paris  des correspondances et notamment des cartes télégrammes sur le voitures de la compagnie des tramways de Paris à Saint-Germain.
Archives municipales de Nanterre

 
Le 4 octobre 1912, la pose d'une boîte aux lettres avait été décidée en principe route de Paris à l'angle de l'avenue Sadi Carnot, et qu'elle avait été ajournée provisoirement, les voitures du tramway devant être munies de boîtes pouvant donner satisfaction aux habitants du quartier. Ce service étant insuffisant, l'orateur demande que l'installation  soit faite aussitôt que possible.
Archives municipales de Nanterre

Retour index