Images de la ligne

Ligne Paris—St Germain 
devenue ligne 58

Marc André Dubout

La ligne 58 au fil des cartes postales
Le point de départ de la ligne était au Rond point de l'Étoile en face de l'avenue de Wagram.

La ligne 58 dans son extension maximale avec les branches Rueil-Ville—Rueil-Gare et Port Marly—Marly-le-Roi
Le terminus de l'Étoile à Paris
Archives municipales de Chatou
Locomotive Francq au départ de l'Étoile en direction de Courbevoie. Train dédoublé avec en tête une machine Francq type 1 bis des T.P.D.S.
Place de l'Étoile en direction de Courbevoie, un train au départ avec en tête une locomotive Francq. La station était en face l'avenue de Wagram.
Voiture AB et fourgon.
Toujours Place de l'Étoile, la station des tramways.
Un train vient de quitter le terminus de l'Étoile et prend l'accotement droit de l'avenue de la Grande Armée, en direction de St Germain, locomotive Francq type II des T.P.D.S.
La ligne est en pente. En sens inverse la locomotive arrivée en fin de parcours soufflait copieusement. Il arrivait parfois qu'elle n'atteigne pas son terminus toute seule, il fallait alors le renfort d'une autre venue du dépôt de Courbevoie.

La ligne descendait l'avenue de la Grande Armée en pente de 19%o, passait la grille de l'octroi de la porte Maillot où elle n'était pas raccordée à la ligne du Chemin de fer du Bois de Boulogne puis continuait jusqu'au pont de Neuilly. 
Ici une locomotive Francq type II

Les grilles de l'octroi de la Porte Maillot. La locomotive Francq n°18 se dirige vers l'Étoile.
C'est par ces grilles que les troupes prussienes sont entrées dans Paris en 1871.

Neuilly-sur-Seine
L'avenue de Neuilly

L'avenue de Neuilly et la place du marché (toujours actuelle) un tram se dirige vers St Germain avec une locomotive Francq en tête.
Toujours l'avenue de Neuilly et encore une locomotive Francq à la station des tramways.
Voitures AB.
L'entrée de l'avenue de Neuilly avec un train tracté par la locomotive  Francq n°12 en direction de l'Étoile.
Au même endroit, mais cette fois on distingue bien le kiosque de la compagnie avec son ossature en bois garnie de carreaux de plâtre surmontant un muret de briques et toit à double pentes.
Selon la compagnie les bâtiments étaient différents. A gauche le restaurant Gillet célèbre à l'époque, les Dumas Père & Fils y déjeunaient
Rue Théophile Gautier. Vue sur la voiture de queue. Noter l'intercirculation à l'arrière de la plate-forme. Train se dirigeant vers Paris.
La voie passe devant l'église St Jean Baptiste.
Motrice à l'intersection de la rue des Graviers. Motrice A4 en direction de l'Étoile.

Le Pont de Neuilly
La double voie se rapproche de l'axe de la chaussée pour franchir le pont de Neuilly.

Le pont de Neuilly avant sa reconstruction avec un train à vapeur.
Il a été construit
par Perronet (1708-1794), le fondateur des Ponts & Chaussées.
Vue en direction de l'Étoile. Croisement de deux trains tracés par des petites locomotives Francq.
Une autre vue cette fois en direction de la Défense Monument érigé pour commémorer la défense de Paris assailli par les troupes prussiennes.(1870).
Un train se dirige vers l'Étoile. L'île de la Jatte et au premier plan les voies du 75.

Sur la rive gauche la ligne pénètre dans la ville de Courbevoie où se trouvait un des deux dépôts du matériel.

Courbevoie

Courbevoie la station des tramways à vapeur non loin du pont de Neuilly. Train se dirigeant vers St Germain.
Courbevoie juste avant le pont de Neuilly. La voie sur la gauche donne accès à la ligne 75.
Courbevoie rive gauche la station des tramways, à l'octroi.
Le dépôt de Courbevoie assurait le changement de traction avec une Blanc-Misseron, 030T de 18 tonnes à foyer.
Courbevoie rive gauche la station des tramways. Motrice A4 du P.S.G. en direction de l'Étoile.
Sur cette photo, on distingue la légère rampe qui mène au rond point de la Défense. Toujours la bretelle qui relie la ligne à celle du 75.
Le P.S.G. et le St Cloud—Pierrefitte.
L'avenue de la Défense sur l'accotement droite en direction de la Défense.
En direction de St Germain juste après le pont de Neuilly dans la rampe de la Défense.
Place de la Défense du PK 9,252 au PK 9,485. Largeur de la place 226 m.
Le Rond point de la Défense. La statue date de L.E. Barrias inaugurée en 1883. Elle honore les victimes du siège de Paris en 1870.

 Après la Défense le tramway évoluait sur la commune de Puteaux.

Puteaux

Le 58 vient de quitter la Défense et se dirige vers St Germain. C'est l'époque de la S.T.C.R.P.
Le tramway avenue de la Défense se dirigeant vers St Germain.
En novembre 1907 il est demandé un arrêt sur la ligne Paris—Versailles au croisement de la RN 13. Cette halte assurait plus parfaitement la correspondance que la gare de Puteaux éloignée du Rond-Point des Bergères.
Archives municipales de Rueil-Malmaison
L'avenue du Président Wilson entre le rond point de La Défense que l'on voit au fond et le rond point des Bergères côté St Germain
Le tramway au rond point des Bergères à Puteaux. Baladeuse ouverte en queue de convoi. Le tramway se dirige vers St Germain.
Voitures : B ouverte et AB.
Vue au même endroit mais le tramway se dirige dans l'autre sens. 
Rond point des Bergères. Rame avec en queue un wagon plat pour l'acheminement des marchandises et voitures AB.
Le rond point des Bergères fait référence à Sainte Geneviève qui gardait ses moutons à cet endroit alors champêtre.

En août 1922, une délibération du conseil municipal de Puteaux proposait le prolongement de la ligne 38 de la place du Marché au Rond point des Bergères où elle rejoindrait la ligne 58. Aucune des rues de la place du marché n'étaient assez large pour permettre de construire une ligne de tramway. La seule possibilité aurait été la rue de Colombes aboutissant à l'école des Bouvets mais sa déclivité supérieure à 9%o ne le permettait pas techniquement. La rue de la République qui passe sous le pont de la ligne Paris St Lazare—St Cloud n'offre pas suffisamment de hauteur et sa dénivellation est presque aussi importante. Toutes ces constatations font que ce projet est resté sans suite. (imgp2223.jpg)

C'est à Puteaux qu'était installée la sous-station de l'Ouest-Lumière commune aux différentes lignes des T.P.D.S.. Elle alimentait les sections Porte Maillot—Courbevoie et Courbevoie—Nanterre et la ligne du P.S.G.
Deux autres sous-stations étaient implantées à Rueil-Gare et au Pecq en bas de la rampe de St Germain.
La centrale thermique était installée sur la commune de Puteaux et fournissait du courant de 10 000 volts.

La tension des lignes électriques était de 550 volts continu.
Archives municipales de Bezons

Nanterre
En quittant le rond point des Bergères la ligne continuait en direction de Nanterre vers la place de la Boule.

Nanterre route de Paris prise de la rue des Fontenelles. Vue en direction de St Germain.
Société Historique de Nanterre
Nanterre route de Paris à un endroit indéterminé. Un train remontant vers Paris.
L'avenue Clemenceau à gauche et Sadi Carnot à droite. Vue en direction de St Germain.
Société Historique de Nanterre
L'avenue Clemenceau. En direction de la Place des Bergères.
Place de la Boule. Noter l'aiguillage c'accès à la diagonale de raccordement.
Société Historique de Nanterre
Au rond point de la Boule à Nanterre, motrice 28 Blanc-Misseron en direction de St Germain.
Une motrice vient de quitter la place de la Boule.
Un train se dirige vers Rueil. Noter le kiosque de la compagnie.
Le tabac de la Boule du temps de la vapeur.
Société Historique de Nanterre
Le tabac de la Boule. La disposition des voies a changé par rapport à la première installation. Une boucle de retournement a été créée faisant de la Boule un terminus intermédiaire. La boucle faisait le tour de la place.
Un train tracté par une locomotive Blanc-Misseron vient de quitter la station de la place de la Boule et se dirige vers Rueil.
Voitures AB et fourgons.
Juste après le Boule Royale, la Société des Accumulateurs Électriques. Image publicitaire de l'usine au bord de la route royale montrant un tramway électrique se dirigeant vers St Germain.

Rueil


Les voies de tramway ligne 58 & 60 à Rueil.
Archives municipales de Bezons
En quittant la place de la Boule la ligne suivait la R.N. 13 en direction de St Germain.
Un tramway électrique en direction de l'Étoile passe devant l'ancienne usine à gaz.
L'évitement de l'octroi de Rueil. Train en direction de l'Étoile 
À gauche l'avenue de Nanterre.
Un train tracté par une Blanc-Misseron marque l'arrêt à Rueil-ville, station de correspondance  pour Rueil-Gare et le Pecq (ligne 60).
Plan des voies des lignes 58 & 60 à Rueil-ville.

À Rueil-Ville, les manœuvres du tramway firent l'objet de plaintes répétées. En effet c'était le terminus de la ligne 60 dont la motrice devait faire une remise en tête en utilisant entre les passages du 58 les voies d'évitement le long de la RN 13. Cette manœuvre exécutée deux fois par heure encombrait la rue du Bois et le carrefour avec les rue du Chemin de fer et rue Maurepas et de nombreuses plaintes furent déposées.
Par ailleurs, il n'était pas rare qu'une remorque de la ligne 58 soit détachée et garée sur la voie de la ligne 60 par une motrice affectée à cette manœuvre puis raccrochée en queue du train allant sur Paris. 
Rueil-Ville était un terminus intermédiaire.

Rueil-Ville. Le tramway a acheminé les voyageurs venant de Paris. À gauche la voie du 60 (Le Pecq). Noter le kiosque de la billetterie que l'on retrouve tout au long du parcours.
Rueil-Ville avec un train pour l'Étoile .
Dans la salle des mariages de l'ancienne mairie de Rueil-Malmaison un tableau de la gare de Rueil-Ville.
Collection Ville de Rueil-Malmaison
Rueil-Ville au temps de l'électrification Les 58 & 60 sont arrêtés à la station.
À gauche motrice T de la ligne 60 et à droite Motrice A4 de a ligne 58 tractant deux remorques du temps de la vapeur.
En quittant Rueil-Ville en direction de St Germain. Bretelle de raccordement. Il est possible que le 60 les utilisait pour sa relise en tête. À droite la rue qui mène à la gare.
Rueil, le long de la R.N.13.
Vers la Malmaison, un train en direction de l'Étoile. Après la Guerre de 14-18 une triangle de retournement avec voie en impasse en direction de la Seine.
La Malmaison était un autre terminus intermédiaire.
Du temps de la vapeur et du trolley à la station de la Malmaison...
... et du trolley à la station de la Malmaison
Au droit du Pavillon des Guides un tram roule vers l'Étoile.
La station de la Malmaison. Un train en direction de l'Étoile.
La station de la Jonchère. Un train en direction de l'Étoile.

En continuant la route de Paris la ligne arrivait à Bougival.

Bougival 

À l'entrée de Bougival la double voie le long du quai Scanzin. Vue en direction de Paris.
Juste avant d'arriver à la station de Bougival, la ligne rejoint la Seine.
Vue en direction de Paris. C'est en 1898 qu'il a été question de doubler la voie entre La Machine et Bougival, ce qui a permis d'augmenter le nombre de trains. Le projet a été dans un premier temps repoussé. La Commune du Pecq n'y étant pas favorable.
Vue sur la Seine prise de la station du tramway.
Arrivée d'un tramway à vapeur en direction de St Germain.
Machine Blanc-Misseron n°37.
À peu près le même angle mais cette fois avec une motrice A4.
Rue de Mesme du temps de l'électrification. Vue en direction de Paris.
Rue Mesme, un train à vapeur en direction de Paris est arrêté à la station de Bougival.
Le 20 octobre 1877, la ville de Bougival fait obstacle quant au positionnement de la voie en accotement de la chaussée, ce qui retarde l'extension de Port-Marly à Marly-le-Roi alors en travaux.
Archives municipales de Marly-le-Roi
La station de Bougival et l'entrée du pont vers Croissy-sur-Seine, sur la rive droite de la Seine.
En arrivant à Bougival. Vue en direction de St Germain.
Au droit de la station quai Boissy d'Anglas. Motrice A4 en direction de St Germain-en-Laye.
Corrélativement au doublement de la voie la compagnie demande la suppression de plusieurs arbres "presque séculaires" avant et après Bougival : 29 sycomores, 48  platanes, 4 marronniers.
En route vers la Machine. Vue en direction de St Germain.
Avant la machine en direction de St Germain, un train vient de quitter la station située en face de la maison du directeur de la Machine des Eaux.
Un train en direction de St Germain est arrêté à la station de la Machine.
En quittant la station de Bougival, la ligne passe devant la Machine 1.
Façade de la Machine avec la double voie. La voie 1 est en accotement alors que la voie 2 est à contre sens sur la R.N.13. Cliché pris avant l'électrification.
Juste avant d'arriver à Port-Marly, la double voie électrifiée et en site propre, dans les années 30.

Port-Marly

Josey Farm, un arrêt entre Pavillon Halévy et Bas-Prunay ou un simple abri pour les promeneurs ?
La récente mie en service de la ligne RueilMarly-le -Roi a entraîné la suppression de l'arrêt du Bas-Prunay ce qui, le septembre 1878, donne lieu à réclamation des habitants du quartier auprès du maire de Marly-le-Roi, exemples à l'appui.
Archives municipales de Marly-le-Roi
Le19 septembre 1877, le maire de Versailles s'est rendu sur le chantier de la construction de la nouvelle ligne initiée par M. Tarbé des Sablons et a rencontré M. Léon Francq assisté d'autres ingénieurs occupé par la question des garages et abris des stations. M; lui a renouvelé l'assurance de l'ouverture de la ligne en novembre 1877 et  il espère même prolonger la ligne de Marly-le-Roi à Versailles.
Archives municipales de Marly-le-Roi
Dans le centre Port-Marly, rue de Versailles, au temps de la vapeur. Vue en direction de St Germain.
La même vue au temps de l'électrification.
Port-Marly, l'entrée du dépôt à côté de la station
Port-Marly, la rue St Louis. À cet endroit la voie est restée unique.
Port-Marly, La route de Versailles.
La Mairie et la route de St Germain.
78port-marly59.jpg (61433 octets) Le Val André avec sa courbe serrée en direction de Saint Germain.

 

Après le Val André, le tramway passe devant la fabrique de blanc d'Espagne. Il se dirige vers Saint Germain.
À droite vue en direction de Paris
Les différentes implantations de voies à Port-Marly.
En rouge le prolongement du PSG vers St Germain, en noir le TVRMR et en vert la version électrique du PSG avec la double voie.

Après Port-Marly la ligne gravit la longue rampe de 55 %o sur 1100 m. du Pecq pour arriver à la place du Château. C'est en 1889 qu'il a été question de doublé la voie entre Le Port-Marly et St Germain en même temps qu'entre Bougival et la Machine.

Le Pecq
La ligne suit la RN 184 de Versailles à Pontoise. La ville du Pecq n'avait qu'un seule station sur cette ligne, celle dite de l'Ermitage. Son emplacement en bas de la côte de St germain n'était pas favorable pour les arrêts en descente et les démarrage en rampe, aussi dès 1891 la compagnie suggère son déplacement à l'intersection de la Route de Versailles à St Germain et de la Route de Marly.


En 1892, les  haltes de l'Ermitage et du Pavé-Neuf sont réunies vers le milieu des deux précédentes.
Archives municipales du Pecq
L'implantation de cette nouvelle halte se justifie dans ce document qui expose les difficultés de redémarrage au bas de la rampe et de freinage par temps de pluie et d'humidité. La rampe de St Germain était de 55 %o et les rames devaient prendre suffisamment d'élan avant de l'aborder.
Archives municipales du Pecq
Implantation de la nouvelle halte. 
Archives municipales du Pecq
En 1898 il est question de doubler la voie entre d'une part Bougival et la Machine et d'autre part entre Port-Marly et St Germain. Les pièces administratives sont consultables dans les mairies des communes concernées. Les conseils municipaux des communes traversées sont invitées à émettre leurs avis.
Archives municipales du Pecq
 Le Pecq station de l'Ermitage. Une rame descend la rampe de 55 %o au PK 16, 958.
Archives municipales du Pecq
En 1910, la station de l'Ermitage devient un simple arrêt avec abri non gardé. Le maire du Pecq demande à la compagnie de le rétablir or depuis le 1er juin 1910, la concession de la Seine & Oise est abandonnée au profit du département de la Seine qui exploite le tramway et c'est avec l'accord de l'administration que cette station a été supprimée. Cependant la compagnie est prête à examiner son rétablissement aux conditions de prise en charge de la gare aux frais des municipalité concernées.
Archives du Pecq
Un courrier du maire du Pecq nous apprend que c'est une receveuse qui gardiennait cette station et assurait le service des colis et messageries.
Archives municipales du Pecq
Décidément cette halte fait parler d'elle, cette fois pour défaut d'éclairage ce qui a entraîné la rédaction d'un procès-verbal de la part du garde champêtre.
Les usagers organisées en association "d'intérêt communs du Pecq l'Ermitage à soutenir et faire valoir contre la Compagnie du tramway de Paris à St Germain"  portent plainte auprès du maire pour qu'il intervienne auprès de la Compagnie.
Archives municipales du Pecq

1910 est l'année de l'électrification du tramway. Des travaux d'enfouissement des lignes électriques sont prévus sous les trottoirs.
Archives municipales du Pecq

Toujours en 1910, concernant la station Route de Versailles, une association d'usagers porte plainte contre la Compagnie qui du jour au lendemain et sans préavis a supprimé le bureau de vente des billets et messageries et fait disparaître l'affichage des horaires et placé un poteau indiquant aux voyageurs de prendre leur billet chez M. Tardivel, marchand de vin Route de Versailles, son correspondant.
Archives municipales du Pecq

C'est la loi du 15 juin 1906 sur la distribution d'énergie qui régit le règlement d'administration publique, un extrait du décret est joint à cet arrêté.

St Germain-en-Laye
La ligne passe par la Place Royale, la Place Gambetta, la Place Thiers, et enfin la place du Château. Le terminus de St Germain fut modifié à l'occasion de la construction de la ligne C.G.B. de St Germain aux Mureaux. Un parcours en boucle permet ainsi aux rames de retourner vers Paris sans avoir à effectuer de remise en tête.

En descente dans la rampe de Saint-Germain. Locomotive Francq type 3.
Photo F.A.C.S.
Description du tracé aux abords de la Place Royale
Plan du terminus de St Germain-en-Laye
Locomotive Francq à St Germain à un endroit indéterminé.
Avenue Gambetta


Place de l'église. Une locomotive Blanc-Misseron est en train d'effectuer sa remise en tête.
La remise en tête vient de se terminer le train attend le départ pour l'Étoile. En 1913, ce terminus en impasse sera prolongé de 500 m et raccordé à la ligne de Poissy et contournera l'église.
Une autre vue similaire.
Gros plan sur la Blanc-Misseron n°33. Le train attend le départ pour l'Étoile. Ce n'est pas l'arrivée du tramway comme le mentionne la légende de la carte postale.
Vue aérienne avec un train prêt au départ en direction de l'Étoile.
Composition classique du P.S.G. avec locomotive Blanc-Misseron, fourgon, voiture AB fermée à bogies et baladeuse ouverte.
Au fond le Château.

 


Les embranchements et la ligne Rueil-Ville—Le Pecq
La desserte des embranchements était assurée par les petites Corpet n°16 & 17.
Longueur hors tampon 4,40 m., empattement 1,26 m., Timbre 8 bars, poids en ordre de marche 8 t., cylindres obliques.

Une Corpet à Rueil-Ville sur l'embranchement qui mène à la gare de l'Ouest. Au premier plan les voies du P.S.G. Avec l'exploitation de l'embranchement, on ne sait pas comment d'effectuait la remise en tête de la machine à Rueil-Ville.
Rueil-Ville, un train est en attente de départ pour Rueil-Gare.
Rueil-gare on aperçoit la voie du tramway au premier plan juste avant de passer sous le pont du chemin de fer.
De l'autre côté du pont un train pour le Pecq vient de quitter la station Rueil-Gare. et va s'engager sur l'étroit pont de Chatou.




L'entrée du dépôt des tramways de Port-Marly.
La ligne passe devant l'église St Louis de Port-Marly en longeant la route de Versailles.
Elle passe sous le pont du chemin der fer Paris St Lazare—St Nom-la-Bretêche. 
Arrivée d'un train au terminus de l'Abreuvoir.
La voie d'évitement permettant la remise en tête de la machine.

 


Un hommage particulier doit être rendu à André Yvan salué par Jean Robert et Jacques Chapuis et qui a effectué sa carrière sur le Tramway Paris—St Germain. Une grande partie des informations disponibles dans la littérature concernant cette ligne vient de ses souvenirs précieux.

Notons que les Chemins de fer de Grande Banlieue (C.G.B.) utilisaient cette ligne la nuit pour acheminer la production maraîchère jusqu'aux Halles de Paris.

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Notes
  • 1 La machine de Marly construite en 1681-2 était destinée à alimenter en eau les jardins du château de Marly et le parc de Versailles. En 1817, elle a été remplacée par une batterie de pompes successives plus performantes jusqu'à des électro-pompes en 1968.
    Initialement elle était actionnées par le courant de la Seine et la chute d'eau artificielle poussait sur les, 14 grandes roues à aubes de 12 mètres de diamètre entraînant des pistons refoulants. Par un système de balancier et de chaînes, chaque roue actionnait ainsi en continu 8 pompes immergées dans la Seine et une série de pompes situées aux niveaux supérieurs sur les 700 mètres du coteau. La dénivellation était trop forte, plus de 150 mètres et il fut nécessaire de diviser la montée en trois paliers de 50 m avec deux puisards qui seront creusés à 48 m et 99 m au-dessus du fleuve et deux bassins intermédiaires, eux-mêmes munis de pompes.
    Une maquette de cette machine est visible au Musée des Arts & Métiers à Paris.

  • 2 T.E.M.P. Tramways Mécaniques des Environs de Paris.

Sources :

  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.
  • Archives municipales de Bezons
  • Le Petit Journal
  • CFRU n°122 & 123 - 1974-2-3
  • Archives municipales de Rueil-Malmaison
  • Archives municipales du Pecq
  • Archives municipales de Marly-le-Roi
  • Wikipedia

 

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