Mémoire de la ligne
La ligne Épinay—Trinité - (54) - 12/15
Marc André Dubout
Épinay—Trinité
:
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Année 1935
Carte
de circulation en 1ère classe attribuée à un Maire-adjoint,
mairie d'Épinay-sur-Seine, valable pour les lignes 9, 42, 47, 54, L, CH, FG
& FM.
Archives municipales d'Épinay
Le
18 janvier 1935, extrait de délibération du Conseil municipal de
Charenton-le-Pont.
Sur proposition d'un des membres du Conseil municipal, le Conseil ;
- considérant que les cartes hebdomadaires, valables du lundi au samedi, sont
délivrées dans les bureaux de la S.T.C.R.P., du samedi au mardi matin 8h30.
;
- considérant que ces cartes donnent lieu dans certains cas (maladie, chômage,
congé, déplacement, etc.) à remboursement :
- considérant qu'actuellement les usagers doivent se présenter dans les
bureaux le samedi avant 8h30 pour obtenir ce remboursement ;
- considérant que ce délai trop court, met les travailleurs dans la nécessité
d'entreprendre un déplacement coûteux pour se faire rembourser au siège
social ou de perdre le bénéfice du remboursement ;
- vu les nombreuses réclamations concernant cette pratique ;
- émet le vœu ;
- que les bureaux de la S.T.C.R.P. ouverts pour la délivrance des cartes
soient autorisés à effectuer le remboursement des cartes hebdomadaires le
samedi et le dimanche jusqu'à 20 heures au lieu du samedi jusqu'à 8h30
(heure limite).
Et décide que la présente délibération sera adressée à toutes les
communes de la Seine avec prière instante de s'y associer.
Suivent les signatures.
Archives municipales d'Épinay
Le
30 janvier 1935, le Maire d'Épinay s'inquiète auprès du Directeur de la
S.T.C.R.P. de la suppression des tramways dont il entend parler de tous cotés
dans sa Commune.
Il ne cache pas sa surprise de ne pas avoir été informé officiellement sur
ces questions qui l'intéressent en tant que maire et lui demande de lui
donner le plus tôt possible tous renseignements à ce sujet.
Archives municipales d'Épinay
Le
14 février 1935, avis de conférence sur place en vue de remplacement par autobus
de la ligne de tramways n° 54 "Trinité—Enghien" :
1. - Fixation du terminus d'Enghien-les-Bains ;
2. - Itinéraire et points d'arrêt dans Enghien et Épinay-sur-Seine,
La conférence se réunira le vendredi 22 février 1935 à 14h30 à l'arrêt
de la place de l'église à Épinay (ligne54).
Une voiture à destination du point de rassemblement partira de la porte de
Clignancourt (terminus AV) à 14 heures.
Archives municipales d'Épinay
Le
9 février 1935, le Maire d'Épinay réitère auprès du Directeur de la
S.T.C.R.P. sa demande de renseignements au sujet des modifications qui ont été
apportées au service de transport dans sa Commune.
On en parle de plus en plus ; on dit même que l'on fait des essais et le
Maire ne sait toujours rien.
Il exprime à nouveau sa surprise, car il lui paraît être la personne qui
devrait être tenue la première au courant des questions qui intéressent sa
Commune au premier chef.
Archives municipales d'Épinay
Le
15 février 1935, le Directeur de la S.T.C.R.P. en réponse au Maire d'Épinay
au sujet de sa lettre du 30 janvier lui fait connaître que, suivant les prévisions
de substitution d'omnibus aux tramways arrêtées le 4 février 1935 au cours
d'une conférence tenue à l'Hôtel de Ville pour fixation des programmes de
travaux du service des Ponts & Chaussées de la Direction générale des
Travaux de Paris, l'exploitation par omnibus de la ligne 54 sera assurée dans
le courant du mois de mars 1935, sauf retard visible dans les livraisons de
matériels.
Archives municipales d'Épinay
Le
16 février 1935, le Maire d'Épinay écrit à un Conseiller général pour
lui faire part qu'il est saisi indirectement du projet de sectionnement qui se
ferait à Saint Denis pour les autobus se rendant d'Enghien-Épinay
à Paris. Le
23 février 1935, délibération du Conseil municipal d'Épinay. Le Conseil, vu l'exposé qui précède ; - délibère :
- proteste énergiquement contre la suppression du dépôt des tramways et
la modification de relève des employés et décide d'adresser la présente délibération
à M. le Préfet de la Seine et à M. le Préfet de Police, en leur demandant
d'user de tout leur pouvoir pour empêcher la réalisation de ce projet. Le
23 février 1935, délibération du Conseil municipal d'Épinay suite au vœu
de la municipalité de Charenton-le-Pont au sujet des cartes hebdomadaires.
Le
7 mars 1935, lettre envoyée au Maire d'Épinay pour l'aviser qu'un Comité
d'initiative pour la défense des employés de la S.T.C.R.P. et des petits
commerçants d'Épinay se rendra à la Mairie le 9 mars à 11 heures pour y être
entendu sur les revendications qu'il a à formuler auprès de la Municipalité. Le 25 mars 1935 : disparition des tramways de la ligne 54.
Le
2 avril 1935, un habitant d'Épinay sollicite le Maire pour appuyer la requête
des habitants du lotissement du Cygne d'Enghien (rue Victor Hugo, rue
Lamartine et rue Alfred de Musset) et ceux de l'avenue Joffre, habitant entre
le Cygne d'Enghien et la rue Fitzlin qui sollicitent un arrêt facultatif de
l'autobus entre les arrêts du Cygne d'Enghien et le rue Fitzlin. Déjà
le tramway a disparu et l'autobus a pris la relève, il s'agit toujours de la
ligne 54 mais le mode de transport a changé. L'année 1935 marque la fin des
tramways en région parisienne. Sur la
suppression des tramways à Paris et en région parisienne Le
4 avril 1935, la lettre suivie de la pétition adressées au Maire d'Épinay. Le
Maire fera suivre ces réclamations comme au temps du tramway, mais ici il
s'agit de l'autobus. Le
8 avril 1935, le Préfet de la Seine écrit au Maire d'Épinay qui a appelé
son attention sur les réclamations auxquelles donne lieu le transfert des
voitures de la ligne n°54 du dépôt d'Épinay au dépôt des Poissonniers,
par suite de la transformation de cette ligne en service d'autobus. Encore une lettre sur la ligne exploitée en
autobus. Le
29 avril 1935, le Curé de l'église Notre-Dame des Missions, 102 avenue du
Maréchal Foch à Épinay écrit au Directeur de l'Exploitation de la
S.T.C.R.P. pour solliciter sa bienveillance. Le
22 mai 1935, le Conseiller général de la Seine écrit au Directeur de la S.T.C.R.P.
pour insister à nouveau auprès de lui sur les inconvénients résultant de
la fermeture du dépôt de tramways d'Épinay depuis le 10 mai en reprenant
les arguments de la lettre précédente. Le
27 juin 1935, suite à la lettre du Maire d'Épinay en date du 22 juin, sur l'état
des caniveaux d'accotement, le Directeur de la S.T.C.R.P. fait connaître que
le nettoyage nécessaire et enlèvement des terres ont été effectués. Le
17 juillet 1935, suite à une lettre en date du 27 février 1935 adressée au
Préfet de la Seine par les Conseils municipaux de Gennevilliers et de
Villeneuve-la-Garenne relatifs à diverses modifications à apporter dans les
services de transports en commun intéressant la banlieue Nord-ouest, et
conformément à leur requête, le Préfet fait part du résultat de l'étude
menée par le Service du Contrôle des V.F.I.L. et par la Société
exploitante. Le
7 août 1935, le Maire d'Épinay demande à nouveau au Directeur de la
S.T.C.R.P. de vouloir bien effectuer le nettoyage des voies du tramway le long
de l'avenue de la République où l'herbe pousse en quantité.
Le
29 août 1935,le Directeur de la S.T.C.R.P. répond que le nécessaire a été
fait.
Il vient lui demander instamment de bien vouloir intervenir dès maintenant
pour empêcher la réalisation de ce projet qui ne manquerait pas de soulever
les réclamations justifiées de tous les habitants de sa Commune.
Il profite de la présente pour lui demander d'intervenir également au sujet
du dépôt d'Épinay qui paraît-il est appelé à être supprimé, ce qui gênerait
naturellement le commerce important de ce quartier.
Archives municipales d'Épinay
Protestation contre les projets éventuels de la
S.T.C.R.P.
Le Maire fait connaître au Conseil, qu'il a reçu le matin même une délégation
d'employés de la S.T.C.R.P., de commerçants et de petits propriétaires
venus pour protester contre la suppression éventuelle du dépôt de tramways
de la Briche et la modification du lieu de relève des employés, projet qui
leur causerait un préjudice certain :
En effet de nombreux employés, qui ont fait construire de petits pavillons
pour se trouver à proximité de leur emploi, ainsi que d'autres, habitants
les écarts, se trouveraient par cette mesure très éloignés de leur
travail, des commerçants seraient gravement lésés dans leurs intérêts légitimes
par suite du départ d'une grande partie de leur clientèles et des propriétaires
verraient bon nombre de leur logement devenir vacants.
- considérant que, dans sa séance du 25 avril 1934, le Conseil municipal a
accepté de transformer en zone industrielle l'emplacement actuel du dépôt
des tramways qui était classé dans la zone réservée à l'habitation, de façon
à permettre à la S.T.C.R.P. de recevoir les nouveaux omnibus automobiles ;
- considérant qu'à la suite de l'enquête de commodo et incommodo faite à
ce sujet, aucune protestation ne s'est fait jour de la part des habitants de
ce quartier ;
- considérant qu'à la date du 21 juillet 1934, la Municipalité a donné un
avis favorable à la demande présente de la S.T.C.R.P. pour
l'installation d'un garage de 114 voitures automobiles et d'un dépôt de
liquides inflammables :
- considérant que les intérêts invoqués en vue du maintien du dépôt sont
légitimes et protestations fondées ;
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Le Conseil, émet le vœu que les bureaux de la S.T.C.R.P. ouverts pour la délivrance
des cartes soient autorisés à effectuer le remboursement des cartes
hebdomadaires, le samedi et le dimanche jusqu'à 20 heures au lieu du samedi
jusqu'à 8h30 limite.
Archives municipales d'Épinay
L'Assemblée du 1er mars 1935, convoquée par le Comité
d'initiative d'Épinay créée sous l'égide des employés de la S.T.C.R.P. et
des petits commerçants de la localité proteste contre la fermeture éventuelle
de ce dépôt et exige que celui-ci soit maintenu à Épinay.
Étant donné qu'il a été prévu par affiches d'enquête commodo et
incommodo la transformation du dépôt de tramway en dépôt d'omnibus
automobiles, l'Assemblée précise que dans ce cas la relève devra être
maintenue à Épinay et qu'aucune sanction ne sera prise contre les employés
du dépôt ce que s'engage à défendre M. H. Conseiller général.
L'Assemblée mandate son Comité d'initiative ratifié ce soir pour aller en délégation
avec M. H. auprès du Maire d'Épinay-sur-Seine à la Préfecture de la Seine,
à la Présidence de la commission des transports ainsi qu'à la Direction de
la S.T.C.R.P.
Résolution votée à l'unanimité par plus de 400 auditeurs.
Archives municipales d'Épinay
Les usagers de l'autobus sont assez nombreux dans ce quartier, pour qu'il soit
envisagé un arrêt facultatif.
Archives municipales d'Épinay
Archives municipales d'Épinay
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Il résulte de renseignements fournis par la S.T.C.R.P., auprès de qui il était
immédiatement intervenu, que ce remisage, le seul possible actuellement, sera
essentiellement provisoire et n'entraînera pas la fermeture du dépôt d'Épinay
auquel continueront d'être affectées les lignes 11B, 65, 69, 77 et 79.
Par ailleurs ladite Société a été invitée à affecter le personnel de la
ligne 54 par priorité aux lignes de tramways remisant au dépôt d'Épinay,
tant que ce dernier sera maintenu.
Archives municipales d'Épinay
Les visiteurs se rendent plus nombreux à l'église Notre-Dame
des Missions, surtout le dimanche et spécialement en ces mois de mai, juin et
juillet.
De plus le débouché par la rue Victor Hugo des habitants des rues
Montgerbault, Saint Gratien, Alfred de Musset et Lamartine est assez
important.
En conséquence, il demande de vouloir bien étudier la possibilité d'un arrêt
facultatif (ou au moins un arrêt provisoire) soit en face de l'église
et la rue Victor Hugo qui départagerait la distance considérable entre les
arrêts établis rue Fitzlin et le carrefour du Cygne d'Enghien.
Devant l'église en 1935 les rails sont encore sur l'accotement mais les
tramways de roulent plus.
Archives municipales d'Épinay
Les voitures haut-le-pied de ces trois lignes, aux heures d'affluence, surtout
le matin et le soir, transportaient de nombreux voyageurs entre le dépôt d'Épinay
et l'église ou le théâtre de Saint Denis, ainsi que de nombreux employés
de la S.T.C.R.P. allant prendre leur service ou en revenant. Ces haut-le-pied
n'ayant été remplacés par rien, il en résulte que les autobus de la ligne
54, seul moyen de transports entre Épinay et Saint Denis, qui étaient déjà
insuffisants pour assurer une évacuation convenable des usagers avant la
fermeture du dépôt d'Épinay, le sont encore bien plus.
Chaque jour, entre le dépôt et la Porte de Paris à Saint Denis, en
particulier le samedi, le dimanche et le jeudi, de nombreux voyageurs sont
laissés aux points d'arrêt et attendent souvent le passage de plusieurs
voitures avant de pouvoir être transportés. Il en résulte des discussions pénibles
avec les employés et contrôleurs qui ne sont cependant pas responsables, et
des réclamations motivées des usagers qui restent d'ailleurs toujours sans réponse.
Le comité de coordination des transports, dans sa séance du 19 mars
derniers, a bien pris en considération ma proposition de prolongement de la
ligne n° 9 du théâtre de Saint Denis au dépôt d'Épinay, qui remédierait
dans une certaine mesure aux inconvénients signalés plus haut. Mais, en
attendant que soient acquises les décisions définitives à de sujet, il
importerait d'apporter une amélioration immédiate en augmentant la fréquence
des passages des voitures de la ligne au moins entre la porte de Paris et
le dépôt d'Épinay et au moins aux heures d'affluence du matin, du midi et
du soir.
Le Maire évoque de nouveau devant la direction générale des Transports
l'ensemble de la question de la suppression du dépôt d'Épinay, parce
qu'elle paraît intéresser les finances départementales.
À de nombreuses questions écrites qu'il a posées au Préfet de la Seine
depuis un an, comme à une lettre à la Direction générale des transports
(en date du 25 septembre 1935, réponse datée du 7 décembre n°8907) il lui
a été répondu que le choix des dépôt de tramways devant être transformés
en dépôts d'autobus, avait été fait en conclusion d'études approfondies
et que des raisons d'économies avaient toujours guidée la S.T.C.R.P.
Le Maire doute de ces arguments puisque aucun avancé ne l'a convaincu qu'il
en était bien ainsi, et le désordre le plus complet ayant paru présider à
la distribution des voitures à remiser.
En juillet 1934, la S.T.C.R.P. pensait à la transformation du dépôt d'Épinay,
puisqu'elle faisait procéder à une enquête de commodo et incommodo, prévoyant
le remisage dans de dépôt de 114 voitures. Puis un an plus tard, elle
paraissait envisager le remisage des autobus de la ligne 54 au dépôt de
Gonesse. Puis elle a renoncé et elle les fait remiser au dépôt Michelet.
Les voitures de cette ligne font ainsi, le matin et le soir des courses à
vide sur une distance de 7 Km. 500, dont il serait curieux de savoir le
total afin de pouvoir comparer le chiffre de dépenses inutiles en résultant
avec ceux qui étaient donnés dans la lettre du 7 décembre 1935 comme devant
prévenir d'une économise de kilomètres HLP.
Même question pour la ligne 69, qui effectue un long trajet en pure perte ; même
question pour les lignes 11B et 65 qui remisent au dépôt Michelet, leurs
sorties et rentrées se faisant à vide. Même question pour la ligne ED qui
effectue un long HLP entre le dépôt Michelet et Saint Denis-mairie. Même
question enfin pour la ligne 77, qui doit remiser à Asnières alors que le
sens de circulation des voyageurs est le matin en direction d'Asnières et le
soir en direction de Saint Denis ; alors que le remisage de la ligne de
tramways avait été autrefois reporté d'Asnières à Épinay afin d'économiser
sur le kilométrage à vide.
Mieux, le choix du dépôt de Gonesse devait permettre une économie. Mais il
s'avère que ce dépôt est manifestement insuffisant et qu'on songe à
l'agrandir, dans ces conditions qui feront non seulement disparaître toute
trace d'économie, mais élèveront considérablement les dépenses.
La transformation du dépôt d'Épinay permettrait d'y remiser les
lignes n° 9, 54, 69, 77, FG et EF dans les meilleures conditions possibles.
En même temps, le dépôt de Gonesse pourrait garer les lignes n° 11B, 48,
53, 65, 79, ED et en totalité de la ligne 42., ce qui ramènerait le kilométrage
à vide au minimum. Cela permettrait de pouvoir remiser les voitures aux dépôts
de Michelet et de Poissonniers dans les conditions normales de commodité et
de sécurité que l'on ignore aujourd'hui.
Enfin satisfaction serait donnée aux employés de la S.T.C.R.P. et à
l'ensemble des usagers de la région.
Il se permet d'insister pour que le contrôle de l'exploitation de la
S.T.C.R.P. examine à nouveau, sérieusement un problème qui a été résolu
selon lui, à la légère, au mépris des intérêts des usagers et des
finances départementales.
Archives municipales d'Épinay
Archives municipales d'Épinay
Archives municipales d'Épinay
Ligne 77 Asnières—Saint
Denis : déviation de cette ligne par le boulevard Gallieni, la
ligne 78 Saint Denis-Hôpital—Villeneuve-la-Garenne ne pouvant être
prolongée pour le moment jusqu'à Gennevilliers.
Il ne paraît pas possible de dévier la ligne 77 par le boulevard Gallieni,
car elle abandonnerait le quai de Seine, du pont de l'Ile au pont de Saint
Ouen dont les nombreuses usines ne seraient plus desservies.
De plus le boulevard Gallieni ne comporte des habitants que sur la moitié de
sa longueur, et cette mesure n'est pas de nature à améliorer le rendement
actuel.
Enfin la construction de huit kilomètres de voie ferrée imposerait au Département
une dépense qui ne serait pas en rapport avec les services rendus.
Création d'une ligne de tramway Enghien—Porte de Clichy par le boulevard d'Épinay.
La ligne demandée qui constitue un prolongement de la ligne
39 Madeleine—Gennevilliers était une section de grande artères N°V du
programme de remaniement et d'extension présenté par la Société le 25 mars
1922.
Cette artère avait été tout d'abord classée en première urgence en raison
des travaux d'aménagement du Port de Paris qui devaient être prochainement
entrepris, ceux-ci étant de nature à provoquer l'essor économique de la région
comprise entre la boucle de la Seine, près d'Épinay et de Gennevilliers.
Cette opération ayant du être ajournée, faute de crédits suffisants, la
Sous-commission d'études instituées par le Comité des Transports en commun,
a reporté en deuxième urgence la construction d'une voie double entre
Gennevilliers et Épinay.
Étant donnée la situation financière générale et l'importance de la dépense
prévue pour la réalisation de ce raccordement qui était liée à la
construction du port de Paris, la création de la ligne demandée
Enghien—Porte de Clichy qui desservirait entre Gennevilliers et Épinay une
région à peu près désertique et concurrencerait sans profit pour le Département
les lignes 54 et 39 ne peut être actuellement envisagée.
Archives municipales de Gennevilliers
Archives municipales d'Épinay
Archives municipales d'Épinay
L'année 1935 se termine avec encore quelques lettres échangées entre le Maire d'Épinay et le Directeur de la S.T.C.R.P. au sujet de l'entretien des voies et du déplacement de points d'arrêt, principalement à la limite des Départements de la Seine et de la Seine & Oise.
Le
30 décembre 1935, le Maire d'Épinay écrit au préfet de la Seine afin
d'obtenir la location sur place des poteaux supportant les lignes de la
S.T.C.R.P. dès que celle-c sera supprimée afin de lui permettre d'y poser
les lignes d'éclairage public que la commune doit déplacer sous peu par
suite de l'élargissement de la route nationale n° 14 et en demande les
conditions.
Archives municipales d'Épinay
Notes
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Sources :
Sites :
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