Mémoire de la ligne
La ligne 39 - Place Moncey—Gennevilliers - 1/6
Marc André Dubout
La ligne 39 au gré des archives
Année 1872
Le
12 décembre 1872, dans sa session extraordinaire, le Conseil municipal
de Gennevilliers aborde la pose de Tramway dans la traversée de la Commune
de Gennevilliers et désignation de l'emplacement de la station. Certainement
le plus ancien document iconographique représentant l'omnibus
hippomobile qui assure le service public "Place Moncey—Gennevilliers" à la station de cette Commune tiré
par deux chevaux. Le
19 novembre 1875, "Le Petit Journal", relate un accident ou
plutôt incident, un omnibus allant à Asnières a accroché un camion chargé
de fer. Les chevaux effrayés se sont emportés, le cocher a été lancé à
terre et s'est grièvement blessé à la tête, un voyageur qui se trouvait sur
l'impériale est tombé sur l'épaule et a eu la clavicule cassée.
Le
4 mars 1876, "Le Petit Journal", annonce qu'on pose en ce moment
les rails du tramway des Batignolles à Gennevilliers sur la contre allée du
boulevard de Clichy.
Le
10 mars 1876, "Le Petit Journal": le tramway de la place Clichy à
Gennevilliers et St Denis sera mis en service très prochainement en
exploitation.
M. le Maire expose que M. le Sous-Préfet, par lettre, lui a transmis un plan
sur lequel il a à émettre son avis pour l'emplacement à donner aux voies d'un
réseau de tramway dans la traversée de la Commune et fixer le lieu de la
station. M. l'ingénieur a bien voulu se mettre à la disposition du Conseil
pour les renseignements que l'étude spéciale qu'il a faite des projets, lui
permet de donner présent à la séance et démontre tout l'avantage qu'il peut
résulter pour la Commune de Gennevilliers de l'établissement de cette voie.
Le Conseil après les explications et renseignements fournis par M. l'Ingénieur
et suivi par lui s'être rendu sur les lieux
délibère
que la pose de tramway à travers Gennevilliers ne peut admettre qu'une seule
voie, sur le côté gauche de la route départementale n°14, venant de Paris,
que cette voie s'arrêterait au chemin n°6 (route de St Denis à Nanterre) et
que pour arriver au lieu de stationnement place du Ponceau, la voie devra décrire une ligne courbe avec crochet.
Cependant le projet d'entrer sur le territoire de Gennevilliers s'opérant
à la tête du pont de Clichy, route départementale n°14, le Conseil aurait vu
avec satisfaction et reconnaissance que la voie projetée soit établie dans le
parcours du chemin qui partant du même point doit relier la Commune de
Gennevilliers à celle d'Épinay.
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M. Ducatillon des Grésillons (quartier de Gennevilliers) apporte dans le
magazine de Gennevilliers la précision suivante : Le conducteur M. Charles
Ulman a officié sur cette ligne de tramway hippomobile du 4 mai 1876 au 18
avril 1878 (date de sa démission). C'est la personne qui se tient à l'extrême
droite sur le marchepied du véhicule.
Il précise que la trace en courbe sur la photo est due au fait que cette
photo servait de dessous de plat dans la cuisine familiale.
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Par suite, la ligne H1,
dont la tête est à l'extrémité de l'avenue de Clichy serait ramenée en
arrière place Clichy. Le tramway de Gennevilliers serait ainsi le seul à
desservir l'avenue de Clichy.
Quand à la ligne G venant du Jardin des Plantes qui s'arrête
actuellement devant la Mairie des Batignolles, son parcours serait
prolongé jusqu'à la rue Cardinet à l'angle du square.
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La Compagnie des Tramways Nord en 1876 Le 10 mars 1876, "Le Petit Journal", annonce que la Compagnie des Tramways Nord2 ayant son siège à Paris rue Louis Le Grand n°19 émet au pair 10 000 actions nouvelles de 500 Francs qui portera de 5 à 10 millions le capital des actions de la Compagnie.Le réseau actuellement concédé comprend les lignes suivantes presque toutes à double voie : 1. Arc-de-Triomphe de l'Étoile à Courbevoie et Suresnes 2. Saint Augustin à Neuilly, boulevard Bineau 3. Saint Augustin à Levallois 4. Boulevard de Clichy à Gennevilliers 5. Boulevard de Clichy à St Ouen 6. Boulevard de Clichy à St Denis 7. La Chapelle à St Denis 8. Château d'eau à Aubervilliers 9. Château d'eau à Pantin Les lignes de l'Étoile à Suresnes et Saint Augustin au boulevard Bineau sont en exploitation depuis longtemps (1897 pour la première). Les lignes de Clichy à Gennevilliers, à St Ouen et à St Denis sont achevées et vont être ouvertes au public, celle de La Chapelle à St Denis sera terminée en mai prochain. En outre la Compagnie est en instance d'obtenir :
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Année 1873
Les
"Nouvelles annales de la construction" de septembre
1873, publie le décret de déclaration d'utilité publique de ladite
ligne.
Vu, etc.,
décrète,
Art 1er. - Est déclaré d'utilité publique l'établissement
d'un réseau de voies ferrées desservies par des chevaux dans Paris
et sa banlieue,
Art 2. - Le Département de la Seine est autorisé à établir lesdites
voies ferrées à ses risques et périls en se conformant aux clauses et
conditions du cahier des charges, et suivant les lignes rouges du plan
annexé au présent décret,
Art 3. - Les expropriations nécessaires à l'exécution de l'entreprise
devront être accomplies dans un délai de cinq ans à partir de la
promulgation du présent décret.
Art 4. - Le Ministre des Travaux Publics est chargé de l'exécution du
présent décret.
Fait à Versailles le 9 août 1873
Maréchal de Mac Mahon
Duc de Magenta
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Les Tramways dans Paris La
Compagnie Générales des Omnibus4
a signé un traité avec la Ville de Paris, traité approuvé le 18
octobre 1874 par le Conseil d'État.
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Année 1875
Extrait de "La Nature" - 1875 au sujet des tramways parisiens en général. Définition,
positionnement par rapport au chemin de fer. Tramway américain à traction
hippomobile, les voitures déraillables système d'omnibus américain
employé depuis longtemps à Paris et qui valurent nombres d'anecdotes, les
voitures indéraillables construites comme des wagons de chemin de fer
symétriques avec des roues fixées sur des essieux et munies d'un frein
puissant. Au terminus on change le cheval de bout pour repartir en sens
inverse, c'est le système d'omnibus américain. Il existe quatre types de
voitures, ouvertes pour l'été, fermées, à siège de drap pour l'hiver,
à impériale accessible à l'aide d'une échelle de meunier, bien moins
confortable que les escaliers des anciennes voitures déraillables ou
encore des voitures à plateformes d'extrémités.
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Un
document non daté nous apprend qu'en 1869, on ouvrait un nouveau pont de Clichy
à la circulation empruntée par la route départementale n°9. Situé sur le
tracé de Paris à Gennevilliers, ce pont devient bientôt le passage le plus
important des relations qui se formèrent entre la commune et la capitale.
Peu de temps après un service d'omnibus fut institué entre la place Voltaire
à Asnières et le n°81 de l'avenue de Clichy à Paris.
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Le
pont de Clichy peint en 1887 par le peintre Paul Signac (Huile sur toile,
musée de Baltimore - US).
Le peintre n'a que 24 ans lorsqu'il met au point sa fameuse technique
pointilliste.
Notons que le peintre Gustave Caillebotte (1848-1984), qui avait son
atelier au Petit Gennevilliers a représenté les ponts de la presqu'île de
Gennevilliers.
D'autres peintres impressionnistes, Claude Monet (1841-1895), Auguste Renoir
(1841-1919), Paul Signac (1863-1935), Alfred Sisley (1839-1899) et Vincent
Van Gogh (1853-1890) ont fait de même
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Un
autre extrait de "La Nature" Non daté mais contemporain nous
renseigne sur les tramways de l'époque..
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Année 1876
Le
29 mars 1876, "Le Petit Journal", annonce l'ouverture du
tramway de la place Moncey à Gennevilliers qui doit ouvrir le 1er
avril. Il s'agit de la ligne D de la Compagnie des Tramways Nord (T.N.
1874-1890) puis des Tramways de Paris et du Département de la Seine.
(T.P.D.S. 1910-1921).
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Le
13 avril 1876, le Conseil municipal de Gennevilliers dans sa séance
extraordinaire donna connaissance par son président d'une lettre de M.
l'Ingénieur en chef de la Compagnie des Tramways Nord par laquelle, il lui
fait part de la demande formulée par plusieurs habitants de poursuivre la
ligne qui doit desservir la Commune par les chemins du Moulin de la Tour, la
voie à l'entrée de Gennevilliers se trouvant trop étroite qu'en
conséquence, il devrait s'arrêter au cimetière si elle suivait la route
départementale n°7.
Le Conseil après examen de la question délibère :
- est d'avis de prendre en considération la demande faite par la Compagnie
d'établir sa ligne de tramway sur les
chemins du Moulin de la Tour mais qu'avant de prendre une décision
définitive, il désire connaître l'avis des propriétaires riverains qui
auraient des terrains à céder pour l'élargissement de la voie,
- prie le président de faire établir la plan parcellaire qui lui fournira
les moyens de décider en dernier ressort.
Le 29 avril 1876, le Petit journal annonce l'inauguration du tramway de la place Moncey à Gennevilliers.
Le
2 mai 1876, "Le Petit Journal", annonce qu'un essai de tramway à
vapeur a été effectué entre le boulevard de Clichy à Asnières, la
distance ayant été franchie en 20 minutes.
"La
Presse" du vendredi 10 mai 1876, annonce qu'un essai de locomotive à
vapeur système Larmanjat8
attelée et non attelée a été effectué de la place Clichy à
Gennevilliers. Il en résulte que les conditions prescrites par l'arrêté
ministériel du 20 avril 18?? ont été remplies. Le poids de 5000 Kg
réparti sur deux roues centrales et deux petits chariots placés à l'avant
et à l'arrière. La locomotive est munie d'un fumivore et s'arrête
facilement par simple renversement de la prise de vapeur. Le
1er novembre 1876, le Maire de Gennevilliers écrit à
l'Administrateur délégué de la Compagnie de tramway qui lui a proposé
l'établissement d'un service provisoire d'omnibus entre Gennevilliers et la
gare d'Asnières. Il le remercie et lui demande un entretien sur ce
sujet. Le
10 novembre 1876, le Maire de Gennevilliers écrit à
l'Administrateur de la Compagnie de L'Ouest pour l'informer que Madame veuve
Lensin cessera le service de correspondance entre le gare d'Asnières et la
commune de Gennevilliers à la fin novembre. Il ne peut relater cette
circonstance sans remercier l'Administrateur et sa Compagnie qui ont fait
preuve de bienveillance et d'efforts pour assurer la communication entre ces
deux points.
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de Gennevilliers
La seule objection à faire au système Larmanjat, c'est que les roues des
petits chariots sur lesquels elles sont montées ont un diamètre trop
faible, les essieux de ces chariots sont trop au raz du sol et il suffirait
d'un petit obstacle pour les faire dérailler. De même l'emploi du sifflet
qui paraît gêner les chevaux pourrait être remplacé par autre chose.
En résumé le Bulletin Français ajoute que la locomotive peut être
employée sur un tramway concurremment avec les chevaux pour le transport
des voyageurs, en raison de la faiblesse de sa manœuvre, de la force
qu'elle déploie et de la sécurité relative.
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de Gennevilliers
Il trouve cependant regrettable pour Gennevilliers que la Compagnie n'est
pas pris en temps utile de précaution pour qu'un retard dépassé qui
serait refusé par l'Administration départementale que soit venue empêcher
la terminaison d'une ligne qui est indispensable pour la commune et devrait
être en pleine exploitation.
Il espère que l'achèvement de cette voie ferrée se fera sans
difficultés.
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de Gennevilliers
Le Maire a pensé qu'un nouveau service entre la station de tramways
d'Asnières et la gare de cette localité pourrait avoir son utilité et
faciliterait beaucoup l'accès de cette dernière gare pour les voyageurs
qui se rendent sur la ligne de Versailles soit sur celle de St Germain.
Il a fait cette proposition à Madame
veuve Lensin qui pourrait peut-être assurer ce service et l'a engagée à se
mettre en rapport avec lui pour l'entretenir de cette combinaison et lui demande de son
côté de voir si une entente est possible.
Le
10 novembre 1876, le Maire de Gennevilliers écrit à Mme Lensin au sujet du service d'omnibus qu'elle cessera le 30 novembre. Le Maire lui
alloue une indemnité supplémentaire de cinquante francs pour le service
rendu.
Pour les biens communs de la Commune, de la Compagnie de l'Ouest et le sien,
il lui demande de bien vouloir examiner la possibilité de continuer un
service d'omnibus qui irait de la station du tramway d'Asnières jusqu'à la
gare de chemin de fer. Ce service aurait pour résultat de desservir
l'intérieur d'Asnières et aussi d'amener à la gare les personnes de
Clichy et de Gennevilliers qui auraient besoin d'aller sur les lignes de
Versailles et de St Germain.
Il termine en l'engageant à réfléchir à ce service.
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de Gennevilliers
Le
11 novembre 1876,
le Maire de
Gennevilliers écrit à l'Administrateur de la Compagnie de l'Ouest pour lui
rappeler qu'en attendant l'achèvement de la ligne de tramway jusqu'à
Gennevilliers le 1er décembre prochain, la Compagnie de l'Ouest
va installer un service de correspondance entre Gennevilliers et la station
d'Asnières.
Il est entendu que ce service comprendra entre 7 et 8 voyages par jour
chacun d'aller et retour selon les heures indiquées ou celles qui
conviendront le mieux aux intérêts de la population de Gennevilliers et
que l'omnibus viendra au centre du village comme le fait le service de
correspondance actuel qui doit cesser le 30 novembre.
La commune ne paiera aucune subvention.
Le prix de chaque place est fixé à dix centimes, les jeunes enfants sur
les genoux ne paieront pas. Il demande enfin de désigner un
interlocuteur pour régler les détails de ce service.
En dehors de ce service à établir, il demande, à partir de onze heures
du soir, de faire tenir ledit omnibus à la disposition de toute personne
de Gennevilliers qui aurait besoin pour retour au village et ce moyennant
un prix qui sera fixé ultérieurement.
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de Gennevilliers
Le
19 novembre 1876, Le Conseil municipal donne communication de la
correspondance ouverte entre la Commune et la Compagnie du Chemin de fer de
l'Ouest pour assurer un service de voiture régulier entre Gennevilliers et
Asnières, Madame Lenvin ayant résilié son traité.
M. le Maire fait part des démarches entreprises auprès de la Compagnie des
Tramways et de M. le Ministre des Travaux Publics pour obtenir la continuation de la ligne qui doit desservir Gennevilliers.
La proposition de la Compagnie de mettre à disposition de la Commune, sans
subvention, une voiture dont le service sera réglementée par la
Mairie, jusqu'à ce que la ligne soit achevée.
Le Conseil approuve tout ce qui a été fait tant pour la Compagnie des Tramways
que pour assurer le service de voiture à partir du 1er Xbre.
Le reste de la séance ne concerne pas le tramway
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de Gennevilliers
Le
12 décembre 1876, le Maire de Gennevilliers écrit à l'Administrateur de
la Compagnie de L'Ouest au sujet du service de correspondance qu'il a établi
sur Gennevilliers et qui fonctionne parfaitement. Il a également le meilleur
rapport sur le cocher qui le fait fonctionner. C'est un plaisir pour lui de
témoigner sa satisfaction.
Il signale toutefois que la plus part de ses administrés trouvent qu'il y a une
trop grande distance entre le départ de 12h15 et celui de 4h10 du pont de
Clichy pour Gennevilliers.
On lui demande vivement d'insister auprès de l'Administrateur de la Compagnie
pour le rétablissement du départ de 2h10, d'assurer par cela même pour le
départ de 3 heures de Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Le
18 décembre 1876, l'Administrateur de la Compagnie ayant répondu qu'il
lui était impossible de rétablir le départ d'Asnières pour Gennevilliers
de 2h10, le Maire demande de remplacer celui de 4h10 par celui de 2h10 qui
est plus utile puisqu'il permet de passer l'après-midi à
Gennevilliers. La voiture partirait alors pour Gennevilliers à 2h10
et attendrait le retour de 5 heures vers Asnières.
Il espère que satisfaction pourra être donnée.
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de Gennevilliers
Le
26 décembre 1876, M. le Maire de Gennevilliers qui a reçu avis de M.
l'Administrateur de la Compagnie demande confirmation que le départ de 4h10
est supprimé, l'avis ne l'indiquant pas.
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Le
31 décembre 1876, le Maire en séance expose qu'une somme de six cents
Francs, payable par trimestre, a été allouée au Sieur Richer, conducteur de
la voiture de Gennevilliers à Asnières.
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Année 187
Le
20 mars 1877, lettre sans intérêt.
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Le
9 juin 1877, le Maire de Gennevilliers
écrit à l'Ingénieur des Ponts & Chaussées pour lui témoigner son vif
étonnement du peu d'activité déployée par la Compagnie des tramways pour la
terminaison de la ligne de Gennevilliers. Le travaux sont arrêtés entre la
propriété Duval et Bignon où l'on ne voit pas un seul ouvrier, la Compagnie
se borne à réparer le pavage de la partie de ligne construite sur la route.
Cette façon de faire est en complet désaccord avec les besoins urgents de la
Commune et aussi avec les injonctions que l'Administration supérieure fait
à la Compagnie.
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de Gennevilliers
Le
2 juillet 1877, le Maire de Gennevilliers
écrit au Préfet à la suite de l'information selon laquelle la voie du tramway
est reçue à titre provisoire et que pour la mise en service la Compagnie
n'attend plus que l'autorisation préfectorale.
Il rappelle au Préfet que cette ligne de tramway est le seul moyen de
locomotion qui rattache la Commune à ces voisins et surtout à Paris et la
ligne devrait être terminée depuis plus d'un an, aussi le prie-t-il de donner
des ordres pour l'autorisation en question.
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de Gennevilliers
Le
2 juillet 1877,
le Maire de Gennevilliers
écrit à l'Ingénieur des Ponts & Chaussées pour
lui faire savoir que la voie du tramway est reçue provisoirement et que
pour sa mise en service, il ne reste plus qu'à obtenir que l'autorisation
de la Préfecture de Police.
Quant à la partie de la voie dans Gennevilliers jusqu'à son terminus, il
paraît que la Compagnie de Tramway doit soumettre le projet à
l'approbation ministérielle, et tout d'abord à son service ; enfin qu'après
cette approbation de la Compagnie, il y aura encore un délai de deux mois
pour la mise en service de ce dernier tronçon.
Il le prie de faire en sorte que ce projet aboutisse dans les délais les
plus brefs.
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de Gennevilliers
Le
19 juillet 1877, le Maire de Gennevilliers
remercie officiellement
l'Administrateur de la Compagnie pour sa lettre par laquelle il prend
connaissance de l'autorisation de mettre en service la ligne de tramway. Il fait
faire officiellement l'annonce au son de caisse dans Gennevilliers, l'ouverture
pour samedi matin du service d'entre Asnières et les murs de Gennevilliers.
Il lui demande de lui adresser au plus tôt copie de l'horaire établi et de
donner ordre pour que le nouveau service soit affiché dans les stations.
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de Gennevilliers
Le
18 août 1877, "Le Petit Journal", annonce illisible.
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de Gennevilliers
septembre
1877,
le Maire de Gennevilliers
écrit à l'Ingénieur en Chef pour
lui dire que la Compagnie des tramways Nord termine en ce moment le
tronçon de la ligne Place Moncey à Gennevilliers, laquelle sous peu
de jour pourra être mise en exploitation jusqu'au chemin de grande
communication n°6 dans Gennevilliers point terminus.
Cette ligne allant ainsi être terminée, il semble rationnel que la
Compagnie des Tramways soit obligée à l'exécution complète du cahier des
charges et que tous les départs de la place Moncey devront aller
directement à Gennevilliers, ceux de Gennevilliers devant aussi aller
directement à la place Moncey, les bureaux divers devant se trouver dans
l'intervalle n'étant et ne devant être que des stations intermédiaires.
Si contrairement au cahier des charges il en était autrement, la situation
anormale actuelle qui est faite à Gennevilliers menacerait de se perpétuer
et il ne serait pas remédier aux inconvénients suivants :
les départs d'Asnières pour Gennevilliers et retour ont lieu à des intervalles inégaux, les uns de 40 minutes, les autres plus grands encore ; ce système ne peut continuer à subsister ; d'abord parce qu'il y a des désagréments de ne pas desservir suffisamment Gennevilliers dont les habitants ne sont pas tous disposés à attendre des écarts de départ aussi longs. ; ensuite parce que de Paris à Gennevilliers, il faut descendre à Asnières, où malgré des cartes spéciales il arrive que la voiture destinée à Gennevilliers étant au complet, on est obligé d'en faire descendre les voyageurs qui ne viennent pas de Paris ou des destinations intermédiaires pour faire monter ceux qui arriveront de ces derniers points.
Les voitures venant de Paris subissent souvent des retards occasionnés, soit par des encombrements ; alors, lorsque les voitures arrivent en retard à Asnières, le départ à heure fixe pour Gennevilliers est effectué ; il faut y aller à pied ou attendre un autre départ c'est à dire 40 minutes, quelquefois plus.
Ces faits sont de la plus rigoureuse
exactitude, ils apportent une perturbation dans les
communications et il n'existe qu'un seul moyen, celui d'obliger la
Compagnie des Tramways à ne faire qu'un service unique et direct entre deux points terminus : Paris et Gennevilliers, lequel continuera à
desservir les stations intermédiaires.
Il demande à l'Ingénieur en chef de peser mûrement ces réflexions et qu'il
tiendra à l'exécution ponctuelle des obligations imposée à la compagnie
concessionnaire.
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Septembre
1877, le Maire de Gennevilliers
écrit à
l'Administrateur de la Compagnie pour lui dire que dans une quinzaine de
jours la ligne va être terminée et que l'exploitation de cette ligne va donc
forcément entrer dans une phase définitive depuis Paris jusqu'à
Gennevilliers, le cahier des charges pourra recevoir une application complète.
Il lui transmet donc une copie de lettre (lettre précédente) qu'il vient
d'adresser à l'Ingénieur en chef des Ponts & Chaussées et au
Chef de la 2ème Division à la Préfecture de Police.
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septembre
1877, le Maire de Gennevilliers
écrit au
Chef de la 2ème Division à la Préfecture de Police au sujet de la
régularisation de l'horaire des départs de la ligne de tramway Nord allant de
la Place Moncey à Gennevilliers.
Il sollicite son appui pour que les obligations qui incombent à la Compagnie
ressortent complètement leur effet, c'est l'intérêt de la population que le
maire représente.
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de Gennevilliers
Le
25 octobre 1877,
le Maire de Gennevilliers
écrit à l'Ingénieur en Chef pour lui faire part de ses
recherches de ce que pourrait être très exactement l'horaire indispensable
pour desservir Gennevilliers et il a acquis la conviction qu'un départ sur
deux de la place Moncey allant directement à Gennevilliers, sans
transbordement, à Asnières suffirait. C'est dans ces limites qu'il a
modifié les désirs dont il lui a précédemment fait part.
Il paraîtra sans doute indispensable d'exiger qu'un refuge couvert soit
établi afin que le voyageurs qui attendent puissent de mettre à l'abri des
intempéries, c'est encore un point de première nécessité.
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Le
25 octobre 1877, le Maire envoie une lettre semblable à la précédente au
Chef de la 2ème Division à la Préfecture de Police, insistant à
nouveau sur l'horaire allant directement à
Gennevilliers, sans transbordement, à Asnières, ce transbordement
apportant trop de perturbation.
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Le
3 novembre 1877, le Maire n'ayant pas reçu avis de commencement de service sur
la ligne qui vient d'être reçue demande à l'Ingénieur en chef des Ponts & Chaussées
s'il est possible d'adresser son rapport à la Préfecture de
la Seine afin que ses bureaux fassent le nécessaire pour que la
notification arrive.
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Le
12 décembre 1877,
le Maire de Gennevilliers
écrit à l'Ingénieur en Chef pour lui dire que le service
de tramway a commencé lundi dernier toutes les heures sans transbordement,
un service bien organisé.
Il le remercie de l'appui et de l'obligeance qu'il lui a prêtés dans cette
affaire
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Le
12 décembre 1877, même lettre adressée au
Chef de la 2ème Division à la Préfecture de Police.
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Le
13 décembre 1877, le Maire de Gennevilliers
écrit au
Chef de l'exploitation des Tramways Nord au sujet de l'horaire qu'il lui a
transmis et qui n'est pas exactement suivi par des départs de la place
Moncey pour Gennevilliers à toutes les heures.
Sur les 17 départs quotidiens, il y en aurait 8 qui s'effectueraient à
l'heure moins un quart et les 9 autres auraient lieu à l'heure moins 20
minutes.
Ceci apporte une sérieuse perturbation qui ne peut subsister pour les
voyageurs, ceux-ci ne pouvant avoir à la mémoire ces heures diverses de
départ pour Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Le
20 décembre 1877, le Maire de Gennevilliers
écrit au
Chef de l'exploitation des Tramway Nord qui lui a répondu au sujet de l'horaire
(lettre non trouvée) pour lui dire qu'il est regrettable
qu'il n'ait pas proposé à la Préfecture de Police un horaire avec départ toutes les heures,
à l'heure, tant de la place Moncey que de Gennevilliers, ce qui aurait bien
simplifié la situation pour les voyageurs qui n'auraient aucun calcul à
faire ou à retenir.
Il demande par ailleurs de faire afficher l'horaire afin que chacun puisse
en prendre connaissance et il lui dit qu'il va le faire annoncer au son de
caisse.
Au sujet du bureau à la station de Gennevilliers, il lui conseille de lui
envoyer un interlocuteur pour voir avec lui sur place la disposition à
prendre pour la meilleure installation.
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de Gennevilliers
Année 187
Le
22 janvier 1878, le Maire de Gennevilliers écrit au Président de la
Compagnie des Tramways Nord pour lui recommander un ancien chauffeur-mécanicien
qui désire entrer au tramway en qualité de cocher. Cet homme est depuis trois
ans attaché à sa manufacture et il n'a eu qu'à se louer de son intelligence
mais sa santé ne lui permet plus d'affronter la température élevée des
chaudières à vapeur, fait qui l'oblige à quitter sa situation.
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de Gennevilliers
Le
21 février 1878, "Le Petit Parisien" relate un incident qui
s'est produit à Clichy. Alors que le tramway se dirigeait vers Asnières, une
compagnie de pompiers arrivaient sens inverse, les chevaux en entendant de loin
les clairons ; ils commencèrent à aller de droite et de gauche sans que
le cocher ne put les retenir. Quand les pompiers arrivèrent à côté de la
voiture, on leur fit signe d'interrompre leur sonnerie. On s'adressa même à
l'officier qui commandait le détachement mais les clairons n'en continuèrent
pas moins.
Les chevaux ruaient toujours, au grand effroi des voyageurs de la plateforme
devant ; cette plateforme fut détériorée, le tablier, crevé, etc.
Heureusement le cocher eut assez d'esprit pour maintenir finalement son
attelage.
Ne serait-il pas urgent de prendre des mesures qui puissent prévenir les
accidents en pareil cas.
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de Gennevilliers
Le
26 avril 1878, Certificat des chemins de fer parisiens - Tramways
Nord en faveur de M Charles Ulmann employé de 1876 à 1878 comme
Conducteur-receveur.
Année
187 Le
8 avril 1879, le Maire de Gennevilliers écrit au
Directeur de la Compagnie pour le remercier de la fréquence à la demi-heures
des voitures de la place Moncey à Gennevilliers et vice-versa. Cette nouvelle
mesure va rendre de grands services à tous les habitants de cette localité. Le
22 avril 1879, le Maire de Gennevilliers écrit au
Directeur de la Compagnie suite à la demande de ce dernier une subvention
communale accordée à la Compagnie pour maintenir le service à la demi-heure
entre Paris et Gennevilliers et vice-versa.
Délibération
non datée. Le Président donne lecture d'une lettre du Directeur de la
Compagnie des Tramways Nord qui l'informe que l'Autorité supérieure est saisie
d'un projet de création de lignes nouvelles propres à donner aux communes
suburbaines des facilités dont elle sont privées et qu'elle réclament depuis
longtemps. Le
21 juin 1879, le Maire de Gennevilliers
demande au Chef de dépôt d'Asnières de bien vouloir suspendre le service
pendant une paire d'heures de 3 à 5 h. Le prochain dimanche verra se
dérouler la Procession du St Sacrement qui aura lieu après les Vêpres. Cette
manière de faire évitera tout encombre et la Procession pourra circuler
librement dans la rue de Paris. Le
24 juin 1879, le Maire de Gennevilliers
écrit au Directeur de la Compagnie suite à une réclamation de certains
habitants : Les départs de Gennevilliers ont lieu d'une façon
irrégulière, les conducteurs se guident sur leur montre et partent soit en
avance, soit en retard ce qui présente de graves inconvénients pour les
voyageurs. Aux derniers trains du soir, les conducteurs au lieu de
faire venir leur voiture jusqu'au terminus, les arrêtent soit à
l'entrée du pays, soit à la rue Aguado, ils invitent les voyageurs à
descendre et retournent immédiatement dans la direction d'Asnières
sans s'occuper si des voyageurs attendent le tramway à la station. 1894, le
Répertoire de la législation des Chemins de fer Français - Réseaux
secondaires et Tramways dans sa situation du 31 décembre 1893 mentionne la
déclaration d'utilité publique et concession au Département du
prolongement entre St Augustin et la Madeleine des lignes de
Levallois-Perret, Neuilly et Suresnes et le prolongement entre la place
Moncey et le boulevard Haussmann des lignes de St Denis, St Ouen et
Gennevilliers. Délai de six mois pour les expropriations. Le
7 juillet 1879, suite à une proposition de création d'un service de
camionnage des marchandises du Directeur de la Compagnie, le Maire
de Gennevilliers lui fait savoir qu'une usine importante de produits
chimiques est située sur sa commune et que nombre de commerçants de
détail qui s'approvisionnent sur Paris seraient heureux de voir s'établir un
service de messageries car à ce jour ils en ont été privés. Le
18 novembre 1879, suite à une proposition du Directeur de la Compagnie à
proposer les tarifs de 0,15 centimes pour la première classe et 0,10 pour la
seconde sur la section Asnières—Gennevilliers, le Maire lui répond qu'il
doit consulter son Conseil municipal et ne peut lui répondre même s'il consent
à cette proposition à titre personnel. Sitôt la décision prise il
l'informera par une copie de la délibération.
Le
21 novembre 1879, assailli par les réclamations des habitants de
Gennevilliers au sujet des horaires, le Maire écrit au Directeur de la
Compagnie pour lui faire demander que ceux-ci soient respectés comme à ce
jour.
La
barrière porte de Clichy avec l'omnibus à chevaux près du petit pavillon de
l'octroi. Vincent Van Gogh eut souvent l'occasion de traverser cet endroit en
1887 quand il se rendait à pied à Asnières. De très nombreux passants
animent cette route aux confins de Paris.
Année
188
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Il vient lui demander aussi de lui faire parvenir quelques affiches de ce nouvel
horaire et si cet horaire est à titre définitif auquel cas il le fera annoncer
par le tambour de ville.
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Le Conseil à l'unanimité émet un vœu favorable sur la création de ces
nouvelles lignes qui rendront plus faciles les communication avec l'intérieur
de Paris et émet aussi le vœu sur la création d'un service de camionnage fait
par les tramways.
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Dans l'intérêt des habitants et dans celui de la Compagnie, il demande au
directeur de prendre les mesures nécessaires pour remédier aux
inconvénients occasionnés par ces faits.
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Approbation :
- 1. du
traité de rétrocession passé entre le Département et la Compagnie
Générale des Omnibus ;
- 2. du traité de cession,
par cette compagnie à la Compagnie des Tramways Nord, de l'exploitation des
dits prolongements. Texte des Traités et du cahier des charges.
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Dans ces conditions il estime que la création de ce service produirait de
bons résultats pour la Compagnie
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Le
7 juillet 1879, le bulletin des lois
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Le Conseil municipal sera convoqué sur cette question, le Maire compte que le
nouveau service toutes les heures n'est qu'un mal entendu et que la
Compagnie s'empressera de remettre les choses en état.
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Tableau
des lignes de tramways au 1er novembre 1879.
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Le
Président rappelle au Conseil qu'il a entrepris de nombreuses démarches pour
obtenir de la Compagnie qu'elle continue même en hiver un service à la
demi-heure. Le Directeur de la Compagnie lui a fait savoir que la ligne de
Gennevilliers étant d'un rapport très faible ne pourrait établir un semblable
service qu'autant que les places seraient augmentées
d'au moins 5 centimes pour les deux classes et qu'il l'engageait à faire
prendre, dans ce sens, une délibération par le Conseil municipal.
Cette proposition est adoptée par tous les Membres qui autorisent le Maire à
traiter cette affaire.
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Le
21 juillet 1880, le Préfet de Police vu,
1.- le décret du 9 août 1973 qui déclare d'utilité publique l'établissement
d'un réseau de voies ferrées à traction de chevaux dans Paris et sa banlieue et
concède au Département de la Seine lesdites voies ferrées sous les clauses et
conditions du cahier des charges annexé au décret
2.- le décret du 18 octobre 1873 qui approuve les traités passés par le
Département de la Seine ;
Premièrement avec la Compagnie Générale des Omnibus ;
et
Deuxièmement avec la Compagnie des Tramways extérieurs du Nord le 22 juillet
1872, pour l'établissement et l'exploitation d'un réseau de voies
ferrées desservies par des chevaux dans Paris et sa banlieue,
3.- l'arrêté d'un préfet précédent en date du 1er septembre 1874
relatif à l'exploitation du tramway à chevaux à l'Arc de Triomphe de
l'Étoile :
4.- l'arrêté en date du 22 juillet 1877, relatif à l'exploitation par la
Compagnie des Tramways du Nord de la voie ferrée de Gennevilliers à la
place Moncey,
5.- le décret du 7 juillet 1879 qui déclare d'utilité publique le prolongement
jusqu'à la rue de Rome près du boulevard Hausmann des voies ferrées de
Gennevilliers à la place Moncey concédées au Département de la Seine ledit
prolongement sous les clauses et conditions du cahier des charges annexé au
décret et approuve les traités passés le 13 mars 1878 entre le Département
de la Seine & la Compagnie Générale des Omnibus d'une part, la même
Compagnie et d'autre part pour la construction et l'exploitation du
prolongement concédé au Département de la Seine par le décret ci-dessus
visé du 7 Juillet 1879. Ensemble les cahiers des charges annexés aux décret d'approbation,
6.- les propositions formulées par la Compagnie des Tramways Nord,
7.- le rapport de M. l'Ingénieur en chef des Ponts & Chaussées du
Département de la Seine,
8.- la lettre de M. le Ministre des Travaux Publics en date du 17 juillet 1880
par laquelle il avise de la réception provisoire du prolongement de la
ligne de Gennevilliers compris entre la place Moncey et le boulevard Haussmann,
9.- le rapport de du Chef de la 2ème Division
arrêtons ce qui suit :
Art. 1er.- L'exploitation la Compagnie des Tramways
Nord de la ligne de Gennevilliers au boulevard Haussmann est assujettie aux
conditions suivantes :
Art. 2.- La Compagnie devra se conformer aux articles 2, 3,
4,
5, 6, 7, 8, 9, 10, 13, 14, 15 & 32 de l'arrêté ci-dessus visé du 1er
septembre 1874.
Elle tiendra la main à ce que ses contrôleurs, buralistes, cochers et
receveurs se conforment aux prescriptions des articles 16 à 31 du même
arrêté.
Art. 3.- Le commencement et la fin du service ainsi que les intervalles entre le
départs des voitures seront déterminés par nous. Un tableau indicatif des
heures de départ sera constamment affiché dans les bureaux de station
d'attente et de correspondance,
Art.4.- Le tarif du transport des voyageurs est fixé ainsi ce qui suit :
Le tarif
entier de chaque zone sera dû pour tout parcours partiel dans cette zone.
Les enfants au-dessous de quatre ans tenus sur les genoux seront transportés
gratuitement. Il en sera de même des bagages et paquets peu volumineux
susceptibles d'être portés sur les genoux sans gêner les voisins et dont le
poids n'éxèdera pas 10 kilogrammes.
Les voyageurs auront droit aux conditions indiquées dans le tableau du tarif
qui précède, à une correspondance donnant un passage gratuit sur tout
le parcours des lignes d'omnibus ou de tramways partant du point terminus du
tramway dans Paris, soit de toute autre ligne d'omnibus ou de tramways
rencontrée sur le parcours et possédant un bureau de correspondance au
croisement (le droit conféré par la correspondance sur la ligne de tramway
est épuisé aux fortifications). De même les voyageurs de ces dernières lignes
d'omnibus ou de tramways, porteurs d'une correspondance auront droit au
transport gratuit sur (page suivante non retrouvée).
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Le
26 7bre 1880, le Maire de Gennevilliers vient par cette lettre
signaler une nouvelle fois des faits regrettables se produisant presque tous les
dimanches soir au départ des voitures de Gennevilliers pour Paris. En l'absence
de tout contrôle
et de toute surveillance des discussions et mêmes des rires ont souvent
lieu pour prendre possession des places.
À l'appui de ce qui précède le Maire porte à la connaissance du Directeur de
la Compagnie les faits suivants qui se sont passés il y a quinze jours. Un de
ses parents qui avait passé la soirée chez lui s'est rendu au tramway pour
prendre la voiture de 11 heures moins le quart. Il y avait encore une place sur
la plateforme mais des individus qui y étaient installés l'empêchèrent de
monter et l'un d'eux le repoussait violemment, il se retira pour aller porter
plainte à la gendarmerie pendant qu'il expliquait l'affaire au brigadier, le
tramway partit et ce Monsieur fut obligé de gagner la station d'Asnières à
pied quant au conducteur et au cocher qui auraient du garder leur voiture, ils
étaient chez le marchand de vins.
Il est indispensable de remédier à cet état de chose en installant un
contrôleur les dimanches et fêtes surtout dans la soirée parce que au grand
regret du plaignant il se verrait dans l'obligation de signaler ces faits au
Préfet de Police.
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Le
9 novembre 1880, une autre plainte est transmise au Directeur de la
Compagnie. Un monsieur s'était rendu samedi dernier boulevard Haussmann pour
prendre la dernière voiture de Gennevilliers qui partait à 11 heures pour
arriver à minuit, là le chef de bureau lui répondit que la dernière voiture
était partie à 10 heures et demie et qu'il n'y en avait pas d'autres. Dans ces
conditions il fut obligé de coucher dans un hôtel à Paris.
Le Maire demande à ce que la population soit informée par voie d'affiche des
changements d'horaire.
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Trafic
des lignes de tramway en 1880. Pour la ligne D Gennevilliers—Haussmann il y
eut 2 111 000 voyageurs
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Année 1881
Le
24 7bre 1881, le Maire de Gennevilliers écrit au Préfet de la
Seine pour lui faire savoir qu'il accepte sa désignation comme Membre de la
Commission chargée d'apprécier les résultats de l'enquête sur les tarifs des
Tramways Nord
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de Gennevilliers
Le
13 novembre 1881, la Préfecture de la Seine reçoit du Maire de
Gennevilliers un arrêté en date du 10 novembre 1881 relatif à la
circulation des voitures et tramways rencontrant des troupes en marche.
Récépissé délivré en exécution de l'article II de la loi du 18 juillet
1837.
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Année 1882
Le
27 juin 1882, le Maire de Gennevilliers informe les habitants qu'une
pétition relative à l'enquête sur les tramways est déposée à la mairie. Il
les engage vivement à en prendre connaissance et à la signer avant le 30 juin
courant, dernier délai.
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Année 1888
Le
2 juin 1888, le Maire de Gennevilliers expose au Conseil municipal que le service du tramway laisse
beaucoup à désirer, il en a entretenu le Directeur de la Compagnie duquel,
il obtint les avantages suivants :
- une tente abri pour les voyageurs qui attendent à Gennevilliers,
- un départ supplémentaire à minuit et quart au boulevard Haussmann
pour Gennevilliers. Les prix de transport ne seront pas changés pour ce
dernier convoi jusqu'à Asnières mais d'Asnières à Gennevilliers, il sera
perçu 0,257 par voyageur au lieu de 0,10 centimes à l'intérieur et et
0,05 sur la plateforme et au cas où il n'y aurait qu'une seule personne, le
prix serait de 0,50 centime.
- Un contrôleur, les dimanches et fêtes à partir d'une heure de
l'après-midi jusqu'à la dernière voiture pour délivrer des
numéros aux voyageurs qui attendent et enfin un horaire uniforme tous les
jours de la semaine indistinctement.
La parole est donnée à un conseiller qui demande d'émettre un vœu pour que le
tramway soit prolongé de son point de terminus actuellement à la place
d'Armes à St Ouen jusqu'au pont de Saint Ouen à Gennevilliers.
À l'unanimité le Conseil émet le vœu présenté.
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Notes
:
Sources et remerciements :
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