Mémoire de la ligne
La ligne 39 - Place Moncey—Gennevilliers - 2/6
Marc André Dubout
Année 1889
Le
21 novembre 1889, le Maire de Gennevilliers expose au Conseil municipalv qu'il a fait des demandes
auprès du Directeur de la Compagnie des Tramways Nord et qu'il a obtenu les améliorations suivantes dans le service des tramways du
boulevard Haussmann à Gennevilliers :
- 1. un tramway tous les quarts d'heure au lieu de toutes les demi-heures
moyennant un supplément de place d'Asnières à Gennevilliers et vice versa de
0,05 centime à l'intérieur soit 0,15 c. au lieu de 0,10 & de 0,15 c. sur
la plateforme, soit 0,10 c. au lieu de 0,05 c.
- 2. un tramway dit "des théâtres" partant à minuit 10 du boulevard
Haussmann pour Gennevilliers moyennant un tarif spécial de 0,50 c. par place
d'Asnières à Gennevilliers avec un minimum de 1 F. de recette à garantir à
la Cie,
- 3. le Conseil, ouï l'exposé de M. le Maire, considérant que Gennevilliers est, de
fait, le point terminus de la ligne des Tramways Nord du boulevard Haussmann pour
deux départs sur quatre ; que la commune n'a pas d'autres moyens de locomotion que le tramway susvisé
pour se rendre à Paris :
qu'elle n'a point l'espoir, quant à présent, de voir à l'instar de ses
voisines, une station de chemin de fer à proximité de ses habitants,
considérant, en outre que sa population s'accroît tous les jours en raison des
habitants nouveaux que la culture maraîchère, au moyen de l'utilisation
agricole des eaux d'égout pour l'assainissement de Paris amène sur son
territoire.
- émet le vœu :
- que tous les tramways qui partent du boulevard Haussmann tous les 1/4 d'heure
aient leur point terminus à Gennevilliers, que le service soit fait dorénavant
sans transbordement à Asnières ;
- que le service compétent veuille bien mettre à l'enquête, le relèvement du
prix des places de Gennevilliers à Asnières et vice versa comme suit : Place
d'intérieur 0,15 c. au lieu de 0,10 c., place sur la plateforme 0,10 c. au lieu
de 0,05 c. ;
- que le tramway de minuit 10, boulevard Haussmann à Asnières se poursuive
jusqu'à Gennevilliers moyennant un tarif spécial pour cette dernière voiture
de 0,50 c. par place, à toutes les places, d'Asnières à Gennevilliers avec un
minimum de perception de 1 F. de recette c'est à dire que s'il y avait qu'un seul
voyageur
dans cette dernière voiture, il paierait sa place 1 F. au lieu de 0,50 c.
- que soit créé un
service matinal pour les ouvriers à 5h20 en été et 6 h. en hiver au prix
uniforme de 0,05 c. à toutes places de Gennevilliers à Asnières.
Invite M. le Maire à faire diligence auprès de la Cie
des Tramways Nord et du service compétent pour obtenir la rectification
des modifications susvisées.
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municipales
de Gennevilliers
Le
21 novembre 1889, Idem, copie
conforme
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de Gennevilliers
Le
21 novembre 1889, à partir de cette date, le tramway de Gennevilliers à la
place Moncey est prolongé jusqu'à la Madeleine1.
Par délibération, le Conseil municipal a voté l'augmentation du prix des
places du tramway de Gennevilliers à Asnières mais à la condition cine qua
none que cette ligne deviendrait tête de ligne.
À la suite d'une enquête, le Conseil général, dans sa séance du 29 décembre
1889 a été favorable et a approuvé l'augmentation du prix des places et le
maintien du terminus à Gennevilliers. Un arrêté a fixé à 60 le nombre de
départs de Gennevilliers à La Madeleine. Depuis cette époque, le service
s'est effectué régulièrement tous les quarts d'heure à la satisfaction de la
population.
Aujourd'hui par suite de certaines modifications apportées au service par la
Compagnie Nord, il y a lieu, vu l'augmentation du prix des places, de demander
que les 60 départs aient lieu régulièrement d'après l'horaire
réclamé ci-après réformant celui de la Compagnie transmise à la Mairie par
la Préfecture de Police, horaire irrégulier ne présentant aucune satisfaction
pour les besoins du public.
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de Gennevilliers
Année 1890
Le
12 février 1890, la Préfecture de la Seine Direction des Travaux de Paris
arrête un report de voie ferrée aux accotements avec changement du terminus et
emploi de la traction mécanique.
- Vu le projet présenté par le Service du Contrôle des Tramways comportant sur
les trottoirs des routes départementales n°7 & 11 de voies ferrées
de la ligne de tramway Gennevilliers—Boulevard Haussmann, le déplacement de son
terminus extramuros et la substitution de la traction mécanique à la traction
par chevaux et une modification des tarifs,
- vu la loi du 11 juin 1880,
- vu le décret du 18 mai 1881,
arrête
Art. 1er - Il sera procédé à l'enquête réglementaire sur le
projet ci-dessus cité,
Art. 2 - En conséquence, les pièces de ce projet seront déposées aux mairies
des communes de Gennevilliers, d'Asnières, de Clichy, de Courbevoie de Neuilly
et du 17ème arrondissement de Paris pour y être tenues à la
disposition du public pendant un mois à partir du 17 février 1890.
Il sera ouvert aux mêmes lieux et pendant le même temps un registre sur lequel
les intéressés pourront y consigner leur observations.
Des procès verbaux constatant l'ouverture et la clôture de ce registre
Les Conseil municipaux des communes traversées seront appelés à délibérer et
donner leur avis.
Art. 3 - Immédiatement après la clôture de l'enquête toutes les pièces
seront accompagnées des délibérations prises par les Conseils municipaux,
seront transmises à la Préfecture et soumises à l'examen d'une
Commission composée de MM. les maires des communes...
Art. 4 - La Commission se réunira à la Préfecture de la Seine sur convocation
du Préfet, elle désignera son Président de séance.
Les diverses pièces seront mises à sa disposition. Elle examinera les
déclarations consignées aux registres de l'enquête et elle entendra
l'Ingénieur du Contrôle.
Après avoir recueilli auprès de toutes les personnes qu'elle jugera utile de consulter, les renseignement dont elle croira avoir besoin, elle donnera son
avis motivé tant sur l'utilité de l'entreprise que sur les diverses questions
qui auraient été posées par l'Administration ou soulevées au cours de
l'enquête.
Art. 5 - Aussitôt que le procès verbal de la Commission sera clos, le
Président le transmettra au Préfet avec le dossier de
l'enquête.
Art. 6 - Ampliation du présent arrêté sera adressée à chacun des membres de
la Commission ; à l'Ingénieur en chef du Contrôle.
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municipales
de Gennevilliers
Le
2 avril 1890, le Maire de Gennevilliers remet au Directeur de la Compagnie
ampliation d'une délibération du Conseil municipal émettant le vœu
pressant de la réfection de la voie ferrée du tramway de Gennevilliers. La
voie est dans un état déplorable et que c'est un supplice pour les voyageurs
de la commune se rendant à Paris.
La traversée de Clichy surtout est des plus pénibles, ballottés, cahotés,
les voyageurs sont complètement éreintés.
Il demande au Directeur de remédier à cet état de fait.
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de Gennevilliers
Le
3 avril 1890, le Maire de Gennevilliers donne au Conseil quelques
explications au sujet des tramways.
Il aborde les travaux de la Commission qui a la charge de donner son avis
sur les résultats de l'enquête. La majorité de cette Commission a repoussé
l'accotement de Paris à Asnières et de la route départementale d'Asnières à
Gennevilliers.
Changement de traction mais sans en indiquer le mode.
À l'unanimité elle a
voté l'augmentation de tarif ainsi que la création des trains ouvriers
comme l'indiquait le vœu du Conseil.
Ensuite la Commission a voté que Gennevilliers serait tête de ligne pour tous
les départs et le déplacement du terminus d'Asnières. Le Maire ajoute que des
pourparlers avec la Société Decauville sont en cours pour
l'établissement d'un petit dépôt à Épinay qui se raccorderait avec le
terminus projeté.
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de Gennevilliers
Année 1891
Première lettre à tête des
Tramways de Paris et du Département de la Seine2.
Le
6 avril 1891, Le Directeur des T.P.D.S. écrit au Maire de Gennevilliers
pour lui dire, que suite à la délibération du Conseil municipal en date du 2
courant tendant à la réfection urgente des voies, la Compagnie signale qu'elle
est en présence de difficultés causées par le vote de la Municipalité de
Clichy défavorable au projet de la voie sur accotement dressée par
l'Administration supérieure et qui aurait donné satisfaction à celle de
Gennevilliers, comme cela va avoir lieu pour la Ville de Saint Denis dont les deux
lignes vont être exploitées par traction mécanique.
Toutefois dans les conditions actuelles, des mesures vont être prises pour
donner satisfaction aux voyageurs de Gennevilliers et il espère que si la
nouvelle ligne d'Asnières3
est construite cette année comme elle sera dotée de traction mécanique (ses
avantages étant reconnus), la Compagnie pourra reprendre le projet présenté
pour la ligne de Gennevilliers et cela d'autant plus utilement que le trajet de
cette ligne est plus long.
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de Gennevilliers
Le
25 décembre 1891,
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de Gennevilliers
Année 1892
Le
20 janvier1892, décision ministérielle concernant le report à La
Madeleine des tramways de Saint Denis et de Gennevilliers au boulevard Haussmann.
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de Gennevilliers
|
Le
11 janvier 1893, le Maire de Gennevilliers écrit au directeur de la
Compagnie au sujet de plaintes lui parvenant sur le manque de
chauffage (ligne Gennevilliers—Madeleine).
Le Maire, lui-même, a constaté que le matin dès le premier départ si les
voitures sont chauffées, dès dix heures du matin jusqu'au dernier départ, les
bouillottes sont froides. Tous reconnaissent qu'il est désagréable de voyager
une heure durant dans des véhicules non chauffés et constamment ouverts à
tous les courants d'air comme ceux de la Compagnie.
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de Gennevilliers
Le
22 décembre 1894, "Le Petit Parisien", annonce qu'à
Clichy, à partir du 26 janvier, le tramway à vapeur qui assurait jusqu'ici la correspondance entre La Madeleine et Gennevilliers remplacera le
tramway à chevaux.
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de Gennevilliers
Le
22 février 1895, le Maire de Gennevilliers écrit au Préfet de Police
pour l'informer qu'en vertu d'une délibération en date du 20 mars 1890 :
À la suite d'une enquête
réclamée par le Conseil général a voté l'augmentation du prix des places du
tramway de la place Voltaire à Gennevilliers soit 0,10 c. au lieu de 0,05 c. et
de 0,15 c. au lieu de 0,10 c. à la condition sine qua none que Gennevilliers
serait le point terminus du service général avec départ tous les 1/4 d'heure.
Depuis deux mois environ, le service d'été modifié et les départs ne se font
plus que très irrégulièrement soit toutes les 20 minutes et le plus souvent
toutes les demi-heures, la Compagnie sans avis préalable ayant reporté le
service supprimé de Gennevilliers à la place Voltaire et de plus établi
quatre tramways supplémentaires de Clichy à Paris. La Compagnie ne devrait
donc arguer d'un manque de cavalerie pas plus que du mauvais
temps, la route de Gennevilliers étant dans un bon état et la circulation,
surtout depuis une douzaine de jours, des plus faciles.
C'est pourquoi cette situation étant préjudiciable aux habitants de
Gennevilliers, le Maire demande au Préfet d'intervenir auprès de la Compagnie
pour qu'elle soit mise en demeure d'avoir à exécuter les conditions de son
cahier des charges modifié en 1890 et à rétablir les services supprimés.
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de Gennevilliers
Tableau
comparatif des horaires approuvés en 1895,
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de Gennevilliers
Et
l'horaire proposé.
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de Gennevilliers
Le
14 mars1896, le Préfet répond au Maire suite à sa sollicitation auprès
de la Compagnie des Tramways Nord que sa Préfecture n'a pas attendu les vœux
du conseil municipal pour intervenir pour saisir le Service du Contrôle des
faits signalés et le prier d'indiquer par quelles mesures on pourrait obtenir
un fonctionnement régulier de la ligne précité. (Fin de lettre non
retrouvée).
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de Gennevilliers
Année 1894
1894, le
Répertoire de la législation des Chemins de fer Français - Réseaux
secondaires et Tramways - dans sa situation au 31 décembre 1893 mentionne la
déclaration d'utilité publique et concession au Département du
prolongement entre St Augustin et la Madeleine des lignes de
Levallois-Perret, Neuilly et Suresnes et le prolongement entre la place Moncey
et le boulevard Haussmann des lignes de St Denis, St Ouen et Gennevilliers.
Délai de six mois pour les expropriations.
Approbation :
- 1. du traité de
rétrocession passé entre le Département et la Compagnie Générale des Omnibus ;
- 2. du traité de cession, par cette compagnie
à la Compagnie des Tramways Nord, de l'exploitation des dits prolongements.
Texte des Traité et du cahier des charges.
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de Gennevilliers
Année 1895
Le
19 juillet 1895, fait divers relaté dans le Petit Parisien se passant à
Asnières l'un des deux protagonistes s'enfuyant en prenant le tramway de
Gennevilliers à La Madeleine sur l'impériale duquel il se réfugiait.
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de Gennevilliers
Le
8 avril 1895, copie de
lettre du Préfet de Police adressée au Maire de Gennevilliers par
laquelle le Préfet informe ce dernier qu'il vient d'approuver l'horaire de
l'été 1895 qui lui a été soumis par la Compagnie des Tramways de Paris et du
Département de la Seine (T.P.D.S.) pour la ligne de Gennevilliers à La
Madeleine.
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de Gennevilliers
Le
29 juin 1895, le Préfet de Police écrit au Maire de Gennevilliers, suite
au projet d'horaire qu'il lui a soumis pour la ligne Gennevilliers—Madeleine
qui paraissait donner entière satisfaction au vœu des administrés.
Cependant il lui fait remarquer qu'aux termes de la convention annexée au
décret du 16 août 1892, la Compagnie concessionnaire est simplement tenue
d'effectuer quotidiennement 60 courses dans chaque sens et que ce chiffre est
atteint par l'horaire actuellement en vigueur. Son administration ne peut, dans
ces conditions, que s'en tenir aux dispositions sus-énoncées.
En ce qui concerne le transbordement à Asnières, il reconnaît le bien fondé
de sa demande et il ajoute que la Compagnie a été mise en demeure d'effectuer
le parcours total sans transbordement.
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de Gennevilliers
Année 1896
Le
20 mai 1896, le Préfet répond au Maire de Gennevilliers suite à sa
plainte du retard de 20 minutes dont
il a été victime et suite à un transbordement de voyageurs opéré à
la place Voltaire (Asnières).
Le Service du Contrôle qui a enquêté, à la demande du Préfet, informe que
le retard éprouvé était la conséquence d'une avarie de machine et que le
mécanicien par prudence avait préféré la remiser au dépôt en conséquence
de quoi il avait procéder au transbordement des voyageurs
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de Gennevilliers
Le
4 août 1896, Le Préfet de
Police saisi par par un conseiller municipal se faisant l'interprète des habitants de
Gennevilliers se plaignant de la vitesse exagérée du tramway dans la rue de
Paris (Gennevilliers) répond au Maire pour l'informer que la Compagnie des
Tramways Nord a été mise en demeure d'exiger de son personnel la stricte
observation des prescriptions réglementaires relatives à la vitesse des
trains. En réponse, la Compagnie vient de renouveler, de la manière la plus
précise à ses mécaniciens, les instructions données à l'époque de
l'ouverture de la traction mécanique sur cette ligne qui consistent à
observer la plus grande prudence dans le parcours compris entre le commencement
de l'avenue de Paris et l'entrée du dépôt des tramways.
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de Gennevillier
Non
daté. Omnibus : La commune subventionne une ligne de voitures de la gare de
Bois-Colombes à Gennevilliers ; il y a 15 départs par jour dans chaque sens.
La distance est de 2, 5 km., le prix est de 0,25 F.
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de Gennevilliers
Année 1898
État
des Communes 1898, page 26 dans rubrique "Moyens de transport" écrit
: Gennevilliers est resté fort longtemps en dehors du réseau de
voitures publiques reliant Paris à sa banlieue. Le 1er avril 1876,
seulement, fut créée par la Compagnie dite des tramways Nord la ligne Place
Moncey—Asnières
(place Voltaire), qui le 21 juillet 1877 fut prolongée jusqu'à
Gennevilliers. La traction mécanique y a été substituée à la traction
à chevaux le 25 janvier 1895.
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de Gennevilliers
État
des Communes 1898, page 52. La Commune subventionne une ligne voiture de la
gare de Colombes à Gennevilliers ; il y a 15 départ par jour dans chaque sens.
La distance est des deux kilomètres et 500 mètres , le prix de 0, 25 Francs.
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de Gennevilliers
Le
14 mars 1899, suite à une délibération du Conseil municipal de
Gennevilliers en date du 24 décembre 1899 demandant que le tramway projeté de
St Cloud à Pierrefitte soit dirigé vers Épinay
au lieu d'aller à St Denis et à Pierrefitte, le Préfet de la Seine répond au
Maire que le dossier complet de la ligne St Cloud—Pierrefitte
a été transmis à l'Administration supérieure en vue de la déclaration
d'utilité publique et qu'il n'est plus possible d'en modifier le tracé. Les
populations de St Ouen, de St Denis et de Pierrefitte protesteraient d'ailleurs
si l'on modifiait le tracé de manière à ne pas passer par le territoire de
ces communes.
Lorsque le tramway de St Cloud à Pierrefitte aura été déclaré d'utilité
publique, la Commune de Gennevilliers pourra obtenir satisfaction en demandant
au concessionnaire de construire un embranchement allant vers Épinay4.
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de Gennevilliers
Le
Petit Parisien du 22 mars 1899, accident à Clichy de deux femmes dont la
voiture a été heurtée par le tramway de Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Le Journal des Mines du 26 mars 1899, fait un point sur la situation des tramways autour de Paris. Le réseau comporte 17 lignes et quatre modes de traction : chevaux, système Francq, traction électrique et Serpollet. Les recettes totales se sont élevées à 4 millions 558 073 F. en 1897 alors que les dépenses ont été de 4 151 728 F. Nombre de voitures et de remorques ont été rénovées. Pour l'année 1898, on parle d'un dividende de 28 Fr. 50. et l'action est en hausse depuis que le Conseil d'État est favorable à la pénétration des lignes5. Archives municipales de Gennevilliers
|
Le
18 mai 1899, le Directeur des Tramways Mécaniques des Environs de Paris
(T.M.E.P.) écrit au Maire de Gennevilliers pour l'informer que la
Compagnie est en mesure d'assurer l'éclairage électrique de sa Commune
lorsqu'elle aura procédé à l'établissement des Tramways mécaniques et lui
demande s'il serait prêt à traiter avec les T.M.E.P. l'éclairage de sa commune.
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de Gennevilliers
Année 1900
Le
3 janvier 1900, la Compagnie (T.M.E.P.) veut procéder à l'établissement
de canalisations électriques sous diverses voies
départementales ce qui implique ce document émanant de la Préfecture de la
Seine. Le
5 juillet 1900, suite à une délibération du Conseil municipal de
Gennevilliers demandant que la Compagnie soit astreinte à fournir l'éclairage
électrique des voies où elles sont autorisées à poser le trolley, le Préfet
lui fait savoir que le cahier des charges du tramway ne contient pas de clause
imposant cette obligation.
1900,
Le12
décembre 1900, le Préfet de la Seine écrit au Maire de Gennevilliers
suite à une délibération en date du 7 octobre et selon laquelle le Conseil
municipal a émis le vœu que les trains de la ligne Gennevilliers—Madeleine
qui circulent aujourd'hui seulement entre Asnières et La Madeleine, prennent
origine au terminus de Gennevilliers et sans transbordement. Année
1901 Le
8 février 1901, Le Maire de Gennevilliers porte à la connaissance de son
Conseil municipal le vœu émis par la Municipalité de St Mandé tendant à ce
que les voies du tramway électrique soient éclairées aux frais et par les
soins des compagnies concessionnaires.
Dans sa séance du
25 juin 1901, le Conseil municipal de Gennevilliers, à l'unanimité adopte
le projet de vœu suivant : Le
1er
avril 1901, arrêté ministériel concernant la traction électrique du
tramway Madeleine—Gennevilliers.
Le
11
septembre 1901, le Directeur de la Cie des Tramways Électriques
des Environs de Paris écrit au Maire de Gennevilliers qui lui a envoyé une
lettre dans laquelle il se plaint que le nom de Gennevilliers n'apparaît pas
sur les voitures de la nouvelle ligne St
Cloud—Pierrefitte. Année
1902 Le
20 mars 1902, le Maire de Gennevilliers demande une étude de modification
des alignements, suite à un prolongement de la voie du tramway rue de Paris.
Le
9 août 1902, décision préfectorale relative à l'emploi du trolley dans
Clichy sur la ligne Gennevilliers—Madeleine. Le
31 octobre 1902, le Préfet informe le Maire de Gennevilliers que la
Commission chargée d'examiner les résultats de l'enquête relative à la
réorganisation du réseau des Tramways et du Département de la Seine se
réunira les 4 & 7 octobre et l'invite à cette réunion.
Le
18 décembre 1902, le
Conseil municipal de Gennevilliers, attendu qu'il convient de profiter des
études qui se poursuivent en vue de l'achèvement du réseau du chemin de fer
métropolitain pour appeler l'attention de l'Administration supérieure pour
l'utilité que présenterait pour la nouvelle population de Clichy une station
à la porte de Clichy, cette importante commune étant jusqu'à ce jour très
incomplètement pourvue de moyens de transports commodes et rapides, émet le vœu
de voir prolonger jusqu'à la porte de Clichy en suivant le boulevard circulaire
de Paris, les deux lignes en projet dont les points terminus sont respectivement
fixés pour l'une de ces lignes à l'avenue de St Ouen et pour la seconde à la
porte d'Asnières. Année
1903 Le
9 janvier 1903, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire de
Gennevilliers pour l'informer que suite à sa lettre, il a donné des
instructions spéciales aux wattmen pour qu'ils modèrent leur
allure dans la traversée de Gennevilliers et principalement dans la rue
de Paris. Le
29 janvier 1903, le Préfet
adresse au Maire de Gennevilliers ampliation d'un arrêté par lequel il a
prescrit une l'enquête relative à la réorganisation du réseau des Tramways
et du Département de la Seine. Le
2 février 1903, copie des protestations, enquête
du 2 février au 2 mars. - l'augmentation du
nombre de départs actuellement de 60 et qui doit aller en augmentant
Vu les propositions de l'Ingénieur en chef du Contrôle, en vue d'autoriser la
Compagnie concessionnaire des lignes St Cloud—Pierrefitte,
Houilles—St Ouen et St
Ouen—St Denis à
établir des feeders électriques souterrains pour alimenter ses
conducteurs électriques aériens et trolleys ; lesdites canalisations
souterraines vont emprunter sur les territoires des communes de Suresnes, St
Ouen, Asnières, Pierrefitte, Puteaux, Courbevoie, Colombes,
Gennevilliers, Île St Denis et St Denis les voies ci-après énumérées :
- Route nationale n° 187 de Suresnes à Puteaux,
- Route départementale n° 6, le quai de Seine, et la route
départementale n°7 à Courbevoie
- Chemin de grande communication n°10 à Colombes, Asnières et Gennevilliers
- Chemin de grande communication n°20 à Gennevilliers et Île St Denis
- Chemin de grande communication n°1 à St Ouen et St Denis
- Route départementale n°11 à
St Denis
- Chemins de grande communication
n°23 & 10, ainsi que le boulevard de Châteaudun et le cours Benoît à St
Denis
- Route nationale n° 1 à St Denis et Pierrefitte.
Vu les pièces annexées à ces propositions, les diverses pièces : arrêtés,
lois, décrets, circulaires, avis, etc.
Arrête :
Article 1er. - L'autorisation des travaux qui font l'objet des
propositions ci-dessus est accordée à charge pour la Compagnies
permissionnaire de se conformer aux prescriptions des arrêtés des 11
juillet 1891 et 15 septembre sus-visés auxquelles, ils seront soumis, ainsi
qu'aux conditions spéciales suivantes :
- 1. Avant tout commencement d'exécution, la compagnie permissionnaire devra
s'entendre au sujet des détails de l'exécution et de l'emplacement exact du câble
avec les conducteurs des Ponts & Chaussées des subdivisions traversées ;
ceux-ci devront être prévenus au moins deux jours à l'avance,
- 2. Elle devra se pourvoir auprès du Directeur des Services électriques
de la Région de Paris de l'autorisation nécessaire en ce qui concerne
les conditions électriques de l'installation projetée,
- 3. Les câbles ne pourront être utilisés que pour l'exploitation des
lignes du réseau de la Compagnie. Ils devront être déplacés par la
Compagnie et à ses frais chaque fois que cela lui sera prescrit pour des
travaux à exécuter sur ou sous les voies publiques empruntées ;
- 4. La Compagnie permissionnaire devra demander aux maires des communes
intéressées les autorisations nécessaires pour placer ses câbles lorsque
ceux-ci devront être établis sous des voies urbaines.
- 5. Les droits de tiers sont réservés ;
Article 2 - Ampliation du présent arrêté sera adressée :
- 1. à l'Ingénieur en chef chargé du Contrôle des
tramways,
- 2.
à la Compagnie permissionnaire par timbre,
- 3. aux maires des communes de Suresnes, St
Ouen, Asnières, Pierrefitte, Puteaux, Courbevoie, Colombes,
Gennevilliers, Île St Denis et St Denis
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Toutefois il est possible pour les communes d'obtenir l'éclairage électrique,
en payant le prix du secteur parisien le plus proche.
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Il s'avère que la Compagnie a rempli à l'égard de la Commune de
Gennevilliers les obligations qu'elle a contractées par l'avenant du 30 avril
1892 au traité du 18 octobre 1873, lequel limite à 60, en chaque sens, soit
120 par jour le nombre de courses qu'elle doit à Gennevilliers. En outre le
nombre des places occupées sur la section Asnières—Gennevilliers ne dépasse
guère 20 %, on ne saurait imposer à la Compagnie la charge trop onéreuse
d'une augmentation du nombre de courses.
Aucune suite favorable ne pourra être donnée et il demande au Maire de porter
ces renseignements à la connaissance du Conseil municipal.
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- considérant que les terminus des lignes métropolitaines ne sont intéressantes
pour la banlieue qu'autant qu'ils sont voisins des fortifications,
- considérant que des terminus pourront à un moment donné être prolongés dans
les communes suburbaines,
- émet le vœu que le terminus de la ligne Parc Monceau soit prolongée par le
boulevard Malherbes jusqu'à la Porte d'Asnières de façon à desservir les
communes de Clichy et de Levallois-Perret dont la population atteint aujourd'hui
tout près de 100 000 habitants.
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Premier document à en-tête de la Cie
des Tramways Électriques des Environs de Paris
La raison évoquée par le directeur est que cette ligne passe relativement loin
du centre du village de Gennevilliers et aurait pour résultat d'égarer les
voyageurs. Il en serait résulté pour les voyageurs une fausse indication qui n'aurait pas manqué de susciter bon nombre de réclamations.
Il précise qu'incessamment la Compagnie compte mettre en service le ligne de
Houilles à St Ouen qui traverse Gennevilliers et sur les voitures de cette
ligne figurera le nom de
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Sur le premier plan on voit que le petit dépôt sis au carrefour des rue de
Paris et de Colombes n'existe pas encore.
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L'enquête sera ouverte du 2 février au 2 mars.
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Les protestation concernent :
- le prix élevé des places et l'augmentation proposée pour le dernier départ,
Le
2 février 1903, liste des pétitionnaires.
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de Gennevilliers
Le 2 mars 1903, copie des protestations, enquête du 2 février au 2 mars.
Copie
des réclamations.
Le
14 avril 1903, l'enquête sur la réorganisation du réseau des lignes de
Tramways de Paris et du Département de la Seine étant close depuis le 2 mars,
le Préfet demande au Maire de lui renvoyer le dossier d'enquête ainsi que la
délibération prise par le Conseil municipal.
Le
1er mai 1903, le Directeur des T.P.D.S. écrit au Maire de
Gennevilliers pour l'informer que le Conseil d'Administration de la Compagnie,
préoccupé du grand nombre de personnes ayant des franchises sur le réseau a
décidé d'en limiter la délivrance aux catégories des fonctionnaires et
d'employés des administrations publiques fixées par le cahier de
charges. Le
2 juillet 1903, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire de
Gennevilliers suite à la lettre par laquelle il demande la gratuité au facteur
des Poste de de sa Commune.
Sources et
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Archives municipales
de Gennevilliers
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Suite à la demande de la Receveuse du bureau de Poste de Gennevilliers, il
s'avère que les facteurs des Postes n'ont droits aux franchises que sur les
lignes où existent des lignes téléphoniques d'intérêt privé, à la
condition que leur service les appelle à voyager sur ces lignes or la ligne
Gennevilliers—Madeleine n'est pas dans ce cas, il n'est, par conséquent, pas
possible d'accorder la gratuité absolue à ce facteur des Postes.
Toutefois par mesure de bienveillance, la Compagnie est disposée à délivrer
à leur demande des abonnements à prix réduit, dans les mêmes conditions que
ceux délivrés aux membres de l'Enseignement primaire soit une réduction de 50
% sur le prix des places en première classe.
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Il lui rappelle les dispositions vues précédemment.
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Notes
:
Elle se substitue le 30 septembre 1887 à la Compagnie des Tramways Nord de
Paris (T.N.), cette dernière ayant obtenu le 9 août 1873, la concession d'exploitation pour un réseau au nord de la capitale3. Le siège social est situé 19 rue de Londres, à Paris.
Elle sera absorbée en 1921 par la Société des transports en commun de la région parisienne
(S.T.C.R.P.).