Mémoire de la ligne
La ligne 39 - Place Moncey—Gennevilliers - 3/6
Marc André Dubout
Année 1904
Le
3 mai 1904, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire de Gennevilliers
pour l'informer que des instructions ont été données aux wattmen de la
Compagnie pour que les jeudis et dimanches, ils ralentissent la marche de leur
voiture et qu'ils portent toute leur attention à la traversée de la rue
Amélie
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de Gennevilliers
Le
22 mai 1904, le Maire de Gennevilliers écrit au Directeur de la
Compagnie pour l'informer que la nouvelle école de garçons de Gennevilliers
centre ouvrira ses portes le mardi 24 mai et lui recommande de donner des
instructions aux wattmen pour qu'ils redoublent de précaution dans la rue de
Paris et à proximité de l'école.
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de Gennevilliers
Le
24 mai 1904, réponse du Directeur de la Compagnie au Maire de Gennevilliers
selon sa demande de prudence. Il lui demande de veiller à ce que les
instituteurs portent attention à ce que l'entrée et la sortie de l'école se fassent
avec ordre et à empêcher les enfants de courir après le tramway comme cela
se fait malheureusement trop souvent au risque des accidents les plus graves.
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de Gennevilliers
Le
23 juillet 1904, suite à une lettre du Maire de Gennevilliers concernant
une infraction commise par un wattman, le Directeur de la Compagnie l'informe
que ce dernier a subi une sanction et que des instructions ont été données
pour que ce fait ne se reproduise plus.
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de Gennevilliers
Le
25 juillet 1904, Le Directeur de la Compagnie informe le Maire de
Gennevilliers qu'à partir de maintenant la Compagnie des T.P.D.S. assurera le
service de l'exploitation d'Asnières et de St Denis dont la Compagnie
Générale de Traction avait assumé jusqu'alors la charge.
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Année 1905
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de Gennevilliers
Le
25 mars 1905, le Directeur de la Compagnie envoie au Maire de Gennevilliers
la carte qu'il a demandée pour la Porteuse de dépêche de la Commune.
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de Gennevilliers
Le
19 mai 1905, par cette lettre, le Directeur de la Compagnie autorise les
deux facteurs de Gennevilliers à monter en franchise dans les voitures entre
Gennevilliers et Asnières et pas plus d'un par voiture à condition qu'ils
soient en uniforme et munis de leur boîte comme cela se fait sur les autres
lignes du réseau.
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de Gennevilliers
Le
11 décembre 1905, un habitant de Gennevilliers écrit au Maire et au Conseil municipal pour porter à leur connaissance le fait suivant et qui
intéresse les habitants de Gennevilliers.
Hier, dimanche 10 décembre, un tramway parti de la Madeleine à destination de
Gennevilliers est arrivé à 6 heures et demie à la station d'Asnières
place Voltaire avec du retard.
À cette station, le contrôleur prétextant que le tramway avait du retard, a
fait descendre les voyageurs qui avaient déjà payé leur place, pour leur
faire prendre le tramway suivant alors que cette voiture était en bon état de
fonctionnement.
Le signataire demande au Maire qu'il puisse prendre en main les intérêts
des habitants de la ville fortement lésés en la circonstance. En effet, en plus
du retard déjà subi pour une cause ignorée, les voyageurs en ont subi une
autre en attendant à la station d'Asnières-Voltaire le tramway suivant. Il eut
pu se produire que le tramway suivant venant de Paris fut complété par une
partie des voyageurs qu'on avait faits descendre et d'autres voyageurs qui, faute de
places, eussent du attendre un autre tramway (2ème tramway suivant).
D'autre part et comme conséquence, une voiture n'allant pas à Gennevilliers,
un départ de Gennevilliers n'a pu avoir lieu et des personnes ont pu attendre
39 minutes avant de pouvoir partir.
Le signataire demande au Maire et au Conseil municipal d'intervenir auprès de la
Compagnie dans l'intérêt des habitants de Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Année 1906
La réorganisation de 1a Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris de 1906
Le
13 janvier 1906, prolongement jusqu'à Clichy du chemin de fer métropolitain.
Le
16 janvier 1906, M. Marquez, Conseiller général de Clichy écrit à son
collègue de Gennevilliers qu'il a fait adopter par le Conseil général, un
projet de prolongation de la ligne métropolitaine Nord-Sud de la Fourche à la porte de
Clichy. Le
Maire de Gennevilliers répond qu'il se fera représenté par l'Agent-voyer de
la Municipalité
Le
21 février 1906, un Conseiller général écrit au Maire de Gennevilliers pour
l'assurer qu'il poursuit activement, avec le Directeur du métropolitain
Nord-Sud, le prolongement fort intéressant pour Gennevilliers et Clichy.
Le
17 mars 1906, le Maire de Clichy écrit à son collègue de Gennevilliers pour
l'informer que dans sa séance du 13 janvier dernier, le Conseil municipal a
émis un vœu tendant à appuyer auprès du Conseil municipal de Paris, la
proposition déposée par le Conseiller général Marquez pour le prolongement de la ligne métropolitaine Nord-Sud de
la Fourche à la porte de
Clichy.
Le
19 avril 1906, demande de l'établissement d'un garage au Gros Orme.
Le
12 mai 1906, le Maire de Gennevilliers demande au Directeur de la Compagnie de
renouveler la carte de circulation sur le territoire de Gennevilliers jusqu'à
la Mairie d'Asnières pour un télégraphe communal.
Le
14 mai 1906, le Conseiller général Marquez écrit au Maire de
Gennevilliers pour l'assurer que le Conseil municipal a fait mettre à
l'enquête par les soins de l'administration, le prolongement de la ligne N°4
jusqu'à la porte Clichy, par le boulevard Bessières et la rue de la Jacquerie
pour se raccorder avec la ligne principale aux environs de la porte de
Clignancourt. Le
18 mai 1906, un Conseiller général écrit au Maire de Gennevilliers pour
l'assurer qu'il a remis la délibération relative à l'établissement d'un
garage au "Gros Orme" à Monsieur (illisible) qui a promis de faire le
nécessaire auprès de la Compagnie pour que cette juste satisfaction soit
donnée.
Le
24 août 1906, Le Directeur du Chemin de fer Électrique Souterrain
Nord-Sud de Paris écrit au Préfet qu'une étude complémentaire a fait ressortir que la présence du grand collecteur
général de Clichy n'empêchait pas d'établir le terminus de l'embranchement
à la porte même avec boucle de raccordement dans les terrains militaires. Le
21 septembre 1906,
Le
22 septembre 1906, Le Directeur du Chemin de fer Électrique Souterrain
Nord-Sud de Paris transmet au Maire de Gennevilliers, à titre de renseignement
la lettre qu'il a adressée au Préfet de la Seine en vue de provoquer une
prompte décision en ce qui concerne l'embranchement de La Fourche à la Porte
de Clichy.
Le
31 8bre 1906, brouillons de lettres adressées au Directeur
des T.P.D.S. et des Tramways Nord pour solliciter des franchises pour du
personnel municipal (garde-champêtre).
Le
6 décembre 1906, projet d'une ligne électrique de la Fourche à porte
Clichy (brouillon).
Année
1907 Le
1er février 1907, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire
de Gennevilliers pour lui dire que le Conseil d'Administration de la Compagnie a
arrêté, lors de sa dernière séance, la liste des cartes de libre circulation
et qu'il n'est plus possible de donner une suite favorable à la demande
concernant l'inspecteur de la salubrité de la commune.
Le
8 février 1907, M. Lucas, appariteur de la Ville de Gennevilliers, dûment
assermenté et revêtu des insignes caractéristiques de la fonction, à la
demande de M. le Maire, rapporte ce qui suit.
Le Maire de Gennevilliers fait part au Conseil que dans sa séance du 24
décembre, le Conseil général a renvoyé avec un avis favorable à la
Commission du Métropolitain une proposition de M. Marquez, tendant à prolonger
la ligne métropolitaine Nord-Sud de la Fourche à la porte de Clichy.
Le Maire rappelle que le précédent Conseil municipal s'était déjà
préoccupé de cette question dans sa séance du 25 juin 1901 où il avait émis
un vœu tendant au prolongement de la ligne du Parc Monceau jusqu'à la porte
d'Asnières en empruntant le boulevard Malsherbes, puis celle du 18 décembre
1902 où il demandait le prolongement jusqu'à la porte de Clichy de cette ligne
et aussi de la ligne Nord-Sud dont le point terminus est la porte Saintt Ouen.
Il estime qu'il conviendrait de rappeler ces deux délibérations et de les
joindre au projet de vœu de M. Marquez, Conseiller général de Clichy, de façon à l'appuyer auprès du
Conseil général.
Un conseiller dit que le Directeur du Métropolitain est l'auteur d'un projet de
prolongement de la ligne métropolitaine jusqu'à la porte de Clichy et
cela malgré les difficultés qu'offre le voisinage de l'égout collecteur
établi dans l'avenue de Clichy.
Le Maire estime qu'il serait sage, afin de ne pas diviser les efforts, d'appuyer
le vœu de M. Marquez tout en rappelant les précédentes délibérations prises
par le Conseil municipal sur le même sujet, afin de montrer l'intérêt
qu'attache depuis longtemps la population au prolongement d'une ligne du
métropolitain jusqu'à la porte de Clichy.
Le Conseil municipal après en avoir délibéré,
- considérant tout l'intérêt que présenterait pour la nombreuse population
de Clichy et pour les populations d'Asnières et de Gennevilliers, le
prolongement de la ligne métropolitaine Nord-Sud de La Fourche à la porte de
Clichy,
- considérant que la ville de Clichy est incomplètement pourvue de moyens de
transports rapides,
- rappelant les délibérations antérieures, notamment celles des 25 juin 1901
et 18 décembre 1902 ;
- émet le vœu que le Conseil général veuille bien prendre en considération
la proposition déposée par M. Marquez tendant au prolongement de la ligne métropolitaine Nord-Sud de La Fourche à la porte de
Clichy.
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Il l'invite à assister à une conférence à laquelle assisteront les Maires de
Clichy, d'Asnières et l'Ingénieur de chef
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L'avant-projet est terminé et le Directeur du métropolitain serait très
heureux de lui communiquer.
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Comme cette question intéresse aussi les habitants de Gennevilliers qui
empruntent le tramway Gennevilliers—Madeleine, il lui transmet cette
délibération qui intéressera le Conseil municipal de Gennevilliers.
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Brouillon du Conseil municipal allant dans de sens.
La distance entre le garage situé rue Voisin et celui situé en face du
cimetière ne permet pas aux conducteurs mécaniciens de tramway de voir si une
voiture est engagée sur la voie unique, que de ce fait il résulte une perte de
temps pour le service, sans compter les accidents qui sont déjà arrivés dans
le brouillard, la Commission, vu l'exposé de Monsieur. B. émet le vœu que la
Cie des Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.)
établisse un garage, avenue de Paris, en face du Gros Orme afin de donner
satisfaction aux habitants de Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Ce projet donnera satisfaction aux populations qui chaque jour se rendent à Paris
pour leur travail, de préférence dans le quartier de la gare St Lazare, de la
Madeleine, ou de l'Opéra et du Palais Royal.
S'il est de cet avis, il lui demande de faire signer la pétition par les
habitants de Gennevilliers et de la lui renvoyer avec les signatures légitimées
avant le 24, l'enquête étant close le 25.
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de Gennevilliers
Par une lettre du 9 mai de cette année, restée sans suite, il l'a prié de la soumette à
l'examen des services municipaux et de la Commission du Métropolitain.
En ce moment les travaux de la ligne gare St Lazare—Porte de St Ouen, adjugés le
17 juillet dernier vont être entrepris et la Compagnie a besoin de connaître les dispositions à prendre
auprès l'Administration, au voisinage de la Fourche, où convergent les avenues de St Ouen et de Clichy et l'embranchement vers la porte
de Clichy.
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de Gennevilliers
Chargé par M. le Maire de vérifier les heures de départ et d'arrivée
des tramways de la ligne Madeleine—Gennevilliers pendant deux jours
consécutifs, il a observé fidèlement le roulement et a constaté ce qui suit
(voir détail des relevés). Ce tableau est un véritable horaire.
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Idem
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Le
21 février 1907, Protestation contre le mauvais fonctionnement du service
de la ligne Madeleine—Gennevilliers.
Le
21 février 1907, le Conseil municipal émet des plaintes réellement
justifiées des habitants de Gennevilliers contre le service du tramway St Cloud—Pierrefitte,
service irrégulier, personnel inexpérimenté, voitures mal tenues. Le
3 juin 1907, le Préfet écrit au Maire de Gennevilliers suite à la
délibération du 21 février qu'il lui a transmise et par laquelle le Conseil
municipal signale la défectuosité du matériel roulant en circulation sur les
lignes de Gennevilliers—Madeleine et de St Cloud—Pierrefitte, ainsi que les
mauvais services et les irrégularités qui résultent de cet état de choses. Le
28 Xbre 1907, le Sous-Sécrétaire d'État à l'Intérieur
écrit au Maire de Gennevilliers pour l'informer qu'il a obtenu pour lui la
faculté de monter en surnombre dans les voitures de tramways qui desservent
Gennevilliers et il est heureux de lui transmettre sa carte individuelle qui lui
permettra cette faculté. Ces cartes permettront à leur titulaire de monter
dans les voitures complètes, à destination de Paris, à partir de leur
résidence officielle, ne leur donnant la même faculté au départ de Paris
dans les mêmes conditions.
Année
1908
Le
21 mars 1908, le Directeur de la Compagnie demande au Maire de Gennevilliers de lui fournir les noms et qualités des fonctionnaires municipaux
autorisés à voyager gratuitement dans les voitures. Pour éviter les
confusions dues au grand nombre de personnes voyageant dans ces conditions,
l'administration de la Compagnie a décidé de remettre à chaque
bénéficiaire de cette tolérance une carte personnelle qui devra être
présentée au receveur en prenant place dans la voiture.
Brouillon
de liste avec les noms et qualités des fonctionnaires identifiés. Le
1er avril 1908, en réponse à la requête du Directeur de la
Compagnie au sujet des bénéficiaires de trajet, le Maire expose qu'en dehors
des cartes nominatives déjà délivrées, il n'y a que les agents communaux en
tenue qui bénéficient de la gratuité du parcours à savoir : garde
champêtre, inspecteur de la salubrité et Postes et Télégraphes, (barré).
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de Gennevilliers
Gennevilliers—Madeleine : retards, mauvaises odeurs.
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Il lui fait connaître, à la suite de l'enquête à laquelle il a fait
procéder par le service du Contrôle des tramways, que des améliorations ont
été apportées au matériel de la ligne St Cloud—Pierrefitte et que depuis
le 14 mars dernier le service s'effectuera d'une manière aussi satisfaisante
que possible.
Il est toutefois impossible d'empêcher et de prévoir les incidents de toute
nature qui peuvent se produire à chaque instant sur une ligne qui emprunte des
rues étroites et encombrées sur un parcours à voie unique de près de 21
kilomètres.
En ce qui concerne la ligne Gennevilliers—Madeleine, le service a été en
effet des plus défectueux pendant la saison d'hiver 1906-07.
Les automotrices fatiguées de cette ligne, fatiguées par un service intensif
et hors de proportion avec la puissance et l'état de leurs moteurs ont donné
lieu à des avaries qui provoquaient elle-mêmes des retards, des détresses et
par suite de suppressions totales ou partielles de courses.
Les batteries d'accumulateurs visitées trop rarement donnaient souvent lieu à
des dégagements de vapeur acides susceptibles d'incommoder les voyageurs.
Mise en demeure d'avoir à remédier à cet état de choses, la Compagnie qui ne
disposait que d'un nombre trop restreint de voitures, a dû réduire ses
horaires dans une proportion assez considérable, afin de rendre disponibles
pour les réparations nécessaires, un certain nombre de ses voitures.
Dans ces conditions, l'état du matériel a pu être sensiblement amélioré et
depuis le 15 mai dernier, la Compagnie a pu reprendre, à titre provisoire et
d'essai, le service ordinaire de la ligne qui comporte un départ toutes les 1/4
d'heure entre Gennevilliers et la Madeleine et un départ toutes les 7 minutes et
1/2 entre la place Voltaire à Asnières et la Madeleine.
Il est à craindre que cet horaire ne puisse être suivi pendant longtemps d'une
façon régulière, en raison de la défectuosité des moteurs qui auraient
besoin d'être entièrement renouvelés.
Mais la Compagnie se refuse à engager actuellement des dépenses relativement
considérables avant de connaître le résultat de l'étude entreprise par le
Conseil général et l'Administration, relativement à la réorganisation de son
réseau et à la prolongation de ses concessions.
Comme d'autre part, le cahier des charges de la ligne Gennevilliers—Madeleine,
modifié par l'avenant du 8 avril 1892 a fixé seulement un nombre minimum de
courses à 60, entre Gennevilliers et le terminus de Paris, sans prévoir aucun
service spécial entre Asnières, place Voltaire et la Madeleine, la Préfecture
de Police se trouve désarmée vis à vis de la Compagnie.
Le Préfet avise qu'il ne continuera pas moins à faire surveiller de près par
le service technique, le matériel roulant du dépôt d'Asnières et à exiger
de la Compagnie qu'elle réduise au stricte minimum les inconvénients signalés
par la Municipalité.
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de Gennevilliers
Le Maire renvoie sa carte qu'il n'utilise pas et demande de l'adresser au nom
d'un conseiller municipal de Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Brouillon
non daté d'un Conseil municipal, lequel considérant que le nombre de voitures
n'étant même pas pour assurer les besoins de la population et tout juste :
- considérant qu'il serait très urgent d'établir un service matinal et
régulier à partir de 5 heures du matin ;
- considérant que rien ne justifie l'augmentation des tarifs actuels, ce en
raison ??
- considérant qu'il est impossible d'accepter le déplacement du terminus de la
porte de Clichy.
La suite n'a pas été retrouvée.
Le
3 9bre 1908, brouillon des éléments de la délibération.
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de Gennevilliers
Non
daté, délibération du Conseil municipal de Gennevilliers renouvelant le vœu
déjà émis, protestant contre le mauvais fonctionnement du service de tramway
Madeleine—Gennevilliers : départs irréguliers, odeurs à l'intérieur des
voitures et suppression des tramways partant à 23h40 de la Madeleine dit "tramway des
théâtres".
Le Conseil décide qu'une copie de cette délibération sera adressée à la
Compagnie et une autre au Conseiller général en le priant de protester
au sein de cette assemblée.
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de Gennevilliers
Le
27 novembre 1908, suite à la délibération du Conseil municipal de
Gennevilliers en date du 3 novembre, le Directeur de la Compagnie de T.P.D.S.
apporte les points suivants pour donner satisfaction dans la mesure du possible
:
1. - rétablissement des trains de théâtre à partir du 1er
décembre
2. - pour ne pas priver la Commune de Gennevilliers des communications, la Compagnie organisera un service de rabattage régulier aux heures où les
encombrements de Paris et l'affluence des voyageurs entraînant des retards si
considérables que les voitures arrivent à la place Voltaire (Asnières)
souvent après l'heure à laquelle elles devraient partir de Gennevilliers.
Il termine en précisant que la Compagnie n'est pas toujours responsable de son
exploitation et dans la mesure où cela est possible, elle cherche à en
atténuer les inconvénients et à satisfaire le public.
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de Gennevilliers
Le
9 décembre 1908, le Directeur des T.P.D.S. écrit au Maire de Gennevilliers
suite à sa lettre du 6 décembre par laquelle il lui a fait parvenir le texte envoyé à M. le Préfet de Police à propos du service spécial de
brouillard que la Compagnie assure sur la section Gennevilliers—Asnières.
Il n'est pas sans méconnaître la possibilité d'utiliser les garages de cette
section pour permettre la mise en ligne de plusieurs voitures, mais il a pensé
que la sécurité des voyageurs était assurée d'une manière plus efficace
avec le système de navette, car il faut toujours tenir compte d'un moment
d'inattention des agents ou de la difficulté qu'ils auraient dans le brouillard
à reconnaître le garage obligatoire des croisements.
D'autre part les garages devant être observés dans cette circonstance d'une
manière rigoureuse, il peut arriver qu'une voiture soit immobilisée pour une
cause quelconque de sorte que la voiture de sens inverse attendant à son garage
un temps indéterminé, les agents ignorant le motif de l'interruption du
service, l'attente pour les voyageurs serait encore plus longue qu'avec un
service unique.
C'est pour ces diverses raisons que les dispositions en vigueur ont été
arrêtées depuis plusieurs années déjà.
Il estime, en présence des catastrophes que la rencontre de deux trains pourrait
avoir, que les habitants de Gennevilliers pour ne pas être exposés, pourraient
continuer à supporter l'inconvénient, d'ailleurs assez rare, d'un service
réduit.
Le Directeur donne dès à présent des instructions pour qu'en temps de
brouillard, l'intervalle entre deux départs consécutifs ne dépasse pas 30
minutes.
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de Gennevilliers
Le
22 décembre 1908, un habitant de Gennevilliers prie le Maire de convoquer
la Commission de transports, (tramways) pour examiner quelle suite la Compagnie
des tramways a donné à une circulaire qui lui a été adressée dernièrement
concernant l'amélioration du service actuel.
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de Gennevilliers
Le
24 décembre 1908, le Préfet de Police écrit au Maire de Gennevilliers
suite à ampliation d'une délibération en date du 3 novembre, par laquelle
le Conseil municipal signale la fréquence et les irrégularités qui se
produisent dans l'exploitation de la ligne de tramways Gennevilliers—Madeleine.
Il résulte de l'enquête à laquelle il a fait procéder par le Service du
Contrôle des tramways que la régularité des services des lignes Gennevilliers—Madeleine
et St Denis—Madeleine a été très souvent compromise pendant la période
s'étendant du 22 octobre au 14 novembre dernier.
Cette défectuosité de service avait pour cause les travaux de réfection de la
chaussée entrepris par la Ville de Paris, dans la partie de la rue de Rome
compris entre la gare St Lazare et la rue de Vienne et qui avaient nécessité
une exploitation en voie unique.
Dans ces conditions, de nombreux retards ont eu lieu dans la marche des trains, malgré
toutes les précautions prises par la Compagnie pour diminuer dans toute la
mesure du possible les attentes des voitures aux extrémités de la section de
la voie unique.
D'autre part, des déraillements d'automotrices se sont produits à plusieurs
reprises dans la bretelle de raccordement des voies à la gare St Lazare, occasionnant
ainsi l'obstruction des deux voies ferrées et par suite l'arrêt complet du
service pendant un certain temps entre la gare et la Madeleine.
Toutefois, ce sont là des cas de force majeure dont la responsabilité ne
saurait incomber à la Compagnie.
D'ailleurs pour parer aux irrégularités du service de la ligne de
Gennevilliers, cette dernière avait organisé sur l'invitation du Préfet, aux
heures d'affluence de 4h à 8h du soir et indépendamment du service ordinaire,
un service de navettes entre la place Voltaire à Asnières et le terminus de
Gennevilliers.
Le Préfet ajoute qu'à partir du moment où le service en double voie a été
rétabli, c'est à dire depuis le 15 novembre dernier, l'exploitation des lignes
de Gennevilliers, de Colombes et de St Denis à la Madeleine s'effectue dans des
conditions aussi satisfaisantes que possible.
En ce qui concerne le dégagement d'odeurs dans les voitures, il doit être
attribué à l'état d'usure des appareils moteurs qui provoquent fréquemment
en cours de route, des courts-circuits ou des avaries graves.
Le seul remède à cette situation consisterait dans le remplacement du
matériel roulant actuel, mais la Compagnie déclare qu'elle ne saurait
contracter une charge aussi onéreuse avant d'avoir obtenu la prolongation de sa
concession.
En attendant que la réorganisation de son réseau soit résolue, le Préfet ne
peut que continuer à surveiller de très près l'entretien de son matériel
existant.
Dans le but de donner satisfaction à la Municipalité, la Compagnie a
rétabli le 1er décembre courant, le train dit des théâtres sur
la ligne de Gennevilliers à Madeleine.
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Année 1909
Le
23 janvier 1909, dans sa séance de Commission, celle-ci, considérant que
la lettre du Préfet ne donne aucune satisfaction aux réclamations légitimes
du Conseil, propose qu'il soit pris une nouvelle délibération à ce sujet,
confirmant en tout point la délibération antérieure, laquelle délibération
sera remise au Préfet de Police.
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de Gennevilliers
Le
2 mars 1909, le Maire de Gennevilliers remercie le Préfet de son
intervention auprès de la Compagnie et lui adresse copie d'une nouvelle
délibération prise par le Conseil municipal se faisant l'écho des justes
réclamations des habitants : Madeleine—Gennevilliers, odeurs indésirables,
Colombes—St Ouen, service irrégulier.
Il lui demande qu'il fasse respecter les traités passés avec la Compagnie pour
éviter les réclamations continuelles du public habitant l'extrémité du
Département et dont les intérêts sont réellement lésés.
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de Gennevilliers
Le
2 mars 1909, suite à de nouvelles plaintes concernant le service du
tramway, le Maire de Gennevilliers a écrit au Directeur de la Compagnie. Ses
réponses ont été communiquées à la Commission de voirie qui propose de
protester à nouveau, attendu qu'il n'y a rien de changé à l'état de choses.
Le Conseil renouvelle les vœux plusieurs fois émis réclamant la régularité
dans le service conformément aux traités.
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de Gennevilliers
Le
16 mars 1909, le Préfet de Police répond au Maire de Gennevilliers au
sujet de l'exploitation en temps de brouillard de la ligne Madeleine—Gennevilliers
en deux tronçons distincts, l'un compris entre Gennevilliers et la place
Voltaire à Asnières, l'autre entre cette dernière et la station Madeleine.
Il porte à sa connaissance que cette ligne comporte une voie unique entre le
terminus de Gennevilliers et la place Voltaire et une voie double sur le reste
de la ligne.
En temps de brouillard, la circulation des trains s'un terminus à l'autre ne
pourrait par conséquent s'effectuer qu'en prescrivant un ou plusieurs points de
croisements obligatoires des trains sur le parcours de la voie unique.
Or dans les circonstances signalées, les trains venant de Paris subissent
inévitablement des retards considérables et l'attente à prévoir dans les
garages augmenterait encore ces retards. Il en résulterait une perturbation
désastreuse dans la marche des trains entre la place Voltaire et Paris sans
aucun bénéfice pour les habitants de Gennevilliers.
Au contraire le service de navette organisé en temps de brouillard comporte un
départ toute les demi-heures dans chaque sens et les voyageurs de Gennevilliers
peuvent se rendre sûrement en 20 ou 25 minutes à la place Voltaire à
Asnières où une correspondance est prévue avec les trains à destination de
la Madeleine.
Toutefois, sur l'intervention du Préfet, la Compagnie a accepté de remplacer ce service
de navette à une voiture par un service à deux voitures, avec croisement
obligatoire au garage du cimetière de manière à assurer un horaire au 1/4
d'heure entre Gennevilliers et la place Voltaire.
Les dispositions ainsi prises par la Compagnie pour assurer le service en temps
de brouillard semblent répondre dans toute la mesure du possible aux intérêts
de la masse des voyageurs en même temps qu'elles sauvegardent la sécurité
publique.
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de Gennevilliers
Le
26 avril 1909, suite à la lettre du Maire de Gennevilliers en date du 3
mars dernier au sujet de l'irrégularité de la ligne St Ouen—Colombes et du
dégagement de vapeur acides2
à l'intérieur des voitures de Madeleine—Gennevilliers et pour donner suite
à cette affaire, il demande la délibération mentionnée mais non transmise.
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de Gennevilliers
Le
6 juin 1909, le petit Journal relate un accident émouvant. En montant à
l'impériale d'un tramway, un père tombe avec son bébé qu'il tenait dans ses
bras.
On voit ici une motrice type "Gennevilliers" de la ligne Madeleine—Gennevilliers.
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de Gennevilliers
Le
21 juin 1909, brouillon d'un projet de délibération du Conseil municipal
de Gennevilliers au sujet du droit de stationnement des tramways.
Le Maire dans la séance du 9 7bre 1919 a demandé de prendre des
renseignements auprès des communes voisines.
Dans le projet le Conseil ne demanderait pas de droit de stationnement. Il
insiste pour l'observation rigoureuse du nouveau cahier des charges.
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de Gennevilliers
Le
21 juin 1909, le Sénateur, Préfet de la Seine informe le Maire de
Gennevilliers des nouvelles dispositions concernant la
réorganisation des réseaux de Tramways de Paris et du Département de la Seine
(T.P.D.S.) et dont une de ces dispositions est pour les communes le droit à
percevoir une taxe pour le stationnement au terminus ainsi que les
redevances à raison de l'occupation des voies publiques par des abris et des
bureaux.
Il est rappeler par ailleurs que les clauses du cahier des charge élaboré par
le Conseil général en vue de la réorganisation sont inspirées par le souci
d'assurer tant au public qu'au personnel des compagnies de tramways la plus
grande somme possible d'avantages.
Il résulte de cette situation qu'en ajoutant aux charges qui vont peser sur les
Compagnies des redevances importantes, on risquerait de compromettre l'économie
financière de la réorganisation des entreprises de tramways.
Il est donc indispensable que les compagnies, en acceptant les charges que
leur impose la réorganisation, aient l'assurance que ces charges constituent un
maximum qui ne saurait être dépassé
Il y a donc lieu de procéder, dès maintenant, avant la signature par les
compagnies des nouvelles conventions au règlement de cette question en invitant
les communes à passer avec les compagnies desservant leur territoire, des
contrats particuliers valables pour la durée de la concession et fixant les
droits à percevoir par les communes pour le stationnement des voitures de
tramways sur le domaine public communal, et les redevances pour les abris ou
installations de barrières mobiles.
Dans l'esprit du Préfet, ces taxes doivent être purement nominales, c'est à
dire d'un franc par an pour chaque voiture effectuant un service régulier, et
d'un franc par an pour chaque abri ou installation de barrière mobile. Il ne
serait perçu aucun droit pour les voitures de stationnement effectuant un
service supplémentaire.
Il est à considérer que les abris et les barrières sont faits dans
l'intérêt du public.
Enfin il est à remarquer que la plus part des sections de lignes de tramway
desservant la banlieue sont déficitaires et que dans ces conditions, les
communes ne seraient pas fondées à vouloir tirer profit des services onéreux
que ces compagnies rendent à leurs habitants.
Concernant les bureaux qui seraient installés sur le domaine public il est
juste d'observer qu'ils servent autant au public qu'aux compagnies et que la
faculté qui leur est accordée d'installer leurs bureaux sur les dépendances
de la voie publique les décharge des frais de location souvent coûteux qu'elles
seraient obligées de supporter si elles avaient dû s'installer en boutique.
Toutes ces questions doivent être réglées entre les communes et les
compagnies dans le plus bref délai.
Le Préfet, avec la présente, adresse le modèle de convention que la
chaque commune doit passer avec la compagnie qui dessert son territoire. Cette
convention doit être soumise au Conseil municipal puis retourner au Préfet
revêtue des signatures du Maire et du représentant de la Compagnie.
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de Gennevilliers
Le
2 septembre 1909, brouillon de note du Conseil municipal de Gennevilliers
dans lequel la Commission invite le Maire à se renseigner auprès des communes
voisines et même de l'Union amicale des Maires.
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de Gennevilliers
Le
22 7bre 1909, le Maire de Gennevilliers demande à son collègue
de Colombes de lui adresser d'une délibération relative à la taxe à
réclamer à la Compagnie de tramways.
Réponse question non encore délibérée.
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Le
22 7bre 1909, Idem au Maire de Clichy.
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Le
24 septembre 1909, le projet de convention entre la Commune et la Compagnie
de tramways élaborée par le Conseil général et à retourner signée par les
parties au Préfet de la Seine.
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de Gennevilliers
Le
4 novembre 1909, le Maire de Clichy écrit au Directeur de la
Compagnie pour lui dire qu'à plusieurs reprises, la Municipalité a
attiré son attention sur les réclamations multiples provoquées par le
fonctionnement défectueux des lignes de tramways, et, ces temps derniers
encore, le Conseil municipal lui renvoyait un vœu tendant à l'installation
d'appareils distributeurs de billets d'ordre sur différents points du parcours
dans la traversée de Clichy où les voitures s'arrêtent, afin d'éviter les
bousculades auxquelles, aux heures d'affluence, se trouvent exposés les
voyageurs et principalement les femmes et les enfants.
En suite du desiderata exprimé par le Conseil municipal, le Directeur a fait
connaître par lettre du 10 juillet écoulé que l'essai tenté à cet effet par
la Compagnie a dû être abandonné en raison des déprédations commises par
des gamins à l'appareil posé à l'arrêt situé, face à la Mairie et il
ajoute que l'exploitation actuelle doit donner entière satisfaction aux
voyageurs.
Le Maire lui fait remarquer que cette Assemblée, à qui il a donné
connaissance de cette communication, s'est élevée formellement contre cette
prétention et lui a chargé de rappeler les protestations unanimes contre la
manière dont sont exploitées les lignes de la Compagnie qui visiblement ne fait
aucun effort pour desservir utilement les populations intéressées et se
conformer à l'horaire qui lui est assigné.
C'est ainsi qu'à certaines heures de la journée, l'irrégularité des
passages est telle que parfois l'attente aux stations se prolonge pendant 3/4
d'heures et il est vrai que par compensation, il arrive 3 ou 4 voitures qui
filent à la suite, l'une poussant l'autre, car sur quatre véhicules sortis de
dépôt, il en est toujours un au moins impuissant à se remorquer par ses
propres éléments.
Ces faits se produisent à toute heure de la journée et mardi 2 du courant à
1h1/2 plusieurs voyageurs dont un, le Maire a attendu pendant une 1/2 heure
l'arrivée d'un tramway et en avoir ensuite deux à sa disposition.
En outre les vapeurs dégagées par les batteries d'accumulateurs incommodent
les voyageurs à tel point qu'ils sont tenus de se réfugier sur la plate-forme
ou d'établir des courants d'air à l'intérieur, heureux quand ils ne doivent
pas évacuer la voiture qui est alors dirigée vers le dépôt.
Faut-il aussi signaler que inétanchéité des voitures oblige les voyageurs à
ouvrir les parapluies à l'intérieur pour se garantir de la pluie qui
fâcheusement les arrose ?
Enfin, cet état de chose lamentable a sa répercussion jusque dans les
relations entre des voyageurs avec le personnel, qui dans le désarroi dont il
n'est pas responsable, subit un surcroît de besogne et se retrouve quelquefois
malmené par le public qu'il néglige.
Dans le cadre de la réorganisation, le Maire confirme qu'il emploiera tous ses
efforts à contraindre la compagnie (en lisse) à réaliser une exploitation
plus favorable aux intérêts de la laborieuse population de Clichy et il
insiste pour que la Compagnie se préoccupe de donner dans la plus large mesure
satisfaction aux Voyageurs.
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de Gennevilliers
Le
28 novembre 1909, le Maire de Gennevilliers donne lecture de la lettre du
Maire de Clichy adressée au Directeur de la Compagnie au Conseil municipal.
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Notes
:
La
Commune de Villeneuve-la-Garenne a été créée en 1929, précédemment
c'était un quartier de Gennevilliers au même titre que les Grésillons.
Les motrices type Gennevilliers" étaient à charge lente et à chaque terminus, la motrice devait rentrer au dépôt d'Asnières pour recharger ses accumulateurs. En fait on remplaçait le groupe d'accus déchargés par un neuf à l'aide de plateau mobile latéralement ce qui se faisait en un moindre temps. Bien qu'elles aient été à charge lente, ces motrices type Gennevilliers" incommodaient les voyageurs par des dégagements de vapeur acide comme l'attestent les nombreuses plaintes déposées auprès du Maire de Gennevilliers. Source s et remerciements :
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