Mémoire de la ligne
La ligne Épinay—Trinité - (54) - 8/15
Marc André Dubout
Épinay—Trinité
:
|
Année 1923
Carte
de circulation donnant droit au parcours en première classe sur les lignes 9,
26, 53, et 54.
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municipales d'Épinay
Le
6 janvier 1923, le Maire d'Épinay écrit au Directeur de l'Exploitation
administrative et du Personnel de la S.T.C.R.P. pour lui demander de reporter sa
carte de circulation au nom de M. L. son premier adjoint et celle de M. L. au
nom de M. B.
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municipales d'Épinay
Le
12 février 1923, les Ponts & Chaussées du Département de la Seine écrivent
au Maire d'Épinay, suite à l'avis favorable qu'il avait émis au projet présenté
par la S.T.C.R.P. pour l'établissement d'une canalisation électrique H.T.
entre le dépôt de la Briche et la nouvelle sous-station en construction à
l'angle du boulevard de Gennevilliers et de la route nationale n°14.
Toutefois le Maire avait demandé "que pour éviter la démolition des
trottoirs de la rue de Pais, le câble pourrait emprunter la rue du Bord de
l'eau, le chemin rural n°13 dit de halage pour reprendre la boulevard de
Gennevilliers jusqu'à la sous-station ".
À la suite de cet avis, la S.T.C.R.P. a exposé directement à plusieurs
reprises les inconvénients que présenterait l'adoption de ce tracé et en
particulier l'impossibilité de poser des câbles sur le chemin de halage
facilement inondable.
Après examen attentif des divers tracés possibles la S.T.C.R.P. vient de faire
connaître aux Ponts & Chaussées que dans le cas ou les réserves ci-dessus
seraient maintenues, elle proposerait d'établir ses câbles suivant le parcours
suivant : avenue de la République, rue du Bord de l'eau, rue Quétigny, rue
Mulot, rue Montribot et place de l'église, bien que ce tracé entraîne une
augmentation de longueur de canalisation de 300 m. et une dépense supplémentaire
de l'ordre de 36 000 F.
Ainsi que l'indique la S.T.C.R.P. le passage par le chemin de halage, facilement
inondable présenterait de sérieux inconvénients : en cas d'accident sur le câble
pendant une période de crue, il ne serait pas possible de réparer et la
sous-station se trouverait privée de toute alimentation électrique ; d'autre
part, le sous-sol des rues du Mont et de l'église qui pourraient être
emprunter pour éviter complètement la rue de Paris, est déjà très encombré
par des canalisations d'eau, de gaz et il paraît difficile d'y poser une
canalisation électrique à H.T.
Dans ces conditions les propositions de la S.T.C.R.P. qui ne comportent plus,
conformément à l'avis précité du maire qu'un faible emprunt de la rue de
Paris paraissent acceptables.
Il est demandé au Maire de faire connaître ses objections à formuler au sujet
de ces propositions.
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municipales d'Épinay
Le 10 mars 1923,
le Préfet de la Seine écrit au Maire d'Épinay suite à une enquête
administrative, dans les formes prévues par l'ordonnance royale du 18 février
1834, sera ouverte à l'Hôtel de Ville de Paris en vue de la déclaration éventuelle
d'utilité publique et de l'urgence de l'édification, sur le territoire d'Épinay
d'une sous-station électrique, destinée à alimenter le réseau départemental
de tramways.
Il lui demande de lui faire connaître d'urgence les noms et adresses de six des
principaux propriétaires d'immeubles négociants ou chefs d'établissement
industriels résidant dans la Commune et susceptibles de faire partie de la
Commission qui sera chargée d'émettre une avis sur le projet.
Des instructions lui seront adressées ultérieurement concernant les mesures à
prendre dans la Commune en vue de la poursuite de cette enquête.
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municipales d'Épinay
Le 5 avril 1923,
le Maire d'Épinay répond au Préfet de la Seine et au Député de la Seine en
réponse à la lettre précédente et lui fournit la liste des noms demandés en
vue de faire partie de la Commission chargée d'émettre une avis sur le projet
d'une sous-station électrique, destinée à alimenter le réseau départemental
de tramways.
Suivent les six noms en question.
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Le 25 avril 1923, enquête sur le
projet de construction d'un dépôt d'omnibus automobiles à Levallois-Perret.
Le Préfet de la Seine écrit au Maire d'Épinay, vu la délibération du 30 décembre
1922 du Conseil général de la Seine, relative à la construction d'un dépôt
d'omnibus automobiles à Levallois-Perret ;
- vu l'article 3 de la loi du 3 mai 1841, portant que les projets de travaux
publics seront soumis à une enquête administrative ;
- vu l'ordonnance royale du 18 février 1834, qui a réglé les formes de cette
enquête ;
- vu la loi du 13 août 1919 relative à l'exécution des travaux publics
urgents ;
Arrête :
Article 1er - Il sera procédé à l'Hôtel de Ville de Paris à une enquête administrative, dans les formes prescrites par l'ordonnance royale du 18 février 1834 sur l'utilité publique et l'urgence de la construction d'un dépôt d'omnibus automobiles à Levallois-Perret ;
Article
2 - En conséquence, un exemplaire de ce projet sera déposé à la Préfecture
de la Seine (Direction générale de l'inspection générale et des transports
en commun, Sous-direction des transports en commun) .
Il sera tenu à la disposition du public pendant vingt jours du 30 avril au 20
mai 1923.
Il sera ouvert au même lieu et pendant le même temps un registre où chacun
pourra consigner ses observations sur le projet dont il s'agit.
Des procès-verbaux constateront l'ouverture et la clôture de ce registre.
Article 3 - Immédiatement après cette clôture toutes les pièces seront soumises à l'examen d'une commission composée de 5 membres plus un président.
Article
4 - La Commission se réunira à l'Hôtel de Ville, sur la convocation de son président
Les diverses pièces de l'enquête seront mises à disposition.
Elle appellera et entendra toutes les autres personnes qu'elle jugera utile de
consulter sur l'opération projetée.
Elle examinera les déclarations consignées au registre d'enquête ; elle
prendra tous les renseignements dont elle croira avoir besoin et donnera son
avis motivé tant sur l'utilité de l'entreprise que sur les diverses questions
qui auront été posées par l'administration ou qui pourront résulter des
observations du public.
Article
5 - Le travail de la Commission devra être terminé dans le délai d'un mois,
à partir de l'époque de la clôture du registre.
Le procès-verbal contenant l'exposé sommaire de ces opérations et ses
conclusions sera immédiatement remis à M. le Préfet par le Président.
Article
6 - Ampliation du présent arrêté sera adressée à :
- M. le Ministre de l'Intérieur,
- M. le Ministre des Travaux publics,
- chacun des Membres de la Commission d'enquête,
- M. le Directeur général de l'Inspection générale et des transports en
commun,
- M. l'Ingénieur de chef du Contrôle des V.F.I.L.,
- M. l'Inspecteur général adjoint, chef des Services techniques des transports
- La S.T.C.R.P.
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municipales d'Épinay
Le 28 avril 1923,
le Préfet de la Seine adresse au Maire d'Épinay 45 exemplaires d'une affiche
comportant le texte de l'arrêté du 29 avril 1923 par lequel il a prescrit la
mise à l'enquête à l'Hôtel de Ville de Paris du 30 avril au 20 mai 1923 d'un
projet relatif à la
construction d'une sous-station électrique à Épinay-sur-Seine.
Il le prie de faire procéder à l'affichage de ces placards sur le territoire
de la Commune et d'en retourner avant le 20 mai trois exemplaires portant
certification de l'affichage dudit arrêté.
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Le 5 mai 1923, le Préfet de la
Seine écrit au Directeur de la S.T.C.R.P.
Par lettre du 3 août 1922 (D.E.A. n°1638) ce dernier lui a demandé
l'autorisation d'effectuer de la publicité sur les poteaux de trolley, en
banlieue, au moyen d'écussons en tôle vernie d'un modèle uniforme.
Le Comité consultatif des Transports en commun ayant émis, dans sa séance du
26 décembre dernier, un avis favorable à cette publicité, le Préfet autorise
dans les fins de sa demande sous les réserves suivantes :
1. - L'autorisation est donnée sans préjudice de celle qui de la compétence
de M. le Préfet de Police et sous réserve des pouvoirs de police appartenant
à MM. les maires des Communes du Département de la Seine ;
2. - Elle n'est accordée qu'à titre d'essai, pour une durée de 4 ans et pour
3 000 poteaux environ qu'il appartiendra à la Compagnie de choisir sur diverses
lignes, à l'exception de celles traversant les Bois de Boulogne et de
Vincennes.
L'extension de cette publicité à tout le réseau pourra éventuellement faire
l'objet d'une nouvelle autorisation sans attendre l'expiration du premier délai.
3. - Le Préfet se réserve le droit d'interdire toute publicité qui lui
semblerait inopportune, notamment pour des raisons d'ordre esthétique ;
4. - Les écussons de la Ville de Paris ou du Département de la Seine ne
devront pas figurer sur le panneau consacré à la publicité ;
5. Les panneaux seront en tôle, avec nervure emboutie sur les bords, et
recouverts d'un vernis protecteur ; leurs supports seront protégés par un
enduit ;
6. - Ils auront une forme elliptique et devront être cintrés de façon à
rapprocher les bords des deux panneaux qui devront être placés de part et
d'autre du poteau ;
7. - Les panneaux ne devront pas avoir plus de 1,18 m. de hauteur et 0,66 m. de
largeur. Ils seront placés de façon à ce que le bord inférieur soit à 3 m.
environ au-dessus du sol. Cette distance du sol devra être uniforme dans une même
voie ;
8. - Les panneaux ne porteront aucune inscription ou figuration susceptible
d'induire en erreur les voyageurs notamment par confusion avec les disques d'arrêt
;
Ils ne pourront être installés sur des poteaux portant des plaques d'arrêt ;
9. - Ils seront entretenus en parfait état ainsi que leur supports.
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Le 26 mai 1923, le
Préfet de la Seine demande au Maire d'Épinay de lui faire connaître d'urgence
les sis noms des principaux propriétaires d'immeubles, négociants ou
industriels résidant sur sa Commune et susceptibles de faire partie de la
Commission qui sera chargée d'émettre un avis sur l'utilité publique et
l'urgence de la sous-station
électrique à Épinay-sur-Seine.
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municipales d'Épinay
Le 29 mai 1923, le Conseil
municipal d'Épinay délibère :
rectifie sa délibération du 28 février dernier en remplaçant le tracé de la
rue de l'église par celui de la rue de Paris.
En conséquence, le trajet de la ligne haute tension devra emprunter l'avenue de
la République, l'avenue d'Enghien, la rue Lacépède, la rue de Paris et le
boulevard de Gennevilliers.
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Le 18 juin 1923,
l'Ingénieur en chef des Ponts & Chaussées écrit au Directeur de la
S.T.C.R.P. suite à sa lettre du 16 mai 1923 par laquelle il lui a adressé un
projet de modification du tracé avenue de Gennevilliers à Épinay dont le
projet a été approuvé par décision de M. le Préfet de la Seine du 16 avril
1923.
En application de la procédure simplifiée admise par le Préfet de la Seine
pour les travaux de cette nature, il lui fait connaître, après avoir pris les
avis du Maire d'Épinay ainsi que de services intéressés, que les dispositions
projetées peuvent être réalisées sous les réserves et aux conditions de la
décision préfectorale précitée du 16 avril 1923.
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Le 8
novembre 1923, le Maire de Villetaneuse envoie au Maire d'Épinay et Député de
la Seine, copie d"un rapport qu'il transmet également au Sénateur, Président
du Comité consultatif des transports en commun, rapport concernant la création
d'une ligne d'autobus Villetaneuse—Saint Denis—Paris dont le tracé figure
sur la plan ci-joint (plan non retrouvé) qui passerait sur la route départementale
n° 11 bis, aux abords des cités jardin d'Épinay.
Ce projet intéresse au plus haut point les administrés d'Épinay des quartiers
Coquenard et du Temps-perdu ainsi que tous les industriels de la région dont il
a recueilli l'avis qu'il lui transmet également (document non retrouvé).
Il serait heureux si, avec toute l'autorité du Maire d'Épinay et son
influence, ce dernier pouvait appuyer cette demande auprès des Membres du Comité
consultatif afin de faire aboutir ce projet dans le plus bref délai.
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municipales d'Épinay
Le 8 novembre
1923, le Maire de Villetaneuse écrit au Président du Comité consultatif des
transports en commun de la région parisienne, suite à plusieurs requêtes
qu'il lui a adressées, relativement à la construction de la ligne de tramway
Villetaneuse—Porte de Clignancourt ou à défaut la création
d'un service d'autobus reliant Villetaneuse, soit à Paris, soit à Saint Denis.
Par lettre du 28 septembre le Président du Comité consultatif des transports
en commun de la région parisienne, lui a fait connaître qu'il attirerait sur
cette question l'attention du Comité consultatif des transports au moment où
il sera appelé à se prononcer sur l'établissement du programme d'amélioration
et d'extension des réseaux actuellement à l'étude, mais que ce projet, eu égard
aux dispositions financières que possède le département avait été classé
en 8ème urgence par la Commission chargée de l'examen préalable
des travaux de l'Administration.
Il apparaissait qu'une solution immédiate devait être recherchée de préférence
dans l'organisation d'un service d'autobus.
Sans vouloir rappeler toute la genèse de cette affaire en discussion depuis
1910 et qui a été déclarée d'utilité publique, il est absolument urgent que
la population ouvrière de Villetaneuse qui augmente de jour en jour, soit
pourvue d'un moyen de locomotion lui permettant de rejoindre l'agglomération de
Saint de Denis et Paris le plus rapidement possible.
Il adresse un plan de la localité sur lequel figure en rouge le tracé d'une
ligne éventuelle d'autobus qui rendrait de réels services tant aux habitants
de Villetaneuse qu'aux 1 200 ouvriers environ venant de Saint Denis ou de Paris
occupés dans les usines sises sur son territoires ou dans celles construites à
la proximité du passage de la ligne dont il propose la création ; usines qui
doubleraient sûrement leur personnel si celui-ci pouvait se rendre à pied d'œuvre
par un moyen pratique de transport.
Il ajoute que Villetaneuse est en plein développement : de nombreuses
constructions s'y édifient. La municipalité procède à l'extension dans
toutes les voies de la commune des canalisations d'eau et de gaz, et, d'ici six
mois environ, un réseau électrique y sera installé.
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municipales d'Épinay
Villetaneuse,
création d'une ligne d'autobus
Villetaneuse—Paris
ou Saint Denis.
Enquête faite auprès des industriels de la localité et de ceux placés sur le
parcours de la ligne d'autobus demandée.
Plan de la ligne.
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d'Épinay
Année 192
Le 10 février 1924, délibération
du Conseil municipal de Champigny-sur-Marne, sur proposition d'un des conseiller
municipal, considérant qu'avant la guerre, le poteaux situés aux arrêts des
tramways étaient éclairés,
considérant que depuis la guerre, cet éclairage a été supprimé et
qu'actuellement, dans la plus part des cas, il n'est pas possible, la nuit, de
voir où se trouve les points d'arrêtes, ce qui est très ennuyeux pour les
personnes ne connaissant pas bien le pays
délibère :
demande qu'aux points d'arrêts des tramways les poteaux soient éclairés.
Le
28 février 1924, la Société L. Dupleix, concessionnaire exclusif de la
publicité sur les poteaux de trolley de la S.T.C.R.P. informe le Maire d'Épinay
que la S.T.C.R.P. après délibération du Conseil général et l'approbation de
M. le Préfet de la Seine a bien voulu lui attribuer la concession exclusive de
la publicité par écussons d'aspect élégant et esthétique fixés sur le
poteaux de trolley et ce, conformément aux arrêtés des MM. les Préfets de la
Seine et de Police (arrêtés en date des 5 & 30 mai 1923).
La société Dupleix vient solliciter auprès du Maire l'autorisation d'apposer
les dits écussons sur les poteaux de trolley situés dans la Commune et mettra
à sa disposition le nombre d'écusson qui pourraient être nécessaires comme
plaques administrative.
Ces écussons pourraient être posés aux entrée de la ville, aux carrefours
des voies à circulation intense ou à proximité des écoles et portant les
indications jugées utiles.
ces écussons seraient fournis peints, posées et entretenues aux frais de la
Société sans qu'il n'en coûte à la Ville.
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d'Épinay
Le
21 mai 1924, l'Ingénieur en chef du Service électrique de la S.T.C.R.P.
informe le Maire d'Épinay, suite à la visite d'un agent en date du 14 mai,
qu'il serait désirable, afin de faciliter aux voyageurs, le soir, la
reconnaissance des points d'arrêts de tramways, de remplacer sur les candélabres
d'éclairage public, déjà munis de plaques indicatrices, les deux verres
blancs latéraux des lanternes par des verres de couleur verte.
Étant donné l'intérêt que la réalisation de cette modification peut présenter
pour les habitants d'Épinay, il demande au Maire de bien vouloir faire procéder
au remplacement, par les soins et aux frais de la Commune.
Il signale qu'une transformation analogue a déjà été réalisée par les
Commune de Vincennes, Saint-Maur, Aubervilliers, Charenton, Maisons-Alfort et la
Ville de saint Denis à la satisfaction des habitants.
Il reste entendu que les frais d'entretien resteraient à la charge de la
Commune.
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d'Épinay
Le 13 novembre
1924, le Maire d'Épinay transmet à ses adjoints une demande de construction de
voie de garage sur le R.N. 14 et deux voies de raccordement en triangle
boulevard de la Briche pour la S.T.C.R.P.
Le Conseil ;
- considérant que le boulevard de la Briche que doivent couper ces voies est
une artère très passagère principalement les jours de courses à Enghien
(parfois 3 fois par semaine) et que le nouveau projet entraverait d'avantage
encore la circulation ;
- considérant que la voie courbe, devant longer le trottoir apporterait une gène
sensible aux commerçants riverains ;.
- considérant que l'établissement de la voie de garage sur l'accotement de la
route nationale aurait pour effet de bouleverser et de retarder l'établissement
du marché qui est sur le point d'être approuvé ;
- considérant que l'école maternelle de la Biche est située à proximité
desdites installations, ce qui pourrait ne pas être sans inconvénients pour
les jeunes enfants ;
- considérant que dans maints endroits, malgré les règlements de police et
contrairement à l'affirmation des ingénieurs des T.C.R.P. les manœuvres des
voitures ont lieu à toute heure du jour ;
- délibère ;
- proteste énergiquement contre le projet ci-dessus et déclare s'opposer
formellement à l'établissement desdites voies.
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Les
horaires de novembre 1924.
Les arrêts sont Trinité, Place Clichy, Porte Montmartre, Saint Ouen-Mairie,
Carrefour Pleyel, Porte de Paris, Saint Denis Église, Dépôt d'Épinay, Épinay
Mairie, Limite des départements, Gare d'Enghien.
Ligne
54 Enghien—Saint Denis—Saint Ouen—Trinité T de M n°35, horaires
de Semaine
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T
de M n°39, horaires de Semaine
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Les
horaires partiels de Saint Ouen-Mairie, Saint Denis Église, Gare d'Enghien
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d'Épinay
Année 1925
Le
8 janvier 1925, le Maire d'Épinay écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. que
suite au remaniement par le Service des Ponts & Chaussées, à relever les
bordures du trottoir de façon à redonner à cette voie l'équilibre qui doit
exister entre la chaussée et le trottoir, il s'ensuit qu'une bouche de
lavage et une bouche à clé de prise se trouvent être maintenant en contrebas
du niveau du sol et qu'il y a lieu de les rétablir convenablement pour assurer
l'écoulement régulier de l'eau.
Dans ces conditions, il l'informe que les frais nécessités par la remise en
place de ces appareils seront à la charge de la S.T.C.R.P.,
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d'Épinay
Le
25 janvier 1925, le Directeur de la S.T.C.R.P. répond au Maire d'Épinay est
d'accord pour prendre en charge les dépenses afférentes à la mise à niveau
des ces appareils, dépenses dont le règlement sera effectué d'après les
attachements qui auront été contradictoirement relevés en cours d'exécution
par les agents de la Compagnie générale des Eaux et de la S.T.C.R.P.
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d'Épinay
Le
10 février 1925, le Maire d'Épinay informe le Directeur de la S.T.C.R.P. que
le montant des travaux exécutés à la borne fontaine située avenue Gallieni,
à la suite de l'accident causé par la Société s'élève à 914,76 F.
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d'Épinay
Le
10 février 1925,le Maire d'Épinay écrit à l'Ingénieur en chef des Services
électriques, Voie et Bâtiments de la S.T.C.R.P. suite à sa lettre du 26
janvier, relative à la prise en charge par le réseau départemental des
T.C.R.P., des dépenses afférentes à la mise à niveau d'une bouche de lavage
et d'une bouche à clé, avenue Gallieni s'élève à la somme de 112.32 F.
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d'Épinay
Le
5 février 1925,le Directeur de la Compagnie générale des eaux demande au
Maire d'Épinay de bien vouloir en faire mandater le montant de 749,23 F. au
profit de la Compagnie.
Suit le détail des travaux.
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d'Épinay
Le1er
avril 1925, le Chef du Service du contentieux de la S.T.C.R.P. informe le Maire
d'Épinay, qu'en réponse à sa lettre du 10 février, il tient à sa
disposition la somme de 914,76 F. représentant le montant des travaux exécutés
à la borne fontaine située avenue de Gennevilliers, à la suite de l'accident
du 5 janvier dernier.
Archives municipales
d'Épinay
Le
4 avril 1925, l'Ingénieur en chef du Service électrique de la S.T.C.R.P.
informe le Maire d'Épinay que de mauvaises odeurs e dégagent de l'égout
public situé au droit du dépôt d'Épinay. Ces odeurs qui incommodent le
personnel de la Compagnie, proviennent de résidus industriels déversés dans
cet égout par diverses usines situées sur le territoire de la Commune d'Épinay.
En portant cet état de chose à sa connaissance la Compagnie attend de savoir
ce que le Maire peut faire dans le but de remédier à cette situation.
Le
27 avril 1925, le Directeur de la S.T.C.R.P. informe la Maire d'Épinay que
la Société a soumis à M. le Préfet de la Seine un projet d'exécution
relatif à l'installation des voies en triangle à la sortie du dépôt d'Épinay,
dans le but de permettre d'effectuer le retournement des trains rentant au dépôt.
Or le Conseil municipal d'Épinay, appelé à donner son avis sur les
dispositions de ce projet, s'est opposé par délibération du 13 novembre 1924,
à l'établissement des voies prévues en faisant valoir les inconvénients que
présenteraient les manœuvres des tramways tant au point de vue de la
circulation que de la présence du matché projeté sur l'avenue de la République.
Le directeur se permet de demander au maire de bien vouloir examiner à nouveau
cette question en tenant compte du fait que la Société prend l'engagement
formel de ne pas se servir des voies projetées aux jours et heures que la
Municipalité d'Épinay
voudra bien indiquer. Cet engagement réduira à néant les objections qui
avaient été formulées par le Conseil municipal, puisque chaque fois qu'il y
aura marché, courses à Enghien etc. les voies en question ne seront pas utilisées.
Par ailleurs au sujet du signalement de la situation défectueuse de l'écoulement
des eaux pluviales rue de Paris, entre le n° 47 et le boulevard de
Gennevilliers, la Société va y remédier immédiatement en exécutant les
travaux nécessaires.
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d'Épinay
Le
13 juin 1925, l'Ingénieur en Chef des Ponts & Chaussées écrit au
Directeur de la S.T.C.R.P. qui lui a adressé en date du 26 mai un plan de détails
n°5297 relatif au drainage des aiguillages situés sur les voies de la ligne n°54
rue de Paris au droit des n°60 & 86 à Épinay.
En application de la procédure simplifiée admise par M. le Préfet de la Seine
pour les travaux de cette nature et après avoir pris l'avis de M. le Maire et
des services intéressés, les dispositions du plan n°5297 peuvent être réalisées
sous les réserves suivantes :
1. - Les tuyaux en fonte épaisse ou en grès vernissé devront être
parfaitement étanches. Les joints seront en ciment et garnis de chanvre
goudronné. Les tuyaux devront déboucher dans l'égout à 0,25 m. au-dessus du
radier. Il ne devront faire aucune saillie à l'intérieur de l'égout. les
enduits seront parfaitement raccordés et les gravats soigneusement enlevés.
Une plaque indicatrice "Tramways" sera posée en égout au droit de
chaque tuyau ;
2. - Les coudes des tuyaux de drainage seront aussi ouverts que possible de façon
à permettre le tringlage des canalisations en cas d'engorgement ;
3. - La Société devra prendre toutes les dispositions utiles pour assurer le
cas échéant, la protection des conduites d'eau, de gaz, et des canalisations
électriques rencontrées ;
4. - L'exécution des travaux et l'entretien des installations seront soumis à
toutes les conditions de la convention d'affermage et du cahier des charges ;
5. - La Compagnie devra prévenir huit jours à l'avance M. le Maire d'Épinay,
les ingénieurs T.P.E. chargés de la subdivision de l'Assainissement, ainsi que
les compagnies concessionnaires intéressées.
Archives
municipales d'Épinay
Le
16 juin 1925, Le Préfet de police écrit au Maire d'Épinay suite à la délibération
du Conseil municipal en demandant qu'un droit de priorité analogue à celui
octroyé aux femmes portant des enfants, soit accordé aux voyageurs cheminant
avec des béquilles ou amputés d'un membre inférieur.
Il n'apparaît pas possible c'accorder favorablement cette suggestion..
En effet, il est pratiquement impossible d'établir concurremment avec la carte
de priorité des mutilés, une autre carte ne comportant qu'un droit de priorité
sans réduction de tarif. Cette solution augmenterait en effet, le nombre de
types de cartes en circulation, compliquerait le travail des receveurs et accroîtrait
les possibilités de fraude.
De plus, il est probable qu'après avoir obtenu le bénéfice de la priorité,
les intéressés demanderaient à profiter de tous les avantages accordés aux
mutilés de guerre.
Enfin, l'attribution de ce droit de priorité constituerait un précédent que
ne manquerait pas d'invoquer d'autres catégories de voyageurs à l'appui des
demandes qu'ils ont déjà adressées : combattants de 1870 et des guerres
coloniales, vieillards, enfants voyageant seuls, mutilés du travail, etc.
Toutefois, les receveurs ont reçu des instructions pour faciliter autant que
possible l'accès des places assises aux voyageurs privés d'un membre inférieur
et non titulaire de cartes de priorité, en insistant au besoin auprès des
voyageurs valides, pour que ceux-ci cèdent leurs places à ces mutilés.
Le
19 juin 1925, le Maire d'Épinay écrit au Directeur de la S.T.C.R.P.
Dans sa dernière séance, le Conseil municipal a émis un vœu consistant à ce
que tous les voyageurs présents aux stations lors du passage de la dernière
voiture des trains ouvriers et qui ne peuvent y trouver une place, puissent bénéficier
du tarif réduit dans la voiture suivante ou bien alors que des voitures supplémentaires
soient ajoutées.
Le même vœu demande que l'administration de la S.T.C.R.P. veuille bien prendre
les mesures nécessaires pour rendre valable en 1ère classe et sans
supplément, les billets de retour délivrés le matin, lorsque les 2ème
classe sont complètes.
Il attend la réponse du Directeur de la S.T.C.R.P.
Archives municipales
d'Épinay
Le
12 juillet 1925, pétition adressée au Maire d'Épinay au sujet des faits
suivants.
Le
ruisseau se trouvant entre le trottoir et la voie du tramway Trinité—Enghien
est en mauvais état d'entretien ainsi que la voie elle-même dudit tramway du
boulevard de Gennevilliers jusqu'au pont du chemin de fer de Grande Ceinture et
notamment jusqu'à la rue de Verdun de sorte qu'il y a constamment à cet
endroit des amas de boue et de l'eau stagnante sans aucun écoulement par des
bouches d'égout.
Suivent les signatures des pétitionnaires.
Archives municipales
d'Épinay
Le
17 juillet 1925, le Préfet de la Seine écrit au Conseiller qui a appelé son
attention sur les desiderata exprimés par les Conseils municipaux de
Gennevilliers et de Villeneuve-la-Garenne relatifs à diverses modifications à
apporter dans les services de transports en commun intéressant la banlieue
Nord-Ouest.
Le Préfet a transmis celle de ces demandes qui concernent l'exploitation des
voies ferrées d'intérêt local à M. le Préfet de Police (3ème
Direction), chargé du Contrôle de cette exploitation.
Il livre le résultat de l'étude à laquelle il a fait procéder par la Société
exploitante et le Service du Contrôle des V.F.I.L. pour les questions
concernant son administration.
Le
30 juillet 1925, brouillon de délibération relative au mauvais entretien de la
voie des tramways du boulevard de Gennevilliers au pont du chemin de fer de
Grande Ceinture à adresser à la S.T.C.R.P.
Le Conseil sur le rapport de sa Commune :
1. - décide d'émettre un vœu tendant à la réfection des voies et des
caniveaux et accotements depuis le dépôt d'Épinay jusqu'au Cygne d'Enghien
pour permettre l'application de la clause du cahier des charges qui prévoit que
les caniveaux doivent être entretenus par la S.T.C.R.P.
2. - appelle à nouveau l'attente de la S.T.C.R.P. sur l'abri qui devrait être
établi au dépôt d'Épinay. Cette installation étant décidée depuis
quelques temps déjà par le Conseil général.
Archives municipales
d'Épinay
Le
6 août 1925, le Maire d'Épinay écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. pour lui
rappeler que dans une lettre précédente, il lui a transmis un vœu émis par
le Conseil municipal de sa Commune lui demandant d'établir un sectionnement
entre l'église d'Épinay et l'ancien terminus.
Le Conseil municipal l'a chargé de réitérer sa demande.
Dans cette même séance, sur le rapport de sa commission des Travaux, le
Conseil a décidé d'émettre un vœu tendant à la réfection des voie et des
caniveaux en accotement depuis le dépôt jusqu'au Cygne d'Enghien
La commission a pu constater en effet que des voies et des caniveaux étaient
dans un état déplorable, rendant impossible, au dire des services compétents,
tout nettoyage.
or le cahier des charges prévoit que les caniveaux doivent être entretenus par
la Compagnie en constant état de propreté. Pour assurer l'application de cette
clause, le Conseil demande à la Compagnie de vouloir bien effectuer le plus tôt
possible les travaux nécessaires.
Le Conseil appelle à nouveau l'attention de la Compagnie sur l'abri qui devait
être établi au dépôt. Un Conseiller généra a fait savoir à la Municipalité
depuis plusieurs mois que cette installation était décidée.
Dans la même séance la Municipalité a reçu une pétition d'un certain nombre
d'habitants voisin du dépôt qui se plaignent grandement du bruit que font avec
leur corne, les agents chargés d'effectuer la rentrée et la sortie des
voitures avec remorques et cela, jusqu'à une heure très avancée dans la nuit,
pour reprendre dès 5 heures du matin, ce qui empêche les habitants, en majeure
partie ouvriers de se reposer la nuit.
Il demande au Directeur de remédier à cet état de chose ou tout au moins de
recommander au personnel de se servir de leur corne plus discrètement.
Archives municipales
d'Épinay
Le
6 août 1925, le Maire d'Épinay transmet au Préfet de Police une pétition
d'un certain nombre d'habitants voisin du dépôt qui se plaignent grandement du
bruit que font avec leur corne, les agent chargé d'effectuer la rentrée et la
sortie des voitures avec remorques et cela, jusqu'à une heure très avancée
dans la nuit, pour reprendre dès 5 heures du matin, ce qui empêche les
habitants, en majeure partie ouvriers de se reposer la nuit.
Il demande au Directeur de remédier à cet état de chose ou tout au moins de
recommander au personnel de se servir de leur corne plus discrètement.
Il indique que cette réclamation vient 'être adressée au Directeur de la
Compagnie et demande au Préfet de vouloir bien user de son autorité pour
appuyer sa demande auprès de la Compagnie pour remédier à cet état de chose.
Archives municipales
d'Épinay
Le
9 août 1925, le Conseiller général de Villetaneuse écrit au Maire d'Épinay
pour l'informer qu'il a reçu d'un Conseiller municipal de Paris et rapporteur
de la commission des Transports de la région parisienne la lettre qui lui a été
adressée par le Préfet de la Seine, lettre relative à la création ou à des
modifications d'itinéraires de lignes devant desservir ou desservant Épinay.
Ce conseiller lui demande en sa qualité de membre de la Commission mixte des
transports de lui faire connaître se observations sur ces problèmes pour
qu'ils puissent être examinés à fond.
Il prie le Maire d'Épinay de lui faire part de ses desiderata pour qu'il s'en
inspire dans l'établissement de son rapport.
Archives municipales
d'Épinay
Le
10 août 1925, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire d'Épinay en réponse
à sa lettre du 19 juin dernier dans laquelle le Conseil municipale émettait le
vœu :
1. - sue les voyageurs qui n'ont pu monter dans la dernière voitures du
"service ouvrier" bénéficient du tarif ouvrier dans la voiture
suivante ;
2.- que les porteurs de coupons de retour puissent prendre place en 1ère
classe, sans avoir de supplément à acquitter, lorsque les 2ème
classe sont complètes.
En réponse à cette communication, il lui fait savoir, en ce qui concerne le
premier point qu'il n'est pas possible de déroger à la réglementation des
services ouvriers qui a été fixé par le Conseil général dans sa délibération
du 31 mars 1923.
Pour le second point, c'est l'article 23 du cahier des charges qui décide que
les usagers bénéficiant du tarif ouvrier sont tenus, au retour de voyager en 2ème
classe. S'ils voyagent en 1ère ils doivent acquitter le tarif
ordinaire de cette classe pour le parcours qu'ils effectuent, déduction faite
bien entendu de la valeur du coupon de retour dont ils sont porteurs. Il y a
lieu d'observer, au surplus, sur toutes les lignes ayant un parcours en banlieue
en 1ère classe a été supprimée en semaine depuis le 1er
août 1925.
Archives municipales
d'Épinay
Le
13 août 1925, le Maire d'Épinay écrit à un Conseiller général suite à sa
lettre du 8 août par laquelle ce dernier lui communique une lettre adressée
par le Préfet de la Seine au Rapporteur de la Commission des Transports en
commun et à propos de laquelle il lui demande sa pensée sur les questions visées.
Sa réponse comme il le souligne a été traitée sans le savoir lors de la
dernière séance du Conseil municipal du 30 juillet en émettant le suivant
transmis à la S.T.C.R.P.
Le
Conseil émet le vœu tendant à l'établissement, le plus rapidement possible
d'une ligne de tramways, décidée de puis plus de 20 ans et destinée à relier
Épinay à Gennevilliers et au-delà. Au cas où cet établissement ne serait
pas possible actuellement, le Conseil demanderait la création d'un e ligne
d'autobus pour le même parcours".
Cette ligne faisait partie du programme des lignes de pénétration, remontant
à 25 ou 28 ans et n'a jamais été concédée à l'origine faute de demandeur
en concession.
C'est cette même ligne qui a été reprise en 1922 par la nouvelle
administration des Transports en commun ( S.T.C.R.P.) sous le nom de
"Enghien—porte de Clichy" et dont les travaux sont différés faute
de ressources et surtout aussi en raison du retard dans les travaux d'aménagement
du Port de Paris.
Archives municipales
d'Épinay
Le
13 août 1925, le Maire de Gennevilliers écrit à un Conseiller général de la
Seine en réponse à sa lettre du 8 courant pour lui transmettre son opinion qui
reflète celle de la majorité de ses collègues du Conseil municipal et par
conséquent celles des habitants de la région.
La cause principale, qui a empêché le développement de Gennevilliers et a arrêté
l'essor industriel auquel la commune est destinée, est - il faut le reconnaître
- le défaut de moyens de communication. En effet en dehors de la ligne
39 qui relie Gennevilliers à la Madeleine, le réseau de tramways
n'encourage pas les industriels et les ouvriers à venir habiter à
Gennevilliers
Actuellement, les industriels établis sur le territoire de la commune sont arrêtés
dans leur extension, par la difficulté qu'ils éprouvent à recruter du
personnel, et cela pour le motif exposé.
Les projets à réaliser de toute urgence sont les suivants :
La ligne 78 (Saint Denis-Hôpital—Villeneuve-la-Garenne) doit être prolongée jusqu'à Gennevilliers, c'est le seul moyen de mettre en relation directe deux centres industriels importants : Saint Denis & Gennevilliers et cette ligne doit être exploitée normalement, c'est à dire tous les quarts d'heures pour lui donner la vitalité sans quoi l'échec lui sera voué tout comme pour la ligne 77 qui a été délaissée par les voyageurs qui, ne pouvant compter sur les voitures mises à leur dispositions, ont préféré choisir un mode de transport plus pratique.
La ligne Enghien—Porte de Clichy, doit être envisagée également immédiatement, son succès est assuré. Le Maire de Gennevilliers s'élève contre cette affirmation présentant comme à peu près désert, la section comprise entre Épinay & Enghien et la S.T.C.R.P. est bien établie sur le passage de cette ligne éventuelle. En interrogeant les nombreux ouvriers qui travaillent dans cet établissement, on constatera qu'ils sont de l'avis du Maire. L'objection relative à la concurrence faite aux lignes 54 & 39 ne tient pas, il est surabondant établi que les voies desservies par les moyens précités sont de véritables centres, à population très dense et où matin et soir il y a tel mouvement de voyageurs qu'il y a insuffisance d'exploitation.
Le Maire
accepte l'abandon momentané de la déviation de la
ligne 77 par le boulevard Gallieni, bien que ses collègues et lui soient décidés
à reprendre la projet à bref délai.
Il fait envisager aussi la situation financière du Département, et agir avec
prudence. Il s'en tient donc aux propositions exposées si-dessus et qui sont le
résumé des desiderata de la majorité des administrés de Gennevilliers.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
26 septembre 1925, Le Préfet de Police écrit au Maire d'Épinay suite à la pétition
d'un certain nombre d'habitants su quartier de la Briche à Épinay, signalant
le trouble apporté dans leur sommeil par l'usage abusif de la corne dont se
servent les agents chargé de la rentrée et de la sortie des voitures au dépôt
d'Épinay.
Il informe le Maire que la S.T.C.R.P., saisie de cette réclamation a donné à
ses agents les instructions nécessaires en vue d'éviter tout abus de signaux
sonores et d'en limiter l'utilisation aux seuls cas prévus par le règlement.
Archives municipales
d'Épinay
Le 21 octobre 1925, le Directeur de la S.T.C.R.P. répond au Maire d'Épinay sur les points suivants abordés dans sa lettre du 6 août.
1. - Établissement
d'une limite de section en entre l'église d'Épinay et l'ancien terminus.
2. - Réfection des voies et caniveaux en accotement depuis le dépôt jusqu'au
Cygne d'Enghien.
3. - Établissement d'une abri au dépôt d'Épinay.
4. - Création d'une ligne de tramways reliant Épinay à Gennevilliers.
5. - Modération de l'usage trop bruyant, fait pendant la nuit, des signaux
acoustiques, par les agents à l'occasion des manœuvres à l'entré et à la
sortie du dépôt.
Réponses à ces points.
1. - La section
Église d'Épinay—Limite des Départements mesure 2100 mètres. Cette longueur
n'est pas excessive. La ligne 54 comportant déjà 8 sections extra-muros, il ne
paraît pas utilise d'en créer de nouvelles, ce qui augmenterait encore les
difficultés du travail des receveurs. De plus, les sections facilitent la
fraude.
En conséquence, il ne parait pas possible de donner une suite favorable à la
question posée.
2. - Réfection des voies et des caniveaux en accotement depuis le dépôt
jusqu'au Cygne d'Enghien.
Une demande de crédit a été adressée à l'Administration pour permettre
l'exécution de travaux nécessaires à la remise en état des voies et des
caniveaux en accotement depuis le dépôt jusqu'au Cygne d'Enghien.
3. - Établissement d'un abri au dépôt d'Épinay.
L'installation de cet abri ne être envisagée pour le moment faute de crédits
nécessaires à l'exécution des travaux.
4. - Création d'une ligne de tramways reliant Épinay à Gennevilliers.
La ligne en question figure dans le programme de remaniement et d'extension
des réseaux ; mais en raison de la situation financière et du retard apporté
aux travaux du Port de Paris, la Commission d'examen du programme n'a classé
cette ligne qu'en deuxième urgence.
5. - Modération de l'usage trop bruyant, fait pendant la nuit, des
signaux acoustiques, par les agents à l'occasion des manœuvres à l'entré et
à la sortie du dépôt.
Des instructions ont été données au personnel pour que les signaux
acoustiques règlementaires imposés par l'Ordonnance de Police et le Règlement
d'exploitation, soient limités au strict nécessaire.
Archives municipales
d'Épinay
Le
25 octobre 1925, le Maire d'Épinay écrit au Préfet de la
Seine.
Dans sa séance du 20 octobre, le Conseil municipal a demandé la suppression de
la cabane en bois située route départementale, face le dépôt des tramways.
Cette construction avait été provisoirement autorisée pendant la durée des
travaux de réorganisation du dépôt. Ces travaux étant achevés depuis
longtemps et ladite cabane étant une gêne pour la circulation, il demande de
bien vouloir rapporter son arrêté qui a autorisé cette occupation du domaine
public.
L'Assemblée communale l'a en outre chargé de rappeler au Préfet la décision
qu'a pu prendre le Conseil général concernant l'installation au dépôt, d'un
abri couvert pour les voyageurs. Elle attacherait un grand prix à ce que l'édification
en soit réalisée le plus tôt possible à cause de l'approche de la mauvaise
saison.
Archives municipales
d'Épinay
Le
25 octobre 1925, le Maire d'Épinay répond au Préfet de Police suite à sa
lettre du 21 octobre courant par laquelle il avait fait des recommandations à
la S.T.C.R.P. en vue de réduire au minimum le bruit que font la nuit, avec leur
cornes, les agents chargés de la manœuvre des voitures du dépôt d'Épinay.
Le préfet a le regret de lui faire savoir que depuis cette époque et depuis
que la S.T.C.R.P. lui avait faire connaître qu'elle avait donné des
instructions à ses agents, non seulement le bruit n'a pas diminué, mais au
contraire a redoublé d'intensité, certains employés affectent même
ironiquement de moduler ces notes avec leur instrument.
Dans ces conditions la Maire serait reconnaissant de vouloir bien à nouveau
intervenir énergiquement auprès de la Société pour empêcher des abus qui
sont préjudiciables au repos des habitants du quartier.
Archives municipales
d'Épinay
Le
18 novembre 1925, le Maire d'Épinay écrit au Préfet de Police suite à de
nouvelles réclamations reçues à la Mairie, relativement au bruit que font la
nuit les agents chargés de la manœuvre des voitures de la S.T.C.R.P. au dépôt
d'Épinay et lui demande d'intervenir à nouveau très énergiquement au près
de la société pour qu'elle fasse observer strictement les instructions qu'elle
a du donner à son personnel.
Archives municipales
d'Épinay
Le
30 novembre 1925, le Maire d'Épinay écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. suite
la sa réponse s'appuyant sur l'article 25 du cahier des charges prescrivant que
les voyageurs bénéficiant du tarif ouvrier étaient tenus au retour, de
voyager en 2ème classe et que s'ils voyageaient en 1ère,
ils devaient acquitter le tarif de cette classe.
En réponse à cette communication, le Conseil a fait observer, que si les bénéficiaires
du tarif ouvriers voyageaient en 1ère, c'est qu'il leur était
impossible de faire autrement, vu le manque de places en 2ème.
Il vous demande en conséquence de vouloir bien réserver, à certaines voitures
les 3/4 des places pour les secondes classe et 1/4 seulement pour les premières.
Archives
municipales d'Épinay
Le
9 décembre 1925, le Préfet de Police écrit au Maire d'Épinay suite aux
plaintes des habitants à cause du bruit que font la nuit, avec leur cornes, les
agents chargés de la manœuvre des voitures au dépôt d'Épinay.
Le Préfet informe le Maire que sur une nouvelle intervention de ses Services, réitéré
des recommandations au personnel intéressé afin de réduire ces signaux au
minimum, tant au point de vue de la fréquence que de la sonorité.
Une surveillance spéciale est d'ailleurs exercée à cet égard et, le cas échéant,
des sanctions très sévères seront prises contre les agents qui ne se
conformeront pas strictement aux instructions données.
Archives municipales
d'Épinay
Le
9 décembre 1925, l'Ingénieur en chef du service Mouvement de la S.T.C.R.P. répond
au Maire d'Épinay suite à la délibération qu'il lui a transmise par lettre
du 20 novembre et dans laquelle le Conseil municipal a émis le vœu tendant à
obtenir qu'aux heures d'affluence, les trains de la ligne 54 comporte un
pourcentage de place de 2ème classe de 75 %.
L'ingénieur répond que la répartition des places dans les trains de deux
voitures en circulation sur cette ligne a été approuvée par arrêté de M. le
Préfet de Police.
Il n'est pas possible d'accepter le point de vue l'Assemblée municipale mais la
Compagnie étudie le moyen d'adapter
aussi étroitement que possible, le nombre de place de 2ème
classe à celui des usagers porteurs de coupons de retour.
Il souligne que toute diligence sera faite dans l'application des mesures qui
seront arrêtées de façon à remédier à la situation signalée.
Archives municipales
d'Épinay
Notes
:
Sources :
Sites : |
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