Mémoire de la ligne
La ligne Épinay—Trinité - (54) - 9/15
Marc André Dubout
Épinay—Trinité
:
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Année 1926
Le
10 février 1926, le Maire d'Épinay écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. pour
l’informer que la Commission des Travaux se réunira à la mairie, le lundi 15
février 1926 pour examiner le projet de voie en triangle, que la Société désire
installer à l'entrée du dépôt des tramways de la Briche.
Il lui demande, comme il a été convenu de bien vouloir envoyer le délégué
pour fournir toutes explications utiles.
Archives municipales
d'Épinay
Le
15 mars 1926, une note de la Mairie de Gennevilliers adresse une demande de
cartes de circulation pour les lignes : 8, 11B, 39, 54, 65, 66, 77, 10 pour les
tramways et R, ED, EF pour les bus.
Archives municipales de Gennevilliers
Le
15 mars 1926 le Maire d'Épinay écrit au Directeur de la S.T.C.R.P., suite
à l'impossibilité pour le moment d'établir une nouvelle ligne, soit de
tramways, soit d'autobus, reliant Épinay à Gennevilliers
par le boulevard d'Épinay et lui faire connaître que dans sa dernière séance
de conseil municipal a exprimé le vœu de voit prolonger la
ligne 78 jusqu'à Épinay.
Il lui de mande de bien vouloir étudier cette suggestion et d'y donner suite
dans toute la mesure du possible.
Archives municipales d'Épinay
Le
26 mars 1926, plan
de
traverse de l'installation du triangle à la sortie du dépôt d'Épinay.
Archives municipales
d'Épinay
Le
26 mars 1926, le
Directeur de la S.T.C.R.P. confirme au Maire d'Épinay qu'il est prêt à lui
donner satisfaction suite à la nouvelle prise en considération de la
Commission des Travaux lors de sa séance du 15 février.
Il évoque les différents points abordés, à savoir :
- d'accord pour l'établissement d'un abri de 2 m. sur 4 m., exclusivement réservé
aux voyageurs, à l'arrêt du dépôt d'Épinay ;
- d'accord pour la construction d'une aubette à l'arrêt du Cygne d'Enghien ;
- d'accord sur le déplacement de l'urinoir situé sur le trottoir opposé au dépôt
en vue de le reporter sur le trottoir du dépôt;
- en ce qui concerne la suppression du terminus intermédiaire de la place de l'église
et son report boulevard de Gennevilliers, ainsi que les autres revendications de
la Municipalité concernant l'exploitation de la ligne 54 à voir avec l'ingénieur
de la Société.
Il
est entendu également que tous les frais déplacement du marché et de pavage
dans la zone de la nouvelle voie seront à la charge de la société, ainsi que
le demande le concessionnaire dudit marché. Toutefois il ne semble pas possible
à la Société de laisser stationner les voitures maraîchères sur la voie à
construire, les jours de marché. Ces voitures auraient, en effet les plus
grandes difficultés à monter sur la bordure séparant le trottoir sur lequel
est établi cette voie. Il est à remarquer que dans la situation actuelle,
elles stationnent sur la chaussée et que cette chaussée ne subira aucune
modification du fait de l'exécution du projet.
Par ailleurs le cahier des charges n'impose pas pas à la Société le balayage
des détritus provenant du marché qui ne peut être pris en charge.
Il
adresse un exemplaire du projet définitif qui sera soumis au Service du Contrôle
des V.F.I.L.1
et
demande de l'adresser également à son Conseil municipal.
Archives municipales
d'Épinay
Le
13 mai 1926, la Commission des travaux doit se réunir à la Mairie d'Épinay
le mercredi 19 courant à 15 heures 1/2 pour étudier le projet de triangle à
l'entrée du dépôt de la Briche, ainsi que les offres contenues dans la lettre
du Directeur de la S.T.C.R.P. et lui demande de bien vouloir désigner un délégué.
Archives
municipales d'Épinay
Le
22 mai 1926, le Concessionnaire du marché de la Briche écrit au Maire, suite
à dires que la Compagnie (S.T.C.R.P.) devait faire des travaux en empiétant
sur le trottoir du marché de la Briche.
Le Concessionnaire n'est pas du tout d'accord avec l'exécution de ces travaux
comme le prétend la Cie. En effet il remarquer que lorsque l'ingénieur
de la S.T.C.R.P. est venu lui faire signer les plans d'exécution il a refusé
énergiquement, attendu que ces travaux entraîneront la suppression complète
d'une rangée de tentes-abris, côté trottoir; ce qui entraîne à reculer le
marché du côté des maisons et se butte à la rangée d'arbres qui se trouve
du côté des maisons, d'où impossibilité de monter la rangée de tentes-abris
de ce côté-là.
Il demande au Maire de corriger ces plans avec la Commission des marchés afin
de leur montrer tous les inconvénients à l'exécution de ces travaux.
Archives municipales
d'Épinay
Nota.
Le tracé des voies a été établi d'après le plan 2630, communiqué par
le Service de la Voie.
Toutes les fosse de ce dépôt ont du type Est.
La
cote de nivellement général du hall (32,15) correspond au niveau des rails
Archives municipales d'Épinay
Légende des divers éléments : descentes eaux pluviales, siphons, bouches de lavage, bornes fontaine, vannes et robinets d'arrêt, pylônes ou poteaux trolley, cotes du niveau, galeries, canalisations, etc.
Tableau
des coordonnées rectangulaires.
Archives municipales d'Épinay
Plan
du dépôt d'Épinay.
Archives municipales d'Épinay
Le
21 juin 1926, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire d'Épinay suite à
la réunion de la Commission de Voirie qui s'est tenue le 19 mai à la Mairie
pour lui confirmer l'engagement de la Société à ne se servir du triangle dont
l'établissement est prévu, à la sortie du dépôt, qu'entre 5 heures et 7
heures et entre 18h30 et 21 heures.
Il lui demande de lui faire parvenir son autorisation sur l'établissement de ce
triangle.
En ce qui concerne l'éclairage des points d'arrêts, il n'est pas possible à
la Société d'envisager la pose de lampes électriques sur les poteaux de
trolley. Toutefois la Société serait disposée à examiner une solution dans
laquelle les candélabres à gaz les plus voisins des points d'arrêt seraient
reportés au droit de la descente des voyageurs et placés, au besoin sur les
poteaux de trolley, les dépenses de consommation et d'entretien restant à la
charge de la Commune.
Archives municipales
d'Épinay
Le
19 mai 1926, rapport de la Commission de Travaux suite à la demande de la
S.T.C.R.P. de création d'un triangle au carrefour de la Briche, en vue de
faciliter la sortie et la rentrée des voitures motrices.
La Commission des Travaux a accepté en principe cette demande à la condition
formelle et par écrit que la S.T.C.R.P. devra se servir de cet avantage que le
matin de 5 heures et 7 heures et le soir entre 18h30 et 21 heures.
De plus la Commission a pu obtenir en échange la création d'un abri
exclusivement réservé pour les voyageurs au dépôt des tramways et un autre
au Cygne d'Enghien.
D'autre part la manœuvre des voitures qui se faisait rue de Paris en face les
bains-douches se fera désormais après le boulevard de Gennevilliers, afin d'éviter
les encombrements dans le centre de la ville
La S.T.C.R.P. prend à sa charge le déplacement de l'urinoir qui se trouve en
face le dépôt à la Briche pour l'édifier à nouveau de son côté.
La Commission a demandé en outre l'éclairage de l'avenue de la République, de
l'avenue de Pontoise et du boulevard Gallieni par la S.T.C.R.P. et de plus, de
porter au minimum à quatre voitures à l'heure, la circulation pour desservir
Épinay, en dehors des tramways ouvriers.
Archives municipales
d'Épinay
Le
21 juin 1926, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire d'Épinay suite à
sa lettre du 15 mars 1926 lui demandant d'étudier le vœu du Conseil municipal
tendant à demander le prolongement de la ligne de tramway 78 jusqu'à Épinay.
Cette ligne ayant été remplacée par les lignes d'autobus ED et EF, s'agirait
de prolongement jusqu'à Épinay des 8 courses (4 le matin et 4 l'après-midi)
effectuées par les voitures de ces lignes entre Villeneuve-la-Garenne et
Gennevilliers.
Il informe le Maire que ce prolongement nécessiterait la mise en service d'une
voiture supplémentaire et entraînerait une augmentation de parcours kilométrique
annuel de 7600 Km. environ, soit une dépense de l'ordre de 50000 F.
Les éléments de trafic de la région intéressée étant presque nuls, le déficit
à prévoir s'élèverait à une somme presque équivalente et devrait être
supporté par les communes desservies.
Archives municipales
d'Épinay
Le
24 juin 1926, la
Commission des Travaux dans son rapport ayant pour objet les propositions de la
Cie de Tramways (S.T.C.R.P.), après avoir pris connaissance des différents
engagements pris par écrit par la Société, à savoir :
1. - ne se servir de la boucle que le matin de 5 h. à 7 h. et le soir de 18h30
à 21 h. ;
2. - construction d'un abri au dépôt d'Épinay spécialement réservé pour
les voyageurs de 2 m. sur 4 m. ;
3. - construction d'une aubette au Cygne d'Enghien ;
4. - déplacement de l'urinoir qui se trouve en face du dépôt pour le reporter
du côté de la Cie ;
5. - suppression de la manœuvre des voitures qui s'effectuait rue de Paris en
face des bains-douches, pour les voitures qui faisaient demi-tour à l'église,
cette manœuvre devra se faire désormais au boulevard de Gennevilliers ;
6. - augmentation du nombre de voitures pour le transport des voyageurs aux
heures d'affluence, dans la mesure du possible.
D'autre part après avoir entendu le Conseiller général qui était spécialement
venu exposer son point de vue à ce sujet, à savoir notamment que, malgré
toutes les oppositions du Conseil municipal d'Épinay pouvait formuler, il
serait complètement impossible d'empêcher d'abouter la demande formulée par
la S.T.C.R.P., concernant l'établissement d'une boucle2
au
carrefour de la Briche, sur la bordure du trottoir du coté du marché.
Après avoir étudié à fond toutes ces questions et en prenant considération
des avantages et des inconvénients qui en résulteraient, la Commission des
Travaux est passée au vote et a adopté le projet par 3 voix de majorité.
Archives
municipales d'Épinay
Le
2 juillet 1926, le Conseil municipal d'Épinay met en délibération une demande
de la S.T.C.R.P. en vue de l'établissement d'une voie en triangle pour le
retournement des voitures au dépôt d'Épinay.
Demande rejetée par 12 voix contre 3, 4 abstentions.
Archives municipales
d'Épinay
Le
2 juillet 1926, délibération du Conseil municipal d'Épinay qui après l'exposé
la demande que la S.T.C.R.P. a formulé depuis le mois de mars 1924 au
sujet de l'établissement d'une voie en triangle pour le retournement des
voitures au dépôt d'Épinay, ce denier donne la parole au rapporteur de la
Commission des Travaux qui donne connaissance de deux rapports d'où il résulte
que la Commission serait disposée à proposer un avis favorable sous certaines
conditions et certaines réserves.
Le Maire expose ensuite les avantages et les inconvénients de l'opération et
estime que les avantages lui paraissent dépasser les inconvénients.
Un Conseiller expose ensuite l'opinion du quartier de la Briche : la place des
mobiles où doit être installé le triangle est le plus joli coin du quartier
qui sera complètement saboté par le travail en question ; la fête de la
Briche et celle du 14 juillet ne pourront plus s'y tenir ; le boulevard de la
Briche présentant une circulation très intense, surtout les jours de courses
et même entre 18h30 et 21 heures, heures pendant lesquelles la Société se
propose de se servir du triangle, il en résultera forcément un embouteillage
et vraisemblablement des accidents ; le marché sera gêné dans son
exploitation ; enfin, la Société traite les voyageurs avec une trop grande désinvolture
pour qu'on soit porté à lui accorder une tolérance nettement préjudiciable
aux intérêts du quartier.
Il ajoute qu'au cas où l'autorisation serait accordée contre l'avis du Conseil
municipal, il se réserverait le soin de prendre toute décision que
comporteraient les circonstances.
Cette opinions est adoptée par tous les conseillers de la Briche et par
plusieurs conseillers du centre.
La demande de la S.T.C.R.P., mise aux voix est repoussée par 12 voix contre 3
et 4 abstentions.
Archives municipales d'Épinay
Le
10 juillet 1926, le Maire d'Épinay transmet au Directeur de la S.T.C.R.P.,
copie de la décision prise par le Conseil municipal relativement à la demande
de triangle au dépôt d'Épinay et l'informe que même copie a été transmise
au Préfet de la Seine.
Archives municipales
d'Épinay
Le
18 juillet 1926, le Maire d'Enghien écrit au Maire de Gennevilliers pour le
remercier de l'accueil réservé à un Conseiller municipal d'Enghien qui lui a
exposé que la Ville d'Enghien a accordé à la S.T.C.R.P. une subvention de
6000 F. pour la décider à faire un essai de quelques semaines d'un service
d'autobus Enghien—Paris.
Le délai prévu va expirer et les résultats et les sommes demandées sont très
encourageant et vont en s'améliorant de semaine en semaine.
Ce service s'est montré de la plus grande utilité, non seulement pour les
habitants d'Enghien, mais aussi pour ceux d'Épinay et de Gennevilliers.
Le bon accueil trouvé auprès de ces derniers, bien que, d'une part aucune
publicité n'ait été faite dans ces deux villes, et que, d'autre part on n'ait
pas institué de tarif de sectionnement en facilitant l'emploi, montre le grand
intérêt pour tous au maintien du développement de ce service.
Il lui demande l'obligeance de bien vouloir intervenir auprès de ses collègues
du Conseil général de la Seine pour tâcher d'obtenir de la S.T.C.R.P. qu'elle
continue encore quelque temps ce service.
On pourrait dès à présent, y appliquer des tarifs de sectionnement et, au
bout d'un essai de durée suffisante, les trois Communes intéressées
pourraient conférer utilement sur les dispositions définitives à adopter.
(deuxième feuillet non retrouvé).
Archives municipales d'Épinay
Le
18 juillet 1926, le Maire d'Enghien donne communication à son collègue d'Épinay
d'une lettre qu'il adresse ce jour au Maire de Gennevilliers afin qu'il joigne
ses effort aux siens pour arriver à maintenir et à développer ce nouveau
moyen de transport qui est très apprécié par une importante partie des
habitants.
Archives municipales
d'Épinay
Le
26 juillet 1926, le Maire d'Épinay répond à son collègue que la question posée
a retenu toute son attention et le Conseil municipal avait déjà émis le vœu
tendant au même but en ce qui concerne Épinay.
A la suite de sa démarche, il est intervenu à nouveau auprès du Conseiller général
du canton en le priant de mettre en rapport avec son collègue de Gennevilliers.
Archives municipales
d'Épinay
Le 26 juillet 1926, le
Maire d'Épinay est saisi par la municipalité d'Enghien de la question de
l'autobus Madeleine—Enghien.
La Municipalité d'Enghien insiste vivement pour que ce service soit prorogé et
elle s'est mise en rapport avec le Conseiller général de Gennevilliers en vue
d'arriver à ce résultat.
Comme cette question présente également une grande utilité pour la Commune d'Épinay,
il souhaiterait que la Municipalité d'Épinay joigne ses efforts pour que la
S.T.C.R.P. maintienne cette ligne en service.
Archives municipales d'Épinay
Le
19 août 1926, le Directeur de la S.T.C.R.P. rend compte au Maire d'Épinay
qu'au cours de la conférence tenue sur place pour reconnaître l'itinéraire de
la ligne EF prolongée aux Grésillons, l'ingénieur à la Sous-direction des
Transports en commun a demandé que la date de mise en route des nouveaux
services dont les itinéraires ont été adoptés au cours des conférences sur
place les 12 & 19 août 1926, ne soit arrêtés qu'après réception de
l'autorisation de M. le Préfet de la Seine, autorisation, elle-même subordonnée
à l'accord signé de l'ingénieur, relatif au prolongement de la ligne EF aux
Grésillons et à l'abandon de la desserte actuelle de Gennevilliers par ladite
ligne.
Un conseiller municipal de Gennevilliers présent ce jour s'est chargé de faire
de suite une démarche auprès de l'ingénieur au sujet de cet accord.
Archives municipales d'Épinay
Le
9 septembre 1926, un habitant d'Épinay écrit au Maire pour se plaindre de la
S.T.C.R.P. qui a entrepris des travaux et que le temps écoulé dépasse tous
les records de lenteur.
En effet, depuis le dépôt des tramways jusqu'à la Villa Nicolas il n'y a pas
une distance énorme, pourtant ces longs mois n'ont pas suffi pour terminer la
pose de voies en remplacement.
La deuxième page de la lettre n'a pas été retrouvée.
Archives municipales d'Épinay
Le
23 septembre 1926, le Maire d'Enghien-les-Bains écrit à son collègue d'Épinay
pour l'informer que la S.T.C.R.P. lui a fait connaître par lettre du 20 courant
qu'en raison du déficit constaté, elle supprimera à partir du 1er
octobre prochain le service spécial d'autobus organisé à titre d'essai entre
Enghien et Paris.
Si le Maire d'Épinay juge que cette décision est utile à ses administrés, il
pourrait obtenir qu'il soit continué.
De son côté le Maire d'Enghien accuse réception à la S.T.C.R.P. de l'avis
qu'elle lui a adressé et lui disant que selon lui, le déficit est surtout du
à la période des vacances et que l'expérience aurait démontré que le
service était viable s'il avait pu être prolongés en période normale. Archives
municipales d'Épinay
Le
7 octobre 1926, le Maire d'Épinay transmet au Directeur de la S.T.C.R.P. une
lettre le concernant et émanant d'un habitant de sa ville en le priant de lui
donner suite.
Archives municipales d'Épinay
Le
2 novembre 1926, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire d'Épinay suite
à la lettre d'un habitant, concernant les travaux de réfection de voies de la
ligne 54 située avenue de la République à Épinay.
Les travaux dont il d'agit ont été poursuivis avec toute l'activité possible,
un passage provisoire a été établi au droit de la Villa Nicolas, il n'a été
supprimé que pendant la durée du réglage et du bourrage de la voie et pendant
les travaux de pavage, les véhicules pouvaient néanmoins emprunter la rue
Bloch dont le passage provisoire avait été maintenu.
Par ailleurs le plaignant vu par les agents de la S.T.C.R.P. le 13 octobre a
reconnu avoir exagéré sa plainte.
Les travaux ont été terminés fin septembre au droit de la Villa Nicolas, il
seront entièrement achevés vers la fin de novembre.
Le Directeur de la S.T.C.R.P. retourne la lettre du plaignant au Maire d'Épinay.
Archives municipales d'Épinay
Le
6 novembre 1926, le Comité départemental pour la réorganisation et le développement
des transports en banlieue écrit au Maire d'Épinay pour l'informer des
plaintes de plus en plus nombreuses qui s'élèvent sur le fonctionnement des
transports en banlieue et qui ont donné l'impression qu'il était nécessaire
d'établir une collaboration étroite entre tous les intéressés à quelque
parti ou groupement qu'ils appartiennent, afin de mettre sur pied un travail
d'ensemble qui apporte aux populations représentées les satisfactions qu'elles
sont en droit de réclamer.
Il prie le Maire et les Conseillers municipaux de vouloir bien répondre aux
questions ci-après :
1. - Êtes-vous satisfaits du fonctionnement des transports dans
votre région ?
2. - Si non, à quelle cause attribuez-vous ce mauvais fonctionnement ?
3. - Quelles mesures préconisez-vous pour y remédier, soit qu'il s'agisse de
chemin de fer, d'autobus, de tramways ou de tout autre moyen (en ne craignant
pas de donner à votre exposé tout le développement nécessaire) ?
Archives municipales d'Épinay
Le
13 décembre 1926, le Maire d'Épinay écrit au Préfet de la Seine.
Dans sa séance du 20 octobre 1925, le Conseil municipal a demandé la
suppression de la cabane en bois, située route départementale, face au dépôt
des tramways.
Cette construction avait été provisoirement autorisée pendant la durée des
travaux de réorganisation du dépôt. Ces travaux étant achevés depuis
longtemps et ladite cabane étant une gêne pour la circulation, le Maire
demande à nouveau au Préfet de bien vouloir reporter son arrêté qui a
autorisé cette occupation du domaine public.
Depuis cette date, aucune réponse ne lui a été faite et la cabane subsiste
toujours.
Comme elle n'a plus de raison d'être, le Conseil municipal dans sa dernière séance
demande expressément la suppression, de façon que la circulation puisse être
assurée de façon normale sur cette parie du boulevard très fréquentée.
Archives municipales d'Épinay
Année 1927
Année
1927, carte de circulation de la S.T.C.R.P. donnant droit à la première
classe.
Archives municipales d'Épinay
Le
14 janvier 1927, le Maire d'Épinay, qui a soumis le questionnaire que lui a
adressé son collègue d'Enghien lui rend compte que cette Assemblée a constaté
que la S.T.C.R.P., qui a fait quelques efforts pour améliorer le service de la
ligne 54 avait encore beaucoup à faire pour répondre aux vœux légitimes des
habitants.
Selon lui, il faudrait envisager quatre voitures à l'heure comme cela existait
avant guerre et à partir de 20h30, trois à l'heure au lieu de deux, et surtout
des baladeuses aux heures d'affluence. Il faudrait aussi un plus grand nombre de
tramways jusqu'à la limite d'Épinay vers Enghien.
Il demanderait que le dernier départ ouvrier de 7h15 fut porté à 7h30, du
mois de novembre à avril où le travail commence plus tard.
Il réclame à nouveau une ligne d'autobus reliant Épinay à Gennevilliers.
Enfin il serait à souhaiter que les voitures ne fussent pas remplies parfois
par des employés de la Compagnie et que ceux-ci fussent un peu plus courtois
avec le public.
En ce qui concerne le Chemin de fer, il constate sur la ligne Épinay—Villetaneuse
que le nombre de voyageurs a augmenté et que le nombre des trains a diminué
comparativement à la période d'avant guerre. Il conviendrait d'obtenir l'arrêt
d'un plus grand nombre de trains qui passent à Épinay de façon à ce qu'il ne
s'écoule pas plus de 15 minutes aux heures d'affluence.
Une halte au pont du Havre demandée par le Conseil général depuis une
trentaine d'années serait plus nécessaire que jamais, étant donné la grosse
agglomération d'habitants à bon marché qui se trouve dans le voisinage.
En ce qui concerne la gare d'Épinay-sur-Seine, le nombre des trains est tout à
fait insuffisant par rapport au nombres des voyageurs.
Archives municipales
d'Épinay
Le
22 février 1927, l'inspecteur général des Ponts & Chaussées écrit au
Directeur d la S.T.C.R.P.
Par lettre V.B. 325 en date du 20 janvier 1927, le Directeur de la S.T.C.R.P. a
adressé un plan détaillé n°6559, relatif à l'établissement d'une bouche d'égout,
avenue de Pontoise, près du Chemin d'accès au service de la petite vitesse à
Épinay, ligne n°54 "Enghien—Trinité".
En application de la procédure simplifiée admise par M. le Préfet de la Seine
pour les travaux de cette nature, il lui fait connaître, après avoir pris de
M. le Maires d'Épinay et des services intéressés, que les dispositions du
plan n°6559 peuvent être réalisées sous les réserves suivantes :
1. - Les tuyaux en grès de 0,20 m. devront être parfaitement étanches. Les
joints seront en ciment et garnis de chanvre goudronné. Les tuyaux devront débouchés
dans l'égout à 0,25 m. au-dessus du radier. Il ne devront faire aucune saillie
à l'intérieur de l'égout. Les enduits seront parfaitement raccordés et les
gravats soigneusement enlevés ;
2. - La bouche d'égout sera munie d'un obturateur de type départemental ;
3. - La Société devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour
assurer le cas échéant, la protection des conduites d'eau, de gaz, et des
canalisations électriques rencontrées ;
4. - L'exécution des travaux et l'entretien des installations seront soumis à
toutes les conditions de la convention d'affermage et du cahier des charges ;
5. - La Société devra aviser au moins huit jours à l'avance M. le Maire d'Épinay,
les ingénieurs T.P.E. chargés de la subdivision de Saint Denis et de la
Subdivision de l'Assainissement de l'arrondissement Nord-Ouest, ainsi que les
compagnies concessionnaires intéressées.
Archives municipales d'Épinay
Le
6 mai 1927, le Préfet de la Seine écrit au Directeur de la S.T.C.R.P.
Par lettre du 19 mars 1927, ce dernier lui a soumis un projet relatif à
l'installation d'un bureau-abri de 2 m. sur 4 m., boulevard de la Briche, à
l'intérieur du dépôt d'Épinay, sur le parcours de la ligne 54"
Enghien—Trinité".
Le Préfet approuve ce projet sous les réserves suivantes :
1. - le bureau- abri, en bois, sera du type "Banlieue" 3 m. sur 4 m.
et comprendra 2 compartiments (contrôleur-Public), il sera établi à
l'emplacement indiqué en rouge sur le plan n°391 (non retrouvé) annexé
à la demande de la Société ;
2. - la Société devra maintenir le bureau-abri, tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur, constamment en bon état d'entretien et de propreté ; elle devra
faire exécuter tous les lavages, lessivages et réparations qui seront reconnus
nécessaires par l'administration ;
3. - aucun dépôt de matériaux (outils, accessoires, huiles, combustibles,
etc.) ne devra être fait dans le bureau-abri, ni sur la voie publique aux
abords de l'édicule.
Archives municipales d'Épinay
Le
28 mai 1927, le Conseiller général de la Seine, Maire-adjoint de Saint-Ouen écrit
au Directeur de la S.T.C.R.P.
Au cours de la dernière session du Conseil général, il a déposé une
proposition tendant à l'installation d'un abri pour les voyageurs de la ligne n°54
au dépôt de la Briche à Épinay.
La S.T.C.R.P. a du être saisie de cette proposition par les soins de
l'Administration préfectorale.
Il le prie de bien vouloir lui faire connaître la suite qui lui a été réservée.
Archives municipales d'Épinay
Le
15 juin 1927 l'Inspecteur général des Ponts & Chaussées, Directeur du
Contrôle des V.F.I.L. écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. qui lui a adressé
un plan de détail n°6774 relatif au drainage de l'égout des aiguillages de la
bifurcation situées sur les voies de la ligne n°54 "Enghien—Trinité"
et donnant accès du dépôt.
En application de la procédure simplifiée admise par M. le Préfet de la Seine
pour les travaux de cette nature, il lui fait connaître, après avoir pris
l'avis de M. le Maire d'Épinay et des services intéressés, que les
dispositions du plan n°6774 peuvent être réalisées sous les réserves
suivantes :
1. - Les tuyaux en fonte épaisse ou en grès vernissé devront être
parfaitement étanches. Les joints seront en ciment et garnis de chanvre
goudronné. Les tuyaux devront déboucher dans l'égout à 0,25 m. au-dessus du
radier. Il ne devront faire aucune saillie à l'intérieur de l'égout. les
enduits seront parfaitement raccordés et les gravats soigneusement enlevés ;
2. - Les coudes des tuyaux de drainage seront aussi ouverts que possible de façon
à permettre le tringlage des canalisations en cas d'engorgement ;
3. - La Société devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour
assurer le cas échéant, la protection des conduites d'eau, de gaz, et des
canalisations électriques rencontrées ;
4. - L'exécution des travaux et l'entretien des installations seront soumis à
toutes les conditions de la convention d'affermage et du cahier des charges ;
5. - La Société devra aviser au moins huit jours à l'avance M. le Maire d'Épinay,
les ingénieurs T.P.E. chargés de la subdivision de Saint Denis et de la
Subdivision de l'Assainissement de l'arrondissement Nord-Ouest, ainsi que les
compagnies concessionnaires intéressées.
Archives
municipales d'Épinay
Le
17 juin 1927, le Maire d'Épinay attire l'attention du Directeur de la
S.T.C.R.P. sur l'état de malpropreté dans lequel se trouvent les caniveaux
longeant la voie des tramways sur le boulevard de la Briche.
Ces caniveaux, qui autrefois étaient nettoyés régulièrement toutes les
semaines, ne l'ont pas été depuis au moins 2 mois. Ils sont totalement engorgés
en certains endroits et les gargouilles transversales sont de même.
Il vient en conséquence lui demander de faire le nécessaire pour qu'il soit
remédier le plus tôt possible à ces inconvénients afin de donner
satisfaction aux plaintes justifiées qui lui parviennent en raison des grandes
chaleurs.
Archives municipales d'Épinay
Le
21 juin 1927, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Conseiller général de la
Seine, Maire-adjoint de Saint Ouen concernant l'installation d'un abri pour les
voyageurs de la ligne 54 pour l'informer que le projet établi par la Société
à ce sujet a reçu l'approbation de l'Administration du 6 mai dernier.
L'abri dont il s'agit est actuellement en construction et sera mis en place dans
la seconde quinzaine du mois de juin 1927.
Le
25 juin 1927, le Conseiller général de la Seine, Maire-adjoint de Saint Ouen
écrit à son collègue d'Épinay pour lui adresser copies :
1. - de la lettre qu'il avait envoyées en date du 28 mai dernier à la
S.T.C.R.P. au sujet de l'abri réclamé par la population de la Briche ;
2. - de la réponse qui vient de lui être adressée par le Président de la
Société.
Il se réjouit de l'heureuse solution qui intervient enfin dans cette affaire
pendante depuis si longtemps.
Archives municipales d'Épinay
Notes
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Sources :
Sites :
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