Le 28 juin 1929, délibération du Conseil municipal d'Épinay émettant un vœu
concernant les arrêts des tramways en Épinay et le Cygne d'Enghien.
Sur la proposition d'un Conseiller municipal, le Conseil, considérant que des
accidents graves se sont produits du fait de la descente des voyageurs sur la
chaussée où la circulation a lieu en sens inverse de celle des tramways, émet
le vœu ;
1. - que l'arrêt situé à proximité du sentier des Deux gares avant le pont
du Chemin de fer de Grande Ceinture soit rétabli sur la voie unique comme il l'était
précédemment ;
2. - que pour les autres arrêts des mesures soient prises afin de permettre aux
voyageurs de ne pas descendre sur la chaussée .
Et dit que ce vœu sera transmis à M. le Préfet de Police.
Archives municipales d'Épinay
Le 9 août 1929, note émise
au Commissaire de police pour rapport qu'il doit fournir.
L'arrêt situé proche du sentier des deux gares, comme il se pratiquait précédemment
avait l'avantage pour les voyageurs de les faire descendre sur un accotement qui
les préservait des accidents qui se sont déjà produits au nouvel arrêt.
Ces inconvénients se répètent à tous les arrêts de l'avenue de Pontoise
pour les trains se rendant à Enghien pour la raison que les voyageurs en
descendant de voiture n'ont pas de largeur d'accotement et se trouvent obligés
de descendre sur la chaussée où les automobilistes arrivent en sens inverse.
En ce qui concerne les autres arrêts, il est à remarquer que dans toutes la
traversée d'Épinay la voie se dirigeant vers Enghien de la façon sont elle
est construite oblige les voyageurs à descendre sur la chaussée en contre sens
de la marche des voitures se dirigeant vers Saint Denis, d'où les nombreux
accidents qui se sont déjà produits et qui, si les choses demeurent à l'état
actuel ne manqueront pas de se reproduire avec la circulation intense des
automobiles gravement accrue les jours de courses à Enghien qui ont lieu
parfois 3 jours par semaine.
Archives municipales d'Épinay
Le
6 septembre 1929, le Préfet de Police écrit au Maire d'Épinay en vue
d'arriver à un accord au sujet du retournement des tramways de la ligne 54 au
droit du n°68 de la rue de Pris à Épinay. Une conférence sur place se réunira
le jeudi 12 septembre à 10 heures.
Il le prie de bien vouloir y assister.
Archives municipales d'Épinay
Le
16 septembre 1929, coordonnées de l'Ingénieur en chef du Mouvement du groupe
Nord
Archives municipales d'Épinay
Le
1er octobre 1929, le Préfet de Police écrit au Maire d'Épinay
suite au vœu émis le 28 juin par le Conseil municipal :
1. - que l'arrêt situé à proximité du sentier des deux gares avant le pont
de chemin de fer de Grande Ceinture soit rétabli sur la voie unique comme il l'était
précédemment.
2. - que pour les autres arrêts des mesures soient prises afin de permettre aux
voyageurs de ne pas descendre sur la chaussée.
Par ailleurs il informe le Maire que la S.T.C.R.P. saisie par ses soins, de ces
desiderata vient de l'aviser que l'arrêt en question serait prochainement
reporté sur la partie de voie unique située au droit du n°151 de l'avenue de
Pontoise.
Mais en ce qui concerne la modification demandée, à la descente aux autre
points d'arrêts, il ne serait pas possible de la réaliser. Les voies en effet,
sont en accotement entre le boulevard de Gennevilliers et le Cygne d'Enghien et
les voyageurs seraient obligés de descendre à contre voie dans les garages ou
en voie double, cette façon de procéder, qui est d'ailleurs contraire aux règlements,
pourrait provoquer des accidents graves.
Archives municipales d'Épinay
Le
27 novembre 1929, le Maire d'Épinay écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. pour
lui faire connaître que le Conseil municipal à émis, dans sa dernière séance,
un désir du retour à la pratique d'avant guerre qui consistait à transporter
en tramway, à tarif spécial, les écoliers de la Commune habitant les écarts.
En l'espèce, il s'agirait actuellement du transport des enfants de la région
de l'avenue Gallieni et du Cygne d'Enghien pour venir aux écoles du centre d'Épinay.
Il lui demande si la chose est réalisable et comment pratiquement elle pourrait
être envisagée.
Dans cette même séance, le Conseil municipal a exprimé le désir de voir le
kiosque de la place de l'église d'Épinay éclairé la nuit. Ce kiosque fermé
sur trois faces est dans l'obscurité complète et il serait nécessaire que
comme autrefois il soit pourvu de lumière pour assurer la sécurité des
voyageurs. D'ailleurs le dispositif d'éclairage existe, il ne s'agirait que de
rétablir ce qui existait jadis.
Archives municipales
d'Épinay
Le
29 novembre 1929, pétition des familles du Cygne d'Enghien pour obtenir un
tramway à demi-tarif avec les noms, adresses et nombre d'enfants par famille.
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Le
15 janvier 1930, le Directeur de la S.T.C.R.P. écrit au Maire d'Épinay suite
aux vœux du Conseil municipal évoqués dans la lettre du 27 novembre 1929
tendant à :
1. - assurer le transport par tramways, avec application d'un tarif spécial,
des enfants d'Épinay, entre l'avenue Gallieni et les écoles du centre de cette
localité.
2. - éclairer le kiosque-abri édifié place de l'église pour le service de la
ligne de tramway n°54 "Enghien—Trinité".
En ce qui concerne la première demande, la Société fait connaître qu'elle
n'est pas susceptible de recevoir une suite favorable, le cahier de charges de
l'ancien réseau dit "Départemental Nord", dont les dispositions ont
été maintenues en vigueur pat l'article 3 de la convention du 29 septembre
1920, ne prévoyant pas de tarifs spéciaux pour les écoliers, mais contenant,
par contre, une clause selon laquelle la proportion des taxes doit se faire
indistinctement et sans aucune faveur.
Au reste, le matériel qui serait affecté au transport des écoliers d'Épinay
ferait défaut sur la ligne 54, notamment à l'heure d'affluence du matin.
La Compagnie fait savoir qu'il ne lui est pas possible d'éclairer le kiosque de
la place de l'église ; l'éclairage des abris n'entre aucunement dans les
obligations du réseau des T.C.R.P. et la moindre dérogation à cette règle
constituerait un précédent dont pourraient se prévaloir les autres communes ;
il en résulterait alors, pour le réseau, une charge supplémentaire qu'il
n'est pas possible d'envisager. Par contre, et sous réserve de l'approbation préfectorale,
la Société ne voit aucun inconvénient à ce que l'éclairage de l'abri en
question soit assurée par le secteur concessionnaire de l'éclairage public de
la Commune. La Commune prendrait à sa charge les frais d'installation, laquelle
serait réalisée sous la surveillance de la Société, ainsi que les dépenses
d'entretien et d'exploitation.
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Le
Maire d'Épinay écrit à son collègue de Villiers-Adam, après avoir appris
que la municipalité étudie la possibilité de relier Enghien à la région de
l'Isle-Adam, en passant par les communes de la forêt de Montmorency, par un
service d'autobus.
Il lui demande s'il ne pourrait pas pressentir Argenteuil qui deviendrait tête
de ligne et de ce fait en relation avec Épinay et Enghien. Ce prolongement de
ligne passerait par le Cygne d'Enghien et la Corvée Route départementales n°9
bis.
Actuellement, les relations entre Épinay, Enghien et Argenteuil sont extrêmement
difficiles, et nul doute que les autobus auraient rapidement une bonne clientèle.
Il ne faut pas pas oublier celle de Saint-Gratien qui se trouverait en bordure
de cette ligne et les 5 à 6000 habitants qui, d'ici 3 ans, peupleront les
centaines de maisons actuellement en construction sur le plateau situé en face
la Corvée. (route départementale d'Épinay à Argenteuil).
Archives municipales d'Épinay
Le
26 février 1930, le Maire d'Épinay écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. suite
au placardage d'immenses pancartes-réclame blanche sur le kiosque d'attente de
la place de l'église. Cette affreuse installation outre qu'elle est inesthétique,
n'est pas à sa place par le genre de publicité qui y est faite.
De plus, elle modifie l'aspect du kiosque qui ne répond plus ainsi au modèle
de bureau d'attente arrêté en conformité de l'article II bis du cahier des
charges annexé au décret de concession de la ligne.
Il informe qu'il n'a jamais été consulté, ni donné son avis sur cette
installation placée sur les dépendances de la voie publique.
Dans ces conditions, il le prie de vouloir bien donner des ordres pour faire
enlever cette horreur d'installation, le plus vite possible l'avisant en outre
qu'il a prié M. le Préfet de rapporter son arrêté si toutefois il en e été
pris un.
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d'Épinay
Le
26 février 1930, le Maire d'Épinay écrit au Préfet de la Seine pour
lui relater que la S.T.C.R.P. a laissé placer au-dessus du kiosque de la place
de l'église d'immenses pancartes-réclame blanches. Cette installation en
centre ville est tout ce qu'il y a d'inesthétique et de plus laid.
Il souligne qu'il n'a pas été appelé à donner son avis sur cette
installation placée sur le voie publique.
De plus, elle constitue une modification de la forme des bureaux d'attente arrêtée
en conformité de l'art. II bis du cahier des charges annexé au décret de
concession de la ligne.
Si donc, la Préfecture n'a pas donné son autorisation à la S.T.C.R.P. à
modifier ce kiosque le Maire demande au préfet de la prier d'enlever immédiatement
cette installation sur laquelle est apposée une mauvaise publicité qui n'est
certes pas à sa place comme on peut en juger.
Si au contraire, la Société a été autorisée par le Préfet il le prie
de bien
vouloir rapporter son autorisation.
Il signale qu'il demande directement à la S.T.C.R.P. de faire cette suppression
immédiate.
Archives municipales
d'Épinay
Le
28 février 1930, le Directeur de la S.T.C.R.P. informe le Maire d'Épinay que
lesdits panneaux de publicité ont été installés sans l'autorisation de la
Société et donne toute instructions utiles pour qu'ils soient retirés.
Archives municipales
d'Épinay
Le
13 mars 1930, l'Association amicale des Conseillers municipaux de Seine &
Oise écrit au Maire dont le Maire de Villiers-Adam en est le Président écrit
au Maire d'Épinay suite à sa lettre du 14 février relative à un projet de
service d'autobus entre Argenteuil, Épinay et Enghien.
Ayant entretenu M. S. de la Société Starn, ce dernier lui a dit de bien
vouloir lui écrire directement au siège de la Société précitée, qui est
une filiale de la Compagnie Nord, rue de Dunkerque à Paris 1er pour
l'entretenir du projet.
Il adresse copie de la lettre du Maire d'Épinay à son collègue d'Argenteuil.
Archives municipales
d'Épinay
Le
22 avril 1928, le Préfet de la Seine écrit au Maire d'Épinay suite à son
intervention en faveur d'un inspecteur de police pour l'obtention d'une carte de
circulation.
