Mémoire de la ligne
La ligne Épinay—Trinité - (54) - 5/15
Marc André Dubout
Épinay—Trinité
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Année 1905
Le
25 janvier 1905, l'Administrateur délégué de la Cie des
Tramways électriques Nord parisiens a le regret d'informer que mesdames les
institutrices emploient pour leurs soins personnels les billets de place spéciaux
qui sont exclusivement réservés aux enfants des écoles.
Cet emploi irrégulier des billets spéciaux constitue un abus qui ne peut
subsister et demande au Maire de donner les ordres nécessaires.
Archives municipales d'Épinay
Le
20 avril 1905, le Préfet de Police de la Seine écrit au Maire d'Épinay
au sujet d'une pétition par laquelle un certain nombre d'habitants d'Épinay
demandent la création d'un arrêt facultatif à l'intersection de la Route
nationale n°14 et du chemin d'Argenteuil.
L'enquête à laquelle il a fait procéder par le Service du Contrôle des
tramways et pour répondre au désir exprimé, il autorise par décision la
Cie a créer ce point d'arrêt facultatif (lieu dit Les Quatre
Chemins).
Cet arrêt avait précédemment été demandé le 3 septembre 1902.
Archives municipales d'Épinay
Le
13 octobre 1905, le Préfet de Police de la Seine écrit au Maire d'Épinay
suite à une pétition selon laquelle certains habitants d'Épinay appellent
l'attention de l'Administration sur l'intérêt que présenterait pour eux le déplacement
du point d'arrêt actuellement établi rue Montribot à Épinay.
Il informe le Maire
qu'il a autorisé par décision à reporter l'emplacement du point d'arrêt de
la rue Montribot à 65 mètres en avant vers Saint Denis.
Il prie le Maire de bien vouloir informer les intéressés de cette décision.
Archives municipales d'Épinay
Année 1907
Le 21 mars 1907, le Préfet de la Seine, vu la pétition par
laquelle la Société d'Électricité de Paris, 31 avenue de l'Opéra, représentée
par M. G., Président du Conseil d'Administration demande l'autorisation d'établir
une canalisation électrique souterraine à Saint Denis et à Épinay
- 1. sous les sols du chemin de grande communication n°1 (quai de Seine),
- 2. sous celui de la Route départementale n°11 (boulevard Ornano, rue de la
Briche, et boulevard de la Briche) ;
vu les rapports des ingénieurs des Ponts & Chaussées du Département ;
arrête :
Article premier. - L'autorisation demandée par la pétition
ci-dessus visée et accordée, à charge par le permissionnaire de se conformer
aux dispositions de l'Arrêté réglementaire en date du 20 mars 1901, dont l'extrait
est ci-après transcrit et aux conditions spéciales suivantes : Toutes les
clauses et conditions résultant de l'Instruction ministérielle du 15 août
1893 généralisant les principes qui dirigent l'Administration supérieure des
Travaux publics dans les questions d'établissement de distribution électrique
souterraine ou aérienne ainsi qu'aux termes de la loi du 15 juin 1906 et à
ceux de l'arrêté réglementaire du 15 septembre 1893 de la circulaire n°43 du
5 septembre 1898 de M. le Ministre du Commerce de l'industrie, des Postes et Télégraphes
et à l'instruction technique de 1903, ainsi qu'à l'arrêté ministériel du 3
juillet 1905.
La Société devra en outre justifier de l'autorisation de M. le Préfet de
Police en ce qui concerne spécialement la circulation du courant électrique
dans la canalisation à établir et de soumettre à toutes les prescriptions qui
lui seront imposées par l'Administration des Postes et Télégraphes.
XXXnotamment ceux des Cies
des Eaux et du Gaz ont expressément XXX.
Les tranchées dans la voie publique seront exécutées à ciel ouvert.
article 2. - L'autorisation ne pourra être transportée à aucune autre
personne ou Compagnie sans le consentement de l'Administration.
Elle deviendra nulle, si dans le délai d'un an, il n'en a pas été fait usage,
et ne préjudicie nullement aux droits des tiers.
Article 3. - Ampliation du présent Arrêté sera adressée au pétitionnaire
sur timbre.
Avis de même Arrêté sera donné à M. L'Inspecteur général des Ponts &
Chaussées, chargé des Services ordinaire et vicinal du département.
Archives municipales
d'Épinay
Le
23 juillet 1907, le Maire d'Épinay sollicite du Directeur la
Cie des Tramways électriques Nord parisiens une carte de circulation
en faveur du nouveau garde-champêtre pour lui permettre de circuler entre Épinay
et Saint Ouen (le chef-lieu de canton).
Archives municipales
d'Épinay
Le
31 décembre 1907, le Préfet de Police de la Seine écrit au Maire d'Épinay,
suite à une pétition selon laquelle certains habitants demandent la création
d'un point d'arrêt facultatif au droit du n°149 de la rue de Paris à Épinay.
Il résulte de l'enquête à laquelle il a fait procéder que la création d'un
arrêt sur l'emplacement précité ne présenterait pas d'utilité réelle en
raison de la proximité avec le point d'arrêt actuellement existant sur le
boulevard de Gennevilliers.
Toutefois, la Cie a déclaré qu'elle était disposée à créer un
point d'arrêt facultatif au pont du chemin de fer de la ligne de Saint
Ouen-les-docks à Ermont dès l'ouverture à l'exploitation de cette ligne.
Archives municipales
d'Épinay
Année 1908
Le
23 mai 1908, le Préfet de Police de la Seine écrit au Maire d'Épinay,
suite à ampliation lui étant adressée en date du 17 novembre dernier par
laquelle le Conseil
municipal demande que la Cie des Tramways électriques Nord parisiens
accorde la priorité d'admission dans les voitures au départ de la Trinité,
aux voyageurs à destination de Saint Denis, Épinay et Enghien.
Le Préfet informe le Maire qu'il a autorisé à titre d'essai la création d'un
service comportant un droit de priorité des voyageurs allant au-delà de Saint
Ouen-mairie.
Archives municipales
d'Épinay
Le
12 septembre 1908, Maire d'Épinay, écrit au Directeur de la Cie
des Tramways électriques Nord parisiens (lettre illisible).
Archives municipales
d'Épinay
Le
17 septembre 1908, le Directeur de la Cie des Tramways électriques
Nord parisiens répond à la lettre du 12 courant du Maire d'Épinay pour lui
faire connaître que la Cie présentera à l'approbation de M. le Préfet
de Police pour les horaires d'hiver, la modification qu'il demande et qui
consiste à faire partir d'Épinay-mairie au lieu du dépôt le premier train
ouvrier.
Archives municipales
d'Épinay
Le
21 décembre 1908, le Préfet de Police de la Seine informe le Maire d'Épinay,
que par décision en date de ce jour, il a autorisé la Cie des
Tramways électriques Nord parisiens à créer un point d'arrêt facultatif sur
la Route nationale n°14 à Épinay, avant la traversée du pont du chemin de
fer de la Grande Ceinture.
Le nouveau point d'arrêt est destiné à desservir la gare d'Épinay ouverte récemment
au service des voyageurs sur la ligne de Saint Ouen-les-Docks à Ermont.
Archives municipales
d'Épinay
Le
23 décembre 1908, note accompagnant une lettre communiquée à un
Conseiller municipal avec retour à la Mairie.
Archives municipales
d'Épinay
Année 1909
Formulaire de convention (non daté) entre la Commune et la Compagnie.
Le
12 août juin 1909, extrait du registre des délibérations du Conseil
municipal d'Épinay.
Le Conseil sur proposition de M. le Maire émet le vœu, que le Préfet de
Police veuille bien intervenir auprès de la Cie
des Tramways électriques Nord parisiens ligne Trinité—Épinay pour que les
dimanches et jours de fête un certain nombre de places soit réservées
au départ d'Enghien pour les voyageurs d'Épinay-église
à destination de Saint Denis, Saint Ouen et de Paris ou bien qu'on établisse
un départ des voitures d'Épinay-église
Archives municipales
d'Épinay
Année 1910
Le
15 janvier 1910, le Préfet de Police écrit au Maire d'Épinay suite à
son ampliation de la délibération du 12 août par laquelle le Conseil
municipal lui demande d'intervenir auprès de la Cie
des Tramways électriques Nord parisiens ligne Trinité—Épinay pour obtenir
que les dimanches et les jours de fête, un certain nombre de places soient réservées
au départ du terminus d'Enghien pour les voyageurs qui attendent au point
d'arrêt d'Épinay-église, ou bien qu'un service spécial soit établi sur ce
dernier point.
La Compagnie consultée sur la suite qu'elle serait disposée à donner à cette
proposition a déclaré ne pouvoir satisfaire pour les raisons suivantes :
- L'article 29 du cahier des charges prescrit que le concessionnaire sera tenu
d'effectuer constamment avec soins, exactitude et célérité et sans tour de
faveur, le transport des voyageurs, etc.
- Par application de ces prescriptions, sans voyageurs qui se trouvent tant à
la tête de ligne qu'à l'un quelconque des arrêts en cours de route a le droit
de monter dans les voitures jusqu'à concurrence du nombre de places fixé par
l'Administration. En conséquence, réserver des places à la tête de ligne au
profit de l'arrêt Épinay-mairie est contraire à ces prescriptions.
En outre cette mesure aurait pour effet de coûter un grand préjudice en
privant la Cie du produit des recettes des places réservées sur
tout ou partie de la ligne selon qu'elles seraient ou non occupées au passage
des voitures à Épinay-mairie.
- D'autre part, la création d'un service spécial à Épinay est matériellement
impossible en raison des dispositions de la ligne qui ne comportent sur ce point
qu'une simple voie d'évitement1,
ne permettant pas d'atténuer le stationnement des voitures.
Toutefois, la compagnie ajoute que pour donner satisfaction, dans la mesure du
possible, aux voyageurs d'Épinay, elle effectue pendant l'été aux heures
d'affluence, un dédoublement partiel des trains entre Épinay, Enghien, Saint
Denis et Saint Ouen.
- Pour compléter l'efficacité de cette mesure, des voitures de remorque s'arrêtent
également sur ces points, pour être selon les besoins du service, attelées
aux véhicules à destination de Paris.
Enfin, en cas d'insuffisance de voitures, une automobile du service dédoublé
part en haut-le-pied d'Épinay—Enghien pour desservir Épinay-mairie et les
autres points de la ligne.
Le Préfet estime que les mesures prises par la Compagnie paraissent répondre
aux besoins du trafic et il n'est pas possible, du moins quant à présent, de
donner d'autre suite à la délibération du Conseil municipal d'Épinay.
Archives
municipales d'Épinay
Le
12 octobre 1910, le Maire d'Épinay appelle l'attention du Directeur de la
Compagnie sur le mauvais entretien de l'état des caniveaux de la ligne Enghien—Trinité
et particulièrement sur le boulevard de la Briche et
l'avenue de la République.
Le pavage est défoncé par place et
l'écoulement des eaux n'est plus assuré de sorte que le lavage ne pouvant se
faire qu'imparfaitement, tous ces trous deviennent autant de cloaques.
Il importe, au point de vue de l'hygiène, de faire remédier le plus rapidement
possible à cet état de choses.
Archives municipales
d'Épinay
Le
28 octobre 1910
Archives municipales de Saint Denis
Le
3 novembre 1910
Archives municipales de Saint Denis
Le
6 décembre 1910, le Préfet de Police écrit au
Maire d'Épinay.
Dans sa séance du 31 mai 1900, le conseil municipal a émis le vœu qu'un
distributeur de numéro d'ordre soit installé au bureau d'attente de la place
de l'église à Épinay et qu'au besoin même, les jours d'affluence, un employé
soit détaché pour organiser le service des départs des voyageurs dans leur
ordre d'arrivée au bureau d'attente.
Il résulte de l'enquête à laquelle il a été procédé que le mouvement des
voyageurs, à la place de l'église à Épinay ne nécessite pas l'établissement
d'un distributeur de numéros d'ordre et que même, le dimanche, les nombreux
passages de trains assurent l'enlèvement des voyageurs qui se trouvent à cet
endroit.
Dans ces conditions, il ne paraît pas utile, pour le moment du moins, de donner
suite à la délibération du Conseil municipal d'Épinay. Toutefois le Préfet
ne manquera pas d'inviter la Compagnie à installer à ce point un distributeur
de numéros, si la nécessité est reconnue ultérieurement.
Archives municipales
d'Épinay
Le
9 décembre 1910
Archives municipales de Saint Denis
Notes
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Sources :
Sites :
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