Mémoire des lignes de tramways parisiens
La réorganisation de 1a Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris de 1910
Marc André Dubout
Le
31 octobre 1902, le Préfet informe le Maire de Gennevilliers que la
Commission chargée d'examiner les résultats de l'enquête relative à la
réorganisation du réseau des Tramways et du Département de la Seine se
réunira les 4 & 7 octobre et l'invite à cette réunion.
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Le
29 janvier 1903, le Préfet adresse au Maire de Gennevilliers ampliation
d'un arrêté par lequel il a prescrit une l'enquête relative à la
réorganisation du réseau des Tramways et du Département de la Seine.
L'enquête sera ouverte du 2 février au 2 mars.
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Le
14 avril 1903, l'enquête sur la réorganisation du réseau des lignes de
Tramways de Paris et du Département de la Seine étant close depuis le 2 mars,
le Préfet demande au Maire de lui renvoyer le dossier d'enquête ainsi que la
délibération prise par le conseil municipal.
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1906,
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1908
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Dans
son numéro spécial du 25 février 1910, le Bulletin trimestriel du Syndicat
des habitants de Courbevoie publie l'enquête d'utilité publique de la
réorganisation des tramways qui a eu lieu du 12 février au 12 mars 1910. Il en
ressort les points suivants :
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Le
premier point est le détachement de la section St Denis—Pierrefitte de la
ligne initiale qui deviendrait St Cloud—St Denis-Gare. La section St Denis—Pierrefitte
serait rattachée à la ligne St Denis—Porte de Clignancourt pour former une
nouvelle ligne Pierrefitte—Porte de Clignancourt (future ligne 65).
La ligne St Cloud—St Denis-Gare, à cause de sa grande longueur (16,260
Km.), de sa voie unique, et de la sinuosité et l'étroitesse de son
tracé est rendue difficile à l'exploiter aussi en ramenant le terminus à St
Denis-Gare, on espère une meilleure régularité des horaires. Entre St Denis
et Pierrefitte les relations sont presque nulles. Pierrefitte aurait un grand
bénéfice à être relié directement à la Porte de Clignancourt en
correspondance avec le métropolitain Nord-Sud.
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Concernant
les voies de garage, un plan de traverse joint au dossier répertorie le voies
de garage demandées en vue d'y établir des croisements plus nombreux.
Les tarifs à percevoir, définis à l'article 3 du cahier des charges, seraient
maintenus à savoir 0,15 F. en première classe et 0,10 F. en seconde et les
sectionnements ne varieraient que peu mais seraient établis à correspondre
davantage aux arrêts les plus importants du point de vue du mouvement des
voyageurs.
Un avis est donné pour le report du terminus de St Denis-Gare à la St
Denis-Caserne. La compagnie déplore qu'à certaines heures, ses
receveurs sont débordés et impuissants à empêcher les surcharges mais
encore à percevoir le prix des places de voyageurs qui prétendent "voyager
à l'œil". Le syndicat pense que c'est regrettable mais c'est un problème
de police et le remède est dans l'augmentation de celle-ci.
Grille
de tarifs de la ligne dans le cadre de la réorganisation des tramways de 1910
avec en parenthèses les prix actuels.
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1910,
délibération du Conseil municipal de Gennevilliers, suite à la modification
des lignes demandée par la Compagnie (T.M.E.P.).
Le Conseil, vu le décret du 30 mars 1899 accordant, à la Compagnie des
Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.), un ensemble de lignes de
tramways,
vu la décision du 18 octobre 1904 du Ministres des Travaux Publics autorisant
la mise aux enquêtes d'une demande de modification de ces lignes présentée
par la Compagnie concessionnaire :
1. - En ce qui concerne la ligne St Cloud à St Denis, considérant
- que l'itinéraire primitivement projet lors de l'étude de la demande de
concession devait suivre le chemin de grande communication n°9 jusqu'au chemin
de grande communication n°10 puis suivre le chemin de grande communication
n°10 jusqu'à St Denis en traversant dans toute leur longueur
Villeneuve-la-Garenne et l'Île St Denis,
- que cet itinéraires a du être modifié par suite de l'impossibilité de
faire passer la ligne sur les ponts de l'Île St Denis existant à ce
moment,
- considérant que les localités de Villeneuve-la-Garenne et l'Île St Denis
représentant une population de 5000 habitants sont privés actuellement de tout
service de transport en commun, qu'elles ont le plus grand intérêt à voir
leurs relations facilitées avec St Denis d'un côté et avec Asnières de
l'autre,
- que l'itinéraire primitivement projeté de la ligne de St Coud à Pierrefitte
est de nature à atteindre ce but,
- considérant d'autre part que le tracé aurait l'avantage de relier
l'agglomération de Villeneuve-la-Garenne avec les deux agglomérations
principales de la Commune,
- considérant en outre que ce tracé ne peut qu'être avantageux comme trafic
à la compagnie concessionnaire, par suite du passage de la ligne au milieu
d'une population de 5000 habitants privée de tout autre moyen de transport en
commun
- par ces motifs appuie les demandes des pétitionnaires insérées au dossier
d'enquête,
- émet le vœu que la modification demandée par la Compagnie des T.M.E.P. ne
lui soit accordée qu'à la condition qu'un embranchement de la ligne St Cloud
à Pierrefitte à St Denis reprenne l'itinéraire primitivement abandonné et
suive le chemin de grande communication n°9 jusqu'à se rendre avec le chemin
de grande communication n°10 et continue par ce dernier chemin jusqu'à St
Denis en passant par les ponts nouveaux de l'Île St Denis.
2. - En ce qui concerne la question des tarifs, émet le vœu que dans des
conditions à déterminer, il soit accordé en deuxième classe des réductions
de prix spéciales aux ouvriers.
3. - Pour toutes les autre modifications et conditions émet un avis favorable.
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Le
5 février 1910, arrêté de la Préfecture de la Seine, concernant la projet de
réorganisation du réseau des lignes de la Compagnie T.M.E.P.,
Vu, etc.
- arrête : il sera procédé à l'enquête d'utilité publique sur le projet
sus-visé.
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Le
5 février 1910, affiche d'enquête d'utilité publique concernant le projet de
réorganisation des lignes du réseau de la "Compagnie des Tramways
Mécaniques des Environs de Paris ".
L'enquête est ouverte du 12 février au 12 mars pour les lignes exploitées par
la Compagnie, à savoir :
- Paris-Étoile—St Gemain
- Neuilly—Maisons-Laffitte
- Houiles—St Ouen
- St Cloud—Pierrefitte
- St Denis—St Ouen-Cimetière
- Courbevoie—Le Pecq
D'après la dispositions du projet, on établirait le lignes
suivantes :
- Paris-Étoile—St Gemain
- Porte Maillot—Maisons-Laffitte
- Porte Maillot—Bezons par Colombes et Argenteuil
- St Cloud— St Denis-gare
- St Denis-Cimetière—Porte de Clignancourt
- Pierrefitte—Porte de Clignancourt
- Colombes—Porte de Clignancourt
Le projet sera déposé dans les mairies de communes concernées.
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Le 31 mars 1910, le Préfet de la Seine écrit au Maire de Gennevilliers pour l'informer que l'enquête relative à la réorganisation du réseau
de la "Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris"étant close, il lui demande la restitution du dossier d'enquête dans les plus brefs délais pour les transmettre à la Commission chargée des résultats et au Conseil général.
Le
19 avril 1910, résultat
de l'enquête relative à la réorganisation du réseau de la
"Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris". Le
25 Juin 1910, le Préfet de la Seine écrit au Maire de Gennevilliers pour
l'informer que la Commission instituée pour donner son avis sur les résultats
de l'enquête à laquelle a été soumis le projet de réorganisation du réseau
des lignes du réseau de la
"Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris" se réunira
le vendredi 29 juin. Le
8 février 1907, le Préfet de a Seine envoie au Maire de Gennevilliers
ampliation d'un arrêté par lequel il a ouvert une enquête sur le
projet de réorganisation du
réseau des lignes du réseau de
la "Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris. Le
22 octobre 1908, Le
22 octobre 1908, Le
23 octobre 1908, Le
23 octobre 1908, Le
31 octobre 1908, Le
1er novembre 1908, Le
2 novembre 1908, Le
3 novembre 1908, Le
3 novembre 1908, Le
5 novembre 1908, Le
8 novembre 1908, Le
23 novembre 1908, Le
29 novembre 1908, Le
29 novembre 1908, Le
2 décembre 1908, Le
8 décembre 1908, Le
8 décembre 1908, Le
8 décembre 1908, Le
9 Xbre 1908, Le
12 décembre 1908, Le
14 décembre 1908, Le
21 juin 1909, le Sénateur, Préfet de la Seine écrit au Maire de
Gennevilliers pour l'informer des nouvelles dispositions concernant la
réorganisation des réseaux de Tramways de Paris et du Département de la Seine
(T.P.D.S.) et dont une de ces dispositions est pour les communes le droit à
percevoir une taxe pour le stationnement pour le terminus ainsi que les
redevances à raison de l'occupation des voies publiques par des abris et des
bureaux. Le
24 septembre 1909, le projet de convention entre la commune et la compagnie
de tramway élaborée par le Conseil général et à retourner signée par les
parties au Préfet de la Seine. Le
21 septembre 1913, Sources
: Si
une image de cette page vous paraissait non libre de droits, merci
de m'en faire part
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L'enquête sera ouverte du 12
février au 12 mars.
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Il est rappeler par ailleurs que les clauses du cahier des charge élaboré par
le Conseil général en vue de la réorganisation sont inspirées par le souci
d'assurer tant au public qu'au personnel des compagnies de tramways la plus
grande somme possible d'avantages.
Il résulte de cette situation qu'en ajoutant aux charges qui vont peser sur les
Compagnies des redevances importantes, on risquerait de compromettre l'économie
financière de la réorganisation des entreprises de tramways.
Il est donc indispensable que les compagnies, en acceptant les charges que
leur impose la réorganisation, aient l'assurance que ces charges constituent un
maximum qui ne saurait être dépassé
Il y a donc lieu de procéder, dès maintenant, avant la signature par les
compagnies des nouvelles conventions au règlement de cette question en invitant
les communes à passer avec les compagnies desservant leur territoire, des
contrats particuliers valables pour la durée de la concession et fixant les
droits à percevoir par les communes pour le stationnement des voitures de
tramways sur le domaine public communal, et les redevances pour les abris ou
installations de barrières mobiles.
Dans l'esprit du préfet, ces taxes doivent être purement nominales, c'est à
dire d'un franc par an pour chaque voiture effectuant un service régulier, et
d'un franc par an pour chaque abri ou installation de barrière mobile. Il ne
serait perçu aucun droit pour les voitures de stationnement effectuant un
service supplémentaire.
Il est à considéré que les abris et et barrières sont sont faits dans
l'intérêt du public.
Enfin il est à remarquer que la plus part des sections de lignes de tramway
desservant la banlieue sont déficitaires et que dans ces conditions, les
communes ne seraient pas fondées à vouloir tirer profit des services onéreux
que ces compagnies rendent à leurs habitants.
Concernant les bureaux qui seraient installés sur le domaine public il est
juste d'observer qu'ils servent autant au public qu'aux compagnies et que la
faculté qui leur est accordée d'installer leurs bureaux sur les dépendances
de la voie publique les décharge de frais de location souvent coûteux qu'elles
seraient obligées de supporter si elles avaient dû s'installer en boutique.
Toutes ces questions doivent être réglées entre les communes et les
compagnies dans le plus bref délai.
Le préfet, avec la présente, adresse le modèle de convention que la
chaque commune doit passer avec la compagnie qui dessert son territoire. Cette
convention doit être soumise au Conseil municipal puis retourner au préfet
revêtue des signatures du maire et du représentant de la compagnie.
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Notes
: