Le tramway électrique Decauville de 1890 - 6/9
Marc André Dubout
Les visites aux Établissements Decauville
Les visites des Établissements Decauville sont bien antérieures à cette époque puisque, déjà jusqu'à l'atelier de Petit-Bourg, un service de transport de la gare d'Évry à Petit-Bourg (1500 m) était organisé et un break5 qui attendait le visiteurs en gare d'Évry et les ramenait après la visite.
Dans une note de Roger Bailly qui a consulté de très près les Archives
communales de Corbeil-Essonnes, on peut lire :
Archives communales de Corbeil-Essonnes
J. Turgan le confirme, Decauville ouvrait les portes de ses ateliers chaque année aux élèves des
coles des Ponts et Chaussées, Centrale, Institut agronomique, etc., sans compter les nombreux ingénieurs étrangers pendant et après l'Exposition universelle de 1889.
Archives départementales de l'Essonne
La gare de
Évry-Petit-Bourg, aujourd'hui Évry-Val-de-Seine
mise en service en septembre 1840 lors de la construction de la ligne.
Archives départementales de l'Essonne
Le site de Petit-Bourg au temps
de Decauville. En fond, le château du XVIIème S. En 1695, Madame de
Montespan acquit le château et y fit réaliser d'importants travaux
d'aménagement. Les jardins ont été dessinés par André Le Nôtre.
On est bien au siècle de la vapeur avec le bateau et le train dans un paysage
resté néanmoins champêtre.
Archives départementales de l'Essonne
Decauville, avant le porteur, y pratiquait le labourage à vapeur. Il a remporté
plusieurs médailles à ce sujet.
Archives
Paul Decauville, Archives départementales de l'Essonne
Sur ce plan (à gauche) montrant
la situation des ateliers, de Petit-Bourg près des maisons ouvrières, est tracée la courte
ligne (en rouge) partant de la gare d'Évry,
suivant la ligne de Paris à Corbeil en direction de Paris puis obliquant dans
l'actuelle avenue du Général De Gaule puis au rond-point, s'engage dans la rue
Rossini, puis à droite dans la rue Mathilde. Ensuite elle prend la
perpendiculaire à gauche vers le boulevard Aguado encadrant les ateliers et
maisons ouvrières.
Voir sur le plan à droite. C'était à l'époque de l'Exposition de 1878.
En agrandissant l'image, on distingue en pointillé sur le plan un spécimen de
voie posée en accotement de la route qui se termine au restaurant.
Archives
Paul Decauville, Archives départementales de l'Essonne
Excursion aux usines Decauville à Petit-Bourg
La Société Decauville Aîné a pu prendre dans le champs de Mars une place
importante et peut montrer en quelque sorte l'apothéose du chemin de fer à voie
étroite, puisque 20 kilomètres de voies portatives ont été employées pour la
manutention des colis des exposants, et 6 kilomètres de voie fixe, mais du
nouveau système Decauville, servent au transport des visiteurs avec dix
locomotives des type les plus perfectionnés, mais il faut aller voir les usines
de Petit-Bourg pour se rendre compte de leur développement extraordinaire dans
ces dernières années, et des progrès incessants apportés aux différents type de
voies, de wagons et de locomotives.
Les Établissements de la Société Decauville Aîné, situés à Petit-Bourg
(Seine-et-Oise), entre la Seine et la gare de Corbeil, à 50 minutes de Paris,
couvrent huit hectares, ont un raccordement à la Cie P.L.M. et un
port desservi par deux grues à vapeur ; Ils sont incontestablement les plus
grands ateliers du monde pour les chemins de fer portatifs ; la principale halle
a 160 mètres de façade sur 160 mètres de profondeur.
Cette usine est une sorte de machine gigantesque à faire les petits chemins de
fer ; les matières premières entrent par deux extrémités et les produits
fabriqués sortent par le milieu, chargés par deux ponts roulants à vapeur dans
les wagons de la Cie P.L.M. - les ateliers occupent 750 ouvriers avec
un outillage de 450 machines-outils qui font le travail de 3 000 ouvriers - Ils
peuvent livrer mensuellement 150 kilomètres de voies, 3 000 wagonnets et 6
locomotives.
Les établissements possèdent une maison d'approvisionnement une boulangerie et
un théâtre. - Des maisons confortables sont louées aux ouvriers et
contre-maîtres à raison de 6, 8, 10;, ou 12 francs par mois avec diminution
proportionnelle au nombre d'années de séjour et au nombre d'enfants. Une société
de secours mutuels, une société musicale et une compagnie de sapeurs-pompiers
complètent cette organisation.
L'excursion de Petit-Bourg est très facile et les personnes qui désirent visiter
les ateliers Decauville y sont reçues les mardis et vendredis ; un tramway
spécial, à voie de 0m,60 attend les visiteurs ces jours-là à la gare
de Corbeil à l'arrivée des trains partant de Paris (gare de Lyon) à 11 h. 20 et
à 1 h.30. On rentre à Paris à 5 h.20 par l'express de 4 h. 39 de Corbeil.
C'est à l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, que Decauville a pu démontrer
son expertise inégalable en matière de chemins de fer à voie portative. En
effet, outre son " Chemin de fer de l'Exposition ", l’entreprise a installé une
vingtaine de kilomètres de voies pour faciliter la manutention des colis et des
matériaux pour les exposants, mettant en avant ses innovations et compétences
techniques. Mais la démonstration ne devait pas s'arrêter là, il fallait voir où
toutes ces innovations étaient produites et visiter la nouvelle usine de
Corbeil, la plus grande en matière de chemin de fer portatif, reliée à la gare P.L.M. par une voie de 0m,60 fixe.
Le choix de Petit-Bourg comme site pour accueillir les visiteurs et leur montrer
les avancées technologiques depuis l'exposition de 1878 souligne l'importance
des démonstrations pratiques dans le domaine des transports, de la manutention
et de l'ingénierie. Cela permettait aux visiteurs de constater de visu les
progrès réalisés et l’impact potentiel de ces innovations sur l’industrie et les
infrastructures.
Ces démonstrations pratiques permettaient non seulement aux visiteurs de voir les technologies en action, mais aussi de comprendre leur potentiel d'application dans divers secteurs, allant de la construction à l'agriculture. Cette approche était cruciale pour convaincre les industriels et les décideurs de l'époque de l'intérêt de ces " nouvelles technologies ", dirions-nous aujourd'hui.
Les horaires des trains y sont mêmes donnés.
Archives
Paul Decauville, Archives départementales de l'Essonne
Aussi un calendrier, indiquant les jours de visite à Petit-Bourg était établi de mai à novembre, pendant toute la durée de cette magistrale Exposition où Decauville put en coïncidence avec les thèmes retenus, faire apparaître les quatre grandes divisions de son organisation :
Dans la section Matériel de guerre, les spécimens de tous les wagons récemment étudiés pour porter des canons de 9, 16, 24, 36 et 48 tonnes ;
Archives
Paul Decauville, Archives départementales de l'Essonne
Pendant la durée de l'Exposition universelle de 1889 Decauville a reçu en
tout 1600 ingénieurs de diverses nationalités représentant les principales
sociétés d'ingénieurs du monde.
Montons plutôt dans le train de la gare de Corbeil aux Ateliers Decauville avec
J. Turgan et lisons ces vignettes
Archives communales de Corbeil-Essonnes
Archives communales de Corbeil-Essonnes
Archives personnelles de Paul Decauville - Archives communales de Corbeil-Essonnes
Vue d'ensemble de toutes les applications du " Decauville " que l'on
peut voir à Petit-Bourg.
Gravure
de Victor Rose9 représentant les
installations Decauville d'Évry (Petit-Bourg) dans les années 1880.
On y voit à gauche sur la Seine un chargement de pierres meulières sur une
péniche. Au-dessus, se trouve le plan incliné menant aux carrières. et au pied,
le four de la briqueterie (construction des maisons ouvrières ou
construction de l'usine nouvelle ?)
À droite le radeau de bois de chauffage transporté jusqu'au port par les
wagonnets. Derrière diverses utilisations du porteur dans les champs : transport
d'épandage de fumier, de marnes, récoltes, labourage à vapeur, etc. Au centre le
bâtiment de la distillerie. Au fond la locomobile pour l'exploitation
forestière. Tout à fait à l'arrière plan, les ateliers et la ferme de
Petit-Bourg.
En bas à droite la signature de (Victor Rose), l'illustrateur de la Société
Decauville.
Section de voie encore visible, de nos jours, à la ferme de Bois-Briard. Ce sont
sans doute les rails Decauville les plus anciens.
Gallica
Dans
l'article de Jean de la Tour du Petit journal illustré " n°9684 du
1er juillet 1889, on apprend que des ingénieurs américains
sont venus en nombre visiter les usines de la Société Decauville Aîné.
Pour la circonstance Paul Decauville les attendait devant la gare où sa ligne de chemin de fer
d'environ deux kilomètres pouvait transporter un si grand nombre de personnes.
C'est
peut-être de là que lui est venue l'idée de son tramway électrique pour
transporter les visiteurs de la gare de Corbeil à son usine, les jours de
moindre affluence.
Archives départementales de l'Essonne
Visite aux ateliers Decauville
Vendredi soir, par le train de 2 h. 40 - et non samedi comme l'ont annoncé les
journaux parisiens - les ingénieurs américains sont venus à Corbeil au nombre
d'une centaine. Quelques uns d'entre eux étaient accompagnés de leurs dames.
La place de la gare contenait un certain nombre de Corbeillois croyant assister
l'arrivée du shah de Perse. Leur curiosité a été déçue, et la pluie aidant ils
n'ont pas tardé à se disperser.
À la descente du train, les visiteurs sont reçu un fort joli programme de
l'excursion et, malgré la pluie, se sont dirigés vers les ateliers, où les
attendaient M. Paul Decauville, assisté de ses deux frères MM. Émile et Pierre
Decauville.
C'est sous la direction de ces messieurs que les ingénieurs américains ont
parcouru tous les ateliers Pendant plus d'une heure ils ont pu admirer le
merveilleux outillage servant à la confection des chemins de fer portatifs.
Ce qui les a le plus frappé, c'est de voir que tout, jusqu'à la peinture, s'y
fait mécaniquement, la main de l'homme se bornant à diriger les machines-outils
Aussi l'assemblage des différentes pièces s'exécute-t-il à la perfection ; de
cette manière la solidité et le fini ne laissent rien à désirer
M. Paul Decauville voulant donner à ses visiteurs une idée de la solidité des
rivures des rails avec leur traverses, en a fait placer une sur de solides
tréteaux : deux ouvriers munis de lourdes masses et frappant à coups redoublés
n'ont pu réussir à dériver la traverses ; elle s'est recourbée, mais la rivure
est restée intacte.
Après une série d'autres expériences, l'heure du départ a sonné. M. Paul
Decauville a offert à ses hôtes luncheon au
château des Tourelles.
Ne pouvant transporter dans ses voitures une aussi nombreuses assistance, il
avait fait établir pour la circonstance un chemin de fer de deux kilomètres
pareil à celui de l'Exposition mais beaucoup plus accidenté, comportant une
rampe de 7 pour 100 que les locomotives système Mallet sont seules capables de
franchir
Pendant le luncheon les toasts les plus chaleureux ont été portés à l'amphitryon
; l'un des invités n'a pas craint d'appeler M. Paul Decauville un des plus
américain parmi les ingénieurs français, et au départ les visiteurs ont salué
par des Hip ! Hurrah for Decauville le créateur en France des chemins de
fer portatifs.
Gallica
Dans
son article du "Petit
journal illustré" n°9691 du 8 juillet 1889, il relate
qu'un groupe d'ingénieurs anglais a visité l'exposition, à la suite de quoi
ils sont allés à Petit-Bourg. À travers champs, ils ont vu évoluer un canon
de fort tonnage sur une petite ligne de chemin de fer.
Nous sommes en 1889 et en 86 à
Fontainebleau, le Capitaine P. Péchot avait fait une démonstration de manœuvre
d'un canon de 240 sur deux trucks à trois essieux tirés par 18 chevaux.
L'année précédente à Toul d'autres manœuvres d'artillerie furent
programmées pour montrer entre autres le portage des charges indivisibles et
les essais de chargement et déchargement.
Archives départementales de l'Essonne
Gallica
Quelques
jours plus tard dans le "Petit journal illustré " n°9768 du 23
septembre 1889, est rapporté qu'une délégation d'ingénieurs
étrangers a fait une visite aux ateliers Decauville. C'est le Comité de la
Société des ingénieurs civils, qui en organisant cette visite tenait à leur
montrer une usine modèle en complément de la visite des ateliers de M. Eiffel. La
Société des ingénieurs civils ne pouvait leur "montrer rien de plus
parfait que les merveilleux ateliers de Petit-Bourg".
À 9h45, avec la presse, c'est 180 personnes qui embarquaient dans le train
spécial, en route pour l'usine. Arrivés à la gare, ce sont deux trains
"pareils à ceux qui fonctionnent à l'Exposition" qui les
attendaient "pour les conduire aux ateliers de Petit-Bourg".
Pendant deux heures, diverses démonstrations ont étonné les visiteurs
émerveillés qui ne purent retenir leurs applaudissements.
Ensuite les visiteurs remontèrent en wagons dans le train miniature qui les
emmenait au château des Tourelles10 où un lunch était
offert. Au dessert, des
toasts furent portés par MM. Decauville et Eiffel...
À 3 heures tout le monde remontait dans le train qui les ramenait à la gare de
Corbeil où M. Decauville fut à nouveau l'objet d'une "ovation des plus
flatteuses".
En fait, c'est à la suite du
succès remporté à plusieurs reprises pendant l'Exposition universelle de 1889
que Decauville continua de programmer les visites de son usine à l'intention des
élèves ingénieurs et décideurs en terme de chemins de fer afin de promouvoir
les vertus de son chemin de fer portatif.
C'était un homme du marketing avant l'heure.
Dans les catalogues il est écrit : ' " Un Tramway Decauville, à voie de 0m,60,
attend à la gare de Corbeil, les visiteurs se rendant au Ateliers de
Petit-Bourg, les mardis et vendredis, à l'arrivée du train partant de Paris
(Gare de Lyon) à 1h30. En fait, il ne s'agit pas exclusivement du tramway.
Ce peut-être, selon l'affluence, un train composé de voitures type KE de 48
places assises plus 8 debout, comme celles de l'Exposition universelle en cours
(1889) tracté par une locomotive à vapeur ou à air comprimé ou tout simplement
par un cheval.
Le parcours de moins de 2 kilomètres permet d'apprécier la facilité avec
laquelle la voie de 0m,60 se plie à toutes les exigences d'un tracé ; tantôt placée
sur la chaussée comme on le voit sur deux cartes postales, tantôt sur les
trottoirs ou en accotement. Lorsqu'elle arrive en bord de Seine, elle longe le
fleuve sur une grande longueur en quittant la Ville de Corbeil.
Dans ce parcours, au moyen de courbes de 20 mètres de rayon, elle s'inscrit dans
des rues qui se croisent à angle droit et arrive à l'entrée du bâtiment dit de
l'Administration qui comprend le cabinet du directeur général et la salle du
Conseil.
L'usine est établie sur une surface de 8 Ha, presque entièrement couverte située
entre la Seine et la ligne de chemin de fer de Paris à Lyon et à la
Méditerranée. Un port est établi sur la Seine, desservi par deux
grues à
vapeur.
La réussite et le succès incontestable de Decauville entraîne un partage de
fêtes luxueuses données par ce grand Capitaine d'industrie, comme celle du 15
décembre 1883 pour célébrer le retour d'Australie de son frère
Émile qui venait de
surveiller la construction d'un réseau de 52 Km de voie dans les plantations de
cannes à sucre ou celle du 20
septembre 1889 où deux cents ingénieurs russes, brésiliens, portugais,
chiliens, venus au " Congrès de Chemins de fer " avaient pris place dans un train en gare de
Lyon pour se rendre à Corbeil, où sur la place de la gare, Decauville, lui-même, les attendait
pour emprunter le petit train en voie de 0m,60 jusqu'à l'usine de Corbeil.
Ce train était composé de voitures de première classe à bogies
du type de celle de l'Exposition universelle et d'une voiture salon.
Pour le repas un train attendait pour conduire ses invités au
château des Tourelles10 par l'une des voies du "champs d'essai" à rampes rapides, à courbes
serrées afin qu'ils constatent qu'une Mallet pouvait y circuler aisément.
Sous deux tentes devant le château, un menu copieux leur fut, servi, arrosé de
champagne. M. Gustave Eiffel était présent. Dans l'après-midi retour en petit
train à la gare de Corbeille, pour emprunter le train spécial les ramenant à
Paris.
Cette petite ligne de tramway fut à plusieurs reprises utilisée à l'occasion
de festivités, d'invitations et d'autres occasions que Decauville ne ratait
surtout pas.
À Corbeil, dix ans plus tard, en 1900, le tramway électrique fonctionnait toujours.
Decauville
ce nom qui fit le tour du monde - Bailly - Amattéis - 1989 - Note
page 68
Gallica
Cette même année, le 18 août, alors que le tramway se rendait à la gare de
Corbeil, pour le train de 8 heures, celui-ci s'est renversé sur la voie publique à
l'intersection des rues Lafayette et Lucotte, à cause d'une pierre coincée dans
l'ornière. L'eau mélangée à l'acide des
accumulateurs brûla les vêtements d'un passager (Abeille de
Seine-&-Oise du 23 août). Des ouvriers de l'usine vinrent aussitôt le
relever.
En 1893, Paul Decauville sollicita son prolongement jusqu'au quai de la Pêcherie sans réalisation.
On en sait pas beaucoup plus sur la courte ligne de Corbeil qui allait de la gare PLM à et l'usine de Corbeil. (Decauville était également maire d'Évry-Petit Bourg et aussi sénateur de Seine & Oise).
Il semble qu'en 1890, un tramway similaire fut construit à Dieppe sur une voie de 60 armée de rails de 7,5 Kg.
En
1914 à l'exposition de Lyon "un petit train électrique Decauville"
avait été remarqué par sa locomotive à accumulateurs type "boîte à
sel", une remorque de ce train figure dans le catalogue 130 (voir
photo).
Il y eut des tramways électriques aux expositions de Bourg et de Toulouse.
Decauville a même livré des voies et matériels pour l'O.T.L. (Tramway de
Lyon) "Nous avons fourni la voie et les
voitures".
Dans
le catalogue 106 on peut voir la "Voiture automotrice électrique"
des tramways de Tours (ligne Saint Symphorien - Boulevard de Grammont).
Dans le catalogue 130 on y voit la voiture automotrice de 2ème classe des tramways de Cherbourg.
Dans l'ouvrage de Jean Robert "Les tramways parisiens" il y a la motrice type B de la C.G.O. (la plus importante compagnie de tramways avant la S.T.C.R.P.).