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...de Suzanne sur
la Saône
Mercredi
14 juillet
journée de mise en rame, de mise en chauffe, aussi,
journée fortunée d'un temps ne nous permettant pas d'imaginer un
changement possible. Les yoles et le reste de l'équipe arriveront de Paris vers 13 heures, ce qui nous laisse le loisir de faire nos armes sur cette rivière nouvelle pour Suzanne. Équipage de Suzanne : Jean-Jack, Jean-Claude, MAD. Nous sortons de la Marina de Corre 1 point amont navigable de cette belle rivière situé au PK 407, le PK 0 correspondant au confluent de la Saône et du Rhône à Lyon. Tout de suite à gauche, c'est le canal des Vosges dont la limite se situe au PK 147,1 lieu de l'écluse n°46 du canal, dite de Corre. |
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Suzanne
en chauffe dès le matin au ponton de la Marina. |
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Puis c'est le départ
avec une bonne équipée. Une nouveauté pour Karine qui pour la première
fois navigue sur Suzanne. Nous nous dirigeons vers Ormoy première étape de notre voyage : 5 km seulement, un jeu d'enfant. Nous serons de retour pour 13 heures. |
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13 heures. Nous sommes de retour à Corre et l'équipe du 14 juillet arrive. Pique-nique sur la Marina à l'ombre des arbres et autres frondaisons. | |
Puis c'est le déchargement et la préparation des yoles... | |
... avant leur mise à l'eau. | |
Surcouf le canot suisse lui est déjà prêt pour la descente, voile relevée, il n'y a pas de brise. | |
Et c'est parti. Nous quittons Corre au fil de l'eau au rythme des avirons, à l'ombre des branches généreuses. | |
Une petite heure plus
tard nous atteignons Ormoy. Nous planterons les tentes près du lavoir. L'installation commence par la sortie des yoles sur la berge accueillante. Calage des bateaux, rangement des avirons et autres accessoires, puis nous nous rendons dans la maison de Karine. |
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Mais entre temps le ciel s'assombrit de manière menaçante. De gros nuages noirs sont montés
d'on ne sait quel horizon et déjà de grosses gouttes mouillent ce qui sera
notre futur campement. Un quart d'heure plus tard nous pensons à une solution de repli (à un plan B comme on dirai maintenant). Karine contacte les voisins en vue de pouvoir nous héberger. Nous sommes quand même vingt-deux et finalement seul Edmond a monté sa tente qui restera vide toute la nuit car nous irons dormir dans une grange-garage près du tracteur au pied de l'église. Finalement ce n'est pas la pluie qui nous a gênés mais les cloches qui ont sonné toutes les demi-heures jusqu'au petit matin interrompant notre sommeil inflexiblement toutes les trente minutes. |
L'intérieur du lavoir aujourd'hui relégué au vestige |
Sur la berge les yoles posées délicatement.. | |
La soirée se passera au resto et se terminera dans la bonne humeur. | |
Distance parcourue : 15 Km. |
Informations
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