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Samedi
29 août 9h30. Aujourd'hui,
c'est le point d'orgue de la manifestation. l flottille quitte
Sucé-sur-Erdre pour rejoindre le terme de la ballade : le Bassin Ceineray au cœur
de Nantes
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Le matin de bonne heure
les mariniers "vaporistes" s'activent sur le Quai de Sucé pour
alimenter en bois leurs embarcations. En effet, une livraison
complémentaire est venue s'ajouter à celle du futreau de service.
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Dans le port l'animation
est à son comble.
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Vers 10h00
les premiers bateaux glissent doucement vers Nantes. Doucement car le vent
n'est pas au rendez-vous. Il n'est pas rare de voir un bateau à moteur ou à
vapeur aider un "voileux" à prendre la route pour un moment, en
attendant que...
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Et ce sont de nouvelles
photos des embarcations.
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Très vite nos
dépassons les Châteaux de Port Hubert, de Nay, de la Couronnerie caché
dans les feuillages, celui de la Gandonnière au nivean du port de même nom
où se jette le Locmard
un affluent de l'Erdre.
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Nous laissons à
droite le château de la Gascherie (15ème Siècle) qui
se dresse sur la rive droite majestueusement.
Toute cette architecture séculaire nous laisse à penser qu'il fait
bon vivre sur les rives de l'Edre.
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À 11h30
nous arrivons à la Chapelle-sur-Erdre. Plateaux-repas à la base nautique
de de la Grimaudière en face du Charbonneau, un autre affluent.
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Nous quittons le port
tardivement, mais il ne reste que quelques kilomètres pour atteindre
Nantes. C'est Clauchar qui donne le départ. Jean Paul n'a pas omis
d'introduire quelques pelletées de charbon pour donner à la cheminée un
air de vérité.
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C'est Pascal qui est à la barre.
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18:00 arrivée à Nantes
sous les acclamations du public qui debout sur les deux rives salue la
parade.
Sous le pont de la Tortière certains voiliers procèdent au démâtage.
Puis c'est le passage devant l'île de Versailles
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L'arrivée à
Nantes
(photo
Jean Paul Fache)
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Nous stationnons au fond
du bassin dans un joyeux cafouillage non loin des bateaux de Loire. Sur le
quai une ambiance de fête avec des musiciens, des artistes des
saltimbanques. Il fait soif, vite une bière.
Avant de
rejoindre le pénichettes, je fais un tour par la capitainerie pour
rencontrer les personnes de DCNS
(1)
Pôle Historique d'Indret (2)
avec qui j'ai eu
des échanges sur la vapeur marine.
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 Dans une petite vitrine
est exposé la maquette du "Canot d'Indret" (3)
réalisée à partir du plan d'origine.
Ce canot à vapeur de 1861 a la particularité de posséder une chaudière
lenticulaire, qui sous 8 bars, actionne une machine horizontale à simple
expansion tout à fait unique.
Il servait d'annexe pour les bâtiments de la Marine.
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La chaudière
lenticulaire en cuivre du Canot d'Indret
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Dans une petite vitrine
est exposé la maquette du "Canot d'Indret" (3)
réalisée à partir du plan d'origine.