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Notes :

(1) Sites à visiter sur le Léchalas

http://www.bateauxdupatrimoine.culture.fr/html/fichebat/lechalas/lechalas.htm
http://pagesperso-orange.fr/daniel.brouard/le_lechalas.htm
http://album-photo.geo.fr/ap/album/17319/

(2) ABPN est née en 1996 de la volonté de quelques passionnés pour sauvegarder, restaurer et conserver des bateaux de service du port de Nantes présentant un intérêt patrimonial.

(3) Dans les chaudières Field, les tubes d'eau, fermés en leur partie inférieure sont suspendus verticalement à la plaque tubulaire et pendent dans le foyer. À l'intérieur de chacun d'eux se trouvent un tube barboteur de diamètre plus petit, suspendu par des ailettes et ouvert à son extrémité inférieure. Le plan d'eau se trouve à une certaine distance de la plaque tubulaire, de sorte que la vapeur, qui se forme dans l'espace annulaire des tubes Field, et se dégage au niveau de la plaque tubulaire, est obligée de traverser la couche d'eau pour gagner la chambre de vapeur. La vapeur formée dans les tubes extérieurs est remplacée par l'eau qui descend par le tube barboteur.

Vendredi 28 août 10h00. Regroupement des flottilles en vue de regagner Sucé-sur-Erdre
Avant le départ nous en profitons pour évoluer dans le port pour observer les bateaux de près.
Le Léchalas ⁽¹⁾ bateau des Ponts & Chaussées. Vedette à vapeur fluviale, construite en 1912 par un ingénieur des Ponts et Chaussées, dont elle porte le nom. Le Léchalas (1913) appartient au Service de Navigation des Ponts et Chaussées (Service de la Navigation de la Loire 5^ème section). C'était à l'époque des grands travaux sur la Loire un bateau qui permettait aux ingénieurs des P&C de procéder à l'inspection des ouvrages.
Un autre ancien bateau à vapeur, le Chantenay n°10 (1888), premier bateau à vapeur de la Compagnie de Navigation de la Basse-Loire assurant, entre 1887 et 1958, un service de passagers entre Nantes et le village de pêcheurs de Trentemoult. Il est aussi appelé "Roquio", terme générique pour désigner chacun des huit bateaux composant la flottille chargée des traversées de Loire jusqu'en 1970. Aujourd'hui le Chantenay appartient à l’Association des bateaux du port de Nantes ⁽²⁾ et en cours de restauration aux chantiers de l’Esclain.
et puis de sont les autres bateaux venus nombreux aux Rendez-vous de l'Erdre.

À 13h00 déjeuner à l'ASPTT de Nort. Pique-nique géant des équipages. J'en profite pour aller voir Clauchar. Je n'ai pas dit "Clochard", mais bien Clauchar.
À mes yeux "subjectifs" c'est bien le "clou" du rassemblement. Alors ce bateau, c'est un cas ! Coque rivetée de 1888, équipé d'une machine compound pilon (cylindres co-axiaux) de fabrication française et d'une chaudière Field ⁽³⁾ de 1914 entièrement rivetée (une vraie) issue des surplus de la Grande Guerre. Conservé dans son état d’origine, Clauchar a fêté ses 120 printemps, faisant de lui un des plus vieux vapeur encore en état de naviguer.

L'injecteur, un vrai Giffard aspirant comme sur les locomotives à voie étroite. On distingue bien en haut au centre l'arrivée de vapeur avec son robinet, en bas, en face l'arrivée d'eau et sa manette d'ouverture, en dessous la chambre de trop plein prolongée par son tuyau d'évacuation et le tuyau d'introduction dans la chaudière à gauche.
Le pique-nique terminé, la flottille reprend la descente de la rivière. Aujourd'hui Bruno est seul sur Mélusine .	(fais gaffe à la rive)
16h30 nous arrivons dans le port de Sucé-sur-Erdre, en aval du pont routier.
« Suzette II », canot automobile construit en 1902 sur l’île de Versailles et qui retrouvera son plan d’eau d’origine pour la première fois depuis son lancement. Le plateau nautique de cette année mettra en scène également 6 bateaux classés ou d’intérêt patrimonial, construits entre 1887 et 1924Suzette II est équipée d'un moteur à pétrole du début du siècle. C'est un des tous premiers moteurs de ce type au son très caractéristique rappelant furieusement celui des vapeurs. Avec son dais elle a fière allure et elle file sur l'eau laissant derrière elle un sillage limpide.	Son moteur à pétrole e 1902..
La journée se termine par un repas des équipages sur la place de Sucé