A la recherche de son histoire

Farcot - Les pompes

 


Le service des eaux et des égouts de la Ville de Paris

En 1865 le service des eaux et des égouts de la Ville de Paris dirigé par Eugène Belgrand installent dans un moulin existant à Trilbardou que la ville avait acheté des machines à vapeur Farcot pour actionner des pompes ayant un débit de 40l/s pour pomper l'eau de la Marne et alimenter le canal de l'Ourcq. 

Sources :  Catalogue-FARCOT-1907-pompes-centrifuges-St-Ouen-Paris
http://www.mairie-compiegne.fr/decouvrir/pompeafeu.php


Service des eaux Les débuts de la distribution d’eau potable à Angers. (1835-1870)

UNIVERSITE D’ANGERS - U.F.R. Lettres et Sciences Humaines - Inventaire de la sous-série 4 O :
Elisabeth WAROT - Mémoire de maîtrise d’archivistique et d’histoire contemporaine sous la direction de Jacques-Guy
PETIT et de Valérie POINSOTTE
Juillet 1998

21 - Première machine élévatoire à vapeur, terrains à acquérir aux Ponts-de-Cé (Ile Saint-Aubin) pour son installation : arrêté préfectoral, plans, correspondance (1854-1855) ; mise en marche de la machine de type Farcot : cahier des charges, plans, procès-verbaux d’épreuves (1854-1856). 1854-1856

22 - Installation d’une seconde machine à vapeur, projet : rapports de l’ingénieur ordinaire, cahier des charges (1857) ; proposition des entrepreneurs (Farcot et Windsor) : correspondance (1857-1859). 1857-1859


L'usine de pompage de Trilbardou

A la suite de périodes de sécheresse sévère pendant les années 1858 à 1865, la navigation sur les canaux Saint-Denis et Saint-Martin s'était trouvée presque paralysée. La décision fut prise d'autoriser la Ville de Paris à puiser en Marne, à Isles-les-Meldeuses et à Trilbardou, le volume d'eau nécessaire pour parfaire le débit du canal.
A Trilbardou, la Ville de Paris avait racheté un moulin existant au moment de la faillite des établissements Langenard et Cie. Ces établissements y exerçaient une activité de tréfilerie et laminage en utilisant l'énergie de la chute d'eau.

Après avoir installé, en 1865 et dans l'urgence, des machines à vapeur Farcot pour actionner des pompes de débit modeste (40 l/s), la Ville de Paris se tourna vers l'utilisation de l'énergie hydraulique. Ce n'est qu'en 1867 que le barrage de Trilbardou disposa enfin d'une chute d'eau, certes peu importante, mais suffisante pour envisager la construction d'une machine hydraulique conséquente.

La Ville de Paris confia à Alphonse Sagebien, célèbre ingénieur hydraulicien, le soin de réaliser la machine. 

Sagebien avait créé ce qu'il appelait les roues-vannes, qui constituaient le stade le plus abouti des roues de moulin, fonctionnant plus par le poids d'eau que par la vitesse du courant. Les machines fabriquées par Sagebien étaient parfaitement adaptées aux faibles chutes d'eau mais nécessitaient des débits importants. Ces machines permettaient également une introduction de l'eau à des hauteurs variables en fonction du niveau de la Marne.
La machine de Sagebien était à cette époque une référence ; Belgrand, qui n'avait pas la réputation de prodiguer facilement des compliments, disait d'elle : "C'est certainement le meilleur moteur que la Ville possède".

La machine de Sagebien, désormais classée monument historique, est découverte chaque année par des milliers de visiteurs. Un petit musée et une salle audiovisuelle agrémentent la visite et présentent les machines de pompage mais également différents aspects du canal de l'Ourcq.

source : http://www.paris.fr/portail/deplacements/Portal.lut?page_id=20&document_type_id=5&document_id=4891&portlet_id=656


Pompe à feu de Compiègne

La pompe à feu, située sur les bords de l’Oise, fut construite sous le Premier Empire pour alimenter en eau le palais impérial de Compiègne.

En 1811, lors d’un projet de renouvellement de la précédente machine due à l’ingénieur Cordelle, qui permettait de remplir le grand réservoir du château en eau, trois idées ont été envisagées : une pompe à manège à chevaux, un bélier hydraulique par Mongolfier et une pompe à vapeur, dite « pompe à feu », inventé par Perier. 

C’est cette solution qui est retenue par Berthault, jardinier au château, pour alimenter en eau la serre tempérée et les jardins. 

Un nouveau bâtiment, en pierre de calcaire et toiture en ardoises est alors érigé en bordure du canal de l’Oise, surplombant le chemin de halage pour protéger la pompe à feu. Tombant en vétusté, cette pompe fut remplacé par une machine à vapeur Farcot.

Source : http://www.mairie-compiegne.fr/decouvrir/pageLibre000104e4.php


Station de pompage de Valcourt 2 à Toul (54)
aire d'étude : Toul Centre adresse : Valcourt (route de) 1329 parties constituantes : salle des ... tallées par la S.A. des anciens ets Cail, usine de Denain, en 1897, une quatrième par les ets Farcot, usine ... 
Catégorie : les Oeuvres de France 
http://dev.richesses-de-france.org/oeuvres/richesses-59-16883-119498-M124339-290343.html


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