Mémoire
Tramways de l'Ouest et Nord-Ouest parisien - les projets inachevés
La ligne Houilles—St Ouen - ligne BQ C
Marc André Dubout
De Houilles à Colombes - |
De Colombes à St Ouen |
Ce projet présenté par MM. Coignet, Francq et Grosselin en 1895 fait partie d'un groupe de cinq lignes projetées par la Cie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris :
Seules les deux premières furent réalisées, la première fut électrifiée, quant à la seconde elle fut exploitée que partiellement de Rueil au Pecq en traction vapeur puis puis prolongée et électrifiée en 1911.
Année 1895
Le
26 juin 1895, dans sa délibération, le Conseil municipal de Houilles, en
présence d'un Conseiller général déclare :
Le registre d'enquête ouvert à Argenteuil chef-lieu de canton et dans
les communes de Bezons et de Houilles constatent que pour les communes
d'Argenteuil et de Houilles aucune observation n'a été présentée
relativement à ce projet, que dans la commune de Bezons une seule observations
à été faites par la Cie des Eaux au sujet des dégradations
pouvant être causées par le tramway à ses canalisations dans les travaux de
Bezons et d'Argenteuil. Les trois communes ont émis un avis favorable faisant
des réserves sur le tracé et demandant des renseignements complémentaires.
La Commission après avoir entendu les observations tant de M. L'ingénieur des
Ponts & Chaussées et de MM. Francq et Grosselin demandeurs en concession
émet à l'unanimité un avis favorable sur l'utilité d'une tramway de Houilles
à St Ouen.
Elle prend également acte des observations de la Cie des Eaux.
Elle est d'avis en ce qui concerne la commune de Bezons et sur la proposition de
M. le Maire que soit tenu compte des réserves formulées dans la délibération
du Conseil municipal en adoptant un tracé à travers champs faisant suite au
boulevard projeté.
En ce qui concerne la commune de Houilles la Commission est d'avis, sur la
proposition de M. le Maire de cette localité que le terminus du tramway ait
lieu à la gare même, qu'il soit emprunté au talus de la ligne du Chemin de
fer de l'Ouest la largeur du terrain nécessaire au fonctionnement du tramway en
laissant entièrement libre une chaussée de cinq mètres de largeur
minimum.
La Commission enfin, après avoir entendu les observations faites au sujet des
tarifs à percevoir est d'avis que les minimums de perception qui sont prévus
actuellement de 0f,30 pour la 1ère classe voyageurs et 0f,25
pour la 2ème classe, soient abaissés comme dans le Département de
la Seine à 0f,15 pour la 1ère classe et 0f,10
pour la 2ème classe.
Une observation personnelle de M. Desbordes dit qu'il espère que qu'il ne sera
pas tenu le même compte des desiderata unanimes de la Commission pour la création
de ce tramway que de ceux exprimés à l'unanimité, par celle du tramway de la
Porte Maillot à Maison-Laffitte2
et il prie le Conseil d'État de vouloir bien donner le plus tôt possible un
avis favorable.
Archives
municipales de Houilles
Année 1896
Le
20 mai 1896, dans sa délibération le Conseil municipal de Houilles, le Maire
donne lecture de la lettre de M. l'Ingénieur ordinaire de Ponts &
Chaussées, à Pontoise, par laquelle il rappelle qu'au cours de l'enquête
ouverte en 1895 pour l'établissement d'un tramway de Houilles à St Ouen, la
commune de Houilles a demandé que ce tramway pénètre jusqu'au bâtiment des
voyageurs de la gare de Houilles en suivant la rue de Carrières et en
réservant une largeur libre de 5 mètres à la chaussée de ladite rue. Or la Cie
des Chemins de fer de l'Ouest ne consent pas à la cession du pied du talus
nécessaire à cette réalisation. Cependant le tramway peut parfaitement être
placé sur la chaussée de la rue de Carrières, laquelle mesure 5 mètres et le
gabarit du matériel roulant de 2m,10. Il laissera un espace libre de
2m,90, la rue en question étant un chemin rural, l'adhésion de la
commune est demandée.
Cette demande est transmise à la Commission de la vicinalité pour examen et
avis.
Archives
municipales de Houilles
Le
20 octobre 1896 pour l'ensemble des lignes de tramway, cet arrêté de Police
émis par la Mairie de Versailles considérant que la mise en
service des lignes de tramway électrique est imminente, que l'emploi de ce mode
de traction nécessite quelques précautions, vu le décret du 9 août 1881, vu
la loi du 5 avril 1884,
arrête :
Sept articles au sujet de la circulation et du stationnement sur les voies du
tramway. Ces articles s'appliquent aux conducteurs de véhicules,
vélocipédistes et piétons.
Il est rappelé qu'il est interdit, sous peine d'arrestation immédiate et de
poursuites criminelles de jeter ou placer aucune pierre ou objet quelconque
susceptible de faire dérailler les voitures du tramway ou d'entraver d'une
façon quelconque leur circulation.
Année 1898
En septembre
1898, les commerçants, propriétaires et habitants de Colombes, demeurant
dans les rues St Denis, de la Reine Henriette, Paul Bert, de la
Bibliothèque, envoient à MM. le Préfet et le Président du Conseil
général de la Seine une pétition
qu'ils demandent d'accueillir favorablement au sujet de la traverse de leur
commune par la ligne projetée de tramway Houilles—St Ouen.
Ils estiment et croient pouvoir facilement établir que le tracé par le
boulevard des Oiseaux qui a été soumis à l'enquête d'utilité publique,
au printemps 1898, ne répond plus aux véritables intérêts de la commune
qu'à leur propres intérêts et encore moins à ceux du futur
concessionnaire.
Ils pensent au contraire qu'il serait possible de donner satisfaction à
tous les intérêts en présence, en faisant passer le tramway par la route
départementale venant du pont aqueduc (laquelle porte successivement les
noms rue Paul Bert, rue de la Reine Henriette, et petite rue St Denis)
jusqu'à son débouché boulevard de Valmy puis lui faire poursuivre sa
route en ligne droite jusqu'à place qui s'y trouve, et, à cet endroit de
la faire légèrement obliquer à droite pour prendre la rue de la
Bibliothèque, à l'extrémité de laquelle existe un large espace libre lui
permettant soit de faire tête de ligne en ce point, soit de tourner
facilement pour venir se ranger le long du chemin de fer.
Ce dernier tracé que les soussignés préconisent ne comporte que de
faibles pentes qu'un seul coude sérieux à l'entré de la rue Paul Bert. De
plus il a l'avantage de dégager entièrement le passage à niveau toujours
si encombré de la gare de Colombes, en même temps qu'il laisse le champ
libre aux voitures de place et de transport en commun qui viennent à la
descente des trains prendre des voyageurs qui sont parfois en très grand
nombre, notamment les jours de courses
L'arrivée du tramway par le boulevard des Oiseaux serait loin d'offrir les
mêmes avantages. Outre qu'elle nécessiterait la traversée du boulevard St
Denis juste devant le passage à niveau en question, elle obligerait, dans
le parcours de la gare de Colombes à l'usine élévatoire, à cinq
changements de direction, s'effectuant à peu près à angle droit, c'est à
dire de façon très malcommode et passablement dangereuse. Il est encore
bon d'ajouter que dans le cas du passage par le boulevard des Oiseaux, le
tramway traverse principalement des champs en culture et aussi le quartier
bas de Colombes, d'origine assez récente où les habitants sont
clairsemés, en sorte que le concessionnaire de la ligne ne pourrait y
trouver de longtemps qu'une clientèle sans importance.
Au contraire en suivant la rue St Denis, le tramway passerait dans la partie
de la commune la plus peuplée, par conséquent les chances de prendre ou de
laisser en cours de route bon nombre de voyageurs y seraient beaucoup plus
grandes que partout ailleurs.
Enfin le tracé aurait l'avantage capital de relier directement au centre de
Colombes, là où se trouvent, la mairie, l'église, la bibliothèque, le
bureau des contribution, le notaire, et le nouveau quartier qui va se
développer rapidement au près de l'usine élévatoire et de la sorte qu'on
empêcherait à peu près à coup sûr les idées séparatistes qui agitent
presque toujours les quartiers neufs de prendre consistance dans celui-ci
car on ne pourrait alors tirer argument, en faveur de la séparation de son
éloignement du centre de la commune, avec les facilités de communication
rapide et économique que lui donnerait le tramway.
Pour terminer les soussignés croient devoir insister sur le point que, si
la plus part des habitants de Colombes lors de la première enquête sur le
projet ont fait une vive opposition au passage du tramway dans l'intérieur
de Colombes, c'est qu'à ce moment, il était question d'un véritable
chemin de fer sur route comportant des trains de 50 m. de longueur et qui
paraissait principalement destiné au transport des marchandises de toute
espèce (bestiaux vivants, gadoues, etc.).
L'émoi de la population était donc bien naturel mais les objections si
fondées qu'elles faisaient au projet sont tombées d'elles-mêmes depuis
qu'on a renoncé à tout autre transport qu'à celui des voyageurs entre
entre la gare de Colombes et l'usine élévatoire.
Les soussignés pensent avoir donné à l'appui de leur dires toutes les
raisons qui permettront de les prendre en considération et d'y donner une
suite favorable.
Copie de document transmis par l'Association des Amis du Musée de Colombes
Le
Bureau des Travaux Publics de la Direction des Affaires départementales écrit
une notre à l'attention de M. Simonet dans laquelle il est dit que la ligne de
tramway projetée entre Houilles et ST Ouen qui fait l'objet de la précédente
pétition est l'étude depuis longtemps.
C'est en 1894 que le Conseil général en a autorisé la mise à l'enquête
d'utilité publique en ce qui concerne la partie située dans le
Département de la Seine.
Le projet fut bien accueilli par les municipalités et les populations de toutes
les communes traversées à l'exception de celle de Colombes.
Devant la Commission chargée d'apprécier le résultats de l'enquête, le Maire
de Colombes a demandé des modifications au tracé de la ligne en faisant
observé qu'il avait l'inconvénient de comporter l'emprunt dans Colombes de
voies étroites et fréquentée la traversée d'un passage à niveau du
chemin de fer de l'Ouest.
Le Conseil municipal de Colombes s'était opposé catégoriquement à
l'exécution de la ligne dont il s'agit par une délibération du 9
janvier 1896.
Néanmoins, le Conseil général dans sa séance du 23 mars 1896 a accordé la
concession en apportant au tracé quelques modifications destinées à donner
satisfaction à la population de Colombes.
Ce tracé différait de celui qui avait été mis à l'enquête en ce
qu'il suivait l'aqueduc d'Achères et la Route départementale n°32 au lieu de
passer à travers des propriétés privées après avoir emprunté le chemin de
Grande communication n°87 pour rejoindre la Route départementale n°32 près
du champ de courses. Il avait en outre été stipulé que les trains de
voyageurs ne traverseraient pas le passage à niveau mais stationneraient de
chaque côté.
Le dossier fut transmis au Ministère en vue de la déclaration d'utilité
publique le 17 7bre 1896.
À la fin 1898, le Ministère des Travaux Publics a fait observer que la
modification apportée au tracé par le Conseil général devait faire l'objet
d'une enquête complémentaire.
Il a été procédé à cette enquête, le Conseil municipal de
Colombes a de nouveau été consulté
et une Commission dans laquelle la Commune de Colombes comportait 5
représentants en outre du Conseiller général et du Conseiller
d'arrondissement a émis un avis favorable à la modification de tracé qui
faisait l'objet de l'enquête.
Elle a approuvé une variante comportant l'emprunt de la rue de la Fraternité
et du boulevard des Oiseaux, accepté l'installation du terminus dans la rue de
l'Indépendance et émis le vœu que la voie soit placée dans l'axe du
boulevard de Valmy et dans l'axe du boulevard des Oiseaux, que les
concessionnaires augmentent l'emprise prévue dans l'immeuble Pierola à l'angle
de la rue de la Fraternité et du boulevard des Oiseaux.
Le Conseil général a approuvé ces modifications et le dossier complet de
l'affaire a été envoyé au Ministères des Travaux Publics le 6 avril 98 en
vue de la déclaration d'utilité publique et de la concession.
C'est donc au moment où l'instruction longue et laborieuse de cette ligne est
enfin terminée et où cette affaire est à la veille d'aboutir qu'un groupe
d'habitants vient demander une nouvelle modification de tracé.
L'Administration ne peut suivre les pétitionnaires dans cette voie.
À deux reprises, elle a été consultée par voie d'enquête et les habitants
de Colombes et le Conseil municipal, elle ne peut renouveler indéfiniment cette
consultation qui est obligatoire pour toute modification de tracé.
La Préfecture est d'ailleurs dessaisie du dossier.
Copie de document transmis par l'Association des Amis du Musée de Colombes
Année
1900 Le
7 juin 1900, le Ministre des Travaux Publics écrit aux administrateurs de la
Cie des Chemins de fer de l'Ouest leur adressant sa notification de MM.
les Préfet s de la Seine et de la Seine & Oise d'une décision relative
au projet d'installation des stations terminus du tramway de Houilles à St
Ouen, aux abords de la gare de Houilles-Carrières St Denis (ligne de Paris au
Havre) et de Colombes (ligne de Paris à Argenteuil). Le
Préfet de la Seine, Extrait
du journal "Le Tramway" du 3 décembre 1900 dans lequel
on apprend que la C des T.M.E.P. attend la livraison de
120 motrices à traction électrique et de remorques appelées à faire
sensation. Ce sont les établissement Carrel & Fouché au Mans qui en
assure le montage. Ce
projet, comme les autres, fait partie des projets non réalisés tels qu'il
avait été défini dans l'avant-projet présenté à l'enquête d'utilité
publique. Cependant certains tronçons furent exploités par des lignes
différentes qui évoluèrent au fil du temps laissant les voies sans tramways
puis les rues sans rails. Aujourd'hui si on baguenaude dans ces rues rien ne
laisse apparaître que des tramways y circulaient jadis. Le
20 novembre 1900, Le Préfet de la Seine envoie au Maire de Gennevilliers
une enquête sur le projet présenté par la Compagnie des Tramways Mécaniques
des Environs de Paris (T.M.E.P.) en vue d'établir une ligne de tramway entre
Gennevilliers et Enghien comme embranchement de la ligne Houilles St Ouen
déclarée d'utilité publique par le décret du 30 mars 1899 ; Le
22 novembre 1900, Le Préfet de la Seine
envoie au Maire de Gennevilliers ampliation de son arrêté du 20 novembre par
lequel il prescrit l'ouverture d'une enquête d'utilité publique sur le
projet présenté par la Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de
Paris (T.M.E.P.) en vue d'établir une ligne de tramway entre Gennevilliers et
Enghien comme embranchement de la ligne Houilles St Ouen.
Année
190 Le
21 août 1901, le Président du Conseil municipal fait donner lecture d'une
lettre de la Préfecture de la Seine selon laquelle la Compagnie des T.M.E.P.
lui a demandé l'autorisation de remplacer les abris non-gardés pour voyageurs
qu'elle a établis sur la ligne Neuilly—Maisons-Laffitte et sur
l'embranchement de Colombes par de simples bancs doublés avec pancarte
indiquant l'horaire.
Monsieur le Préfet ,
La Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest m'a soumis un projet de travaux
à exécuter ainsi qu'une convention intervenue entre elles et les
concessionnaires du tramway de Houilles à St Ouen touchant à l'installation des stations terminus
de la section Houilles-Colombes de ce tramway aux abords des gares Houilles-Carrières St Denis (ligne de Paris au Havre) et
de Colombes (ligne de Paris à Argenteuil).
La voie du tramway serait établie sur la chaussée de la rue de Carrières St Denis,
parallèlement aux clôtures de la
ligne de Paris au
Havre. Elle s'arrêterait à peu près au milieu du bâtiment des voyageurs.
Une voie d'évitement de 56 m. environ de longueur utile serait posée
parallèlement à cette voie à laquelle elle serait reliée dans les deux
sens par des aiguilles. Un bâtiment de 4m. sur 2m. serait construit à
l'extrémité. Le talus existant actuellement serait supprimé et
remplacé par un mur de soutènement sur une longueur de 80 m.
La voie du tramway du côté descendant de la ligne de Paris à
Argenteuil, par la rue St Denis. Elle pénètrerait au moyen d'une courbe
de 30 m. de rayon dans la rue de l'Indépendance où elle règnerait sur une
longueur d'environ 110 m. Une voie d'évitement de 60 m. de longueur
utile serait reliée, dans les deux sens à cette voie par des aiguilles.
Sur le terrain du chemin de fer on supprimerait les trois arbres qui se
trouvent entre le passage à niveau de la rue St Denis et la sortie
des voyageurs près de la case à charbon ; les autres arbres pourraient
être seulement déplacés. Les voies seraient munis de contre-rails devant
chacun des passages de sortie des voyageurs.
Tous les travaux de construction et de mise en état des lieux
seront exécutés entièrement aux frais des concessionnaires du tramway et
la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest ne devra de ce fait supporter
aucune charge. Les terrains appartenant à cette dernière seront occupés
moyennant redevance et seulement à titre précaire et révocable. Aucune
objection n'a été formulée par MM. les Ingénieurs du contrôle des
chemins de fer de l'Ouest et des tramways de Seine et de Seine & Oise.
Après examen et accord avec le Directeur du Contrôle de l'Ouest, j'ai par
décision de ce jour approuvé le projet de la convention dont il s'agit,
sous réserve en ce qui concerne cette dernière :
- qu'on ajoutera à l'article premier paragraphe spécial intitulé
"Gare de Colombes" la clause suivante : La circulation et le
stationnement des trains du tramway au droit de la gare dans toute
l'étendue des voies comprises sur le terrain dépendant du chemin de fer
vis à vis les sorties seront réglées par arrêté préfectoral sur
proposition de M. l'Ingénieur en chef du Contrôle (exploitation technique)
des Chemins de fer de l'Ouest et de M. l'Ingénieur en chef du Contrôle de
la Cie des tramways, la compagnie de l'Ouest et la société
concessionnaire du tramway entendus.
- qu'en modification du § 2 de l'article 7, ladite convention pourra être
résiliée à toute époque, sans indemnité par mon Administration, la
Compagnie de l'Ouest, et les concessionnaires du tramway entendus si les
besoins du chemin de fer l'exigent.
Ce texte est notifié directement à la Compagnie de l'Ouest et au
service du Contrôle.
Archives
municipales de Houilles
- vu le projet présenté par MM. Coignet, Francq et Grosselin en vue d'obtenir
la concession d'une ligne de tramways à établir entre Houilles et St
Ouen,
- vu la décision du Ministre des Travaux Publics en date de 2 juillet
1894,
- vu la
délibération du Conseil général en date de 26 novembre 1894,
- vu la loi du 11 juin 1880
- vu le décret du 18 mai 1881
arrête :
- il sera procédé à l'enquête réglementaire sur le projet sus-visé et les
pièces relatives à ce dossier seront déposées dans les mairies de Courbevoie
d'Asnières et de St Ouen.
Le plan de chaque traverse sera en outre déposé en même temps dans les
mairies de chaque commune traversée, Colombes, Gennevilliers et Île St Denis.
etc. Le document incomplet ne porte pas de date
Archives
municipales de Courbevoie
Le système appartient à la Cie, MM. Edmond Berthet et Léon
Francq en sont les auteurs.
Les caisses reposent sur deux bogies, à quatre roues motrices identiques,
d'une puissance totale de 120 Cv. Les auteurs mettent en avant les
avantages de tel matériel qui fera sans aucun doute diminuer le
coefficient d'exploitation en permettant l'accès à un grand nombre de
voyageurs.
Ces matériel auront pour résultat de déterminer un courant intense de
voyageurs de et vers Paris, desservi à grande vitesse, à prix
très réduit jusque dans l'extrême banlieue Nord-Ouest : Saint Denis,
Saint Ouen, Enghien, Montmorency, Argenteuil, Maisons-Laffitte, Poissy, St
Germain, Versailles, Saint Cloud et Neuilly1.
Autant dire que cette compagnie exploitait les principales lignes de la banlieue
Nord-Ouest.
Archives
municipales de Houilles
vu le rapport des Ingénieurs du Contrôle des tramways,
vu l'avis de la commission administrative des tramways en date du 25 juin 1900,
vu la circulaire de M. le Ministre des Travaux Publics en date du 9 octobre
1899,
vu la loi du 11 juin 1880,
vu le décret du 18 mai 1981, arrête : la déclaration d'utilité publique
dudit projet, etc.
Archives
municipales
de Gennevilliers
Il y joint le registre et les affiches à placarder. L'enquête devra restée
ouverte du 24 novembre au 24 décembre.
Archives
municipales
de Gennevilliers
1
Elle aurait aussi l'intention de placer des bancs de ce genre à tous les
arrêts fixes qui seront désignés sur les lignes Houilles—St Ouen et
Houilles—Pierrefitte.
Le Service du Contrôle saisi de cette demande a fait remarquer que ces aubettes
non-gardées ne servent pas au public voyageurs parce qu'elles sont le plus
souvent occupées par des vagabonds ou salies par des gens qui s'y installent de
jour et surtout de nuit. La demande de la Compagnie est susceptible d'être
prise en considération mais il ajoute qu'il serait désirable que les bancs
fussent surmontés d'une toiture afin de mettre les voyageurs à l'abri de la
pluie.
Le Préfet demande l'avis du Maire sur cette question.
Archives
municipales de Bois-Colombes
Le
19 septembre 1901, Cette lettre de la Cie de T.M.E.P. (Dépôt
de Bezons) au maire de Bezons lui déclarant un accident survenu sur la route
de Houilles à Bezons où une dame de 58 ans eu les deux deux jambes broyées
en voulant traverser la route.
Sont joints les noms des témoins.
Archives
municipales
de Bezons
Le
21 octobre 1901, Le Président donne lecture de la lettre ci-dessous et demande
au Conseil de bien vouloir donner son avis.
Préfecture du Département de la Seine, Paris le 19 juillet 1901.
La Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.) a
demandé l'autorisation de remplacer les abris non gardés pour voyageurs
qu'elle a établis sur la ligne de tramways Neuilly—Maisons-Laffittte et sur
l'embranchement de Colombes par de simples bancs doublés avec pancartes
indiquant l'horaire.
Elle aurait aussi l'intention de placer des bancs de ce genres à tous les arrêts
fixes qui seront désignés sur les lignes Houilles—Saint Ouen et Saint Ouen—Pierrefitte.
Le service du Contrôle des tramways saisi de cette demande a fait remarquer
qu'en effet ces aubettes non gardées ne servent pas au public voyageurs parce
qu'elles sont le plus souvent occupées par des vagabonds ou salies par des gens
qui s'y installent de jour et surtout de nuit.
Il semble donc que la demande de la Compagnie est susceptible d'être prise en
considération, mais il ajoute qu'il serait désirable que les bancs fussent
surmontés d'une toiture afin de mettre les voyageurs à l'abri de la pluie.
La demande de la Compagnie intéresse la Commune et le Préfet demande l'avis du
Maire sur cette proposition.
Archives Municipales de Bois-Colombes
Année 1902
Le
1er mars 1902, Le Préfet de la Seine suite à la
délibération du Conseil municipal de Gennevilliers en date du 12 décembre
1901 tendait à obtenir :
- un nouveau sectionnement et un abaissement des tarifs de la ligne Houilles—St
Ouen,
- la création d'un arrêt facultatif dans Gennevilliers à la rue du Nord.
la Cie des Tramways Mécaniques des Environs de Parsi applique
actuellement sur la ligne de St Ouen à Houilles, des tarifs inférieurs à
ceux qu'elle est autorisée à percevoir d'après le cahier des charges de la
concession. Elle prend toutefois bonne note de la délibération précitée
mais elle ne saurait, avant une expérience suffisamment prolongée, modifier
les tarifs en vigueur.
La création d'un nouvel arrêt facultatif rue du Nord à Gennevilliers n'a
pas été comprise dans la liste des arrêts réclamés par la commission
d'enquête et le Préfet estime, avec le Service technique qu'elle n'est pas
justifiée actuellement, le nombre de voyageurs susceptibles de prendre le
tramway à cet endroit étant absolument insignifiant, et la distance
existante entre le rue du Nord et chacun des arrêts actuels du tramway étant
inférieure à ou au plus égale à 200 mètres.
Archives municipales
de Gennevilliers
Le
10 mai 1902, Le Maire de Gennevilliers ayant attiré l'attention du
Préfet de la Seine sur la vitesse exagérée des voitures de la ligne de
tramways Houilles—St Ouen dans la traversée de la rue St Denis à
Gennevilliers. Ce dernier a, sur proposition du Service technique, fait
réprimander ou frapper d'une mesure disciplinaire, suivant les circonstances
un certain nombre de mécaniciens qui avaient conduit, dans ladite rue, leur
voiture à une allure excessive.
Il a de plus invité la compagnie intéressée à rappeler son personnel à la
stricte observation des marches types des trains dûment approuvée par son
Administration.
Les inspecteurs du Contrôle tiendront la main à l'exécution de ces
prescriptions et relèveront des contraventions à la charge des mécaniciens
qui ne se conformeraient pas aux dispositions de l'article 189 de l'Ordonnance
de Police du 10 juillet 1900.
Archives municipales
de Gennevilliers
Année 190
Le 23 novembre 1904, la Commission de Voirie dans son procès verbal évoque le vœu
émis par la Cie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris
selon lequel la compagnie souhaite et a déposé un dossier en vue de
prolonger la ligne Colombes—St Ouen3
jusqu'à la Porte de Clignancourt.
La Commission de Voirie remarque avec justesse que ce prolongement ferait
correspondre la ligne avec celle de St
Cloud—Pierrefitte
et le terminus du métropolitain Porte de Clignancourt en construction et
émet un vœu favorable à ce projet.
Archives
municipales de Courbevoie
En
janvier 1911, cet article au sujet du tramway Colombes—Porte de
Clignancourt qui pendant des années n'a fait que de lents progrès. Le
service établit d'abord jusqu'au pont de St Ouen s'est après de nombreuses
interventions prolongé sans toutefois aller jusqu'à la porte de
Clignancourt. Dans sa séance du 17 septembre 1911 le Conseil municipal de
Gennevilliers émit un vœu demandant la mise en service immédiate de
cette ligne et ce vœu fut appuyé par une pétition.
Cette Compagnie a déjà exécuté les deux tronçons qui terminent cette
ligne M. Molinié demande quand on la forcera à rejoindre ces deux
tronçons et est étonné qu'elle ne les ait pas encore exécutés parce
qu'il semblerait qu'elle serait appelée à profiter de l'achèvement de sa
ligne. M. Molinié, Conseiller général de Colombes, demande que l'on fasse jouer à l'égard de la
Compagnie des Tramways de Paris et du Département de Seine m'article 3 du
cahier des charges qui fixe entre deux mois et un an et demi , à partie du
décret de concession, le délai imparti pour déposer ses projets. Il
voudrait savoir si les projets ont été déposés et dans quel sens.
Il demande en poutre que l'Administration oblige les compagnies à appliquer
l'article 11 bis du cahier des charges qui leur impose l'établissement d'abri
à des endroits déterminés et s'il est un endroit où l'installation d'un
abri s'impose, c'est bien au terminus de Colombes devant la gare or cet abri
n'existe pas.
Le reste du document intéresse la ligne 39.
Archives
municipales
de Gennevilliers
Le 1er juin 1922, la Direction générale de l'Inspection des Transports en commun de la Préfecture de la Seine publie une notre relative à l'établissement d'un programme de remaniement et d'extension des réseaux de transport à la surface de la Région parisienne précise que la ligne 66 (Colombes—Porte de Clignancourt) traverse de l'Ouest à l'Est le canton d'Asnières, Chemin de grande communication n°10, franchit la Seine au pont de St Ouen et gagne la porte de Clignancourt par la rue de Paris et la rue des Rosiers, en traversant le canton de St Ouen.
L'intégralité de la notre concernant l'ensemble des lignes de la région Nord-Ouest.
Le
19 octobre 1928, objet : rétablissement d'un service
"Colombes—Argenteuil-place du 11 novembre, l'Ingénieur-Inspecteur
principal du Contrôle des V.F.I.L. a envoyé un dossier de pétitions
accompagné d'une lettre du Préfet de Seine-&-Oise relative au
rétablissement d'un service de tramway entre Colombes et la place du 11
novembre à Argenteuil.
On peut lire page 3 "Les voie comprises entre Argenteuil (place du 11
novembre et le boulevard de Valmy à Colombes font partie de
l'ancienne concession "Houilles—St Ouen", laquelle était une erreur
absolue au point de vue du trafic et la démonstration en a été faite surabondamment
puisque, malgré plus de 20 ans d'exploitation, la ligne 64 était encore
lourdement déficitaire en 1928 et notamment dans la parie considérée.
Note
sur les transport en commun reliant Gennevilliers à Colombes et St Ouen
(1902-1963).
Archives
municipales de Gennevilliers
La ligne au fil des cartes postales
Notes :
Sources :
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