Mémoire de la ligne
La ligne de
tramway Saint-Germain-en-Laye—Poissy - 4/9
5,4 Km.
Marc André Dubout
La ligne de tramway Saint-Germain-en-Laye—Poissy au gré des archives
Archives
municipales de Poissy
Le 10 janvier 1896, MM. Coignet, Francq et Grosselin écrivent au
Maire de Poissy pour lui adresser une note contenant l'indication des principaux
points qui paraissent devoir servir d'éléments à la rédaction de l'acte à
établir relativement à l'autorisation à obtenir pour la construction de la
voie de raccordement entre le terminus de la ligne de tramway et son dépôt à
Poissy.
Ils joignent le plan indiquant le tracé de la voie éventuelle de raccordement
du terminus au dépôt qui doit être joint à l'acte d'autorisation.
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municipales de Poissy
Plan global de la voie.
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Détail.
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Le 2 février 1896, M. le Maire expose au Conseil qu'il a reçu à différentes
reprises diverses communications de la part de M. Francq au sujet du tramway à
établir entre Saint-Germain et Poissy.
Il a répondu verbalement à plusieurs de ces communications mais M. Francq
demande une réponse officielle et notamment la signature d'une convention entre
la Ville et lui. Aussi est-il nécessaire que le Conseil prenne une décision à
l'égard des différentes questions qui lui sont données par M. Francq.
1. M. Francq a demandé que la Ville de Poissy lui pourvoit une subvention
annuelle en échange de laquelle il ferait un abaissement de tarif pour les
transports. Le Conseil a déjà communication de cette demande et le Maire croit
qu'elle n'est pas susceptible d'être accueillie.
La Ville de Poissy n'ayant point de disponibilités susceptibles d'être
affectées cette subvention.
2. M. Francq demande que la Ville lui consente un abonnement de dix francs,
relativement à l'introduction dans la Ville de Poissy, des charbons destinés
à l'exploitation.
Le Maire fait observer qu'en ce qui concerne ces charbons, il y a lieu de faire
une distinction entre ceux qui sont destinés à l'exploitation de ses machines,
c'est à dire à une exploitation qui n'est pas limitée au territoire de
Poissy.
Pour les charbons de cette catégorie il y aura lieu conformément à la
jurisprudence en pareille matière de les admettre en entrepôt, c'est à dire
en franchise mais sous la surveillance de l'Administration de l'octroi.
Quant aux charbons qui seraient destinés à la consommation locale, c'est à
dire au chauffage de bureaux ou de salles d'attente, ils ne peuvent être
l'objet d'aucune exemption.
Si M. le Maire ou le Conseil municipal n'ont le droit de prononcer une
exemption, ou d'accorder un tarif différentiel pour des denrées dans le lieu,
M. Francq pourra obtenir un traité d'abonnement pour cette consommation locale
comme tous les consommateurs de combustible.
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Le 14 février 1896, M. le Maire donne lecture d'une lettre de la Cie
de tramways de Saint-Germain à Poissy demandant l'exemption des taxes d'octroi
sur les matériaux employés à la construction de la partie de la ligne
projetée qui sera comprise entre dans le rayon de l'octroi moyennant un
abonnement de 10 francs.
M. le Préposée en chef de l'octroi, consulté sur ce pont après avoir cité
divers arrêts et jugement contradictoires et après examen des différents
décrets et lois, estime que l'on est amené à tirer cette conclusion que les
tramways ne doivent pas prétendre à l'exemption des taxes d'octroi.
Quoiqu'il en soit, dit en terminant en l'état actuel de la jurisprudence, on
peut prendre position pour ou contre, et il vous appartient M. le Maire de
décider ce qui peut être fait en la circonstance, vis à vis de la Compagnie,
dans l'intérêt bien compris de la ville de Saint-Germain.
M. le Maire ajoute que la Cie de l'Étoile n'a rien payé ; c'est un
précédent. Il est partisan de l'exonération, d'autant plus que la Cie de
Poissy—Saint-Germain n'a consenti si
facilement à payer les 2 900 pour le pavage qu'à cette condition là.
Le Conseil à l'unanimité :
- autorise l'Administration à consentir pour 1896 un abonnement de 10 francs
avec la Cie de tramways de Poissy à Saint-Germain.
M. le Maire donne lecture d'une lettre de M. le Ministre de Travaux publics
relative au prolongement du tramway jusqu'à la place du Château
Ministère des Travaux publics
Direction des chemin de fer, tramway de Saint-Germain à Poissy, prolongement
jusqu'à la place du Château
Paris le 5 janvier 1896,
Monsieur le Préfet, vous m'avez transmis le 6 décembre dernier les pièces
relatives à la demande présentée par les rétrocessionnaires du Tramway de
Saint-Germain à Poissy et tendant à ce que le terminus de cette ligne soit
reporté de l'angle de la rue des Bûcherons à la place du Château. Ce
déplacement aurait pour objet de mettre ledit tramway en contact immédiat avec
celui de Paris à Saint-Germain ainsi qu'avec la terrasse et le chemin de
fer.
Il exigerait le prolongement de la voie sur 244m20 de longueur, dans
la rue de la République, le carrefour de la rue au Pain et enfin la rue de la
Paroisse RN n°184. La concession de ce prolongement est demandée par le
Département de Seine-et-Oise, Concessionnaire du tramway de Saint-Germain à
Poissy avec faculté de rétrocession aux rétrocessionnaires de cette ligne.
MM. les ingénieurs du Contrôle ont signalé dans leur rapport le danger que
présenterait l'exploitation de ce prolongement pour la circulation publique par
suite du peu de largeur de la rue de la République et M. l'ingénieur en chef a
conclu que l'autorisation d'exploiter cette section ne saurait être donnée
qu'à titre provisoire et notamment sous la condition que la Ville de
Saint-Germain prendrait un engagement de réaliser l'élargissement dans un
délai donné (trois ans par exemple) de la rue de la République.
Par une délibération du 8 novembre 1895, le Conseil municipal de Saint-Germain
ayant accepté les conclusions de M. l'Ingénieur en chef, a demandé à M. le
Préfet, d'autoriser la mise à l'enquête du projet.
Le Conseil général des Ponts et Chaussées, saisi de l'examen de l'affaire,
fait les observations suivantes :
- à l'origine, lorsque la demande de concession a été formulée pour la ligne
entière de Saint-Germain à Poissy, le terminus à Saint-Germain devait être
sur la place du Château. Si on l'a reporté en arrière, à l'angle de la rue
des Bûcherons, c'est que la rue de la République entre la rue des Bûcherons
et la place du Château présente une partie rétrécie longue de 100 mètres
où la largeur descend à 6m32. Aux termes de l'article 4 du cahier
des charges de l'entreprise, le matériel roulant peut avoir 2m50
de largeur, toutes saillies comprises. Si l'on ajoute à cette largeur, celle de
2m60 nécessaire pour le croisement ou le stationnement des voiture
ordinaires et 0m30
pour la distance entre le matériel roulant et le bordure d'un trottoir, on
arrive à un total de 5m40 pour la chaussée et il ne reste que 0m82
pour l'ensemble des deux trottoirs, ce qui est incompatible avec le texte de
l'article 8 du cahier des charges type.
Il est vrai que sur les profils en travers annexés à la nouvelle demande, de
matériel roulant est indiqué avec une largeur de 2m15,
ce qui implique une réduction de 0m35
sur le maximum autorisé par le cahier des charges et rend possible le
croisement des deux véhicules (dont le tramway) sur une chaussée de 5m05
de largeur, mais il ne reste encore que 1m27
pour l'ensemble des deux trottoirs et si l'on donne 1m10
de largeur à celui qui sera côtoyé par le tramway (art. 8 du cahier des
charges) il ne reste plus que 0m17
pour l'autre. Étant donné que le passage rétrécie à 100 mètres environ de
longueur, il est inadmissible de réduire, même provisoirement, à une aussi
faible largeur, l'espace réservé entre les voitures ordinaires et les façades
des maisons.
L'engagement du Conseil municipal de Saint-Germain ne paraît pas d'ailleurs,
suffisamment précis. Il faudrait pour bien faire, que la largeur de la rue fut
portée à 7m60
au minimum et l'engagement du Conseil municipal ne dit rien à cet égard. Il
est également muet sur les voies et moyens financiers et on peut se demander si
l'élargissement (qui donne lieu à une dépense importante) sera compatible
avec les ressources communales dans le délai fixé.
Le Conseil général des Ponts et Chaussées a, en résumé, émis l'avis qu'il
y a lieu de prendre en considération la demande de concession formulée par le
Conseil général de Seine-et-Oise, mais qu'avant d'autoriser l'enquête sur
l'avant projet projeté, il convient d'attendre que le Conseil municipal de
Saint-Germain ait pris des mesures effectives et suffisantes pour réaliser dans
un délai de trois ans l'élargissement à 7m60
au moins de la partie de la rue de la République comprise entre le rue des
Bûcherons et le carrefour de la rue au Pain.
J'ai l'honneur de vous informer, M. le Préfet, que j'ai adopté cet avis du
Conseil général des Ponts et Chaussées par une décision en date de ce jour.
Recevez, etc.
Pour le Ministre des Travaux publics et par autorisation, le Conseiller d'
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Le 20 mars 1896, M. M. pose une question à M. le Maire au sujet de la
construction du tramway de Saint-Germain à Poissy. Tout le monde, dans les deux
villes, est étonné de la lenteur apportée dans l'exécution des travaux. Les
populations qu'il intéresse craignent que cette entreprise ne se réalise
jamais, alors qu'on est en droit d'en attendre les meilleurs résultats.
M. M. tient de bonne source que le projet d'exécution n'est pas encore déposé
par le Concessionnaire au Ministère des Travaux publics et il demande s'il n'y
aurait pas lieu de poursuivre activement par voie administrative la réalisation
d'un projet qui répondrait, il le croit du moins, aux vœux du commerce local
et des populations voisines.
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Le 27 mars 1896, M. M. informe que le projet a été déposé au Ministère des
Travaux publics le 20 mars 1896 par les Concessionnaires du tramway de
Saint-Germain à Poissy.
Ce n'est plus maintenant qu'une question de quelques jours car l'approbation
n'est qu'une simple formalité.
M. D. dit qu'il existe certaines difficultés qui n'émanent pas des
Concessionnaires, telles que l'emplacement du point terminus à Poissy et
l'intervention du Ministère de la Guerre1.
M. le Maire dit qu'il n'y a peut-être pas que la faute des Concessionnaires
dans le retard apporté à l'exécution mais que l'on aurait pu néanmoins poser
la voie en ville.
Le procès-verbal est ensuite adopté à l'unanimité.
M. le Maire fait remarquer que tous les ans à l'occasion de la fête nationale
du 14 juillet un arrêté de la Préfecture de Police interdit dans l'enceinte
de Paris, à partir de 8 h du soir la circulation des voitures publiques servant
au transport en commun.
Il ne comprend pas dans ces conditions et puisque l'interdiction ne concerne que
l'intérieur de Paris, pourquoi la Cie du tramway de Paris à
Saint-Germain ne remorque pas les trains du soir jusqu'à la barrière de la
Porte Maillot et les arrêts au Pont de Neuilly.
Personne n'ignore que les jours de grande fête dans Paris, la circulation sur
les voies ferrées est beaucoup plus intense et le fait est tellement
caractérisé sur toutes les Cie de chemins de fer mettent en marche
de nombreux trains supplémentaires, ainsi que des trains de plaisir. Les
habitants de la banlieue Ouest seulement et des parisiens qui les jours de fête
se rendent dans cette banlieue sont privés des avantages offerts à la
province, la Cie du tramway cessant son service à partir de 8 h du
soir en ne remorquant pas ses trains jusqu'aux barrières de Paris.
Cet état de choses qui ne se présente que dans la banlieue Ouest est très
préjudiciable au commerce de communes desservies par la ligne de Paris à
Saint-Germain et particulièrement à ceux de notre ville.
Le Conseil :
- après avoir pris connaissance de l'exposé de M. le Maire en en avoir
délibéré :
- considérant que le décret su 13 juin 1889 approuve (art. 4) la convention
par laquelle elle s'oblige à faire circuler les trains jusqu'à l'
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municipales de Poissy
Le 1er avril 1896, les Concessionnaires des T.M.E.P. (Tramways
Mécaniques des Environ de Paris) écrivent au Maire
de Poissy pour l'informer que sur leur demande le Préfet de Seine-et-Oise a
rendu un arrêté concernant l'établissement du tramway de Saint-Germain à
Poissy et plus particulièrement pour obtenir son autorisation de déposer rails
et traverses, dans la rue Notre Dame, en vue du prolongement du terminus de
Poissy au dépôt. Le Préfet avise que cette autorisation relève de la
compétence du Maire.
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Le 13 avril 1896, Le Conseil rappelle que dans sa séance du (blanc) 1895, il a
voté l'autorisation pour les concessionnaires du tramway de Saint-Germain à
Poissy de circuler sur les voies municipales mais après accomplissement des
formalités nécessaires, pendant une durée de 12 années imposant une
redevance annuelle de un franc au profit de la Ville.
La Cie demande aujourd'hui si cette autorisation comprenait le droit
de stationnement sur les voies publiques.
Les dites voies municipales et la place de la Mairie n'est point douteux
qu'implicitement le Conseil n'a fait aucune réserve sur ce point mais pour
donner satisfaction complète à la Cie, M. le Président propose de
déclarer que la décision prise par le Conseil à la date du (blanc) comprenant
également le droit de stationnement sur les voies ci-dessus indiquées et
cependant la même durée sous réserve bien entendu des redevances qui
pourraient être formées par le Département pour les voies nationales et sur
lesquelles le Conseil n'aurait aucun droit.
Cette proposition est acceptée à l'unanimité.
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Arrêt préfectoral du 27 avril 1896 émis de la Préfecture de Seine-et-Oise
- vu de la lettre du 9 avril 1896 par laquelle MM. Coignet, Francq et
Grosselin, rétrocessionnaires du tramways de Saint-Germain à Poissy
sollicitent l'autorisation de déplacer la guérite de cantonnier et deux
marronniers qui se trouvent dans l'alignement du tracé définitif et
d'interdire la circulation sur la Route nationale 13, rue de Paris dans la
traverse de Poissy pendant l'exécution des travaux de la voie,
- vu les rapports et avis des ingénieurs
- considérant qu'il est urgent de déplacer cette guérite ainsi que ces deux
arbres et qu'il y a intérêt à barrer la Route nationale n°13, rue de Paris
pendant l'exécution des travaux de la voie afin de ne pas retarder l'ouverture
de cette ligne qui doit avoir lieu vers le mois de juin 1896 :
- Arrêtons :
- Art. 1. MM. Coignet, Francq et Grosselin rétrocessionnaires du tramway de
Saint-Germain à Poissy sont autorisés à déplacer a guérite du cantonnier du
canton n° de la Route nationale n°13 et à la reporter sur le côté gauche au
point 25k400.
Cette guérite sera déposée et reposée parallèlement à 8,00 m. de distance
de la chaussée et les deux marronniers seront replantés sur le même côté
parallèlement et à 10 m. de la chaussée conformément aux instructions
données par les ingénieurs.
Les deux marronniers seront déplacés et transplantés avec soins sur le même
côté, parallèlement et à 10m00 de l'axe de la chaussée,
conformément aux instructions donnée par l'ingénieur ou son délégué (27m420
et 27m430).
- Art. 2. à partir du 1er mai 1895 jusqu'au 31 du même mois, la
circulation générale des voitures sera interdite sur la Route nationale n°
13, rue de Paris, dans la traversée de Poissy, sur les sections
désignées après .
- 1. du 1er au 31 mai, dans la partie comprise
entre le pied de la côte et le boulevard Devaux.
- 2. du 15 mai au 31 mai entre le boulevard Devaux et la
place de la Mairie.
- Art. 3. Des barrières solides, portant avis d'interdiction, gardées et
éclairées pendant la nuit seront placées par les soins des
rétrocessionnaires, sur les points qui leur seront désignés ;
- Art. 4. Les rétrocessionnaires prendront les mesures nécessaires pour
assurer le passage des chevaux et des bestiaux appartenant aux riverains de la
partie de route interceptée et pour assurer autant que possible la circulation
locale.
- Art. 5. M. l'ingénieur en chef du Département et M. le Maire de Poissy sont
en charge d'assurer, chacun en ce qui le concerne, l'exécution du présent
arrêté qui sera publié et affiché dans les Ville de Poissy et de
Saint-Germain par les soins de rétrocessionnaires.
Versailles, le 27 avril 1896, pour le Préfet, le Conseiller de Préfecture
délégué.
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Le 5 juin 1896, M. le Maire informe le Conseil que le passage du tramway à
travers la commune atteint divers ouvrages municipaux tant sur la rue de Paris,
route Nationale n°13 qu'au droit de voies communales aboutissant à cette
dernière.
Que des travaux en raccordement lui paraissent indispensables ; qu'ils peuvent
même entraîner en certains points, des travaux modificatifs ; qu'à raison de
cette situation il a cru devoir provoquer une réunion avec M. Francq
représentant de la Cie de tramway et qu'il a assisté de
l'Architecte de la Ville, de l'Agent voyer, du Directeur de la Cie du
gaz, et en présence de M. L. Conducteur des Ponts et Chaussées, suivi le
parcours du tramway où tous les points qui lui paraissaient sujets à examen et
à raison desquels les agents susnommés ont pris notes pour dresser états et
ensuite statuer ; que dès qu'il aura ces états, il les soumettra au Conseil.
Puis il est donné quelques explications au sujet du matériel, hors d'usage
remisé dans une dépendance de l'ancienne salle d'asile. Ce local étant
destiné à l'établissement d'une station du tramway.
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municipales de Poissy
À Versailles le 3 juin 1896, pour le Préfet, le Conseiller de
Préfecture M. Goris
Le service vicinal de la Ville de Poissy, CG 30.
Le préfet :
Arrêtons :
Signé G.
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municipales de Poissy)
Le
5 juin 1896, observations présentées lors de la visite fait le 5 juin 1896 par
Monsieur H. Agent voyer à Poissy en présence de M. le Maire de Poissy, un
adjoint, M. L., Conducteur des Ponts et Chaussées, M. Francq, Concessionnaire
du tramway de Saint-Germain à Poissy, l'Architecte voyer à Poissy et un
représentant de la Compagnie du gaz.
Il a été procédé à l'examen des travaux exécutés par la société du
tramway principalement en ce qui se rapporte au raccordement des voies
communales qui aboutissent sur la ligne du tramway. Il a été reconnu que toute
la partie de la voie qui a été posée dans la largeur du boulevard du Port
(boulevard Gambetta) à son embranchement avec la RN n°13 devra être baissée
pour que les traverses n'excèdent pas le niveau actuel du caniveau, qu'une
rangée de pavés devra également être ajoutée au long du cassis pour le
rétablir dans sa largeur primitive. Le raccordement du caniveau du côté
gauche du boulevard du Port devra être légèrement modifié pour faciliter
l'écoulement des eaux qui traverseront la voie par un caniveau en pavés,
construit entre deux traverses. Il a été fait observer aussi qu'il serait
regrettable que les eaux pluviales qui descendent la côte de Poissy, côté
droit de la RN n°13 fussent envoyées sur le boulevard du Port d'où elles
viendraient se jeter dans la canalisation qui passe sous la rue de Conflans
après un parcours d'environ un kilomètre alors qu'à quelques centaines de
mètres du boulevard du Port, elles pourraient être déversées dans l'égout
de la rue de Paris
La traversée du boulevard de la Croix verte (Ceinture) paraît devoir être
totalement modifiée, la voie est trop élevée au-dessus du caniveau de la RN
n°13 et revu l'accès du boulevard presque impossible ; le caniveau à double
revers qui ramène les eaux pluviales du côté droit du boulevard sur le côté
gauche doit être refait avec une largeur de 1,25 m. et prolongé suivant
l'élargissement projeté du boulevard.
Enfin il a été demandé que le raccordement du pavage de la rue de Paris fut
prolongé dans cette rue sur toute la largeur de chaussée et sur une longueur
de 3 mètres.
De ce qui précède, les présents à cette réunion ont dressé le présent
procès-verbal qui a été déposé à la mairie.
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municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 11 juin 1896, Le Ministre des Travaux publics écrit à M. Le Préfet
de Seine-et-Oise.
Vous m'avez transmis le 21 mai dernier le projet des modifications que les
rétrocessionnaires du tramway de Saint-Germain à Poissy se proposent
d'apporter dans la traverse de Saint-Germain un projet d'exécution de cette
ligne approuvé par décision ministérielle du 13 avril 1896.
Les rétrocessionnaires demandent :
- 1. de remplacer les courbes et contre-courbes prévues à l'entrée de la rue
de Poissy par une courbe unique de 100m00 de rayon reliant deux
parties droites, de manière à ne pas emprunter à cet endroit, la Route
nationale n°13 ;
- 2. de déplacer la bouche d'égout située à l'origine de la rue de Poissy
pour la reporter rue de la République ;
- 3. de supprimer le candélabre situé à l'angle des rues de la République et
de Poissy en le remplaçant par une console fixée au mur de la propriété
Delemotte ;
- 4. d'enlever de la rue d'Ayen à la grille de la forêt sur la largeur de la
voie 22 gargouilles et les relier par une conduite souterraine de 0m20
de diamètre intérieur constituée par des buse en ciment ;
- 5. de remplacer dans la traverse de la place Vauban l'empierrement prévu par
du pavage ;
- 6. de remanier la bordure du trottoir près de la grille de la forêt (côté
Saint-Germain) pour conserver à la Route nationale n°13 la largeur de 7m00
jusqu'à la grille et de 8m00 dans la forêt.
Le service du Contrôle a donné un avis favorable à la demande des
rétrocessionnaires.
Les modifications apportées au projet approuvé sont de minime importance ;
elles affectent peu la circulation des voitures ordinaires et peuvent être
autorisées sans inconvénient, quelques unes d'entre elles, telles que
déplacement de bouche d'égout, suppression de candélabres sont plutôt du
domaine des commissions de voirie.
On peut d'ailleurs considérer comme des améliorations la substitution d'une
courbe unique de 100 mètres de rayon à deux courbes de sens contraire d'un
rayon de 50m00 à l'extrémité de la rue de Poissy et le
remplacement de toutes les gargouilles qui devaient traverser la voie ferrée
par une conduite latérale.
En conséquence et conformément aux avis de MM. les ingénieurs et de M.
l'inspecteur général du Contrôle, j'ai l'honneur de vous informer M. le
Préfet, que j'approuve en ce qui me concerne et sous le réserve suivante les
propositions présentées en vue de la modification du projet d'exécution du
tramway de Saint-Germain à Poissy.
Les pétitionnaires se conformeront dans l'exécution des travaux aux
indications de détail qui leur seront données sur place par les Agents du
service du Contrôle. Ils resteront d'ailleurs soumis à toutes les
prescriptions du cahier des charges annexé au décret.
Ci-joint le dossier contenant le plan approuvé. Recevez, etc.
Signé pour le Ministre et par autorisation, le Conseiller d'État,
Directeur des Chemins de fer signé P. H.
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Le 12 juin 1896, le délégué du Préfet de Seine-et-Oise adresse au Maire de
Poissy la lettre suivante.
Par décision du 3 juin courant M. le Ministre des Travaux publics m'a autorisé
à soumettre à l'enquête réglementaire l'avant-projet de raccordement du
terminus actuel à Poissy du tramway de Saint-Germain à Poissy, avec le dépôt
que les rétrocessionnaires se proposent d'établir sur des terrains appartenant
à la Compagnie de l'Ouest.
Le raccordement dont il s'agit étant prévu entièrement sur le territoire de
Poissy, l'enquête aura lieu uniquement dans cette commune.
Une Commission composée de 7 membres au moins ou 9 au plus se réunira à la
Mairie de Poissy à l'effet de donner son avis sur les résultats de ladite
enquête.
J'ai en conséquence, l'honneur M. le Maire de vous prier de vouloir bien me
désigner pour les principes, des propriétaires de terres, de bois, de ruines,
les négociants et les chefs d'établissements industriels, 9 personnes qui vous
paraîtront le plus aptes à faire partie de la Commission ci-dessus indiquée
et au nombre desquelles je choisirai les membres de cette dernière.
Recevez, etc.
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Le 13 juin 1896, le service vicinal de la circonscription remet au Maire de
Poissy un calque du plan de la rue Notre-Dame indiquant les cotes en hauteur aux
abords de la propriété Filloche pour montrer que la voie du tramway en place a
un niveau trop élevé pour assurer le dégagement du parpaing demandé par le
propriétaire. Il en demande avis au maire.
Les bancs de l'arrêt du boulevard sont scellés entre les deux croisées de la
maison, à l'endroit désigné le 5 juin.
Archives
municipales de Poissy
Le 22 juin 1896.
Le 23 juin 1896, le Préfet E. Gentil publie l'affiche d'enquête d'utilité
publique sur l'avant-projet concernant le raccordement au dépôt de Poissy
Le dépôt des pièces de l'avant projet prescrivant l'ouverture de l'enquête
et nommant les membres de la commission.
Archives
municipales de Poissy)
Le 10 juillet 1896, lettre, d'un riverain, adressée à M. M, Maire de Poissy.
La Compagnie de tramway pour établir sa ligne a détruit devant ma maison, sise
Côte de Poissy au numéro 9, un tuyau en fonte qui servait à l'écoulement des
eaux pluviales et à remplacer ce tuyau par une rigole en bois sans pente.
Les eaux au lieu de couler dans le ruisseau se perdent maintenant dans la terre
du trottoir de cette rigole, ce qui est très ennuyeux pour les habitants. Il
appelle l'attention du maire sur un passage en pavé d'un mètre de long que la
Compagnie du tramway a fait établir entre les rails devant chaque propriété
de la rue de Poissy à Saint-Germain.
Il demande au maire d'obtenir par ses administrés qu'ils créent devant leur
porte un passage en pavé au lieu d'être obligés de traverser la voie dans les
cailloux.
Archives
municipales de Poissy)
Lettre du 17 juillet 1896, d'un riverain s'adressant au Maire de Poissy
l'informant que suite à la pose de la voie du tramway de Saint-Germain à
Poissy, le trottoir de sa propriété située à l'angle de la place de la
République et de la rue de Paris se trouve remanié d'une façon telle que les
eaux descendant de la portion supérieure de la rue de Paris entreront par les
soupiraux dans la cave de Madame R., épicière, sa locataire.
L'intéressé demande au maire d'examiner cet état de chose qui pourrait lui
causer un grand préjudice, sa locataire étant fortement lésée.
Il compte sur sa bienveillante équité pour obtenir un prompt résultat.
(Archives
municipales de Poissy)
Note pour la prévision des pavages de tramway transmise à M. L,
Conducteur des Ponts et Chaussées, le 22 juillet 1896
Réviser tous les pavages de la mairie et aux abords après un certain temps de
mise de service plus pour ?? la voie et pouvoir se rendre un compte exact de la
situation et rendre à la rue de Paris sa viabilité et son état. Bouché
l'égout en face le n° 40bis, état dangereux rétablissement d'une
descente en égout dont la suppression a été entérinée mais à charge de
rétablissement en autre place (au droit de la propriété ??).
Traverse de la rue au Pain Chemin n°30, voir la note de l'agent voyer cantonal.
Bouche d'égout au droit du n° 42 même observation que pour celle au droit du
N° 40bis .
Au droit de l'immeuble n° 104, dévers dangereux.
Bouche d'égout au droit du n°108, même observation mais j'ai l'intention de
supprimer purement et simplement pour faciliter le raccordement avec le pavage
tramway.
Du n°10 qui fait l'angle de rue conduisant au marché jusque et y compris
l'immeuble Dollé qui fait l'angle de la rue qui conduit aux ??
Archives
municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 30 juillet 1896, arrêté de la Ville de Saint-Germain du 30 juillet 1896.
Nous,
Maire de la Ville de Saint-Germain-en-Laye :
- vu la demande en date du 30 avril 1896, présentée par M. Jouffroy, Directeur
de la Compagnie du tramway de Saint-Germain à Poissy, à l'effet d'obtenir
l'autorisation d'établir un kiosque station sur le trottoir de la rue de la
République à l'angle de la rue des Bûcherons :
- vu la loi du 9 avril 1884, art. 98 ;
- vu le plan annexé à ladite demande ;
- vu l'état des lieux et l'avis de l'Agent voyer municipal ;
- considérant que le trottoir de la rue de la République présente une largeur
de 5m00 et que l'établissement de ce kiosque station n'est pas de
nature à gêner la circulation ;
Arrêtons :
- Article 1er La Compagnie du tramway de Saint-Germain à Poissy est
autorisée à établir un kiosque station sur le trottoir de la rue de la
République à Saint-Germain ;
- Art. 2 Pour conserver le droit de propriété de la Ville de Saint-Germain, la
Cie du tramway paiera annuellement dans la caisse du Receveur
municipal une redevance de un franc ;
- art. 3 Expédition du présent arrêté sera remis à la Cie du
tramway de Saint-Germain à Poissy et à Monsieur le Receveur municipal.
À l'Hôtel de ville, le 30 juillet 1896. Signé L. adjoint.
Archives
municipales de Poissy)
Projet de traité, non daté entre la ville de Poissy et les Concessionnaires de
la Compagnie du tramway.
Il a été convenu ce qui suit :
La Ville de Poissy autorise l'établissement sur les voies municipales, rue
Notre-Dame et boulevard de Maisons projeté, et quand ces voies seront livrées
à la circulation, d'une voie ferrée de raccordement entre la ligne de tramway
de Saint-Germain à Poissy d'une part et le dépôt de matériel qui doit être
installé sur ce terrain de la Compagnie de Chemin de fer de l'Ouest.
Cette voie pourra être établie suivant le plan, ci-annexé qui la mentionne
par une teinte bleue ; elle pourra être modifiée ultérieurement selon les
besoins du service, le Ville de Poissy et Messieurs les ingénieurs du Contrôle
se réservant d'approuver les nouvelles dispositions.
L'autorisation est donnée pour
toute la durée de l'exploitation du tramway et tant que le dépôt projeté à
l'extrémité du boulevard de Maisons sera maintenu. Cette autorisation pourra
être transmise à la Compagnie que les Concessionnaires doivent se substituer
aux termes du décret du 24 mai 1895.
Enfin un arrêté pourra être pris par M. le Préfet de Seine-et-Oise sur les
conditions de construction et de circulation du matériel sur la voie de
raccordement autorisé par les présen
Au crayon a été rajoutée
cette nuance : "pour une durée susceptible de renouvellement et moyennant
une redevance annuelle".
Le
5 août 1896 à 2 heures, la Commission, nommée par arrêté préfectoral en
date du 23 juin s'est réunie à la mairie de Poissy. Tous le membres de la
Commission étaient présents.
Monsieur M. a été nommé président, M. G a été nommé secrétaire. Monsieur
D., ingénieur des Ponts et Chaussées de l'arrondissement de Versailles et
Monsieur Francq, l'un des Concessionnaires du tramway assistait à la
réunion.
Monsieur le Président a soumis à la Commission, les diverses pièces du
dossier.
Il a donné communication du registre d'enquête ouvert par lui à la date du 1er
juillet 1896 et clos le 31 du même mois. Aucune personne ne s'est rendue à la
mairie pendant la période indiquée. Le registre est net de toute abréviation.
La Commission mise en demeure d'exprimer son avis sur la question du maintien de
l'avant-projet et sur son principe d'utilité publique a émis un vote favorable
à l'unanimité des voix.
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municipales de Poissy
Le 5 août 1896, la Commission mise en demeure d'exprimer son avis sur la
question de l'avant-projet et sur son principe d'utilité publique a émis un
vote favorables à l'unanimité des voix.
Clos en la Mairie de Poissy.
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municipales de Poissy
Le 7 août 1896, le Conseiller de Préfecture délégué demande au Maire de
Poissy de vouloir bien retourner d'urgence le dossier de l'enquête du
raccordement du tramway au dépôt de Poissy, accompagné du procès-verbal
de la commission d'enquête.
Cette affaire étant soumise au Conseil général dans sa très prochaine
session d'août courant.
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municipales de Saint-Germain-en-Laye
Le 21 octobre 1896, M. M. exprime le vœu qu'il soit tenté quelques démarches
afin que les heures d'arrivée du tramway de Poissy correspondent avec celles de
départ du tramway de l'Étoile
et réciproquement
M. le Maire rend note de ce vœu.
Le répertoire de la législation des chemins de fer français, réseaux secondaires d'intérêt général, chemins de fer d'intérêt local et tramways - 1901 mentionnent quelques dates concernant le tramway Saint-Germain—Poissy.
(Bibliothèque Nationale)
(Bibliothèque Nationale)
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municipales de Poissy
Le 27 novembre 1896, M. le Maire rappelle qu'en la séance du 5 juin 1896, il
informe la Conseil que le passage du tramway à travers la commune avait atteint
divers ouvrages municipaux sur la rue de Paris et au droit des voies
communales aboutissant à cette dernière.
Que des travaux en raccordement lui parurent aussi pensables : qu'ils pouvaient
et même entraîner à certain point à des travaux modificatifs.
Qu'à raison de cette situation, il croit devoir provoquer une réunion à
laquelle assistait M. Francq, représentant de la ligne de tramway, afin que
l'on put dresser état et statuer sur les questions.
Après avoir donné ces explications au Conseil, M. le Maire communique deux
lettres, en date de 21 9bre 1896 de la part des ingénieurs de la
Compagnie du tramway : MM. Edmond Coignet, Léon Francq et Paul Grosselin,
agissant au nom de la dite Cie.
Nous avons l'honneur de vois informer que nous acceptons de vous payer ou
de payer à votre entrepreneur et aux fins et conditions acceptées par la Ville
de Poissy, les travaux qui suivent et au sujet desquels un accord verbal est
intervenu entre nous.
- 1. Dépose et repose de la bordure de la place de la République dans la rue
de Paris, avec retenue de cette bordure sur 1m,50 de longueur.
Dépavage et repavage des chaussées de ladite place sur une surface représentée
par la largeur de ses chaussées et la distance de 1m,50 comprise entre notre rail et les travaux
que vous faites exécuter.
En ce qui concerne la bouche d'égout du Bd de Maisons, nous vous prions de
considérer que les travaux d'établissement de ce boulevard ayant été
exécutés après la pose de notre voie, c'est à la Ville qu'incombe la charge
de la dépense à faire.
Néanmoins, par esprit de conciliation, nous paierons la dépense de cette
bouche d'égout, dans la pensée que la Ville paiera la dépense du branchement.
2ème lettre
M. le Maire, quand nous avons dressé notre projet d'exécution du tramway, le
boulevard de la Croix vert n'était pas élargi.
Ce projet a été approuvé par M. le Ministre des Travaux publics, avec
obligation pour vous d'écouler les eaux par un ruisseau en pavage.
Noua avons donc fait la dépende de ce ruisseau.
Mais pour donner satisfaction au désir que vous avez voulu nous exprimer, et
afin de faire disparaître l'aspect malpropre de ce ruisseau aux eaux
stagnantes, nous avons consenti gracieusement à poser une bouche d'égout et un
branchement à nos frais.
En conséquence, nos obligations ont été remplies et au-delà, et nos travaux
qui sont à faire maintenant pour l'élargissement du Bd de la Croix
verte restent exclusivement à la charge de la Ville de Poissy...
Puis M. le Maire donne des explications complémentaires. Il estime qu'il y a
lieu de confirmer pour la place de la République et rues annexes, le partage
des travaux, indiqués dans la proposition.
Il estime aussi que, bien que les travaux du Bd de Maisons étaient
prévus avant l'exécution du tramway ; le Conseil peut accepter le partage
proposé pour travaux de bouche d'égout et canalisation exécutées par suite
de l'établissement de tramway.
Enfin, en ce qui concerne les travaux du Bd de la Croix verte, il fait
connaître qu'une bouche d'égout a été établie avec canalisation allant à
l'égout public, par les soins et aux frais de le Cie de tramway ;
mais qu'elle a du être changée de place et qu'il a fallu en ajouter une autre
; lors de l'élargissement effectif du Bd. Ces derniers travaux ont
été faits par les soins et aux frais de la Commune.
M. H d'O. émet une avis favorable aux offres de la Cie. Il estime
qu'au cas présent elles sont très acceptables...
Puis, le Conseil adopte les propositions énumérées ci-dessus et présentées
par MM. les Ingénieurs mandataires de la Compagnie du tramway.
Mais il estime que les travaux à charge de chacun, formeront des comptes
distincts.
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Le 30 décembre 1896, M. H. d'O. fait observer que le stationnement dudit
tramway, coïncide avec l'arrivée de certains trains de chemin de fer. Il en
résulte un encombrement qui pourrait être facilement évité, si le tramway
modifiait légèrement son horaire.
Il croit devoir appeler l'attention de M. le Maire à cet égard.
Puis M. D. demande à M. le Maire s'il connaît le projet de réfection des
ponts du Chemin de fer.
M. le Maire répond qu'il n'ignore pas que la Cie de l'Ouest a
l'intention de procéder à la réfection de plusieurs ponts ; notamment de
celui qui franchit la Route nationale n°13.
Puis M. H. d'O. fait part au Conseil des projets de la Cie.
Ces projets, dit-il, consistent en la réfection des ponts sur le parcours de la
ligne ; opération nécessitée par l'emploi prochain de nouvelles locomotives
d'un poids considérable (120 tonnes).
La réfection des trois ponts de Poissy pourra être opérationnelle dans des
conditions favorables à la circulation si la Ville consent toutefois à
participer aux dépenses.
Dans le sens de la larguer des ponts, seulement une amélioration est possible
mais il ne faut pas espérer obtenir une surélévation.
Si au contraire la Ville refuse son concours pécuniaire, la Cie se
bornera à refaire les tabliers des ponts.
M. C. s'élève contre les agissements de la Cie qui devrait pour ces
trois ponts faire le nécessaire, afin de donner un accès plus facile aux
voitures.
Enfin après échanges d'observations, M. le Maire déclare qu'il n'a été
saisi d'aucune demande de la Cie de l'Ouest et qu'il informe le
Conseil sans retard de toutes communications qui lui parviendraient
L'ordre du jour étant épuisé, le séance est levée.
De tout ce que dessus a été dressé le présent procès verbal que tous les
membres présents ont signé après lecture faite.
Notes
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