Le 7 juin 1928, l'Ingénieur en chef du Mouvement du Groupe Nord suite à la demande de déplacement de l'arrêt de la place du 11 novembre, direction Bezons-Quai de la ligne 61, rapport daté du 24 avril 1928 relatif à l'exploitation de la ligne 61, l'Inspecteur de ligne demandait entre autres choses le déplacement de l'arrêt observé en direction de Bezons-Quai avant la traversée de la place du 11 novembre et son report dans le garage situé après la traversée de ladite place, fait connaître qu'il est d'accord sur la modification proposée. Toutefois pour éviter que les portes des voitures se dirigeant vers Bezons-Quai ne soient ouvertes, côté entre voie, pendant le stationnement dans le garage précité, les voyageurs devront être admis en voiture à ce point par les portes coté droit.
La disposition envisagée ci-dessus entraîne la modification du paragraphe 5 des Consignes spéciales à la ligne, qui règle le mouvement des voyageurs en cours de route, ainsi que la manœuvre des portes. Cette manœuvre, au lieu de se faire comme actuellement au départ de l'arrêt de l'Église se ferait place du 11 novembre immédiatement après que la voiture en direction de Bezons-Quai aurait quitté ledit arrêt.
Il s'ensuit que la montée par les portes de gauche, sens Bezons-Quai, ne se ferait qu'entre la place du 11 novembre (non compris cette place) et le quai. Sur toutes les autres parties du parcours, le mouvement des voyageurs se ferait dans chaque sens par les portes côté droit.
Il demande à l'Inspecteur de ligne son accord afin qu'il puisse, le cas échéant, en saisir officiellement M. le Préfet et le service du Contrôle des V.F.I.L. de Seine-&-Oise.
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Le 13 juin 1928, le Président de l'Union des voyageurs écrit au Directeur de la S.T.C.R.P. ayant en vain et à plusieurs reprises attiré l'attention de MM. les contrôleurs de service à la tête de ligne du tramway 61 à la gare d'Argenteuil sur le départ en retard et quotidien dudit à son départ de 6h30. Les voyageurs se voient obligés de s'adresser à lui pour demander de bien vouloir donner des ordres pour que ce départ ait bien lieu à son heure fixée de 6h30 et non comme cela se pratique journellement à 6h35 et même 6h38 comme cela a eu lieu le 11 courant.
Ce tramway qui assure l'entrée des ouvriers et ouvrières des différentes usines d'Argenteuil et de Bezons, par le fait de son retard leur fait perdre souvent une demie heure et au Pont Neuf, l'autobus faisant le service de Colombes n'attendant pas, les voyageurs en retard ne l'utilisent pas, d'où perte pour la Compagnie. Perte pour l'ouvrier par suite de son retard et mécontentement général qui fait que pour éviter des retards ils iront à pied d'où encore perte pour la Compagnie.
D'autre part, il attire son attention sur la nécessité qu'il y aurait le vendredi soir de mettre une baladeuse au départ de 17h25 du quai. La sortie des usines des télégraphes se faisant ce jour à 17h30, même heure qu'à la Lorraine, c'est une véritable cohue et entassement dans ledit tramway d'où grande impossibilité pour le receveur de percevoir les places d'où perte encore pour la Compagnie.
Il serait bon aussi (et cela sans gêner le service puisque les autres jours, il arrive fréquemment que le départ du quai se fait plus souvent à 17h30 que 17h25 que ce jour surtout le départ eut lieu à 17h30, ce qui permettra aux ouvriers de pouvoir le prendre plus aisément.
De même le samedi, la sortie par suite de la semaine anglaise se faisant à midi, il y aurait urgence de mettre au départ de Bezons de midi cinq une baladeuse car les ouvriers arrivés à Lorraine sont entassés comme des sardines et la perception des places impossible. Cela se comprend puisqu'il y a quatre usines importantes dont la sortie ce jour se fait à midi.
Les voyageurs verraient également avec grand plaisir voir appliquer un aller retour pour la section de la gare d'Argenteuil au Pont Neuf comme cela existe du Pont neuf à Bezons
La Compagnie verrait ses recettes augmenter malgré la différence car le nombre d'ouvriers qui viennent le prendre au Pont Neuf le prendrait en cours de route à Argenteuil. Le tarif pourrait être le même que ce celui de la deuxième section soit 0,60 F.
La Compagnie rendrait service à la classe ouvrière et verrait l'exploitation de cette ligne augmenter.
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Le 20 juin 1928, pièce 13659 de l'Inspecteur de ligne du dépôt de Bezons.
1. - Le 1^er départ d'Argenteuil a en effet, eu lieu ces temps derniers avec des minutes de retard par suite de difficultés de sortie de dépôt et difficultés de passage à la bifurcation de Bezons-Quai. Ayant été, en outre, saisi verbalement de demandes de voyageurs pour que ce départ soit avancé, l'Inspecteur de ligne a adressé une proposition au Service des horaires en date du 18 courant prévoyant ce 1^er départ à 6h25 d'Argenteuil-Gare.
2. - La sortie de l'usine Lorraine n'a pas toujours lieu le vendredi à 17h30 mais régulièrement comme les autres jours à 18h30 et le dépôt de Bezons-Quai qui dessert cette sortie supporte un attelage.
Le personnel seul de l'usine Téléphones ne nécessite pas la mise en service d'un attelage.
3. - Le départ de 17h25 de Bezons-Quai n'a pas lieu d'être retardé de 5minutes pour donner satisfaction au personnel de l'usine Téléphone car cet établissement avance toujours de 5 à 7' sur l'heure officielle. Le Tw passe juste à la porte de l'usine au moment où s'effectue la sortie et donne ainsi toute satisfaction aux usagers leur évitant toute attente. Un retard  de 5' obligerait également à une attente supplémentaire de 5', les ouvriers qui montent place du 11 Novembre en sens inverse dans la voiture qui attend à ce point un croisement.
4. - Chaque samedi, le départ de 12h de Bezons-Quai a lieu avec attelage (actuellement en course supplémentaire) et une proposition a été faite en date du 30-5 pour que cet attelage soit prévu au TM prochain. Il est cependant à remarquer que ces temps derniers cet attelage n'a pu être assuré par suite de manque de personnel au dépôt.
5. - L'application du servie A-R sur la section Argenteuil-Gare—Place du 11 novembre serait évidemment fort bien accueilli par les usagers. Cette mesure contribuerait à la concurrence de l'autobus TED concurrent de la ligne 61 (voir note n°46 en date du 24-4-28).
Note manuscrite portée sur le document. En ce qui concerne l'attelage demandé à 17h25 de Bezons-Quai, nous avons fait des comptages le 22-6 qui nous ont fourni de constater qu'il n'était pas nécessaire, nous le mettrons dès qu'il sera utile. 
Signé l'Inspecteur divisionnaire Traction
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Le 30 juin 1928, le Directeur général de l'Exploitation et des Services techniques écrit à l'Ingénieur-Inspecteur principal du Contrôle des V.F.I.L. en réponse à sa lettre du 1^er et lui adresse copies des lettres de ce jour adressées à M. le Préfet de la Seine et à M. Levaillant, relatives à la mise en service de la ligne 61 Bezons-Quai—Argenteuil-Gare.
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Le 18 juillet 1928, L'ingénieur, Chef du Service du Mouvement adresse au Directeur-adjoint, Chef du Service des Études administratives une note concernant l'exploitation des lignes EZ - 55 & 61, éléments de réponse à la transmission S.E.A n°4.169 du 9 juillet 1928.
Lignes 61 & 64
Le 18 juin 1928, le Comité Consultatif des Transports en Commun a émis un avis favorable au report du terminus de la ligne 35 de la Mairie de Colombes au pont de la Jatte et le Conseil général a pris une délibération conforme dans sa séance du 1 juillet.
À ce sujet il a reçu pour instruction de M. le Directeur général de l'Exploitation et des Services techniques de renforcer d'une façon sensible le service de la ligne 64 lors de la réalisation de cette modification.
Il estime en conséquence qu'il convient d'atteindre les résultats de ce nouvel aménagement des lignes desservant la région de Colombes, Bezons et Argenteuil, avant d'examiner plus avant les desiderata du Conseil municipal d'Argenteuil.
En ce qui concerne les tarifs des lignes EZ & 61, ils ont été établis après un laborieux échange de correspondance avec le Contrôle de V.F.I.L. du Département de Seine-&-Oise et il n'est pas d'avis de les réviser dans le sens d'un abaissement, surtout si l'on considère que bien que principalement intéressé le Département de Seine-&-Oise ne supporte aucune part du déficit.
À s'en tenir à la relation Bezons-Quai—Colombes-Mairie antérieurement assurée par l'ancienne ligne 64, la tarification de la ligne EZ qui est actuellement de 0,30 en semaine devrait, pour déférer au vœu de l'Assemblée communale d'Argenteuil être ramenée à 0, 25 et comporter des billets A-R ouvriers d'un prix de 0,40, les barèmes appliqués sur la section Bezons-Quai—Argenteuil-Place du 11 Novembre de la ligne 61 étant supposés maintenus.
Il est bien évident que des taxes faibles ne peuvent être envisagées, celles actuellement perçues étant déjà très insuffisamment rémunératrices.
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Le 23 octobre 1928, le Présidente de l'Union des Voyageurs & Usagers des Chemins de Fer & Transports écrit au Chef de dépôt de la S.T.C.R.P. pour attirer son attention sur une anomalie dont souffrent les voyageurs d'Argenteuil et autres utilisant la ligne 61.
En effet, les billets A-R ouvriers ne sont délivrés que pour la section de la Place du 11 Novembre au Quai de Bezons et vice-versa.
Pourquoi cette brimade à notre laborieuse population ? Et pourquoi ne pas délivrer ces billets A-R sur l'autre section, de la Gare d'Argenteuil à la Place du 11 novembre ?
Sur toutes les autres lignes, pareil fait n'existe pas. Pourquoi cette particularité sur la ligne 61 ?
Le Président de l'Union a constaté avec un grand plaisir que sous l'égide du Chef de dépôt les Services font le possible pour améliorer le transport sur cette ligne 61. Aussi, il espère qu'il examinera sérieusement sa demande et donnera aux laborieux voyageurs les aller-retour demandés.
Il en résultera pour la Compagnie une augmentation de recettes. Car le nombre de ceux-ci afin d'économiser un peu vont descendre à la place du 11 novembre et font le reste du trajet à pied. Ils éviteront de surcroît de la fatigue
Archives de la RATP

La Sous-Commission du Comité consultatif dans sa séance du 26 octobre 1928, expose les tarifs applicables à la ligne 61 Bezons-Quai—Argenteuil-Gare.

Les tarifs varieront dans les mêmes conditions que ceux des réseaux de la S.T.C.R.P. c'est-à-dire en fonction de l'index économique créé par délibération du 10 juillet 1926.
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