Images de la ligne
La ligne 61 -
Argenteuil-gare—Bezons-quai - 1/9
4,135 Km.
Marc André Dubout
Argenteuil-gare—Bezons-quai :
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La présente étude aborde la mémoire de ligne Argenteuil-gare—Bezons-quai à travers le temps en fonction des textes retrouvés dans les archives tant municipales que celles de la RAPT ou d'autres sources et, dans l'espace en retraçant à l'aide de cartes postales le cheminement de la ligne du terminus d'Épinay à celui de la Trinité à Paris.
La ligne 54 au gré des archives
La ligne 61 - Argenteuil-gare—Bezons-quai est une des dernières lignes de tramway créées. C'était potentiellement aussi une des premières puisqu'elle apparaît partiellement dans plusieurs projets de la fin du XIXème S. concernant les lignes Houilles—St Ouen et Argenteuil—St Germain, la dernière étant concédée par le Département de Seine-&-Oise par convention du 27 janvier 1914 à la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.),
Toujours est-il que deux sections de ligne ont été construites et exploitées :
La ligne 61 au gré des archives
Session
du Conseil municipal d'Argenteuil de mai 1919.
Séance du samedi 14 juin ouverte à 3 heures du soir et présidée par le
Maire.
Le Maire déclare que cette ligne, pour laquelle il a déjà obtenu certaines
autorisations, est de toute utilité et qu'une société va être constituée incessamment
pour sa création dans un délai aussi court que possible.
L'assemblée se déclare tout à fait favorable à ce projet qui se raccorde
on ne peut mieux avec celui préconisé par Monsieur C., à travers la
propriété communale du Marais (dans laquelle seraient créées des voies de
garage) pour aboutir à la gare de triage du Val-Notre-Dame ; on aurait ainsi
une communication directe entre cette dernière gare et la ligne du Havre.
Comme l'ont fait remarquer plusieurs industriels ce raccordement aurait
l'avantage de relier la ligne en question avec les différents réseaux de l'État,
du Nord, de la Grande Ceinture, et de desservir les usines Dunlop, Lobstein et
autres.
Quelques critiques ayant été soulevées sur les lenteurs administratives
qu'on pourrait raconter, Monsieur B. assure que M. le Préfet, qui aurait
voulu assister en personne à cette réunion mais qui s'en est trouvé
empêché au dernier moment, ce qu'on pourrait rencontrer. M. le Préfet tient
tout particulièrement à développer l'activité industrielle dans
le département et ne ménagera ni ses efforts, ni son énergie pour faire
aboutir tous les projets qui lui seraient présentés dans ce but.
Deux Conseillers déclarent qu'ils ont eu la bonne fortune de se trouver
déjà avec M. le Préfet et qu'ils ont constaté qu'il est homme d'action,
ennemi des complications administratives.
À la suite de diverses demandes formulées par M. le Maire, au nom de la Sté
Lorraine, par la Société des Tréfileries d'Argenteuil, la maison Kessler
(qui demande que son usine soit reliée à la gare par une voie ferrée), les
usines Dunlop, M. Lobstein, etc. l'assemblée d'arrêté aux résolutions
suivantes :
Tramways
1. - l'établissement dans le plus bref délai possible de la ligne
d'Argenteuil—St Germain, déclarée d'utilité publique avec construction
immédiate du tronçon reliant la gare au nouveau pont par la Grande rue.
2. - création d'une ligne de tramways par les boulevards Maurice Berteaux,
Alsace-Lorraine, Gallieni, rue de Sartrouville et Val Notre-Dame, avec
raccordement par le boulevard Delambre la ligne de Bezons—St Germain. En cas
de nécessité absolue, une variante pourrait être apportée à cette ligne
en ce qui concerne son point de départ, qui pourrait avoir lieu à la porte
St Germain et suivre la rue de Sartrouville.
Les industriels, notamment la maison Kessler, les tréfileries demandent :
- a) que les heures de passages de tramways coïncident avec les heures
d'entrée et de sortie des ouvriers ;
- b) que les voies de tramways à créer soient établies en rails Vignoles et
non en rails Broca, de façon à faire circuler sur les voies des wagons de
marchandises ;
- c) Enfin, l'étude d'une ligne de tramway entre la gare d'Argenteuil et de
Sannois.
(D'ores et déjà nous savons que M. le Préfet en ce qui concerne le
raccordement de la ligne Argenteuil—St Germain dans la traversée du pays, a
commencé immédiatement des démarches auprès de la Cie des
tramways du département de la Seine pour obtenir que ce raccordement soit
effectué sans délai).
Chemins de fer
1. - Établissement dans le plus bref délai du projet réclamé par les
industriels entre la ligne du Havre et les usines de la partie ouest
d'Argenteuil ;
2. - Prolongement de cette ligne jusqu'à la gare de triage d'Argenteuil Val
Notre-Dame, en traversant la propriété communale du Marais, dans laquelle
pourront être établies des voies de triage ;
3. - et, enfin reprise immédiate par l'Administration de l'Ouest-État des
études de raccordement devant relier la gare d'Argenteuil à la ligne du Havre
près le pont dit "de la Morue".
La suite du texte ne concerne plus le tramway. Elle aborde les thèmes suivants
: Habitations ouvrières et Dispensaire anti-tuberculeux.
Archives
municipales d'Argenteuil
Le
15 avril 1921, session
du Conseil municipal d'Argenteuil, séance ouverte à 16h30 et présidée par le
Maire.
M. le Maire expose au Conseil qu'une délégation de la Commission des
Transports s'est rendue le matin même auprès de la S.T.C.R.P. et a entretenu
le Directeur des Études et de l'Exploitation de la nécessité impérieuse
qu'il y avait d'entreprendre la construction du tronçon de ligne Pont-Neuf—Argenteuil
prévu dans le projet de tramway Argenteuil—St Germain.
M. le Rapporteur de la Commission des Transports donne ensuite lecture du
rapport qu'il a établi à la suite de cette visite et au cours de laquelle les
représentants de la société des Transports de la région parisienne ont
demandé à ce que le Conseil municipal de la Ville d'Argenteuil émette un vœu
en faveur de la construction immédiate du tronçon de ligne dont il s'agit.
Le Conseil municipal,
- à la suite de l'exposé de M. le Maire,
- le rapport de sa Commission des Transports et les observations présentées
par plusieurs de ses membres entendus
- vu ses délibérations antérieures et celles du Conseil général
intéressant la question,
- vu le décret en date su 25 avril 1914, déclarant d'utilité publique les
travaux d'établissement de la ligne de tramways St Germain—Argenteuil,
- considérant qu'un décret du 25 juin 1914 a approuvé la délibération par
laquelle le Conseil municipal d'Argenteuil s'est engagé à verser au
département en vue de l'établissement de la ligne projetée et de celle de St
Germain—Maisons-Laffitte, une subvention annuelle de 1 900 F. payable 50 ans,
- considérant que depuis cette époque, cette subvention a été inscrite
chaque année au budget de la Commune ; que celle-ci est prête à en opérer le
versement pour obtenir le tronçon de ligne réclamé,
- considérant d'autre part que des crédits importants en vue de la
réalisation des projets de lignes de transport en commun ont été prévus au
budget départemental,
- considérant que la ligne devait être établie dans un très bref délai ;
qu'en conséquence qu'aucun moyen de transport autre n'a été étudié et
créé à Argenteuil, de sorte que la Ville est totalement dépourvue de moyens
de communication ; qu'il y aurait urgence pour remédier à et inconvénient
nuisible aux intérêts de la ville et de ses habitants d'établir de suite le
tronçon de la ligne projetée (St Germain—Argenteuil), entre la gare
d'Argenteuil et le Pont-Neuf.
- considérant que le tronçon de la ligne en question doit raccorder la gare
d'Argenteuil (terminus de Porte de Clichy—Argenteuil), au Pont-Neuf, point de
passage de ligne Bezons-Quai—Porte Champerret ; que ledit tronçon de ligne
desservira ainsi toute l'agglomération d'Argenteuil qui a près de 2
kilomètres de longueur, peuplée de plus de 32 000 habitants et absolument
dépourvue de moyens de transport.
À l'unanimité émet le vœu que sur les fonds votés spécialement par le
Conseil général une somme soit affectée par priorité à la construction
immédiate du tronçon Pont-Neuf—Gare d'Argenteuil, faisant partie de la ligne
de tramways St Germain—Argenteuil.
Pour extrait conforme, le Maire.
Archives municipales d'Argenteuil
Le
8 juin 1925, Convention entre le Département de la Seine et le
Département de la Seine-&-Oise au sujet de la construction et de
l'exploitation d'un tronçon de ligne de tramways entre Bezons et Argenteuil.
Entre les soussignés :
M. A. Naudin, Commandeur de la Légion d'Honneur, Préfet du Département de la
Seine, agissant au nom du Département en exécution d'une délibération du
Conseil général en date du 3 décembre 1924.
d'une part
et M. A. Bonnefoy-Sibour, Chevalier de la Légion d'Honneur, Préfet du
Département de Seine-&-Oise, agissant au nom de ce Département en
exécution d'une délibération du Conseil général en date du 1er
octobre 1924
D'autre part.
Il a été exposé et convenu ce qui suit :
Le Département de Seine-&-Oise a concédé, par convention du 27 janvier
1914, à la Cie des T.P.D.S., les voies ferrés d'intérêt local de
Saint Germain-en-Laye à Maisons-Laffitte et de Saint Germain-en-Laye à
Argenteuil, déclarées d'utilité publique par décret du 25 avril 1914.
La convention du 20 septembre 1920, par laquelle le Département de Seine a
racheté à la Cie des T.P.D.S. la concession des différentes lignes
de tramways constituant le réseau dit "Réseau départemental Nord",
contient, dans son article 1er le § suivant :
Au cas où le Département de la Seine passerait avec le Département de Seine-&-Oise
une nouvelle convention relativement à la construction et l'exploitation des
voies ferrées d'intérêt local de Saint Germain-en-Laye à Maisons-Laffitte et
de Saint Germain-en-Laye à Argenteuil, la Cie déclare
"renoncer, par avance, et sans indemnité spéciale à la dite
concession".
D'autre part, en raison des circonstances économiques, le Département de Seine-&-Oise
n'a pas l'intention de faire procéder, pour le moment, à la construction
desdites lignes mais ce département et le Département de la Seine sont
d'accord pour reconnaître l'urgence de la réalisation du tronçon de voie
empruntant le Chemin de grande communication n°15, depuis le pont où la ligne
de tramway n°64 "Porte de Champerret—Colombes—Bezons-Quai le quitte
pour se diriger vers le Pont neuf d'Argenteuil jusqu'à la rencontre du Chemin
de grande communication n°15 avec la Route nationale n°14 (annexe) où l'on
rejoint le tracé de la ligne de tramways n°40 "Porte de Clichy—Argenteuil.
Ce tronçon de voie, qui constitue une élément du tracé prévu pour la ligne
de Saint Germain-en-Laye à Argenteuil, déclarée d'utilité publique, comme il
a été dit ci-dessus, permettra l'exploitation de la navette Bezons—Argenteuil
et la modification du tracé de la ligne "Paris-Porte Champerret
(métropolitain) à Colombes et Bezons-Quai par Argenteuil, prévu au tableau du
cahier des charges du réseau départemental Nord de tramways, annexé à la
convention du 18 mai 1910 ; il rendent les plus grands services à la population
de l'agglomération presque ininterrompue qui longe le Chemin n°15 et
facilitera grandement les conditions d'exploitation des lignes de tramways N°
40, 62, 63 & 64.
En conséquence et sous réserve de l'approbation de l'Autorité supérieure, la
présente convention est passée entre le Département de la Seine et le
Département de Seine-&-Oise.
Convention
Article 1er . - Le Département de Seine-&-Oise construira
dans un délai de 3 ans, à dater de l'approbation de la présente convention,
la partie de la ligne de Saint Germain à Argenteuil, définie à l'article 2 du
cahier des charges annexé au décret du 25 avril 1914, qui a pour origine le
quai de Seine (actuellement quai Voltaire) à Bezons et pour extrémité la rue
d'Enghien (actuellement Bd Maurice Bertaux) à Argenteuil.
Il procèdera à ses frais en se conformant aux articles 4 et 10 bis inclus et
11, alinéa 1 & 2 du cahier des charges susvisé et en employant les types
d'ouvrages actuellement en usage dans le Département de la Seine, pour les
lignes analogues aux études, à la confection des projets, à l'exécution de
tous travaux et fournitures concernant notamment l'infrastructure et la
superstructure, l'équipement électrique, les lignes télégraphiques et
téléphoniques, les installations téléphoniques et les signaux de protection
des lignes, l'outillage des stations de la voie, le mobilier des stations et
abris. Il n'établira ni usine électrique, ni dépôt, ni ateliers.
Article 2. - La département de la Seine-&-Oise concède au Département
de la Seine qui accepte l'exploitation de cette partie de ligne aux conditions
suivantes :
- Le Département de la Seine assurera cette exploitation à ses risques et
périls en utilisant le matériel roulant, les usines, les dépôts et ateliers
du réseau départemental des transports en commun de la région parisienne,
dans lequel la nouvelle exploitation sera incorporée.
L'exploitation aura lieu en conformité des titres II, IV & V du cahier des
charges susvisé, sous les réserves ci-après :
- le transport des chiens, des bagages accompagnés et des
messageries ne sera pas obligatoire,
- les tarifs seront révisés au moment de la mise en exploitation
d'accord entre le deux départements.
Article 3. - Aussitôt après l'achèvement de la partie de la ligne
envisagée, le Département de Seine-&-Oise en fera la remise au
Département de la Seine.
Cette livraison sera effectuée au vu d'un procès verbal de réception
définitive dressé par une commission spéciale nommée à cet effet par le
Préfet de Seine et Oise comprenant les représentants des deux départements.
À partir de la livraison de la ligne, la Département de Seine-&-Oise sera
déchargé de toute responsabilité, sauf en ce qui concerne les ouvrages
litigieux pour lesquels il serait fait appel à l'arbitrage du Ministre des
travaux publics.
Article 4. - Le département de Seine-&-Oise touchera seul les subventions
des communes relatives à la construction de la partie de la ligne concédée.
Article 5. - La durée de la présente convention est limitée au 31 décembre
1950.
Article 6. - les frais de timbre et l'enregistrement et les frais d'insertion au
journal officiel de la présente convention seront supportés par le
département de le Seine.
Fait à Paris lu et approuvé, le Préfet de la Seine.
Archives de la R.A.T.P.
Le
14 janvier 1926, le Président de la République sur le rapport du Ministre
des Travaux publics, vu avec les actes y annexés, le décret du 25 avril 1914 qui
a déclaré d'utilité publique, l'établissement des voies ferrées d'intérêt
local de Saint Germain-en-Laye à Argenteuil et de Saint Germain-en-Laye à
Maisons-Laffitte, concédées par le Département de Seine-&-Oise à la Cie
des Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.).
- vu, avec les actes y annexés, le décret du 25 décembre 1920 relatif au
rachat et à l'affermage, par le Département de la Seine, des réseaux de
tramways et d'omnibus automobiles de la région parisienne,
- vu les délibérations du Conseil général de Seine-et Oise du 1er
octobre 1924 et de la Seine du 3 décembre 1924,
- vu la lettre de la S.T.C.R.P. du 3 septembre 1924,
- vu le rapport commun des ingénieurs du Contrôle de la Seine et de la Seine-&-Oise
du 10 juin 1925 et du Préfet de la Seine du 18 juillet 1925, vu l'avis du
Conseil général des Ponts et Chaussées en date du 15 juillet 1925,
- vu la lettre du Ministre de l'Intérieur du 28 août 1925,
- vu, dans son article 23, la loi du 31 juillet 1913 sur les Voies Ferrées
d'Intérêt Local (V.F.I.L.), modifiée par celle du 23 avril 1916 ;
- le Conseil d'État entendu,
décrète:
Article 1er. - Est approuvée par la convention intervenue
le 8 juin 1925 entre le Préfet de la Seine et le Préfet de la Seine-&-Oise,
au nom de leur département, pour régler la construction et l'exploitation du
tronçon Bezons-Argenteuil de la ligne St Germain—Argenteuil, déclarée
d'utilité publique par le décret susvisé du 25 avril 1914.
La dite convention restera annexée au présent décret.
Article 2. - Est reporté au 31 décembre 1928 le terme du délai fixé par
l'article 1er § 2 du décret du 25 avril 1914, pour
l'accomplissement des expropriations nécessaires à l'établissement du
tronçon ci-dessus mentionné.
Article 3. - Le Ministre des Travaux publics est chargé de l'exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal Officiel et insérer au Bulletin
des Lois.
Signe Gaston Doumergue.
Archives de la R.A.T.P.
Indications
à porter sur les bandeaux, écrans et transparents.
Archives de la R.A.T.P.
Le 18 mars 1926, l'Ingénieur des Ponts & Chaussées du Département
de la Seine transmet au Président du Conseil d'Administration, administrateur
délégué de la S.T.C.R.P. (M. Mariage1)
le texte du décret du 14 janvier 1926 approuvant la Convention passée le 8
juin 1925 entre le le Département de la Seine et le Département de la Seine-&-Oise
au sujet de la construction et de l'exploitation du tronçon de ligne de
tramways Bezons—Argenteuil de la ligne de tramways Saint Germain—Argenteuil.
Il lui demande de lui faire parvenir un projet d'avenant à la convention
d'affermage en vue de l'incorporation de la ligne Bezons—Argenteuil au réseau
départemental.
Archives de la R.A.T.P.
Le
15 janvier 1927, Ville d'Argenteuil, chemin de Grande Communication n°15,
interdiction de la circulation dans la Grande rue entre la rue du Port et la rue
de Pontoise par suite des travaux de construction de la ligne de tramways.
Le Maire d'Argenteuil,
- vu l'arrêté de M. le Préfet de Seine-&-Oise en date du 1er
décembre concernant l'interdiction de la circulation, Chemin vicinal de Grande
communication n°15 (Grande Rue) pendant la durée des travaux de construction
de la ligne de tramways Argenteuil—Bezons,
- vu notamment l'article 2 dudit arrêté déléguant la Municipalité pour
fixer les limites extrêmes d'interdiction pour chaque chantier partiel,
- vu la demande de la S.T.C.R.P. en vue de l'exécution des travaux entre la rue
du Port et la rue de Pontoise,
- considérant que rien ne s'oppose à l'ouverture de ce chantier,
Arrête :
Article 1er . - La S.T.C.R.P. est autorisée à
ouvrir à la date du 17 janvier, son chantier pour la construction de la ligne
de tramway Argenteuil—Bezons, dans la partie de la Grande rue comprise entre
la rue du Port et la rue de Pontoise.
Article 2. - La circulation des voitures sera interdite dans ladite partie de la
Grande Rue pendant la durée des travaux.
Article 3. - Des barrages seront établis par les soins de la S.T.C.R.P. et à
chaque extrémité du chantier et le présent arrêté sera affiché pas ses
soins et à ses frais.
Des pancartes indiquant que la voie est barrée seront placées aux extrémités
des rues perpendiculaires à la grande Rue aboutissant à la partie de cette
dernière interdite à la circulation. Les barrages ainsi que les pancartes
seront éclairées dès la tombée de la nuit.
Article 4. - M. le Commissaire de police et les Agents sous ses ordres, le
Commandant des Brigades de Gendarmerie, les Gardes-Champêtres et tous agents de
la Force publique sont chargés de l'exécution du présent arrêté.
Archives de la R.A.T.P.
Le 3 mars 1927, la Direction de l'Exploitation Commerciale ( D.E.C.), Service du Mouvement S.T.C.R.P. publie ses consignes spéciales à la ligne 61 établies conformément à l'Ordonnance générale de police réglant la circulation, en date du 15 mars 1925.
1. - Ordre de priorité de passage
1.1. Traversée de croisements et bifurcations
Se conformer aux prescriptions de l'article 260 de l'Ordonnance générale de
Police du 15 mars 1925 annexée au Règlement d'Exploitation à l'usage des Contrôleurs,
Receveurs et Machinistes,' étant entendu que les trains de voyageurs ont dans
tous les cas priorité sur toutes les autres catégories de trains. C'est ainsi
qu'une voiture haut-le-pied, voiture-école, train de matériel, ou de
marchandises, même descendant une pente de 25 %o doit
laisser la priorité à un train de voyageurs roulant sur une voie de pente
moindre aboutissant au même point.
Pour la priorité accordée aux trains circulant sur des voies en pente de 25
mm. par mètre, celle-ci se règle ensuite, soit entre les trains faisant le
service des voyageurs, soit entre les trains de marchandises, écoles essais,
haut-le-pied, etc.
1.2. Voies uniques
Lorsque deux motrices ou trains se présentent simultanément soit pour franchir
en diagonale à gauche soit aux extrémités d'une voie unique non commandée
par des feux, la priorité appartiendra à la motrice ou au train se
dirigeant vers Argenteuil, sauf dérogation prévue par les consignes particulières
de chaque ligne.
Les dérogations prévues par l'article précité pour les croisements et
bifurcations situés sur des voies en pente dont la déclivité est supérieures
à 25 %o sont néant en ce qui concerne la ligne 61.
2. Points dangereux ou difficiles spécialement signalés à
l'attention des Machinistes
En général tous les points prévus par les articles 258, 259, 261, 262, 263 de
l'Ordonnance générale de Police du 15 mars 1925 et par les articles 235, 236,
237, 238, 240, 241, 242, 243, 244, 245 du règlement d'exploitation.
2.1. En particulier pour la ligne 61 :
Dans Bezons :
Quai Voltaire, rue de Pontoise | Courbe prononcée, allure ralentie |
Rue de Pontoise | Voie en bordure du trottoir, allure ralentie, chaussée fréquentée par de nombreux véhicules |
Rue de Pontoise, rue Jean Jaurès | Courbe prononcée, allure ralentie |
Rue Jean Jaurès | Voie sur accotement, allure ralentie le long des habitations. |
Dans Argenteuil :
Rue de St Germain (Bd du Gal Delambre à la place du 11 novembre) | Voie sur accotement, allure ralentie le long des habitations |
Place du 11 novembre | Allure ralentie |
Rue de St Germain, rue du Verte | Allure ralentie |
Rue de St Germain, rue de Seine | Allure ralentie |
Rue de St Germain (entre la rue Verte et la place de l'Église | Chaussée et trottoir étroits, voie en bordure en trottoir, côté numéros impaires, allure très ralentie |
Rue de St Germain à la hauteur de la rue de l'Évêque | Voie en courbe, allure ralentie |
Rue de St Germain (entre la place de l'Église au N° 4 de la rue de St Germain, direction Bezons) | Allure très ralentie dans la déclivité et dans la courbe, désaxement de la ligne aérienne |
Grande Rue à la hauteur de la la rue de Calais | Voie en courbe, allure ralentie |
Grande Rue - rue de l'Abbé Fleury | Allure ralentie |
Rue de Pontoise- rue de la Liberté | Allure ralentie à la traversée |
Grande Rue | Rue étroite et très fréquenté, allure ralentie |
Grande Rue ( entre le rue de Pontoise et la rue du Port | Allure très ralentie à la traversée de la chaussée (la voie passe du côté des numéros pairs au côté des numéros impairs de la chaussée) |
Grande Rue ( de la rue Pierre Joly à la rue du Carême Prenant) | Voie en bordure du trottoir, côté numéros impaires, allure ralentie en raison de l'étroitesse du trottoir |
Rue du Carême Prenant - rue Laugier | Allure ralentie à la traversée |
Grande Rue - rue Alfred Labrière | Allure ralentie |
Grande Rue (du terminus à la rue Diane) | Chaussée en déclivité direction Bezons, allure très ralentie |
Bd d'Enghien (terminus) | Allure très ralentie au cour de la manœuvre de triangle, ainsi qu'au départ à la traversée de la Grade rue |
2.2. Traversée des voies ferrées ne
dépendant pas de la S.T.C.R.P.
Pour la traversée des voies ferrées de raccordement de gare à gare,
d'usines aux gares, de grandes lignes, de sociétés privées ou de lignes
stratégiques, les machinistes devront ramener la vitesse de leur voiture
à 6 Km/h, c'est à dire celle de l'homme au pas et obéir aux signaux
des agents préposés à la garde des dites voies.
3. Arrêts ou ralentissements effectués
obligatoirement au frein à main.
Le machinistes devront se servir du frein à main pour modérer l'allure de
leur motrice ou train de façon que ce frein soit constamment tenu en bon état
de fonctionnement :
3.1. au terminus d'Argenteuil
Grande Rue à Argenteuil (direction Bezons) (du terminus à la rue de Diane)
3.2. au terminus de Bezons (Quai)
Conformément aux prescriptions du règlement d'exploitation, tout en faisant usage du frein à main, aux endroits désignés ci-dessus, les machinistes devront toujours se tenir prêt à se servir des autres moyen de freinage si un obstacle imprévu se présente sur la voie.
Suit
la liste des numéros de téléphone.
Archives de la RATP
Le 3 mars 1927, la
Direction de l'Exploitation commerciale, Service du Mouvement S.T.C.R.P.
publie la liste des points d'arrêt :
quai Voltaire, rue Camille Desmoulins, rue Édouard Vaillant, boulevard du
Général Delambre, parc du Marais, place du 11 novembre, rue de Sartrouville,
Église, rue du Port, rue Alfred Labrière, Argenteuil-Gare (terminus)
Archives de la RATP
Archives de la RATP
Le
15 mars 1927, l'Administrateur délégué de la S.T.C.R.P. écrit à
l'Ingénieur en chef des Ponts & Chaussées, chargé du Contrôle des
V.F.I.L. au sujet d'une modification d'itinéraire de la ligne 64 et création
d'un service de navette Bezons-Quai—Argenteuil-Gare. Copie de la lettre a été
adressée au Préfet de Seine-&-Oise.
Archives de la RATP
Le
15 mars 1927, l'Administrateur délégué de la S.T.C.R.P. écrit au
Préfet de Seine-&-Oise pour l'informer que le tableau A annexé à
l'article du cahier des charges de l'ancien réseau départemental Nord indique
que le tracé suivi dans Argenteuil et Bezons par la ligne n°64 Bezons-Quai—Colombes-Mairie—Porte
Champerret sera à modifier ultérieurement après la transformation du pont
d'Argenteuil et fixe son terminus dans Argenteuil ainsi que son remplacement par
une navette entre Argenteuil et Bezons-Quai rive droite de la Seine.
Par ailleurs, dans sa séance du 16 décembre 1925, le Conseil général de la
Seine a adopté le projet d'une double voie boulevard de Valmy à Colombes,
entre le boulevard d'Achères et l'avenue d'Argenteuil pour le raccordement
des voies des lignes de tramways n° 64 & 40 "Argenteuil—Place
Clichy", en vue d'un prolongement à Argenteuil la ligne n°35 "Colombes-Mairie—Madeleine".
Les travaux de construction de cette double voie ainsi que les installations
aériennes étant en cours d'achèvement, il lui fait connaître l'intention
de la Compagnie de réaliser dans les conditions suivantes les dispositions
prévues au cahier des charges de l'ancien réseau Nord.
1. - Ligne 64
Cette ligne conservera son numéro et prendra la dénomination
"Argenteuil—Colombes-Mairie—Porte Champerret"
Elle abandonnera le parcours qu'elle suit actuellement entre le boulevard de
Valmy et Bezons-Quai pour emprunter le nouveau tronçon de voies construit
boulevard de Valmy et suivre ensuite à partir de l'avenue d'Argenteuil
l'itinéraire de la ligne n°40 jusqu'à la gare de cette localité où les
voitures des deux lignes stationnent en commun.
Si les résultats d'exploitation consécutifs à cette modification
d'itinéraire sont satisfaits, la Compagne sera amenée à envisager le
prolongement à Argenteuil de la ligne n°35 qui a été prescrit par le
Conseil général de la Seine, au cours de sa séance du 26 décembre 1923.
2. - Mise en exploitation de la navette entre Bezons-Quai—Argenteuil-Gare
Les travaux de construction des voies et de la ligne aérienne du tronçon
compris entre la place du 11 novembre à Bezons et la rue Alfred Labrière
à Argenteuil devant être terminés à une date prochaine la Compagnie se
propose de réaliser la création du service de navette entre Bezons-Quai et
Argenteuil-Gare en même temps que le prolongement de la ligne n° 64 à
Argenteuil.
La nouvelle ligne sera désignée sous le n°61 et prendra la dénomination
"Bezons-Quai—Argenteuil-Gare".
Il adresse deux dossiers comprenant pour chacune des lignes 61 & 64 :
- les temps de parcours prévus
- les horaires de semaine et dimanche
- les consignes spéciales à observer
- la liste des points d'arrêt
- la liste des postes téléphoniques.
En outre il saisit MM. les Préfets de la Seine et de Police de ces
mêmes questions.
Archives de la RATP
Le
15 mars 1927, horaire du service de semaine de la ligne 61 avec un premier
départ de Bezons-Quai à 6h30 et d'Argenteuil-Gare à 7 heures et derniers
départs respectifs à 20 heures et 20h30. Nombre de courses : 56
longueur de la ligne 4135 m.
Archives de la RATP
Le
15 mars 1927, tableau fixant les temps de parcours minimum aux différentes
heures de la journée pour les jours ouvrables et dimanches et fériés.
Temps de parcours entre 18 et 20 minutes.
Archives de la RATP
En mars 1927 le Directeur de la S.T.C.R.P. soumet au Préfet
de Seine-&-Oise les modifications de tracé de la ligne 64 Porte
Champerret—Colombes—Bezons-Quai par Argenteuil avec mise en
exploitation d'une navette Bezons-quai—Argenteuil-gare, navette prenant la
dénomination de ligne 61.
Cette modification entraîne l'abandon du boulevard de Valmy dans Colombes et
de la place du 11 novembre à Argenteuil. Elle appelle les observations
suivantes :
Cette proposition comporte l'abandon du tronçon de l'exploitation de la ligne
comprise entre le boulevard de Valmy à Colombes et la place du 11 novembre à
Argenteuil. Sur ce point particulier, M. le Préfet de Seine-&-Oise a
demandé à M. le Préfet de la Seine, et en raison des nombreuses protestations
qu'a soulevé ce projet, il ne serait pas possible, malgré les textes des
conventions en vigueur, de maintenir l'exploitation de ce tronçon de ligne.
Sans préjuger de la suite que pourra comporter cette requête, les propositions
pour ce qui concerne l'exploitation des lignes 64 & 61 donnent lieu de la
part du Département de Seine-&-Oise, aux observations suivantes :
1. - Conditions nouvelles pour l'exploitation de la ligne 64.
Sur le territoire de Seine-&-Oise le tracé prévu pour la nouvelle ligne 64
emprunte le parcours de la ligne 40.
a) - Sectionnement. On peut être surpris de constater que le parcours
quai du Petit Gennevilliers—boulevard de Valmy dont la longueur ne dépasse
pas 400 m. constitue à lui seul une section alors que pour la ligne 40 la
section se prolonge jusqu'à Asnières-Les Quatre Routes accusant une longueur
de
3 Km. environ et que le
parcours total du quai du Petit Gennevilliers à Colombes-Mairie pour la ligne
64 qui serait divisée en deux sections ne mesure pas plus de 2 Km. également.
b) - Horaires. Le service des Ponts & Chaussées a consulté les Maires d'Argenteuil et
de Bezons.
M. le Maire d'Argenteuil n'a pas formulé d'observations.
M. le Maire de Bezons demande que le premier départ d'Argenteuil prévu à 6
heures soit avancé d'une demi-heure de façon à ce que le premier départ de
Champerret ait également lieu une demi-heures plus tôt.
Peut-être la modification demandée par le Maire de Bezons au départ
d'Argenteuil n'est-elle pas nécessaire pour obtenir le résultat cherché à la
Porte Champerret car des voitures pouvant se rendre directement à ce terminus
pour y effectuer le premier départ sans passer par la gare d'Argenteuil.
Mais la modification de l'horaire au départ d'Argenteuil a son intérêt en
elle-même. En effet, les premier trains des grands réseaux arrivent à cette
gare de 3 directions différentes : Paris, Mantes et Ermont-Sannois vers 5h1/2.
De ces trois trains débarquent un très grand nombre de voyageurs qui se
rendent à leur lieu de travail loin de la gare. Il conviendrait donc de
tenir compte de ces heures d'arrivée pour amener le premier départ du tramway
de la ligne 64. D'ailleurs, l'argument donné ici pour le premier train de la
navette Argenteuil—Bezons-Quai sera parlé plus loin. Enfin dans le
même ordre d'idées, il est à signaler que le premier train de la ligne 40
partait jusqu'ici à 5h30 de la gare d'Argenteuil.
M. le Maire de Bezons a demandé également que les derniers départs
d'Argenteuil et de la Porte Champerret, prévus à 20h30 soient retardés
jusqu'à 22h50 et 22h40 respectivement. Cette demande paraît tout a fait fondée.
Les horaires du soir pourraient d'ailleurs être adaptés aux trains venant de
Paris, de Sannois et de Mantes.
c) - Consigne spéciale La consigne spéciale est à rectifier page
2 ; les marchés d'Argenteuil ont lieu les mardis, vendredis et dimanches et non
les mardis, mercredis et dimanches.
Les autres pièces du dossier relatives à la ligne 64 ne donnent lieu à aucune
observation
2. - Conditions proposées pour l'exploitation de la navette Bezons-Quai—Argenteuil-Gare.
Cette navette serait exploitée sous la dénomination nouvelle "ligne
61".
a) - Tableau des temps de parcours - ne donne lieu à aucune observation.
b) - Horaires - MM. les Maires d'Argenteuil et de Bezons consultés,
comme il a été dit à propos de la ligne 64, ont présenté des desiderata
dont il paraît devoir être tenu compte , savoir :
- fixer les premiers départs de Bezons-Quai vers 5h10 et d'Argenteuil-Gare vers
5h30 en harmonie avec les heures d'arrivée des premiers trains en gare
d'Argenteuil vers 5h30 en harmonie avec les heures d'arrivé des premiers trains
en gare d'Argenteuil et les derniers départs vers 23 heures en tenant compte
également de l'horaire des trains arrivant en gare d'Argenteuil.
Du reste, il y a lieu d'observer, au début et en fin de journée, cette ligne
sur le tronçon qui est présentement exploité entre Bezons-Quai et le point
où la ligne de tramways 61 actuel la quitte pour se diriger vers le Pont Neuf,
est desservie par de nombreux tramways qui vont prendre leur service par la
ligne (illisible). Colombes-Mairie—Porte Champerret de la ligne 64,
section où l'exploitation est la plus intense ou qui rentre au dépôt de Bezons-Grand Cerf en fin de service.
La mise en service de la navette Bezons-Quai—Argenteuil-Gare révèlera sans
doute des besoins supplémentaires par exemple extension du service après 22
heures, le dimanche notamment jusqu'au trains dit de "théâtre" ;
nécessité d'augmenter le nombre des trains aux heures d'entrée et de sortie des usines, etc. Dans son propre intérêt, la Société sera appelée
à faire face à ces besoins.
c) - Consigne spéciale - Il y a lieu de prendre en considération les
observations formulées par M. le Maire d'Argenteuil. La consigne pour ce qui
concerne le carrefour Grande Rue—rue de l' Abbé Fleury pourrait utilement
mentionner après les mots "allure ralentie" l'indication "Écoles
- Attention aux Enfants".
d) - Points d'arrêt - Le dossier soumis à l'enquête en vue de la
déclaration d'utilité publique comportait un plan des arrêts prévus. Les
arrêts proposés naturellement ne sont fixés comme l'indiquait le plan soumis
à l'enquête mais il ne serait apporté aux premières prévisions que des
modifications sans importance.
Tout d'abord, il est à remarquer que les 6 premiers arrêts proposés à partie
de Bezons-Quai sont exactement ceux qui sont observés présentement sur le
tronçon emprunté par la ligne 64 entre Bezons-Quai et le point où la ligne
quitte la navette Bezons—Argenteuil pour se diriger vers le Pont Neuf.
M. le Maire de Bezons demande que ces arrêts soient changés. Mais celui
d'Argenteuil désirerait que l'arrêt facultatif du boulevard Delambre devint
arrêt obligatoire et l'arrêt obligatoire du Marais fut transformé en arrêt
facultatif.
Il est certain que le premier qui se trouve à la hauteur des usines
Lorraine-Dietrich et au carrefour de rues très fréquentées serait plus
indiqué que le second comme arrêt obligatoire.
Par ailleurs, comme il s'agit d'une simple présentation, il paraît facile de
donner satisfaction au Maire d'Argenteuil.
Pour le parcours nouveau, c'est à dire entre le point où la ligne 64 quitte la
ligne Bezons—Argenteuil le tableau ci-dessous résume les différences entre
les points d'arrêt tels qu'ils figuraient au dossier soumis à l'enquête tels
qu'ils sont proposés par la Société et tels qu'ils sont demandés par le
Maire d'Argenteuil.
prévu au plan du dossier d'enquête | proposé par la S.T.C.R.P. au dossier | demandé par la Maire d'Argenteuil |
Avenue Legrand : facultatif | Rue de Sartrouville : facultatif | Rue de Sartrouville : obligatoire |
Place de l'Église : obligatoire | Place de l'Église : obligatoire | Place de l'Église : obligatoire |
Rue de Pontoise : facultatif | Rue du Port : facultatif | Rue de Pontoise : obligatoire |
Rue de la Liberté : facultatif | Rue A. Labrière : obligatoire | Rue de la Liberté : obligatoire |
Rue de Sannois : facultatif | Rue A. Labrière : obligatoire |
Les propositions de M. le Maire d'Argenteuil qui comprennent par rapport à
celles de la Société le déplacement d'un arrêt facultatif et sa
transformation en arrêt obligatoire ainsi que la transformation analogue d'un
autre arrêt semblant entièrement justifiées et facilement réalisable et la
demande du Maire d'Argenteuil paraît devoir être prises en considération
e) - Sectionnement - Le sectionnement prévu pour la nouvelle ligne 61 ne
soulève pas d'obligation.
f) - Tarifs - M. le Maire d'Argenteuil proteste contre le taux élevé
des tarifs ordinaires et se plaint, avec le Maire de Bezons qu'il ne soit pas
prévu sur cette ligne de billets ouvriers.
Tarifs ordinaires - En exécution de l'avenant du 15 octobre 1926 à la
convention du 8 juin 1925 approuvée par décret du 16 mars 1927, pour
l'affermage de la ligne Bezons—Argenteuil à la S.T.C.R.P., les tarifs
extra-muros de la S.T.C.R.P. fixés par les avenants du 23 juillet 1925 et du 26
juillet à la Convention d'Affermage de 1920, les dispositions de ce courrier
ayant été prorogées à partir du 1er janvier 1927 par un avenant
du 31 décembre 1926 à la même Convention de 1920, ces tarifs extra-muros sont
les suivants :
2ème classe | 1ère classe | |
section jusqu'à 900 m. de longueur | 0,20 x 1,25 x 0,35 | 0,20 x 1,25 x 0,375 soit 0,35 |
section de 900 à 2000 m. | 0,30 x 1,25 x 0,375 soit 0,35 soit 0,35 | 0,40 x 1,25 soit 0,50 |
section de 2000 à 3000 m | 0,40 x 1,25 soit 0,50 | 0,60 x 1,25 soit 0,75 |
Les tarifs proposés par la S.T.C.R.P. pour l'exploitation de la ligne 61
correspondent pour chacune des sections prévue sur ladite ligne à des
longueurs comprises entre 2000 et 4000 m. de longueur. Le chaînage du
raccordement 64 - 40 n'a même pas été réalisé officiellement. Mais d'après
les plans et profilés de la ligne, si la section Bezons-Quai—place du 11
novembre mesure environ 2100 m. et si par conséquent les tarifs paraissent,
pour ce qui la concerne exactement calculés (ce sont d'ailleurs ceux qui sont
actuellement perçus pour la même section exploitée au titre de la ligne 64),
du moins la 2ème section place du 11 Novembre—Argenteuil-Gare ne
mesurait que 1900 m. de longueur environ et les tarifs devraient être par suite
que de 0,35 en 2ème classe et 0,50 en 1ère classe.
réserve des vérifications contradictoires avec le Société, les tarifs
devront être codifiés dans ce sens.
Mutilés - Le tarif applicable aux mutilés en exécution des textes
visés ci-dessus et celui de la 2ème classe en toutes classes, ce
tarif sera rectifié pour la ligne 61 en ce qui concerne la 2ème
section eu égard à ce qui précède, c'est à dire qu'il devra être ramené
à 0,50 et 0,35.
Billets ouvriers - Il n'y a rien dans la convention particulière
relative à l'exploitation de la nouvelle ligne 61, ni dans les divers textes
qui réglementent l'octroi et la tarification des billets dits ouvriers, qui
puisse justifier la suppression de ces billets sur la ligne 61. En conséquence
des propositions de tarifs ouvriers devraient être présentées par la
S.T.C.R.P.
Mutilés 100 % - Le tarif pour les mutilés 100 % est fixé par arrêté
de M. le Préfet de la Seine en date du 24 juillet 1925, il doit être en toutes
classes de 0,25 pour tout le parcours dans le Département de la Seine et de
0,25 + 0,10 x 0,75 pour un parcours intéressant à la fois les deux
Département de la Seine et de la Seine-&-Oise.
Le tarif proposé pour la ligne 61 qui n'intéresse que le Département de
Seine-&-Oise est de 0,30. Celui de 0,25 aurait pu être légitimement
adopté eu égard au faible parcours de la ligne.
Archives
municipales d'Argenteuil
En avril 1927, la ligne 61 n'est toujours pas
ouverte et les requêtes s'amoncellent sur le bureau du maire
d'Argenteuil qui demande audience au directeur de la S.T.C.R.P. Le directeur de la S.T.C.R.P. a envoyé les demandes d'autorisation aux administrations des départements de la Seine et de la Seine-&-Oise... Elles n'ont pas répondu à ce jour. Archives municipales d'Argenteuil |
Notes :
Sources :
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