Mémoire de la ligne

Rueil-Gare—St Germain-en-Laye par Chatou - ligne 60 - 8/11
8,305 Km.

Marc André Dubout

Le 16 mars 1926, le Directeur de l'Exploitation commerciale écrit au Conseiller général de Seine-&-Oise et Maire de Saint Germain pour lui faire connaître que l'état des voies de la ligne 60 Rueil-Ville—Saint Germain nécessiterait très prochainement des travaux de remise en état importants entraînant une dépense de premier établissement de 2.392.000 Frs environ.
Cette ligne étant très déficitaire la Société a fait une étude pour rechercher s'il ne serait pas plus économique de la remplacer par un service d'omnibus à 25 places avec un seul agent. Ces omnibus seraient montés sur pneumatiques.
Cette étude a fait ressortir que l'exploitation par omnibus automobiles serait très nettement avantageuse, le bilan total annuel (charges financières et dépenses d'exploitation) de cette ligne montrant un avantage de l'ordre de 103.000 Frs. par rapport à l'exploitation par tramways.
En outre, il y a lieu de remarquer que les conditions de l'exploitation seraient améliorées puisque en semaine, le nombre de départs et de places offertes, aux heures de charge, serait majoré de 10 % environ, alors qu'aux heures creuses le nombre de départs demeurerait le même.
La Société peut indiquer que le tarif applicable sur les omnibus automobiles serait le tarif de 2ème classe actuellement en vigueur sur les tramways.
Dans ces conditions, la Société demande au Conseiller de bien vouloir l'autoriser à effectuer dès maintenant cette modification, étant entendu que la Société reviendrait à la situation actuelle au cas où les résultats ne seraient pas satisfaisants et au cas où le Département de la Seine accorderait les crédits nécessaires à la réfection des voies de la lignes 60.
Archives de la RATP

Les tarifs avec leur ambiguïté ont été une source de correspondance constance entre les usagers et la Société. Dans ce document du 26 février 1926, adressé au Directeur général de la S.T.C.R.P. suite à un incident de route met en exergue l'ambiguïté des deux lignes Paris—St Germain par Chatou et par Bougival pour lesquelles un tarif a été établi sur ces bases, tarif aujourd'hui remanié et qui a pour conséquence que les habitants de Rueil au-delà de Rueil-Ville vers Bougival et venant de Rueil-Gare ont à payer deux fois 30 centimes à chaque voyage dans les deux sens par suite du sectionnement à Rueil-Ville.
De plus les points de vente des billets ne disposent pas de billets imprimés pour l'ensemble des parcours, aussi le signataire propose-t-il la création de "billet à la main". 
Archives de la RATP

26 mars 1926. Les lignes 58 & 60 de la concession de 1910 résultent de la transformation des lignes Paris—St Germain et Rueil—Le Pecq—St Germain et Rueil (Gare)—pont de Chatou, Rueil—Port Marly Rueil—Pont de Neuilly, Port Marly—St Germain. 
La complication des tarifs fut le résultat des nombreux remaniements de lignes. Les compagnies ont cependant essayé de léser le moins  possible les usagers. 
L'épuration de ce régime transitoire s'est poursuivie jusqu'en 1920 et les tarifs des lignes Paris—Bougival—St Germain et Paris—Chatou—St Germain étaient complétés par des tarifs spéciaux comprenant :
  • des billets aller-retour entre gares
  • billets militaires
  • carte d'abonnement entre le Pont de Neuilly et les terminus de Seine-&-Oise et entre la Porte et le Pont de Neuilly 
  • Barème pour le transport des chiens, bagages, messageries.
    Archives de la RATP

Le 29 mars 1926, l'Ingénieur, Chef du service du Mouvement écrit une note au Directeur des Études et du Contrôle de l'Exploitation selon laquelle, les lignes 58 & 60 de la concession de 1910 résultent de la transformation des ligne Paris—St Germain et Rueil—Le Pecq provenant elles-mêmes du remaniement des concessions Courbevoie au Pecq et St Germain, Rueil-Gare—Pont de Chatou, Rueil—Port-Marly—St Germain. De cet enchevêtrement de lignes il en résulte des chevauchement de tarifs dont la survivance s'explique par le désir de léser le mois possible les usagers.
À cela s'ajoute le régime spécial des correspondances de la station Rueil-Gare avec le Chemin de fer de l'Ouest, et le tramway est considéré comme un véritable prolongement du chemin de fer.
Comme on peut le lire, la tarification n'est pas simple et l'histoire des lignes la complique.
En 1922, la ligne 60 bénéficie d'une tarification complète pour relation directe avec toutes les stations de la ligne 58 entre Rueil-Ville et la Porte de Neuilly. En revanche la délivrance d'un billet n'est pas possible pas avec la branche située entre Rueil-Ville et St Germain par Bougival.
Le cahier des charges de M. Tarbé des Sablons a été abrogé par celui de 1910 de la T.P.D.S. De ce fait la navette Rueil-Gare, Port-Marly est tout simplement une voiture rentrant au dépôt vers 19h30 qui prend des voyageurs au cours de son trajet haut-le-pied.
D'autres lettres d'usagers montrent que la tarification sur ces deux lignes 58 & 60 est complexe.

Archives de la RATP

Le 3 avril 1926, l'Ingénieur, Chef du Mouvement écrit à l'Ingénieur des Ponts & Chaussées chargé du Contrôle des V.F.I.L. arrondissement Ouest, suite à communication d'une pétition et de deux réclamations d'usagers de la ligne 60 se plaignant de l'insuffisance du service, le soir, entre Rueil-Gare et Rueil-Ville.
Il lui fait connaître que de 18h. à 19h30, la fréquence des départs ou passages à Rueil-Gare à destination de Rueil-Ville est de 6 minutes, car au service régulier dont les intervalles sont de 15 minutes, s'ajoute une navette Rueil-Gare—Rueil-Ville et un supplément effectuant des courses entre Chatou et Rueil-Ville.
La Société offre ainsi 570 places alors que le nombre maximum de voyageurs à transporter ne dépasse pas 450.
Le service est donc largement suffisant, de plus, la voie unique sur cette ligne ne permet guère la mise en circulation de voitures plus nombreuses.
Dans ces conditions, la Société estime qu'il ne peut être donné une suite favorable à ces réclamations.
Archives de la RATP

Le 17 avril 1926, le Président du Conseil d'Administration de la S.T.C.R.P. écrit à un Conseil général de Seine-&-Oise pour lui faire connaître que l'état des voies de la ligne 60 Rueil-Ville—Saint Germain nécessiterait très prochainement des travaux de remise en état importants entraînant une dépense de premier établissement de 2.392.000 Fr environ.
Cette ligne étant très déficitaire, nous avons fait une étude pour rechercher s'il ne serait pas plus économique de la remplacer par un service d'omnibus automobile à 25 places avec un seul agent. Ces omnibus seraient montés sur pneumatiques.
Cette étude a fait ressortir que l'exploitation par omnibus automobiles serait très nettement avantageuse, le bilan total annuel (charges financières et dépenses d'exploitation) de cette ligne montrant un avantage de l'ordre de 103.000 Fr. par rapport à l'exploitation par tramways.
En outre, il y a lieu de remarquer que les conditions de l'exploitation seraient améliorées puisque, en semaine, le nombre de départs et de places offertes, aux heures de charge, serait majoré de 10 % environ, alors qu'aux heures creuses le nombre de départs demeurerait le même.
Le tarif applicable sur les omnibus automobiles serait le tarif de 2ème classe actuellement en vigueur sur les tramways.
Dans ces conditions, la Société a demandé à M. le Préfet de la Seine de vouloir bien l'autoriser à effectuer dès maintenant un essai d'exploitation de la ligne 60 par omnibus automobiles, essai dont les résultats permettraient de prendre un décision définitive.
Archives municipales du Vésinet

Le 19 avril 1926, le Maire de Saint Germain-en-Laye adresse à son collègue du Vésinet copie de la lettre de la S.T.C.R.P. et lui confirme le rendez-vous dans le cabinet de leur collègue de Chatou pour examiner l'affaire du remplacement du tramway par un service d'omnibus automobiles.
Archives municipales du Vésinet

 

 

Le 14 mai 1926, l'Ingénieur ordinaire des Ponts & Chaussées écrit à l'Administrateur délégué de la S.T.C.R.P. suite à la réponse faite par la Société au sujet de la réclamation d'un usager de la ligne 60 se plaignant de l'insuffisance du service le soir entre Rueil-Gare et Rueil-Ville.
Il a y lieu de remarquer que les moments d'affluence à Rueil-Gare, pour Rueil-Ville se produisent le soir à l'arrivée des trains de l'État venant de Paris. Les intervalles entre ces trains sont de 7 à 10 minutes et seront encore réduite en juin prochain lors de la mise en service de trains électriques. Or la distance de Rueil-Gare à Rueil-Ville est de un kilomètre, son parcours à plat demande environ 10 minutes alors que le tramway met 4 à 5 minutes. Il en résulte que si un tramway vient de partir complet, les voyageurs pour Rueil-Ville ont tendance à partir à pied, ignorant si le tramway suivant aura des places libres. Il faut en effet remarquer que la seule existence d'une voie unique (sans voie d'évitement) entre Rueil-Gare et Rueil-Ville ne permet pas de laisser en stationnement à Rueil-Gare pour attendre la correspondance de l'État une voiture autre que la navette, car cette attente jetterait la perturbation sur la totalité de la ligne 60. Un certain nombre de voitures partent ainsi avec de nombreuses places vides et le nombre utile des places offertes se trouvent alors devenir inférieur aux besoins.
Il semble dans ces conditions qu'une amélioration de la situation pourrait être obtenue en augmentant la capacité du service de navette supplémentaire Rueil-Gare—Rueil-Ville.
Il le prie de vouloir bien lui donner son avis sur cette augmentation et sur la possibilité d'effectuer ce service avec une motrice puissante (type ligne 58). (A4)
Archives de la RATP

Le 20 mai 1926. En réponse à la lettre n°97 du 11-5-1926 de l'Ingénieur divisionnaire, chargé du Contrôle des tramways en Seine-&-Oise l'Ingénieur divisionnaire de l'Exploitation tramways, rend compte qu'actuellement le service entre Rueil-Ville et Rueil-Gare entre 18h. et 19h30 est suffisant pour le nombre de voyageurs à transporter dans cette partie.
Seul le train Ouest-État arrivant à la gare de Rueil à 19h20 amène environ une quarantaine de voyageurs dont la plus part sont des employés du chemin de fer. Á ce sujet la navette de 19h32 dédouble le train régulier de 19h29 de la ligne 60, ce qui offre au public une capacité de 80 places affectées pour l'arrivée du train État.
Pour les autres trains, le service et normal, même nombre de places offertes en 1ère classe restent disponibles.
Le service de navettes entre Rueil-Ville et Rueil-Gare est assuré avec une motrice A4 type ligne 58, l'envisagement de service avec attelage n'est pas justifié, de plus les manœuvres d'accrochage et de décrochage à Rueil-Ville et à Rueil-Gare, manœuvres devant être effectuées dans chacun des garages de ces deux points, il en résulterait des retards désorganisant le service de cette ligne, obligeant à des attentes, les usagers de la ligne 60 emprunteraient la ligne 58, alors que les réclamations résident tous dans la localité de Rueil et le kilométrage de ces attelages ne serait qu'onéreux pour la Société.
Nous croyons savoir malgré l'électrification du chemin de fer de l'État que le mouvement des voyageurs emprunterait le chemin de fer ne sera guère plus intensif qu'actuellement avec les tarifs existants, nombre d'entre eux ayant abandonné le chemin de fer pour prendre le tramway.
Néanmoins si la chose est contraire, la Société prendrait des dispositions en temps utile pour renforcer le service.
Archives de la RATP

Le 21 juin 1926, le Préfet de la Seine écrit à son collègue de Seine-&-Oise en réponse à sa lettre du 15 juin 1926 pour lui faire connaître que les propositions de la Société des T.C.R.P. relative au remplacement par autobus des lignes de tramways n°59 "Port-Marly—Marly-le-Roi" et 60 "Rueil-Ville—Saint Germain" n'ont pas été provisoirement retenues pour les raisons suivantes :
- d'une part les voies de ces lignes, malgré leur état d'usure peuvent encore être utilisées à condition d'y effectuer des travaux d'entretien :
- d'autre part, si la substitution de lignes d'autobus aux lignes de tramways existantes constitue une économie incontestable en matière de frais de premier établissement, il n'en est pas de même en ce qui concerne les dépenses d'exploitation qui sont notablement plus élevées pour les autobus que pour les tramways.
- enfin, et en raison de l'absence de disponibilité en matériel automobile, la S.T.C.R.P. devrait, pour réaliser les substitutions envisagées, procéder à l'acquisition d'un matériel supplémentaire.
Pour ces motifs, la S.T.C.R.P. a été invitée à ajourner provisoirement la transformation des lignes de tramways n°59 et 60 en ligne d'autobus et à étudier la création d'un type d'omnibus léger susceptible d'être utilisé pour des opérations de ce genre.
Le Préfet de la Seine ne manquera pas de tenir son collègue informé au courant des résultats de l'étude entreprise et de la suite qui pourrait être donnée ultérieurement aux premières propositions de la S.T.C.R.P.
Archives municipales du Vésinet

Le 2 juillet 1926, le Maire de Saint-Germain-en-Laye et Conseiller général écrit à son collègue du Vésinet pour faire suite à la proposition de la S.T.C.R.P de substituer des autobus aux tramways des lignes n°59 & 60 et après leur accord, il avait saisi le Préfet de Seine-&-Oise de la question.
De son côté le Préfet de Seine-&-Oise avait insisté auprès de son collègue de la Seine, pour qu'aucune modification ne soit apportée au régime actuel, sans un complet accord avec son Administration.
Il lui transmet copie de la lettre du Préfet de la Seine au Préfet de Seine-&-Oise, de laquelle il résulte que la modification projetée est provisoirement ajournée.
Archives municipales du Vésinet

Le 6 août 1926, le Directeur de l'Exploitation commerciale écrit au Préfet de Seine-&-Oise au sujet des griefs recueillis par l'Ingénieur, chef du Contrôle des V.F.I.L. empruntant la ligne 60 St Germain—Le Pecq—Chatou—Rueil-Ville afin de connaître les mesures envisagées pour améliorer l'état de la voie et du matériel de manière à assurer une exploitation régulière.
La Direction a effectivement reçu du Service du Contrôle du Département de Seine-&-Oise différentes communications qui ont été examinées avec attention et l'Administration a été au courant de la suite qu'il était possible de donner (diverses lettres).
Une nouvelle enquête montre que :
- le matériel roulant a toujours été entretenu normalement et permet naturellement d'effectuer un service satisfaisant ;
- depuis le début de la présente année, une réfection plus complète de la voie, comprenant : resserrement des joints, remplacement de traverses usagées et remise en état du pavage des caniveaux et des pavages charretiers a été entrepris.
Malgré des conditions atmosphériques peu favorables, les opérations ont été poursuivies activement. Elles sont  naturellement très avancées et l'exploitation est normale.
Néanmoins la Société a donné des instructions pour qu'il soit veillé de façon toute spéciale à l'entretien du matériel roulant et de la voie.
Archives de la RATP

Les tarifs en juillet-août 1926.
Archives de la RATP

 

Le 28 septembre 1926, le Directeur de l'Exploitation commerciale écrit à l'Ingénieur, Chef du Contrôle des V.F.I.L. pour lui exposée le point de vue de la Société touchant les observations contenues dans sa lettre du 16 août 1925 relatives au matériel de la ligne 60.
1. - les motrices A2 et T0 en service sur la ligne 60 ont subi depuis le rachat d'importants travaux de remise en état.
Ce matériel est, d'autre part régulièrement entretenu.
2. - la Société reconnaît toutefois qu'en raison du faible empattement des motrices A2 et par suite de l'état de la voie en certains points du parcours, ces voitures subissent quelques avaries de chasse-corps.
La Société s'efforce, dans toute la mesure du possible, de remédier à cette situation.
3.- La ligne 60 gagnerait incontestablement à être exploitée uniquement avec des motrices semblables à la T0-53 mais il y a lieu de remarquer que malgré toutes le réductions opérées il n'a pas été possible de réduire le poids de cette motrice pour la traversée des ponts du Pecq et de Chatou.
Il croit devoir attirer l'attention de l'Ingénieur des Ponts & Chaussées sur ce qu'une demande de circulation pour la motrice T0-53 a été adressée à M. le Préfet de Seine-&-Oise le 9 novembre 1922, aucune autorisation officielle n'a été notifiée à la Société ; c'est seulement en vertu de votre accord verbal que la motrice T0-53  circule sur la ligne 60.
Archives de la RATP

Le 13 octobre 1926, l'Ingénieur, Chef du mouvement expose à l'Ingénieur du Service du Contrôle son point de vue touchant les observations contenues dans sa lettre du 16 août 1925 relatives au matériel de la ligne 60.
1. - Les motrices A2 et T0 en service sur la ligne 60 ont subi depuis le rachat d'importants travaux de remise en état.
Ce matériel est, d'autre part régulièrement entretenu.
2. - La Société reconnaît toutefois qu'en raison du faible empattement des motrices A2 et par suite de l'état de la voie en certains points su parcours, ces voitures subissent quelques avaries de chasse-corps.
La Société s'efforce, dans toute la mesure du possible, de remédier à cette situation.
3.- La ligne 60 gagnerait incontestablement à être exploitée uniquement avec des motrices semblables à la T0-53 mais il y a lieu de remarquer que malgré toutes les réductions opérées il n'a pas été possible de réduire le poids de cette motrice pour la traversée des ponts du Pecq et de Chatou.
Il croit devoir attirer l'attention de l'Ingénieur des Ponts & Chaussées sur ce qu'une demande de circulation pour la motrice T0-53 a été adressée à M. le Préfet de Seine-&-Oise le 9 novembre 1922, aucune autorisation officielle n'a été notifiée à la Société ; c'est seulement en vertu de votre accord verbal que la motrice T0-53  circule sur la ligne 60.
Archives de la RATP

Le 16 octobre 1926, le Service des voies et Bâtiments demande de supprimer le terminus intermédiaire du Quai Voltaire au Pecq. Il s'agit du terminus du tramway à vapeur d'avant 1912 et qui n'est plus exploité depuis le prolongement de la ligne vers Saint Germain.
Archives de la RATP

 

 

Le 7 novembre 1926, note manuscrite adressée au Chef de Mouvement du groupe Nord en réponse à la lettre de M. R. enregistrée à la D.E.C sous le n°4935.
1. - Les lignes 58 & 60 sont deux lignes distinctes qui ont chacune leurs stations et leurs tarifs.
 Toutefois la Société est tenue :
a) - de délivrer des cartes d'abonnement de Rueil-Gare (ligne 60) aux différentes stations de la ligne 58 suivant les demandes des usagers ;
b) - de délivrer des billets AR directs de Rueil-Gare au Pont de Neuilly et vice versa et de Rueil-GarePorte de Neuilly.
2. - Le billet direct Rueil-GareRueil-Octroi délivré à M. R. est une erreur de la contrôleuse Mme C., cette catégorie de ticket n'est pas prévue.
Ci-joint compte-rendu de l'Inspecteur de lignes à ce sujet et de la visite de M.R. (non retrouvé)
3. - En ce qui concerne le contrôleur D. (n° illisible), il nie formellement avoir tenu les propos relatés. Néanmoins les observations nécessaires lui ont été faites.
4. - L'ancienne ligne Port-Marly—Rueil-Gare existait parait-il en 1878. M. Tarbé des Sablons était le concessionnaire.
Le service était assuré par traction animale et des billets étaient délivrés pour les différentes stations de cette ligne jusqu'à la gare St Lazare par correspondance avec le réseau de l'Ouest (mesure abrogée en 1910).
5. - La navette de 19h30 signalée par M. R. est une voiture rentrant de la ligne 60 prenant des voyageurs dans le haut-le-pied Rueil-Ville—Port-Marly
Archives de la RATP

Le 16 décembre 1926, le Maire de Saint-Germain-en-Laye et Conseiller général écrit à son collègue du Vésinet pour l'informer que sur son intervention, le Comité consultatif des transports en commun a suspendu le projet qu'il poursuivait de la transformation définitive du tramway Rueil—Saint Germain, pour y substituer des autobus.
Il a accepté, ce qui du reste est le plus conforme aux intérêts de notre population, de faire un essai, dont la durée n'a pas été précisée qui permettrait d'apprécier dans quelle mesure le nouveau service est plus ou moins avantageux que l'ancien. Au cas où, ce qui paraît probable, le nouveau Service serait préférable, votre Conseil municipal serait appelé à délibérer sur la transformation définitive de la ligne.
Au cas contraire, où la population estimerait qu'elle préfère le retour au tramway, tous ses efforts tendraient à faire abandonner la transformation. 
Il est bien entendu que le nouveau service d'autobus donnerait plutôt de facilités que le service actuel.
Archives municipales du Vésinet

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Sources :

  • Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956 
  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.
  • Archives municipales de Rueil-Malmaison
  • Archives municipales de Houilles
  • Archives municipales de Chatou
  • Archives municipales du Pecq
  • Archives de la RATP
  • Wikipedia

Sites :

 

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