Mémoire de la ligne

La ligne Épinay—Trinité - (54) - 2/15

Marc André Dubout

Épinay—Trinité :
  • Ouverture 26 septembre 1900
  • Tramways électriques Nord-parisiens (plots et trolley)
  • 1908 prolongement à la gare d'Enghien T.E.M.P., indice 3
  • 1er juin 1910 T.P.D.S., Indice ET
  • 1914, disparition des plots
  • 1er janvier 1921 S.T.C.R.P., indice 54
  • 25 mars 1935, suppression
  • 15,2 Km.
  • Dépôts de la Briche et St Ouen-Diderot capacité 100 véhicules
  • 8 754 000 voyageurs en 1908
  • 6 376 000 voyageurs en 1926
  • Motrices type G

Le 10 décembre 1897, une lettre de la Préfecture adressée à un Conseiller informe ce dernier que l'autorisation de mise à enquête de la ligne Épinay —Chaussée d'Antin est a été décidée le 9 du mois par le Ministre des Travaux publics.
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Le 12 décembre 1897, un habitant de Saint-Ouen informe un de ses collègues de cette décision. Il bénéficiera de cette nouvelle ligne de tramway pour rendre visite à son confrère.
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Le 13 décembre 1897, le chef de bureau du cabinet du ministre écrit au Maire d'Épinay pour lui demander d'exprimer par écrit les questions dont il désire l'entretenir pour sa demande d'audience.
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  • Année 1898

Le 20 janvier 1898, MM. Grammont & Pichon présentent à M. le Ministre des Travaux publics, à M. le Préfet de la Seine, à M. le Président du Conseil général de la Seine à MM. les Membres du Conseil général de la Seine, un mémoire explication de l'avant-projet du réseau Nord-Ouest de tramway à traction mécanique de pénétration dans Paris.

Le projet Grammont
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Le 18 janvier 1898, le Préfet de la Seine, vu le projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramways à traction électrique entre Épinay et la place de la Trinité à Paris, 
vu la décision du Ministre des Travaux publics en date du 9 décembre 1897,
vu le rapport des Ingénieurs du Contrôle des tramways,
vu la loi du 11 juin 1880,
vu le décret du 18 mai 1887,

arrête :

Article premier. - Il sera procédé à l'enquête réglementaire sur le projet sus-visé,
Article 2. - En conséquence des exemplaires de ce projet seront déposés aux mairies de Saint Denis et de Saint Ouen, chefs-lieux de canton, ainsi qu'à l'Hôtel de Ville de Paris (bureau des Travaux publics du département et des communes) pour y être tenus à la disposition du public pendant un mois, à partir du 22 janvier 1898.
Des plans de traverses seront déposés aux mairies d'Épinay et des 8ème, 9ème, et 10ème arrondissements de Paris. Il sera ouvert en même temps des registres sur lesquels les intéressés pourront consigner leurs observations.
Des procès-verbaux constateront l'ouverture et la clôture de ce registre.
Les Conseils municipaux des communes traversées par la ligne projetée seront appelés à délibérer et à émettre un avis. 
Suit la liste des membres de la commission et les articles 4, 5 & 6.

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Idem à la précédente adressée au Maire de Saint Denis.
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Le 20 janvier 1898, Le Préfet de la Seine adresse, par ampliation, au Maire d'Épinay la prescription de l'ouverture à la Mairie d'Épinay d'une enquête sur le projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramways à traction électrique entre Épinay et la place de la Trinité à Paris.
Il lui adresse, en même temps un dossier destiné à être soumis au public, ainsi que des affiches qu'il voudra bien faire placarder suivant l'usage.
Aux termes de cet arrêté précité, l'enquête devra rester ouverte du 22 janvier au 22 février 1898 inclusivement.
Un registre sera ouvert par ses soins à l'effet de recevoir les observations des intéressés.
À l'expiration du délai fixé pour la clôture de l'enquête, le maire arrêtera ce registre, soumettra le résultat de l'instruction de son conseil municipal et renvoyer le dossier de l'affaire à la Préfecture en ayant soin d'y joindre deux copies de la délibération qui aura été prise.
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Le 20 janvier 1898, Le Préfet de la Seine adresse, par ampliation, au Maire d'Épinay la prescription de l'ouverture à la Mairie d'Épinay d'une enquête sur le projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramways à traction électrique entre Épinay et la place de la Trinité à Paris.
Il lui adresse, en même temps un dossier destiné à être soumis au public, ainsi que des affiches qu'il voudra bien faire placarder suivant l'usage.
 Aux termes de cet arrêté précité, l'enquête devra rester ouverte du 22 janvier au 22 février 1898 inclusivement.
Un registre sera ouvert par ses soins à l'effet de recevoir les observations des intéressés.
À l'expiration du délai fixé pour la clôture de l'enquête, le maire arrêtera ce registre, soumettra le résultat de l'instruction de son conseil municipal et renvoyer le dossier de l'affaire à la Préfecture en ayant soin d'y joindre deux copies de la délibération qui aura été prise.

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Le 22 janvier 1898, enquête sur le projet de ligne de tramway d'Épinay à la Trinité en passant pas saint Denis.
Enquête ouverte le 22 janvier, terminée le 22 février.
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Le 22 janvier 1898, le Maire de Saint Denis sur l'avis de monsieur le Préfet de la Seine qu'une enquête est ouverte sur le projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramway à traction électrique entre Épinay et la place de la Trinité à Paris, en passant par Saint Denis,
vu la lettre de Monsieur le Préfet de la Seine en date du 20 janvier courant,
vu le dossier relatif à cette enquête,
vu les plans,
ayant procédé à l'enquête d'utilité publique du projet ci-dessus, en faisant publier par voie d'affiches dans toute l'étendue de la ville un avis annonçant qu'un exemplaire du projet est déposé au secrétariat de la Mairie invitant les personnes intéressées à se présenter dans le délai d'un mois pour consigner leurs observations, déclarations ou oppositions au procès-verbal ouvert à cet effet et qui sera clos le 22 février prochain.
De tout ce qui précède a été adressé le présent procès-verbal d'enquête en Mairie (illisible).

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Le 19 février 1898, manuscrit rapporta les réserves du Directeur de la Cie Gle des Eaux, société anonyme au capital de quarante millions de francs dont le siège est à Paris 52 rue du Faubourg St Honoré, après avoir pris connaissance du dossier de l'enquête de commodo et incommodo déposé à la mairie de Saint Denis au sujet de l'établissement d'une ligne de tramway entre Épinay et l'église de la Trinité à Paris,
déclare présenter les observations suivantes :
1. La voie de tramway passera sur le pont du Rouillon au-dessus d'une conduite de 0,200 appartenant à la Compagnie. Cet endroit est très dangereux car la conduite soumise à une forte pression est peu profonde à cause de la structure du pont.
2. Dans la rue de la Charronnerie la voie passera au-dessus d'une conduite de 0,080.
3. Devant l"église neuve, le tramway projeté passerait au-dessus d'une conduite de 0,500 très importante sur toute la traversée de la place de l'église. Cette situation serait des plus dangereuses aussi bien pour la conduite de la Cie Gle des Eaux que pour la voie de tramway.
Il proteste donc énergiquement contre cette dernière situation et fait toutes les réserves au sujet des accidents qui ne manqueraient pas de se produire aux points indiqués et au sujet desquels il décline toute responsabilité.
Il ajoute qu'un accident sur le 0,500 prive d'eau toute la ville de Saint Denis.
Il est bien entendu qu'il entend laisser à ladite Compagnie concessionnaire de tramway tous les frais de déplacement d'appareils (mot illisible) servant à la distribution des eaux dans la Commune de Saint Denis.
Il fait également toutes les réserves au sujet de l'influence fâcheuse que pourra exercer la traction électrique soit avec retour du courant par les rails , soit par contact superficiel, en raison des corrosions qu'elle peut déterminer sur les conduites métalliques souterraine
s, ainsi que cela a déjà été constaté dans certaines villes où la traction électrique fonctionne.

Suit une proposition de demande en concession de la Société Gle de Grammont, 11 rue Taibout à Paris.
Il est rappelé à l'attention MM. les commissaires enquêteurs, à MM. les conseillers municipaux, à MM. les conseillers généraux et M. le Préfet de la Seine sur ce fait que la ligne Épinay place de la Trinité à Paris qui fait l'objet de la présente enquête a un tracé qui emprunte extra-muros le même parcours que la ligne "A" Enghien—Épinay—Opéra du projet de réseau complet de Nord-Ouest qui a été présenté les 23 octobre 1897 et 10 janvier 1898, contente par un plus grand nombre d'intéressés.
Cette ligne part en effet d'Enghien à la limite du département de la Seine, traverse Épinay, Saint Denis par les rues Suger, ???, du Port, le boulevard Ornano, coupe Saint Ouen par la route départementale n°20, suit la rue de Paris, l'avenue des Batignolles et la rue Montmartre pour entrer dans Paris par la porte Montmartre, suit la rue du Poteau, la rue Danrémont, la rue Caulaincourt, le boulevard et la place Clichy, les rues d'Amsterdam et de Londres et après avoir traversé la rue de Châteaudun à la place de la Trinité, elle aboutira pour le moment à la place de Mogador prolongée pour être plus tard place de l'Opéra lorsque le percement de la rue Mogador aura été activé.
Or que demandent les habitants d'Enghien, d'Épinay ? à être reliés directement à Saint Denis, Cette section doit donc être commune à toutes les demandes de concession, mais à partir de là, au lieu de desservir des points déjà pourvus de lignes de communication avec Paris ils réunissent à Saint Ouen et relient à Paris une partie commune qui jusqu'ici sans motifs raisonnables avait été laissé de coté.
Dans l'intérieur de Paris même le tracé correspond à un besoin réel de la population ainsi qu'en attestent les mille signatures récoltées à son propos et les habitants du 18ème arrondissement seraient avec regret privés de ces moyens de communication qu'ils attendent avec impatience.
En outre, si la compagnie est concessionnaire de cette ligne, elle offrira aux populations d'Épinay, Saint Denis et Saint Ouen, non seulement le terminus de l'Opéra mais encore celui de Saint Philippe du roule par la constitution de la ligne "F" Épinay—Saint Philippe du Roule qui fait partie des concessions demandées antérieurement.
Les tarifs sont aussi plus avantageux et sont à caractère populaire.
Quelle que soit la composition des trains, le nombre de places de seconde classe affectée au public sera toujours le double de celui des places affectées en première classe aux tarifs suivants :
- 1ère classe : 20 centimes
- 2ème classe 10 centimes
Extra-muros
- 1ère classe : 20 centimes
- 2ème classe 10 centimes
Par exception la traversée de Saint Ouen se fera au tarif de 10 centimes en 1ère classe et 5 centimes en 2ème classe.
Toutes les lignes étant à l'intérieur de Paris en communication entre elles, la Compagnie prévoit pour son réseau urbain une augmentation de cinq centimes pour la correspondance quelle que soit la classe. Un voyageur pourra donc se rendre d'un point quelconque sur le réseau urbain à un autre point quelconque du réseau pour la somme de 15 centimes avec une quantité de places de deuxième classe disponibles si considérables que les voyageurs n'attendront pas des heures entières et comme ils seront obligés de le faire après l'adoption du projet à l'enquête pour le plus souvent être astreints à accepter une place de première classe.
La ligne extra-muros sera fractionnée en trois sections :
- Enghien—Épinay à la gare de Saint Denis
- Saint Denis (gare) à la porte Montmartre
- Porte Montmartre à la place de l'Opéra. 
En résumé si ce tracé est accepté avec la ligne Enghien-Épinay—Opéra la compagnie offrira aux populations desservies les avantages suivants : 
- tracé entièrement nouveau qui satisfait un bien plus grand nombre de population
- deux terminus Opéra, Saint Philippe du Roule au lieu d'un seul à Trinité
- tarif des places revu au minimum
- nombre des places en deuxième classe bien plus considérable
- mise en relations directes des points desservis par le tracé de la Compagnie avec un réseau de transport considérable dans Paris à 10 centime la place et cinq centimes pour la correspondance avec les autres lignes demandées et aboutissant à Notre Dame de Lorette et la place Cadet à la Chapelle, au Trocadéro et à Saint Philippe du Roule et celles se dirigeant vers Levallois, Saint Cloud, Suresnes et Puteaux.
En demandant un supplément d'enquête portant sur la variante au projet au projet actuellement soumis aux formalités d'enquête et dont la Compagnie a donné le tracé ci-dessus.
Signé M. Pelletier Société Gle de Grammont, 11 rue Taitbout.

Le projet Grammont
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Le 25 février 1898, séance ordinaire du Conseil municipal de Saint Denis portant sur le projet de ligne de tramways d'Épinay à la Trinité en passant par Saint Denis.
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Le 25 avril 1898, M. Ch. Gallois, Ingénieur des Arts & Manufactures écrit au Maire d'Épinay pour l'informer qu'il est demandeur en concession de la ligne de tramway qui a son point de départ à Épinay route départementale N° 9 bis (boulevard d'Argenteuil) pour aboutir place de la Trinité à Paris.
Il lui donne un aperçu des avantages qu'il propose pour le convaincre de l'intérêt que ses administrés auraient à ce que cette ligne soit concédée.
La traction sera électrique, la ligne sera affectée au service des voyageurs et des messageries.
Les voitures fourniront par jour et dans chaque sens un minimum de 40 départs de la place de la Mairie à Épinay .
Les tarifs seront les suivants :
- entre Épinay-terminus et Épinay -mairie 0,10 F. en 1ère classe et 0,05 F. en seconde,
- entre Épinay-mairie et Saint Denis-église 0,15 F. en 1ère classe et 0,10 F. en seconde,

- entre Saint Denis-carrefour Pleyel et les fortifications 0,15 F. en 1ère classe et 0,10 F. en seconde,
- entre les fortifications et la place de la Trinité 0,15 F. en 1ère classe et 0,10 F. en seconde,
mais le voyageur empruntant plusieurs sections de la ligne n'aura à payer qu'un supplément de 0,10 F. en 1ère classe et 0,05 F. en seconde pour passer d'une section dans l'autre, de telle sorte que le trajet complet d'Épinay-terminus à la Trinité ne coûtera que 0,50 F. en 1ère classe et 0,25 F. en seconde.
De plus il propose de créer des trains ouvriers jusqu'à 7 heures du matin dans chaque sens dont le prix des places sera de la moitié du tarif ordinaire.
Le tarif pour les messageries sera de 0,30 F. pour les colis jusqu'à 5 Kg et 0,10 F. de plus par 6 Kg. jusqu'à 30 Kg.
Il a la conviction que le maire appréciera ces avantages et qu'il émettra un avis favorable pour lui faire accorder la concession.
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Le 28 mars 1898, MM. Cauderay & Renard écrivent au Maire d'Épinay en réponse à la demande qu'il a formulé au sujet de l'installation de l'éclairage électrique sur la route nationale n°14 à partir de l'agglomération concédée à la Compagnie Parisienne du Gaz et sur la route départementale n°20 jusqu'au port de la Briche, ils ont l'honneur de porter à sa connaissance qu'il résulte d'arrêter du Conseil d'État et de la Chambre des requêtes, qu'il appartient à l'État d'autoriser ces sortes d'installations sur les chemins de grande voirie, sans que les Compagnies puissent se prévaloir des droits qui auraient été, antérieurement, concédés par les Communes.
Cette demande sera donc à adresser à M. le Préfet de la Seine, à l'effet d'être autorisée à faire installer l'éclairage électrique sur la route nationale n°14 à partir des voies régulièrement concédées à la Compagnie parisienne et mentionnées au contrat, et sur la route départementale n°20, jusqu'à la limite de la commune d'Épinay. Cette installation aurait lieu par les soins de MM. Cauderay & Renard, demandeurs en concession de la ligne de tramways électriques, projetée entre Épinay et Paris (place de la Trinité) sauf conventions à établir entre les parties pour la fourniture de cet éclairage. 
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  • Année 1899

Le 5 avril 1899, le Ministre des Travaux publics écrit au Sénateur qui lui a transmis les remerciements des maires des communes suburbaines au moment où le décret déclarant d'utilité publique était publié dans le journal officiel.
Le Ministre lui témoigne sa profonde sympathie et demande au sénateur d'être l'interprète de ses sentiments de gratitude.
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Le 7 avril 1899, le Sénateur envoie copie de la lettre du Ministre des Travaux publics au Maire d'Épinay en y joignant ses plus chaleureux remerciements.
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Le 12 septembre 1899, le Maire d'Épinay écrit aux Ponts & Chaussées, service du Contrôle des tramways pour donner l'autorisation de de placer la voie sous le pont de chemin de fer de la Grande Ceinture à Épinay, entre le mur de culée et les colonnes supportant le pont. La voie devra être placée de manière à ce que la distance entre le gabarit du matériel roulant et les colonnes soit de 1,10 m.
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Le 18 septembre 1899, MM. Claret & Vuilleumier1 de la Compagnie des Tramways Électriques écrivent au Maire d'Épinay pour l'informer qu'ils ont modifié le tracé de la ligne du tramway mais comme ces modifications coûteront au moins six mille francs de plus que les dépenses prévues, ils lui demandent de savoir si cela lui est possible.
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Le 6 octobre 1899, le Conducteur principal des Ponts & Chaussées écrit au Maire d'Épinay pour lui faire connaître que l'emplacement d'une voie de garage n'implique pas l'arrêt du tramway à ce point. En conséquence le rapprochement que le maire demande n'a pas de raison d'être.
Il lui rappelle que l'article 11 du cahier des charges de la concession est ainsi conçu :

"Les voitures ne pourront prendre ou laisser des voyageurs qu'en des points déterminés dont l'emplacement sera fixé par le Préfet de Police après enquête".
Le Conducteur principal des Ponts & Chaussées prend bonne note du désir du maire et que le moment venu, des propositions seront faites pour qu'un poteau d'arrêt soit placé au droit de l'avenue du Chemin de fer à Épinay.
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Notes :
  • 1  MM. Claret & Vuilleumier exploitent la Compagnie des Tramways Électriques à prise de courant au niveau du sol, système breveté.
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Sources :

  • Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.
  • Archives municipales de Levallois
  • Archives municipales d'Épinay
  • Archives municipales de Gennevilliers
  • Archives municipales de Saint Denis

 

Sites :

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