Mémoire de la ligne
La ligne Noailles—Aubagne (ligne
40) - 7/11
Km.
Marc André Dubout
La ligne 40 au gré des archives et au fil des cartes postales
L'histoire - Entre les deux guerres
Le
4 janvier 1926, suite à la lettre précédente, le Directeur de la
Compagnie rappelle au Maire d'Aubagne que l'article 42 de la loi du 31 juillet
1913 qui porte sur les droits perçus par les communes pour le permis de
stationnement sur la voie publique que ces derniers ne peuvent être
modifiés en cous de concession.
Il considère la décision du Conseil municipal comme entaché d'illégalité.
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Le
8 janvier 1926, brouillon de lettre du Maire d'Aubagne qui en réfère au
Préfet
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Le
9 janvier 1926, Le lettre du Maire d'Aubagne
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Le
23 février 1926, le Maire demande au Préfet son avis sur la suite qu'il
compte donner sur la délibération du 10 décembre 1925 par laquelle le
Conseil municipal a fixé à 1850 F. le montant des droits de stationnement à
imposer à la date du 1er juillet 1926.
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Le
5 mars 1926, Le Préfet des Bouches-du-Rhône arrête : l'approbation
donnée le 14 décembre 1925 à la délibération du Conseil municipal
d'Aubagne, en date du 10 décembre 1925, relative à la création d'un droit de
stationnement à imposer à la Cie Gle
Fse de Tramways est rapportée.
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Le
6 mars 1926, Le Préfet des Bouches-du-Rhône fait parvenir son arrêté au
Maire d'Aubagne.
Il ajoute que le considérations invoquées par la Compagnie intéressée sont
en effet justifiées : le fait qu'aucun tableau des droits à percevoir
par a Commune d'Aubagne n'a été joint au décret du 26 mars 1904 relatif à la
ligne de St Marcel à Aubagne, dont la concession est exploitée sous le régime
de la loi du 31 juillet 1913 enlève toute base légale à la délibération
attaquée.
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Le
3 mai 1926, ouverture de la première session du Conseil général.
Indépendamment de la discussion du projet de budget de 1926, établi par le
Préfet, trois questions importantes sont posées :
Le
26 juin 1926, le Directeur de la Compagnie retourne au Maire d'Aubagne
l'avertissement n°209 à la Recette Municipale invitant la Compagnie à payer
la somme de 2000 F. pour droits de voirie à l'année en cours.
En revanche il tient à la disposition de la Recette municipale la somme de 400
F. le montant normal de ces droits.
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Non
daté brouillon selon lequel la Compagnie a payé des droits de voirie en
1925. Le droit de voirie fixé par délibération a été refusé par la
Compagnie pour les années antérieures .
Une toute autre affaire est le droit de stationnement évalué à 1850 F. par an
au 1er juillet 1926 contesté par la Compagnie et qu'elle confond
avec celui distinct de la voirie.
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Le
5 juillet 1926, lette manuscrite du Maire d'Aubagne qui écrit au Directeur
de la Compagnie pour lui explique le distinguo entre les doits de voirie et les
droits de stationnement.
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Le
24 & 26 juillet 1926, le Maire d'Aubagne écrit au Préfet pour lui
envoyer une copie de la délibération du 16 février 1923 revêtu de sa
signature et selon laquelle le Conseil municipal a porté les droits de voirie
dus par la Compagnie de 400 F. à 2000 F. Il joint également le lettre par
laquelle l Compagnie refuse de payer cette somme de 2000 F.
Il demande au Préfet s'il peut exiger cette somme de la Compagnie.
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Le
20 octobre 1926, l'Ingénieur en Chef des Ponts & Chaussées, au sujet des
droits de voirie que la Compagnie conteste, ces droits étant de 400 F. avant
l'année 1923. L'Ingénieur en Chef des Ponts & Chaussées transmet
l'article relatif à ces droits. Sa conclusion est que la Commune d'Aubagne
puisse passer outre au refus de la Cie Gle Fse de Tramways
d'accepter la majoration des droits de voirie fixés par la délibération du
Conseil municipal en date du 16 février.
Il ne voit pas le moyen pour la commune d'imposer sa volonté à la Compagnie.
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Le
20 octobre 1926, projet d'horaire hiver 1926-27, du 1er novembre au
30 avril, pour les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne
Archives municipales d'Aubagne
Le
1er décembre 1926, le Préfet des Bouches-du-Rhône adresse au
Maire d'Aubagne 25 exemplaire de son arrêté prescrivant l'ouverture de
l'enquête sur le projet présenté par la Cie Gle Fse de Tramways
relatif au doublement des voies entre La Barasse et Aubagne.
Le dossier est à retourner avant le 17 janvier 1927.
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Le
3 décembre 1926, le Maire d'Aubagne informe ses administrés de
l'ouverture de ladite enquête.
Il donne la composition de la Commission chargée d'examiner le dossier
d'enquête.
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Le
11 décembre 1926, Délibération dans laquelle le Maire expose de
l'utilité du doublement des voies entre La Barasse et Aubagne. Il
profite de cette occasion pour demander à la Compagnie de respecter le code de
la route en tenant toujours le droite. Surtout autour de la place
Centrale, il conviendrait que les trains arrivent par le cours Maréchal Foch et
partent en passant devant la tannerie Grawitz, alors qu'actuellement c'est le
contraire et cela peut être la cause de graves accidents pour les
automobilistes qui l'ignorent.
Un conseiller se plaint de l'entretien défectueux des rails trop souvent
en saillie ce qui est préjudiciable aux roues des voitures et charrettes.
Un autre demande la construction d'un abri pour les voyageurs qui attendent le
tramway les jours de pluie.
Un autre encore demande l'élargissement de la route à l'entrée d'Aubagne.
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Non
daté, brouillon de la lettre.
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Le
15 Xbre 1926, Le Maire d'Aubagne transmet au Préfet une copie de la
délibération du Conseil municipal au sujet du doublement de la voie entre La Barasse et Aubagne.
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Le
29 décembre 1926, arrêté concernant le projet de doublement de la
voie entre La Barasse et Aubagne.
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Le
14 janvier 1927, le Maire d'Aubagne renvoie le dossier de l'enquête
d'utilité publique au Préfet des Bouches-du-Rhône et y joint deux copies de
la délibération du 11 décembre.
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Le
14 janvier 1927, Le Préfet demande le retour du dossier au Maire
d'Aubagne, la Commission devant se réunir le 17 janvier.
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Le
14 avril 1927, projet d'horaire été 1927, du 1er novembre au
30 avril, pour les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne
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Le
30 avril 1927, le Maire d'Aubagne demande au Préfet de bien vouloir
obtenir de la Compagnie un départ supplémentaire de Noailles tous les soirs à
21 heures pendant la saison d'été. Ce départ permettrait aux habitants
d'Aubagne retenu par leurs occupations à Marseille de pouvoir rentrer à leur
domicile La voiture assurant ce service pourrait au retour prendre les voyageurs
jusqu'au dépôt de St Pierre.
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Le
5 mai 1927, le Maire d'Aubagne écrit à son collègue de La Penne au sujet
du projet d'horaire été 1927, pour l'informer de sa demande auprès du Préfet
et espère qu'il joindra ses instances aux siennes.
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Le
5 mai 1927, idem auprès du Directeur de la Compagnie.
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Le
10 mai 1927, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire d'Aubagne pour
lui demander la suppression d'un platane et du refuge qui existent sur la place
du Maréchal Foch près du pont sur l'Huveaune pour faciliter le passage
des trolleys d'Aubagne à Géménos et joint un plan de situation.
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Le
12 mai 1927, le Maire d'Aubagne autorise le Directeur de la Compagnie à
cette suppression en accord avec le Conseil des Adjoints. L'enlèvement et la
remise en état des restant à sa charge.
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Le
13 mai 1927, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire d'Aubagne pour
l'informer qu'une réponse est en cours auprès du Préfet pensant qu'une
décision favorable sera prise.
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Le
13 mai 1927, réponse favorable du Directeur de la Compagnie à
l'Ingénieur au sujet du départ d'Aubagne à 21 heures. Ce service serait
néanmoins supprimé si le nombre de voyageurs se montrait inférieur à ses
prévisions.
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Le
19 mai 1927, le Préfet informe le Maire d'Aubagne qu'il autorise la
Compagnie à de mettre en service le départ de Noailles à 21 heures et que ce
service serait supprimé si le nombre de voyageurs n'était pas suffisant.
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Le
23 mai 1927, le Sénateur-Maire de Marseille informe son collègue
d'Aubagne qu'il a appuyé sa demande auprès du Préfet et du Directeur de la
Compagnie pour le départ supplémentaire de Noailles à 21 heures.
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Le
14 juin 1927, le Maire d'Aubagne demande au Préfet son intervention
auprès de la Compagnie pour qu'elle crée pendant la saison d'été, tous les
soirs entre 18 heures et 19h30 une départ toutes le 15 minutes de la gare
de Noailles.
Cette création répondrait à un désir unanime des voyageurs de cette ligne
dont le nombre s'accroît sensiblement pendant le belle saison.
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Le
14 juin 1927, idem auprès du Directeur de la Compagnie.
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Le
14 juin 1927, le Maire d'Aubagne demande à ses collègues de La Penne et
de Marseille d'appuyer sa requête. Même lettre adressée aux deux élus.
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Le
8 juillet 1927, projet d'horaire service d'été 1927 pour les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne.
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Le
5 juillet 1927, Le Préfet des Bouches-du-Rhône écrit à l'Ingénieur du
Contrôle pour l'informer à la suite de ses propositions, il autorise à titre
d'essai le nouveau projet d'horaire de la Compagnie, entendu que le service
actuel Noailles—La Penne sera maintenu avec 4 départs à La Penne les
dimanches et jours fériés.
Il le prie de bien vouloir aviser la Compagnie et les maires concernés.
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Le
8 juillet 1927, le Directeur de la Compagnie remet au Maire d'Aubagne les
horaires Noailles—Aubagne et Noailles—La Penne
approuvé par le Préfet.
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Le
11 juillet 1927, suite à la demande du Maire d'Aubagne d'intensifier le
service entre 18 heures et 19h30, le Maire de Marseille fait savoir à son
collègue qu'il a appuyer sa demande auprès du Préfet.
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Le
12 octobre 1927, projet d'horaire service d'hiver 1927 pour les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne.
Archives municipales d'Aubagne
Le
14 novembre 1927, Approbation du Maire d'Aubagne pour le projet d'horaire
proposé par le Préfet.
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Le
12 décembre 1927, arrêté concernant le projet de doublement
de la voie ntre La Barasse et Aubagne.
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Le
14 décembre 1927, Le Maire d'Aubagne écrit au Préfet des
Bouches-du-Rhône pour l'informer qu'en consultant le projet de doublement de la voie
entre La Barasse et Aubagne, le tracé de la ligne est incomplet.
En effet il manque des pages au dossier et lui demande de lui renvoyer les pages
manquantes.
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Le
14 décembre 1927, le Préfet des Bouches-du-Rhône renvoie au Maire
d'Aubagne un exemplaire du projet modifié et sollicite l'avis du Conseil
municipal.
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Le
15 décembre 1927, le Maire d'Aubagne sollicite du Directeur de la
Compagnie l'usage d'une remorque supplémentaire pour accompagner les élèves
de l'école des filles et ceux de l'école des garçon à l'opéra.
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Le
17 décembre 1927, répons favorable du Directeur de la Compagnie à la
demande du Maire.
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Le
22 décembre 1927, remerciement et reconnaissance du Maire d'Aubagne
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Le
23 décembre 1927, le Maire informe le Préfet que la partie du tracé qui
intéresse le habitants de la Commune ne figure pas au dossier.
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Le
24 décembre 1927, transmission de 15 exemplaires de l'arrêté du Préfet
prescrivant l'ouverture d'une nouvelle enquête sur le projet modifié du
doublement de la voie entre La Barasse et Aubagne.
Le dossier est à renvoyer avant le 30 janvier 1928 date de la réunion de
la Commission d'enquête.
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Le
27 décembre 1927, Le Préfet souligne que l'enquête actuelle est relative
à seulement à certaines modifications apportées par le Ministre des Travaux
Publics. Ce sont seulement ces modifications qui figurent au dossier
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Le
29 décembre 1927, avis du Conseil municipal sur le projet de doublement de
la voie des tramways entre La Barasse et Aubagne.
Avis favorable sous réserve que :
- la Compagnie des tramways veuille bien respecter le code de la route en tenant
toujours à droite surtout autour de la place centrale
- les trains arrivent par le cours du Maréchal Foch
- les saillies des rails très préjudiciables aux roues des voitures et
charrettes soit évitées,
- la Compagnie fasse construire un abri pour les voyageurs en couvrant le lit de
l'Huveaune.
-que la voie soit élargie à l'entré d'Aubagne.
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Le
29 décembre 1927, délibération du Conseil municipal d'Aubagne avec le
mêmes réserves que dans le document précédent. 
Un Conseiller, partisan de la
réalisation dudit projet mais demande instamment le maintien de la réserve
relative à l'élargissement de l'entrée d'Aubagne à l'extrémité des
bâtiments de l'Hôtel du Bras d'Or sur le route nationale n°8
Un autre constate avec plaisir que la Cie Gle Fse de Tramways
et M. le Préfet en consultant la Commune à cette occasion confirme sa
conviction au sujet du rapport Duplat.
Le Maire est d'avis de demander que Cie Gle Fse de Tramways
respecte les prescriptions du code de la route sur tout le parcours.
Un autre encore signale le danger à l'entrée d'Aubagne, route
nationale n°8 à l'Hôtel du Bras d'Or.
Le Conseil :
Le
21 janvier 1928, le Maire d'Aubagne sollicite auprès du Directeur de la
Compagnie l'adjonction d'une remorque pour transporter les élèves des écoles
de garçons et de filles au Gymnase à Marseille où ils sont invités à une
représentation de théâtre.
Cette remorque devant être attelée au train de 12h10 à Aubagne et à celui du
17h55 à Marseille ce jour-là (le 25 janvier).
Il demande en outre pour ces élève une réduction sensible.
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Le
23 janvier 1928, le Maire d'Aubagne adresse à un membre de la Commission
d'enquête sur le projet de doublement de la voie entre La Barasse et Aubagne
une copie de la délibération du Conseil municipal en lui demandant d'appuyer
le point de vue du Conseil en vue de le faire aboutir.
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Le
25 janvier 1928, le Directeur de la Compagnie confirme qu'il mettra
gracieusement une remorque supplémentaire pour le transport des élèves et que
ces derniers bénéficieront d'une réduction de 50 %.
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Projet
de la précédente lettre.
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Le
27 janvier 1928, certificat de publication et d'affichage dudit projet de
doublement de la voie entre La Barasse et Aubagne émis par le Maire d'Aubagne.
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Le
28 janvier 1928, L Maire d'Aubagne retourne au Préfet des
Bouches-du-Rhône le dossier d'enquête udit projet.
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Le
30 janvier 1928, le Maire d'Aubagne remercie le Directeur de la Compagnie
pour avoir mis une remorque supplémentaire à la disposition de écoliers et de
leur avoir fait bénéficier d'une réduction de 50 % sur le trajet le 25
janvier dernier.
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Le
2 février 1928, le Conseil municipal émet le vœu qu'une ligne d'autobus
soit créée avec la participation du Département et de la Commune entre
Aubagne et les Quatre Chemins de La Valentine par le C.G. n°2 afin de desservir
les quartiers et les agglomérations que ce chemin traverse et assurer une
liaison entre les différents réseaux de tramways de la région.
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Le
14 février 1928, lettre non signée adressée au Maire d'Aubagne
(peut-être par le préfet) en vue qu'il prenne note que la Compagnie ne pourra
pas toujours assurer ces transports à titre gracieux
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Le
11 avril 1928, projet d'horaire service d'été 1928 pour les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne.
Archives municipales d'Aubagne
Le
25 avril 1928, rapport du Subdivisionnaire des Ponts & Chaussées suite
au vœu qu'une ligne d'autobus soit créée avec la participation du
Département et de la Commune entre Aubagne et les Quatre Chemins de La
Valentine par le C.G. n°2 afin de desservir les quartiers et les
agglomérations que ce chemin traverse et assurer une liaison entre les
différents réseaux de tramways de la région.
Le but de ce service serait d'éviter aux habitants de ces quartiers d'effectuer
à pied un assez long parcours pour venir prendre le tramway.
Cette
région est assez peuplée (2000 habitants environ), le trajet serait de 7,8 Km.
avec 6 arrêts intermédiaires qui seraient : La Demande - Camp Major -
l'Aumône - St Menet - Les 4 Chemins de la Valentine.
Il faudrait faire 4 voyages par jours pour répondre aux besoins ce qui
donnerait en fin d'année un total de 22 776 Km.
L'exploitation de cette ligne nécessiterait pour être viable, une recette de
22 776 Km x 3 F. = 68 328 F.
D'autre part, à 0,25 F., le le kilomètre, le prix du parcours complet serait
de 2 F. et la recette moyenne de 1,50 F. au maximum.
En admettant un nombre de 60 voyageurs par jour, la recette sera de 60 x 1,50 F.
= 90 F., soit 90 F. x 365 jours = 32 850 F. d'où un déficit (en arrondissant)
68 000 - 33 000 = 35 000 F.
Ce service ne serait pas viable puisque les recettes n'atteindraient même pas
la moitié des dépenses. Or ces services sont une source de prospérité pour
la région qu'ils desservent et le Département peut et doit aider ces services
qui n'arrivent pas à vivre. Mais cette subvention doit garder le caractère
d'une aide, d'un appoint et ne pas constituer la part principale des recettes.
Il faut observer que toute la région que desservirait l'autobus projeté l'est
déjà par deux lignes de transport parallèles au C.G.2 qui sont la ligne de
chemin de fer P.L.M. et la ligne de tramway de Marseille à Aubagne. Des chemins
transversaux à ces deux lignes font que le trajet parcouru n'est jamais très
considérable et il est à remarquer que dans peu de temps la ligne d'Aubagne va
être doublée aux frais de Département en subventionnant le service
projeté.
Le Subdivisionnaire pense que le voeu de la Commune d'Aubagne ne soit pas à
retenir, en tout cas en ce qui concerne l'aide financière du Département.
Il propose que le Conseil municipal se tourne vers Monsieur Negrel de la
Destrousse qui effectue matin et soir le parcours Peypin—Aubagne—Marseille,
en passant entre Aubagne et Marseille par la route nationale n°8 où il ne
prend aucun voyageurs de dévier son itinéraire et de passer par le C.G.
n°2 ce qui pourrait peut-être bien présenter un avantage.
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Le
26 avril 1928, L'ingénieur des Ponts & Chaussées adresse le projet
d'horaire d'été 1928 à titre provisoire au Maire d'Aubagne.
Archives municipales d'Aubagne
Le
28 avril 1928, acceptation du Maire sur le projet d'horaire d'été 1928.
Archives municipales d'Aubagne
Le
11 juin 1928, lettre du Maire d'Aubagne adressée à son collègue de La
Penne, argumentant le vœu émis par son Conseil municipal concernant la
création d'une ligne d'autobus entre Aubagne et les Quatre Chemins de La
Valentine par le C.G. n°2.
Il joint une copie de l'Ingénieur de Chef qui fait connaître que cette ligne
ne serait pas viable.
Cette ligne concernant également la commune du maire destinataire il lui
demande de joindre ses efforts aux siens.
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Le
21 juin 1928, réponse du Maire de La Penne, qui a soumis à son Conseil le
dossier relatif à la création de ladite ligne d'autobus.
Il s'avère que les administrés de La Penne ont avantage à utiliser les
services du P.L.M. (à trois minutes) et de l'arrêt du tramway (à sept
minutes) d'autant que ces services sont de beaucoup moins onéreux et plus
rapides que celui projeté.
En conséquence le Conseil émet un avis favorable sans pour autant être
sollicité par une subvention.
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Le
20 novembre 1928, le Préfet des Bouches-du-Rhône adresse le dossier
d'enquête d'utilité publique au Maire d'Aubagne concernant le doublement de la
voie entre La Barasse et Aubagne.
Archives municipales d'Aubagne
Le
8 février 1929, remerciements du Maire pour le transport des élèves
d'Aubagne invités à Marseille pour une représentation théâtrale.
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Le
14 février 1929, un citoyen écrit au Maire d'Aubagne pour relater un
incident sur la ligne de tramway Noailles—Aubagne.
Le tramway de 20 hures départ d'Aubagne est parti à 19h55.
À 20h12 lorsque qu'un autre tramway est arrivé, le receveur de la voiture lui
a indiqué que cette voiture avait pour terminus St Pierre.
L'autre feuillet de la lettre n'a pas été retrouvé mais on apprend dans le
document suivant que les victimes de cet incident, employé des P.T.T. ont du
joindre Marseille à pied et ont été retard pour leur prise de service.
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Le
26 février 1929, Le Maire d'Aubagne relate l'incident au Directeur de la
Compagnie.
Les receveurs et le contrôleur ne voulurent prendre les réclamations
justifiées des voyageurs.
Après renseignements pris auprès de voyageurs utilisant ce service, il ressort
que le tramway de 20 heures parte avant l'heure. Il est évident que ce fait est
de nature à porter préjudice aux intéressés.
Il prie le Directeur de donner les instructions nécessaires afin d'éviter le
retour de réclamations identiques.
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Le
21 mars 1929, le Directeur de la Compagnie accuse réception de la lettre
du Maire d'Aubagne. Il ressort qu'à la date indiquée, le train est
effectivement parti d'Aubagne à 19h55 au lieu de 20 heures à la suite d'une
erreur des employés à qui la Compagnie n'a pas manqué de faire des
observations.
Par ailleurs, par suite du froid particulièrement rigoureux ce jour-là, et des
difficultés de circulation qui en résultent, la Compagnie a été obligée de
fixer à 20 heure le dernier départ à chaque terminus. C'est la raison pour
laquelle le tramway s'est arrêté à St Pierre.
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Le
22 juin 1929, le Directeur de la Compagnie, conscient que les fêtes
locales font affluer un grand nombre de voyageurs ces jours-là, il demande au
Maire d'Aubagne de lui transmettre un calendrier des fêtes et réjouissances
qui ont lieu chaque année dans la commune.
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Le
23 juillet 1929, réponse du Maire d'Aubagne qui en dehors des fêtes
légales transmet le calendrier suivant :
- la Pentecôte, célébrée le dimanche, le lendemain et le dimanche suivant ;
- la Ste Éloi, organisée le dernier dimanche de juin
- Notre Dame des Neiges célébrée au hameau de Beaudinard, le premier dimanche
d'août ;
- les fêtes de quartier :
- à St Pierre-les-Aubagne, le 2ème dimanche d'août ;
- à Camps Major, le 2ème dimanche d'août ;
- la St Mathieu, le dimanche avant le 21 septembre ,
le 21 septembre et le dimanche suivant.
En plus de ces fêtes 3 foires ont lieu à Aubagne : les 2 février, 23 mars, 8
décembre.
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Le
22 octobre 1929, le Préfet, suite à l'acquisition de terrains par la
Compagnie en vue du doublement de la voie entre La Barasse et Aubagne envoie au
Maire d'Aubagne des affiches à placarder, mentionnant les tableaux prescrits
par l'article 19 de la loi du 3 mai 1841.
Il demande le certificat d'affichage en retour.
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| Notes :
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