Mémoire de la ligne
La ligne Noailles—Aubagne (ligne
40) - 5/11
Km.
Marc André Dubout
La ligne 40 au gré des archives et au fil des cartes postales
L'histoire - avant la Grande Guerre
Le
23 avril 1910, projet horaire d'été 1910.
Archives municipales d'Aubagne
Le
25 avril 1910, projet horaire d'été 1910.
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Le
25 avril 1910, lettre du Directeur de la Compagnie pour adresser son projet
d'horaire qu'il soumettra au M. le Préfet. Horaire conforme à celui de
l'année précédente si ce n'est qu'il demande à n'effectuer les départs de
10h30 à Noailles et de 11h30 à Aubagne que du 31 mai au 31 août, ces
voyages l'année précédente n'ayant été effectuée que par un nombre
restreint de voyageurs.
Il lui demande d'en informer l'Ingénieur du Contrôle avant approbation du
Préfet.
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Le
27 avril 1910, Lettre de l'Ingénieur du Contrôle qui ne trouve rien
à redire sinon qu'il préférerait que la restriction mentionnée ne soit pas
mise en oeuvre, les Marseillais étant bien aises de rentrer les dimanches et
jours de fête le plus tard possible
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Le
7 mai 1910, Le Préfet approuve les horaires proposés à titre d'essai.
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Le
6 janvier 1911, le Directeur de la Compagnie informe le Maire d'Aubagne
qu'il a fait surveiller le trafic de cette ligne et qu'en conséquence, il met
régulièrement des remorques les lundis, jeudis et samedis aux départs
effectués entre 4 heures et 6 heures du soir. En outre le lundi matin,
les départs de 7h30 et 9 h30 d'Aubagne pour Noailles sont faits avec remorque.
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Le
12 avril 1911, Le Préfet autorise la Cie à appliquer les
tarifs, durant la saison d'été ceux de 1910 à titre d'essai pour les lignes Aubagne—Marseille
et Préfecture—La Penne.
La notification sera faite par les soins de l'Ingénieur du Contrôle
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Le
8 mai 1911, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie de donner des ordres afin que les voitures et remorques ne stationnent plus sur la
petite route de Marseille à proximité du dépôt car elles occasionnent une
gêne pour les véhicules et peuvent entraîner des accidents voire des grands
malheurs. Cette petite route étant très fréquentée les dimanches et jours de
fête, il prie le Directeur de donner des ordres pour qu'elles soient rangées
dans le dépôt.
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Le
23 mai 1911, le Directeur de la Compagnie informe le Maire d'Aubagne que
des ordres ont été donnés concernant le stationnement des remorques sur la
petite route de Marseille.
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Le
14 juin 1911, Le Maire demande à directeur de la Compagnie si les 2000 F.
annuellement alloués à la Commune d'Aubagne sont versés à la caisse
municipale ou si le receveur doit passer au bureau de la Compagnie.
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Le
28 juin 1911, Le Préfet des Bouches-du-Rhône demande au Maire d'Aubagne
de désigner quatre personne chargées de faire partie une commission chargée
de donner son avis sur l'établissement des voies au terminus d'Aubagne
conformément au cahier des charges article 2 et dont l'exploitation n'a pu
être autorisée qu'à titre provisoire.
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Le
7 juillet 1911, le Maire d'Aubagne donne les noms des quatre personnes
chargées de la dite Commission.
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Le
10 juillet 1911, affiche de l'enquête d'utilité publique concernant
l'établissement des voies au terminus d'Aubagne.
Il ressort que cette enquête sera ouverte à partir du 1er août
1911 à la mairie d'Aubagne et que la Commission se réunira le lundi 4
septembre à 10 heures à la mairie.
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Le
20 juillet 1911, lettre par laquelle le Préfet a nommé le Maire d'Aubagne,
membre de cette commission et l'invite à assister à la première réunion qui
se tiendra le lundi 4 septembre à 10 heures à la mairie d'Aubagne.
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Le
27 août 1911, Délibération du Conseil municipal d'Aubagne concernant le
terminus d'Aubagne qui depuis sa création présente une boucle autour du cours
Legrand. Le Conseil municipal est appelé à exprimer son avis sur l'utilité et
la convenance de l'entreprise projetée. Un conseiller informe que le conseil en
commission plénière est prêt à donner un avis favorable à l'avant projet,
à la condition que la Compagnie des tramways accepte de
distribuer aux voyageurs des billets aller-retour Aubagne—Marseille
à 60 centimes.
Le Conseil à l'unanimité délibère dans ce sens.
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Le
4 septembre 1911, en conformité de l'arrêté préfectoral, la Commission
des tramways nommée par le Préfet pour donner son avis sur l'utilité et la
convenance de la portion complémentaire du terminus sis à Aubagne s'est réuni ce jour.
La commission émet un avis favorable à l'unanimité, considérant que la
Compagnie a rempli les conditions requises à cet établissement.
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Le
4 septembre 1911, brouillon du rapport de la Commission.
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Le
4 septembre 1911, la Commission nommée, exprime le vœu que la Compagnie
diminue le prix des places entre Aubagne et Marseille et vice versa, en raison
de l'importance que la ligne a prise.
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Le
8 septembre 1911, l'adjoint faisant fonction de Maire adresse les
résultats de la commission d'enquête au Préfet.
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Le
30 octobre 1911, Le Préfet des Bouches-du-Rhône autorise la Cie des
Tramways à mettre en vigueur sur les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La
Penne le même horaire d'hiver qu a été mis en vigueur en hiver
1910-1911.
L'autorisation du Préfet est donnée à titre d'essai.
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Le
17 novembre 1911, Le Préfet, suite à la consultation des Ingénieurs du
Contrôle qui font connaître les arguments de la Cie selon lesquels les tarifs
ce cette ligne sont les plus bas du réseau, réfute le vœu du conseil
municipal d'Aubagne et qu'aucune suite n'y sera donnée.
Il prie la maire d'en informer son conseil.
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Le
22 novembre 1911, Le Préfet après son refus donne au Maire d'Aubagne un
argument tarifaire, à savoir que de Marseille à La Barasse le billet est de 10
centimes pour 10 kilomètres alors que le reste du trajet jusqu'à Aubagne qui
n'est que de 8 kilomètres coûte 20 centimes.
Il pense que cette affaire sera reprise sous une autre forme et s'affranchit des
tarifs pratiqués à Paris ou à Lyon par cette même compagnie.
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Le
29 avril 1912, le Préfet accepte les horaires de l'année précédente à
titre provisoire comme ceux approuvés par son prédécesseur.
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Le
21 mai 1912, le Préfet, suite à l'avis de l'Ingénieur du Contrôle,
autorise la modification demandée par le Maire d'Aubagne en retardant de cinq
minutes les départs d'Aubagne pour Marseille de 7h30 et de 9 h du matin.
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Le
24 mai 1912, le Maire d'Aubagne accuse réception de la lettre du Préfet
autorisant la modification de l'horaire.
Archives municipales d'Aubagne
Le
7 juin 1912, le Maire d'Aubagne rappelle au Préfet que son Conseil
municipal a voté l'extension du tramway à Gémenos et que sa ville aurait
intérêt à ce que l'exécution des travaux soit hâtée.
Cette ligne sera très bénéfique aux habitants de Gémenos et un grand
bienfait pour le commerce d'Aubagne. Il s'associe à son Conseil dans son désir
de mettre en oeuvre un outil de plus pour apporter la prospérité et le bien
être dans ces deux importantes agglomérations.
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Le
8 juin 1912, affiche d'enquête d'utilité publique pour la création d'un
tramway à traction mécanique d'Aubagne à Gémenos ouverte dans les
communes intéressées à partir su 10 juin 1912 jusqu'au 12 juillet.
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Le
10 juin 1912, le Préfet des Bouches-du-Rhône écrit au Maire d'Aubagne
pour l'informer que le Conseil général a pris en considération un avant
projet présenté par la Compagnie Générale Française de Tramways
Électrique à Aubagne et Gémenos et a demandé sa mise à l'enquête.
Il joint en outre le dossier complet avec le registre destiné à recevoir les
observations.
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Le
10 juin 1912, délibération du Conseil municipal décidant d'entreprendre
la construction d'un tramway électrique en Aubagne et Gémenos (le
deuxième feuillet n'a pas été retrouvé). On y apprend cependant que les deux
communes ont intérêt à la création de cette ligne qui comporte un avantage
pour les quartiers, que les relations étroites entre ces communes profiteront
au commerce par l'augmentation du nombre de voyageurs mais encore par le service
de marchandises dont cette ligne sera dotée et qui sera raccordée avec le
P.L.M.
La Commune d'Aubagne est d'avis qu'il soit donné aussi promptement que
possible une suite favorable au projet présenté par la Compagnie Générale
Française de Tramways pour la construction d'un tramway d'Aubagne à Gémenos.
Le Conseil souhaite en outre que les arrêts soient dotés d'un abri pour les
voyageurs et que les arrêts facultatifs soient assurés de telle façon qu'une
distance entre deux arrêts ne soit pas inférieure à 400 m. Il appelle
sérieusement l'attention de la Compagnie pour que les billets d'aller et retour
soient créés non seulement pour sur la ligne d'Aubagne à Gémenos mais
encore pour les arrêts se trouvant sur le parcours Aubagne—Noailles.
Archives municipales d'Aubagne
Le
14 juin 1912, le Préfet des Bouches-du-Rhône adresse l'avant projet
d'exécution de cette ligne au Maire d'Aubagne ainsi que l'arrêté prescrivant
l'enquête.
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Le 22 juin 1912, un membre du Conseil municipal d'Aubagne adresse aux membres de la Commission d'enquête du projet de la ligne Aubagne à Gémenos une lettre faisant ressortir que :
Le signataire pense qu'Aubagne deviendra en conséquence une halte sur cette
ligne dont le terminus sera Gémenos ce qui portera préjudice aux commerçants
puisque les voyageurs ne seront pas obligés de changer de voiture.
Dans le chapitre "Arrêts et stations" et celui des "devis et
dépenses", il relève que :
Il espère que la municipalité n'acceptera pas que le cours Legrand, notre
plus belle place, soit transformé en gare de tramway avec toutes ces
installations.
Archives municipales d'Aubagne
Le
29 juin 1912, des habitants de Gémenos protestent contre l'établissement
de la ligne Aubagne—Gémenos à cause du préjudice que la construction de la
ligne entraînerait pour son immeuble sis sur la route de Gémenos. Les
locataires au nombre de sept ayant des bêtes de somme et des charrettes, ils
seraient gênés pour entrer et sortir dans les remises qu'ils occupent. Le
propriétaire pourrait ainsi perdre ses locataires.
Ils prient les auteurs du projet de prendre en considération ces motifs.
Les habitants de la partie comprise entre le Camp de Sarlier et le Petit Melet
souhaiteraient que l'arrêt facultatif soit transformé en arrêt fixe à
l'endroit du lieu dit "Chemin des Quatre Cyprès".
Quarante signataires à cette lettre.
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En
juin 1912, extrait du registre des réclamations présenté à l'avant
projet de ladite ligne avec le document précédent plus une lettre annexée d'un commerçant drapier d'Aubagne.
La lettre concerne :
- que l'espace entre le tramway et la clôture soit au minimum de 1,5 m. pour que les piétons puissent s'y aventurer,
- que les garages soient établis dans les courbes pour éviter les accidents,
- que la Cie soit tenue de faire transporter les marchandises par des trains spéciaux et à des heures déterminées ne nuisant pas au transport des voyageurs
- et enfin que les tarifs des voyageurs d'Aubagne à Gémenos soient fixés à 0,20 F.
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Le
10 juillet 1912, le Préfet des Bouches-du-Rhône adresse le registre
d'enquête au Maire d'Aubagne ainsi que le certificat de publication et
d'affichage (ces documents n'ont pas été retrouvés).
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Le
13 juillet 1912, lettre d'un retardataire.
Archives municipales d'Aubagne
Le
13 juillet 1912, regret du Maire de ne pouvoir donner suite à cette lettre
arrivée trop tard.
Archives municipales d'Aubagne
Le
22 juillet 1912, le Directeur de la Compagnie adresse au Maire d'Aubagne un
relevé de voyageurs des trois derniers samedis qui ont précédé sa lettre.
Le 29 juin, il n'y a pas eu un seul voyageur en surcharge par train offrant 150
places, le maximum a été de 141.
Le 6 juillet le maximum a été de 149 voyageurs.
Seul le samedi 13 juillet (veille de la fête nationale), 4 trains ont eu un
nombre de voyageurs très supérieur au maximum.
Il continue les relevés.
Archives municipales d'Aubagne
Le
23 juillet 1912, le Maire d'Aubagne écrit à son collègue de Gémenos
pour pour l'informer que le Préfet vient de lui communiquer le procès verbal
de la Commission d'enquête relative au tramway d'Aubagne à
Gémenos.
en le retournant au Préfet il a écrit : Le Maire d'Aubagne a
l'honneur de faire remarquer que le premier vote sur l'utilité de la ligne a
été pris à l'unanimité, ce que ne mentionne pas le procès-verbal. Il y
aurait donc lieu de le compléter dans ce sens et faire un deuxième vote pour
la question financière. Prière à Monsieur le Préfet de vouloir bien faire
passer ladite note au président avant de clore les signatures.
Il demande à con collègue de ne pas signer la note si elle ne comporte pas
ce rectificatif.
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Le
25 septembre 1912, le Maire d'Aubagne signale au Directeur de la Compagnie
que sur les cours Barthélemy et Legrand des rails sont de 5, 6 et 8
centimètres en saillie, ce qui peut occasionner des accidents et le prie de
donner des ordres pour y remédier.
Archives municipales d'Aubagne
Le
30 septembre 1912, réponse positive du Directeur de la Compagnie pour y
remédier.
Archives municipales d'Aubagne
Le
10 octobre 1912, projet d'horaire d'hiver 1912-1913
Archives municipales d'Aubagne
Le
23 octobre 1912, approbation de l'horaire d'hiver, à titre
provisoire, par le Préfet suite aux conclusions des Ingénieurs du
Contrôle.
Archives municipales d'Aubagne
Le
31 octobre 1912, le Maire d'Aubagne transmet son insatisfaction au Préfet
concernant les départs d'Aubagne et de Noailles de l'horaire d'hiver 1912-1913.
Il avait demandé au Directeur de la Compagnie le maintien pour le matin d'un
train toutes les demi-heures pour ceux qui précèdent 6 heures de Noailles et
de 9h05 d'Aubagne et pour le soir le maintien du départ de Marseille à 10h30
et à 11h30 d'Aubagne. Il avait demandé en outre que le tramway partant
d'Aubagne à 9h30 conduise les voyageurs jusqu'à Noailles au lieu de St Pierre.
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Le
13 novembre 1912, Le Maire d'Aubagne prie MM. Icard & Champion chargés
du nettoyage des voies sur sa commune d'enlever les boues de la ligne qui au
passage des voitures et des piétons forment un cloaque place de la Pyramide. Il
les prie de donner des ordres dans ce sens à leur personnel.
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Le
20 novembre 1912, MM. Icard & Champion (entreprise de travaux publics)
accusent réception de la lettre du maire et précisent qu'il sont chargés du
raclage des voies et non pas de l'enlèvement des boues.
Ils l'invite à s'adresser au directeur de la Compagnie à qui ils transmettent
copie de cette lettre.
Archives municipales d'Aubagne
Le
6 décembre 1912, le Maire d'Aubagne signale à nouveau au Directeur de la
Compagnie des saillies de rail sur la chaussée et le prie de faire procéder à
des examens des voies.
Archives municipales d'Aubagne
Le
11 décembre 1912, réponse positive du Directeur de la Compagnie.
Archives municipales d'Aubagne
Le
21 décembre 1912, le Maire d'Aubagne reproche au Directeur de la Compagnie
les deux déraillements qui ont eu lieu les jours précédents qui ont obligé
les voyageurs à faire à pied le chemin de St Mitre ou de la Tourtelle à
Aubagne et d'interrompre le trafic.
Il incite le directeur à prendre des mesures pour prendre les voyageurs
présents dans les voitures en panne par une autre voiture de secours,
l'obstruction de la voie ayant alors des conséquences moindres.
Il le prie de faire étudier la question.
Archives municipales d'Aubagne
Le
11 février 1913, le Maire d'Aubagne écrit au Préfet pour lui signaler
que la Compagnie a décidé de transformer complètement de St Pierre au
terminus, son service d'Aubagne—Noailles. Ce service qui ne comportait dans
cette partie du trajet que quelques arrêts facultatifs est dotée maintenant de
bon nombre d'arrêts fixes qui ne permettent plus d'établir aucune différence
entre les voitures de la ligne St Pierre—Noailles dont les voyageurs sont à
chaque instant desservis pour 0,10 centimes et les voitures venant d'Aubagne
dont les voyageurs payant 0,40 centimes qui ne sont desservis que toutes les
demi-heures
Archives municipales d'Aubagne
Le
28 février 1913, Le Préfet des Bouches-du-Rhône répond au Maire
d'Aubagne que les ingénieurs du Contrôle l'ont informé que la Compagnie
rétablirait l'ancien régime à partir du 24 février.
Archives municipales d'Aubagne
Le
23 mai 1913, Le Préfet des Bouches-du-Rhône informe le Maire d'Aubagne
que le Directeur de la Compagnie a l'intention de mettre en vigueur sur les
lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne l'horaire qui a été
appliqué les années précédentes. Conformément aux conclusions des
Ingénieurs du Contrôle il autorise la Compagnie à appliquer durant l'été
1913 l'horaire approuvé à titre d'essai.
Archives municipales d'Aubagne
Le
13 août 1913, Le Maire d'Aubagne fait part au Directeur de la Compagnie
que nombre de voyageurs en villégiature partant d'Aubagne à 5h30 pendant la
saison d'été et ayant l'obligation de se rendre à leur travail à Marseille
sont obligés de voyager sur les marchepieds par manque de places. Il prie le
Directeur de la Compagnie de faire ajouter une remorque ou de créer un autre
départ un quart d'heure après.
Archives municipales d'Aubagne
Le 21 août 1913, le Directeur de la Compagnie transmet au Maire d'Aubagne les résultats des constatations faites par le Service du Contrôle de la Compagnie concernant le départ d'Aubagne à 5h30 les 18 & 19 septembre.
Voyageurs montés à Aubagne | 12 |
à Camp Major | 10 |
à Bourgade et la Penne | 20 |
à St Menet | 10 |
Total | 52 |
Soit une voiture à bogies de 60 places.
Archives municipales d'Aubagne
Le
23 septembre 1913, le Directeur de la Compagnie, sur lettre du Maire
d'Aubagne concernant l'intérêt à placer des barrières au terminus cours
Legrand les samedis, lundis, veilles et lendemains de fêtes, est désireux de
donner satisfaction en faisant remarquer qu'aucune obligation ne lui est donnée
et que la charge pécuniaire ne comporte aucune compensation.
Archives municipales d'Aubagne
Le
29 octobre 1913, le Maire d'Aubagne attire l'attention du Directeur de la
Compagnie sur les défectuosités du pavage longeant les rails sur l'ensemble de
la commune et principalement aux abords de l'aiguillage établi près de la
fontaine de la pyramide. Des charretiers suite à des dommages causés par cet
état de fait se sont plaints et il serait bon d'y remédier au plus tôt.
Archives municipales d'Aubagne
Le
6 novembre 1913, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire d'Aubagne
pour l'informer que d'importants travaux des Ponts & Chaussées vont être
entrepris dès le début 1914 et que les réparations concernant la voie seront
fait dans le même temps.
Archives municipales d'Aubagne
Le
11 décembre 1913, un habitant de Gémenos écrit au Maire d'Aubagne pour
lui rappeler sa lettre tardive du 19 juillet 1912, au sujet de l'enquête
d'utilité publique de la ligne d'Aubagne à Gémenos, dans laquelle il
défendait l'intérêt des habitants du quartier de St Pierre, de Beaudinard et
des Grands et Petits Melets, voire même du Pont de l'Étoile.
Il le prie de transmettre sa lettre au Président du Conseil général.
Archives municipales d'Aubagne
Le
13 décembre 1913, le Maire d'Aubagne lui répond que le dossier
n'est plus entre les mains du Conseil général et lui propose d'adresser
lui-même sa lettre au Ministre des Travaux Publics ou au Conseil d'État.
Archives municipales d'Aubagne
Le
20 décembre 1913, rappelle de la lettre du
6 novembre 1913.
Archives municipales d'Aubagne
Le
8 janvier 1914, le Maire d'Aubagne écrit au Préfet pour lui signaler
que se trouvant la veille de Noël à trois heures de l'après-midi à la gare
de Noailles il fut étonné de voir partir la motrice seule alors qu'une
quarantaines de personnes restaient sur le quai. Il fit remarquer au directeur
de la Compagnie que ce jour-là, le service aurait du être plus intense mais le
personnel ne voulut rien changer au jours de repos auquel il a droit d'après le
règlement.
Au sujet du pavage défectueux bordant les rails sur les cours Barthelémy et
Legrand et la place des Pyramides, des réponses écrites à ce sujet lui
étaient parvenues dans lesquelles les Ponts & Chaussées devant incessamment
faire des travaux, la Compagnie saisirait cette occasion pour exécuter les
siens.
Le maire cite un autre grief. Témoin le samedi 3 janvier vers 4h15 du soir à
la gare de Noailles, le départ n'eut pas lieu. Après avoir appelé le chef de
poste de St Pierre, ce dernier l'informait que suite à un déraillement à La
Pomme, une voiture partait de son dépôt pour aller chercher les voyageurs à
Noailles.
Il demande enfin au Préfet d'intervenir auprès du Directeur de la Compagnie
pour éviter le retour de semblables irrégularités dans un service aussi
important que celui de la ligne Noailles—Aubagne.
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Le
10 mars 1914, le Maire d'Aubagne fait part de doléances de la part de
voyageurs habitués de la ligne Noailles—Aubagne au Directeur de la Compagnie
:
- la pendule du terminus d'Aubagne sur le mur de la maison Négrel a été
enlevée depuis un mois.
- les départs de Noailles, le dimanche ne sont pas suffisants. On désirerait
pour le matin des départs tous les quarts d'heure et l'après-midi toutes les
12 minutes.
Archives municipales d'Aubagne
Le
13 mars 1914, Maire d'Aubagne remercie le Directeur de la Compagnie
de son essai pendant les mois de mai et octobre de départ de 22h30 de Marseille
et de 23h30 d'Aubagne qui sont effectués tous les jours entre ces deux mois.
Quant au rétablissement de la pendule dont l'urgence est reconnue par une
grand nombre de voyageurs, la municipalité se chargera de son entretien dont
les frais demeurent évidemment à la charge de la Compagnie, ceci pour le
principe, la minimité de la dépense ne permettant pas de s'y arrêter plus
longtemps
Archives municipales d'Aubagne
Le
9 avril 1914, plainte du Maire d'Aubagne au conducteur2
des Ponts & Chaussées concernant l'insuffisance du service des tramways de
la veille de Noël.
Archives municipales d'Aubagne
Le
16 avril 1914, brouillon de rapport du Conducteur des Ponts &
Chaussées dans lequel sont abordées plusieurs questions :
- le problème du sous effectif de la ligne. Le droit au repos des employés de
la Compagnie est revendiqué par le syndicat. Les auxiliaires qui sont payés à
la journée doivent non seulement remplacé le personnel au repos mais encore
faire face au surcroît de travail. Ils sont payés à la journée.
- ensuite M. le Maire parle des tramways de la Pomme (4 par demi-heure)cqui
auraient pu suppléer au difficultés créées par l'accident survenu sur la
ligne. On est à deux pas du dépôt de Marseille, il y a le téléphone et
c'est lui qui l'utilisa.
- concernant le pavage, suite aux différentes réclamations, la Compagnie
disant qu'elle ferait les réparations en coïncidence avec celles des Ponts
& Chaussées, le maire rappelle les divers accidents qui militent en faveur
d'une prompte exécution de ces travaux.
- au sujet de la pendule, le Maire rappelle qu'il y a intérêt à la remettre
en service
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Le
11 mai 1914, lettre du Directeur de la Compagnie adresse sa réponse au Maire
d'Aubagne concernant la pendule qui a été retirée. Pour être vraiment utile,
la pendule doit nécessairement marcher avec une régularité absolue et
c'est parce qu'il est impossible à la Compagnie d'assurer cette régularité
qu'elle l'a retirée. Si la commune d'Aubagne veut se charger de son entretien,
le Directeur n'est pas contre de la remettre en place.
En ce qui concerne les départ de Noailles, les dimanches & fêtes, la
Compagnie les proportionne toujours au nombre de voyageurs, elle les augmentera
si les besoins du public l'exige.
Il accepte de faire les départs de 22h30 de Marseille
et de 23h30 d'Aubagne, le samedi à titre d'essai.
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Le
19 mai 1914, le Maire d'Aubagne informe le Directeur de la Compagnie que M.
Landes, horloger municipal se chargerait du montage et des petites réparations
de l'horloge du terminus d'Aubagne au prix de six francs par an.
Archives municipales d'Aubagne
Le
2 septembre 1914, Le Préfet informe le Maire d'Aubagne que la Compagnie va
organiser un train supplémentaire partant de la gare de Noailles à 19
heures avec retour à Aubagne à 20 heures.
Dans le cas où le maire estimerait qu'il y a un intérêt à retarder le
dernier départ d'Aubagne jusqu'à 20h30, il faudrait l'agrément de l'autorité
militaire.
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Le
17 mars 1915, le Maire d'Aubagne, voulant satisfaire les requêtes des
habitants, demande un départ de Noailles à 5 h1/2 et 9 h 1/2 du matin et
le soir à 21 h.
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Le
19 mars 1915, le Directeur de la Compagnie déplore les départs des
anciens qui impliquent une réduction de plusieurs de ces services et même d'en
supprimer quelques uns.
Il déplore également la rareté de la main d'œuvre
Archives municipales d'Aubagne
Le
14 août 1915, suite à des mesures prises, le Maire d'Aubagne remercie le
Directeur de la Compagnie et lui demande d'adjoindre deux remorques au départ
de Noailles à 6h30 ou de rétablir le départ de 7 heures.
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Le
26 août 1915, le Conseil d'administration du Cercle de l'Harmonie se
plaint auprès du Maire d'Aubagne des faits suivants : des voyageurs se rendant
à Marseille au départ d'Aubagne attendent l'arrivée du tramway devant
l'octroi, ils font le tour du cour Legrand pour 10 centimes, lorsque le tramway
arrive au terminus (face au bar du cour) ces voyageurs ne descendent pas et il
reste peu de places assises et les voyageurs doivent faire le trajet debout sur
les plates-formes.
Des protestations verbales se sont déjà produites : les conducteurs font la
sourde oreille et la Compagnie bénéfice de l'état de chose actuel. Le Conseil
d'administration du Cercle de l'Harmonie croit de son devoir d'en saisir le
maire, estimant que le rôle du premier magistrat de la cité est de faire cesser
cette exploitation en intervenant énergiquement auprès de la Compagnie.
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Le
27 août 1915, le Maire d'Aubagne communique la lettre Cercle de l'Harmonie
au Directeur de la Compagnie.
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Le
30 septembre 1915, le Maire d'Aubagne demande la création d'un nouveau
départ de Noailles à 8 heures du soir et d'Aubagne à 9 heures.
Cette modification rendrait service à beaucoup de voyageurs.
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Le
5 8bre 1915, brouillon de lettre non signée relatant le fait que suite à
son entretien avec le Commissaire de Police, le Maire d'Aubagne a téléphoné
au Directeur de la Compagnie pour lui demander s'il y avait un arrêté au
règlement obligeant les voyageurs à descendre au point terminus afin que ceux
qui attendent trouvent les voitures vides.
Archives municipales d'Aubagne
Le
5 octobre 1915, la Commission administrative de l'Hôpital - Hospice
d'Aubagne sollicite auprès du Maire pour chacun de ses membres une carte de
circulation sur la ligne Marseille—Aubagne.
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Le
8 octobre 1915, Le Maire adresse la lettre de la Commission administrative
de l'Hôpital - Hospice d'Aubagne au Préfet, sollicitant son concours auprès
de la Compagnie.
Archives municipales d'Aubagne
Le
13 octobre 1915, réponse positive du Directeur de la Compagnie concernant
les départs supplémentaires de Noailles à 8 heures du soir et d'Aubagne à 9
heures.
Il précise que si cet essai pendant un mois n'était pas justifié, il supprimerait ces nouveaux départs. D'autre part il profite de cette lettre pour
informer le Maire d'Aubagne que les doubles remorques qu'il a mises en service à
la demande du maire ne sont plus justifiées par le nombre de voyageurs pendant
la saison d'été.
Archives municipales d'Aubagne
Le
22 octobre 1915, approbation de l'horaire du service d'hiver 1915-1916 par
le Préfet, suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle. La mise en
vigueur de cet horaire aura lieu le mercredi 3 novembre.
Archives municipales d'Aubagne
Le 5 novembre 1904, partie
de lettre non retrouvée.
Archives municipales d'Aubagne
Le
9 novembre 1915, le Commissaire de police d'Aubagne fournit les
renseignements suivants concernant les barrières du tramway : les chefs du
mouvement de la Compagnie ont déclaré que les personnes qui montaient avant le
terminus du tramway moyennant la perception de dix centimes n'étaient pas pour
eux une manœuvre de spéculation mais simplement un moyen pour éviter
l'encombrement des voitures avant l'arrêt du terminus. Ils ont reconnu que ce
moyen, le seul en leur pouvoir, était insuffisant et favorisait plutôt les
personnes aisées ou jeune au détriment des autres et que les barrières
permanentes seules, avec l'obligation pour les voyageurs de descendre au terminus,
étaient le seul moyen réellement efficace. Toutefois, vu que dans aucune station
terminus il n'existe de barrières permanentes, ces chefs du mouvement ont
déclaré qu'ils ne peuvent prendre cette initiative sans s'exposer par voie de
conséquence à le faire ailleurs. La seule station des tramways qui possède
des barrières est la gare de Noailles. Ils ont préconisé que si les autorités
locales veulent bien donner satisfaction à la population sur ce point, une
intervention de la municipalité qui déciderait dans quelles formes les
barrières seraient établies et sur un arrêté de Monsieur le Maire obligeant
tous les voyageurs à descendre au terminus des barrières. Ils ont rajouté
qu'une demi barrière suffirait sur le cours en semaine, sans qu'il soit
nécessaire d'encadrer les voitures de crainte de gêner la circulation sur la
voie charretière.
Archives municipales d'Aubagne
Le
17 novembre 1915, le Directeur de la Compagnie qui avait consenti un
départ supplémentaire de la gare de Noailles pour Aubagne à titre d'essai se
révèle, chiffres à l'appui, pas justifié. il estime en conséquence que le
dernier départ doit avoir lieu à 19h30.
Archives municipales d'Aubagne
Le
relevé des voyageurs transportés de Noailles à Aubagne au départ de 20 heures
pendant le mois d'octobre de de la première semaine de novembre.
Archives municipales d'Aubagne
Le
27 novembre 1915, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie
la suite qu'il compte donner à la lettre du Conseil d'administration du Cercle
de l'Harmonie.
Archives municipales d'Aubagne
Le
15 Xbre 1915, lettre du Conseil d'administration du cercle de
l'Harmonie concernant les barrières du terminus du tramway.
Archives municipales d'Aubagne
Le
24 décembre 1915, lettre du Maire d'Aubagne au sujet du rétablissement de
la pendule autrefois installée sur le mur de l'immeuble Négrel.
Archives municipales d'Aubagne
Le
12 janvier 1916, lettre du Directeur de la Compagnie informant le Maire que
le rétablissement de la pendule est en cours, charge à la municipalité de
l'entretenir.
Archives municipales d'Aubagne
Le
15 février 1916, le Directeur de la Compagnie donne son accord à
l'établissement d'une barrière fixe à titre d'essai mais précise qu'une
installation de cette nature ne peut donner de résultat qu'à la condition
d'être placée sous la surveillance d'un agent de police lorsqu'il y a foule.
Il croit devoir décliner toute responsabilité en cas d'accident.
Archives municipales d'Aubagne
Le
23 février 1916, le Maire d'Aubagne écrit su directeur de la Compagnie
qu'il n'a pas appuyé la demande du Cercle de l'Harmonie, qu'il en a simplement
adressé une copie. Il informe qu'il ne peut engager un agent de police à la
surveillance de cette barrière par faute de personnel et décline également
toute responsabilité d'accident.
Archives municipales d'Aubagne
Le
23 février 1916, Le Maire d'Aubagne demande à ce que soit créé un
départ supplémentaire d'Aubagne à 6h30 ou de rétablir celui de 5h30. Il
demande au Directeur de la Compagnie d'adjoindre une troisième voiture les
lundis, jeudis et samedis en attendant.
Archives municipales d'Aubagne
Le
4 mars 1916, bien que les surcharges soient très rares au départ de 6h
d'Aubagne, le Directeur par intérim de la Compagnie accepte d'adjoindre une
remorque supplémentaire les lundis, jeudis, et samedis pour satisfaire la
demande du Maire.
Archives municipales d'Aubagne
Le
29 avril 1916, à l'occasion de l'horaire d'été, le Directeur de la
Compagnie informe le Maire d'Aubagne qu'à partir du 1er mai un
nouveau départ à 5h30 aura lieu d'Aubagne, ainsi qu'un autre à 20 h de
Noailles pour Aubagne.
Il apporte la restriction suivante, que si de nouveaux départs du personnel
avaient lieu il ramènerait l'horaire à ses anciennes proportions.
Archives municipales d'Aubagne
Le
1er mai 1916, pour satisfaire encore les désirs des voyageurs,
le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie que le départ de 19h30
de Noailles soit ramené à 19h et celui de 20h30 d'Aubagne à 20 heures.
Archives municipales d'Aubagne
Le
6 mai 1916, acceptation du Directeur de la Compagnie.
Archives municipales d'Aubagne
Le
9 mai 1916, suite à la demande de barrières émise par le Conseil
d'administration du Cercle de l'Harmonie et après en avoir rencontré le
responsable, il a été convenu que la Compagnie saisisse le Maire pour lui
demander l'autorisation de procéder à l'établissement selon le schéma joint
à sa lettre (mais pas retrouvé dans les archives).
La partie mobile sera rétablie tous les dimanche et jours de fête.
Archives municipales d'Aubagne
Le
6 juin 1917, brouillon de délibération en rapport avec la lettre qui
suit.
Archives municipales d'Aubagne
Le
19 juillet 1917, le Syndicat des Commerçants, Magasiniers et Industriels de la
Ville d'Aubagne et de la Région écrit au Maire d'Aubagne pour lui faire
part du vœu adopté que devienne définitif l'autorisation provisoire accordée
à la Compagnie Générale Française de Tramways pour effectuer les transports
commerciaux tant en raison des services rendus à la Défense Nationale par ce
moyen de transport moderne instauré en pleine guerre qu'en raison de ceux
également importants rendus à l'industrie, au commerce et à l'agriculture de
la Région.
Les membres du syndicats émettent le vœu également que le Département des
Bouches-du-Rhône autorise la Compagnie et lui accorde le concours financier
nécessaire à l'installation des chemins de fer sur route reliant la ligne
actuelle Marseille—Aubagne à Auriol, à Gémenos et à
la Bedoule.
Ce vœu est d'autant plus important qu'il émane des Magasiniers, qui, il y a
quelques années s'opposaient au projet Valla concernant la construction d'un
chemin de fer sur route de la Bedoule à Aubagne. Ils souhaitent aujourd'hui un
mode de transport moderne qui place pour l'après-guerre nos industriels en
mesure de lutter avantageusement pour le plus grand bien du pays avec leurs
concurrents étrangers.
Le Syndicat demande au Maire d'Aubagne d'émettre dans sa prochaine Assemblée
du Conseil d'émettre un vœu dans ce sens.
Archives municipales d'Aubagne
Le
26 septembre 1917, dans sa délibération le Conseil municipal expose le vœu
du Syndicat des Commerçants, Magasiniers et Industriels de la Ville d'Aubagne
et de la Région et émet le vœu à l'unanimité.
Archives municipales d'Aubagne
Le
19 novembre 1917, approbation de l'horaire du service d'hiver 1917-1918 par
le Préfet, suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle. La mise en
vigueur de cet horaire aura lieu le mercredi 19 novembre.
Archives municipales d'Aubagne
Le
13 décembre 1917, l'Ingénieur en Chef des Ponts & Chaussées ayant
pris connaissance du vœu émis par le Syndicat des Commerçants, Magasiniers et
Industriels de la Ville d'Aubagne et de la Région, demande au Préfet de porter
à la connaissance du Conseil municipal d'Aubagne que les diverses
améliorations demandées par le Conseil municipal d'Aubagne avait fait avant
guerre l'objet de propositions de la Cie des Tramways, propositions
que le Conseil général avait pris en considération par une délibération du
9 mai 1913. Depuis, la Cie des Tramways a demandé à retirer ses
premières propositions pour en substituer d'autres tenant compte des nouvelles
données économiques, ce qui fut fait..
Archives municipales d'Aubagne
Le
29 décembre 1917, Le Maire d'Aubagne confirme au Directeur de la Compagnie
les démarches faites auprès de lui pour obtenir de la Compagnie le
rétablissement d'une allocation de 2000 F. qu'elle a coutume d'accorder, chaque
année, à la commune d'Aubagne pour participer aux fêtes locales qui y
étaient organisées.
Ces fêtes hélas supprimées depuis 1914, cette allocation était versée au
Comité de Secours.
Le Maire espère la bienveillance du Directeur de la Compagnie pour obtenir son
concours.
Archives municipales d'Aubagne
Le
29 janvier 1918, réponse négative du Directeur de la Compagnie au sujet
de la subvention annuelle de 2 000 F. Cette décision vient de l'Administration
centrale qui par suite des charges de plus en plus lourdes qui pèsent sur
l'exploitation ne peut faire cet effort supplémentaire.
Archives municipales d'Aubagne
Le
4 février 1918, Suite à cette réponse négative, le Maire sollicite le
Député des Bouches-du-Rhône pour intervenir dans le même sens auprès de
l'Administration centrale de la Cie.
Archives municipales d'Aubagne
Le
8 février 1918, le Sous-Secrétaire d'État des transports Maritimes
et de la Marine Marchande accuse réception de la lettre envoyée par le Maire
d'Aubagne et ne manquera pas de le tenir informé.
Archives municipales d'Aubagne
Le
18 février 1918, réponse sans changement de la part de l'Administration
centrale de la Compagnie au Directeur de la Marseille, suite à l'intervention
du Député faite précédemment.
Archives municipales d'Aubagne
Le
23 février 1918, lettre du Directeur de la Compagnie au Député des
Bouches-du-Rhône confirmant le refus d'allocation de 2000 F. décidé par l'Administration centrale.
Il exprime ses regrets.
Archives municipales d'Aubagne
Le
24 mai 1918, approbation de l'horaire du service d'été 1918 par
le Préfet, suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle. La mise en
vigueur de cet horaire aura lieu le mercredi 1er juin 1918.
Archives municipales d'Aubagne
Le
28 mai 1918, projet d'horaire du service été 1918.
Archives municipales d'Aubagne
Le
20 juillet 1918, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie
qu'il donne des ordres en vue de déplacer la barrière cours Legrand qui gêne
la boîte d'arrosage de la municipalité.
Archives municipales d'Aubagne
Le
26 juillet 1918, Réponse du Directeur de la Compagnie qu'en accord avec
l'Architecte chargé du service municipal la bouche d'arrosage sera déplacée
le plus tôt possible. Les travaux de report de cette bouche de 0,30 à 40
m. vers la bordure du trottoir seront exécutés pour le compte de la Compagnie.
Archives municipales d'Aubagne
Le
8 août 1919, le Maire d'Aubagne transmets au Directeur de la Compagnie,
avec avis très favorable, une pétition des usagers sollicitant la mise à
disposition d'une voiture ouvrière matin et soir.
Archives municipales d'Aubagne
Le
8 août 1919, un membre du Comité des Fêtes d'Aubagne en charge
d'organiser la fête de Saint Mathieu, considérant que la mobilisation n'est
pas encore terminée décide de renvoyer l'événement à la fin de l'année. Les fonds du Comité étant très réduits, par contribution aux misères des
premiers temps de guerre, il prie le Maire de demander à la Compagnie des
Tramways une contribution annuelle et même avec largeur puisqu'elle n'a
rien donné pendant la guerre et que sa contribution est le rachat d'une charge
dont elle avait été exonérée.
Archives municipales d'Aubagne
Le
14 août 1919, Le Maire d'Aubagne transmet la lettre du Comité des Fêtes
d'Aubagne au Directeur de la Compagnie en joignant sa voix à celle du Comité.
Archives municipales d'Aubagne
Le
14 août 1919, Le Directeur de la Compagnie accuse réception de la lettre
concernant la mise à disposition d'une voiture ouvrière matin et soir en regrettant
qu'il n'est pas possible de donner suite à cette demande car l'insuffisance de
personnel et de matériel ne permettent pas actuellement les améliorations de
service qu'il serait désireux de réaliser.
Quant aux tarifs, il est également impossible d'envisager leur réduction. Il
précise qu'en tenant compte de leur augmentation, ces derniers restent
avantageux pour le public.
Archives municipales d'Aubagne
Le
20 août 1919, le Directeur de la Compagnie répond au Maire d'Aubagne que
la situation financière du réseau ne permet pas de disposer d'une somme
quelconque, si minime soit-elle, toutefois l'allocation de cette somme ayant
fait l'objet d'un engagement de la Compagnie, il transmet la demande à son
siège social à Paris
Archives municipales d'Aubagne
Le
12 novembre 1919, le Directeur de la Compagnie informe le Maire d'Aubagne
d'un incident survenu le lundi 10 novembre à 5h30 du matin, ayant entraîné un
retard de 25 minutes.
La voiture devant effectuer le départ du terminus de 5h30 à Aubagne arrivait
avec un retard de 10 minutes, le rail étant particulièrement glissant ce jour
là. À l'octroi, cette voiture a été envahie par les voyageurs ont la
majeure partie refusa de payer le montant du parcours qui restait à effectuer
de l'octroi au terminus d'Aubagne. La voiture a stationné assez longtemps avant
que le conducteur ait pu obtenir que les voyageurs qui ne voulaient pas payer
descendent de la voiture.
Il espère que les agents de la force publique de la Ville d'Aubagne
voudront bien venir en aide au personnel de la Compagnie pour faciliter sa
tâche et il demande au Maire de donner des instructions dans ce sens.
Archives municipales d'Aubagne
Le
6 novembre 1919, projet d'horaire du service d'hiver 1919-1920.
Archives municipales d'Aubagne
Le
15 novembre 1919, approbation de l'horaire du service d'hiver 1919-1920 par
le Préfet, suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle.
Archives municipales d'Aubagne
Notes :
Sources et remerciements : Sites : |
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