Le carnet du CFC
Le Petit Train du Parc Floral d'Orléans-La Source - 2/11
MAD
Le matériel ferroviaire et le petit outillage
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 10 décembre 1965, le
Secrétaire de l'A.M.F.M.C. écrit à M. Clappier, Secrétaire administratif de
l'AFO pour lui donner des renseignements sur le métrage des voies, en cours de
démontage et encore disponibles, à la sucrerie de Toury.
La voie de 18 Kg au mètre serait vendue 0,20 Fr le kilo.
M. Larue, Directeur du T.P.T. pourrait mettre en relation avec la
Société qui dépose actuellement le restant des voies (NdlR :
15
Kg au mètre, Société Française Fers & Métaux).
Concernant les wagons, il lui indique qu'il ne reste plus que quelques
plate-formes à la sucrerie de Pithiviers-le-Viel, une vingtaine de wagons sont
garés à Bazoches et Neuville-aux-Bois mais il ont été vendus à un certain
M. Baillon (à voir s'il veut en céder).
À propos de la traction vapeur, il signale un modéliste du club qui possède
une machine à vapeur allemande dans les environs de Neuville-aux-Bois.
Pour les locotracteurs, M. Larue, ancien directeur du T.P.T. en possède un de 70
Cv à vendre mais il nécessite des réparations.
Les Établissement Cadoux à Saint-Denis-de-l'Hôtel (45) pourraient, dans
un délai de six mois, en livrer un de 40 Cv pour le prix de 30 000
nouveaux francs. Ils pourraient également transformer les wagons en baladeuses.
Enfin, il signale que d'après M. Cimetiers de la sucrerie de Toury, il y aurait
lieu de prendre contact avec le directeur pour options sur des voies et
aiguillages et mieux encore aller voir sur place.
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Le 13 décembre 1965, M. Hulot, Président de la F.A.C.S., écrit à M. Schwaederle, Président de A.M.F.C. pour lui donner les indications suivantes :
La F.A.C.S. peut fournir des extraits de catalogue 130 Decauville pour
reconstituer les châssis de Maizy des voitures "Buffalo"type exposition
de Lyon (NdlR : 1914)
Les wagons achetés par M. Baillon ne sont pas à vendre. Il les réserve à un
projet qu'il a.
En post-sriptum M. Hulot "espère prochainement retrouver quelques wagons couverts à bogies" (NdlR : ne serait-ce pas ceux de la sucrerie de Dampierre ?)
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Le 20 décembre 1965, lettre adressée à M. Goussu, Chef de de bureau de la Mairie d'Orléans par le directeur général de la Société sucrière agricole de Maisy, l'informant que la sucrerie peut céder 12 wagons tombereaux en voie de 60 au prix de 250 francs pièce, départ usine après le 17 janvier, payable sur place le jour de l'enlèvement.
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Le 29 décembre 1965, M. Turbat, Président de l'AFO, écrit au directeur de
la Société Française Fers & Métaux pour lui confirmer l'achat de rails
de 15 Kg sur traverses fer au prix de 15 francs le Kilo. Ces rails sont en cours de
dépose à Bazoches.
La longueur qui intéresserait l'AFO est de 2 800 mètres. Douze
aiguillages (6 à droite et 6 à gauche) au prix de 600 francs l'unité s'y
ajouterait, ainsi que les éclisses correspondantes.
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Plan des traverses fer du T.P.T. de 10,192 Kg au mètre courant.
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Le 3 janvier 1966, le Directeur de la SOFFEM écrit au
Président de l'AFO pour l'informer que la SOFFEM pourrait mettre les 2800 mètres de
voie à disposition à partir du 15 janvier à la bascule de Crotte soit 350
éléments de 8 mètres. Il demande quels moyens l'AFO compte mettre en oeuvre pour
l'enlèvement en vue de prévenir les Ponts & Chaussées.
En ce qui concerne les aiguillages, une partie sera à enlever sur site et
l'autre en gare de Pithiviers.
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Le 14 janvier 1966, M. Turbat, Président de l'AFO répond que le matériel sera enlevé en gare de Bazoches et précise que le paiement se fera au prix convenu à 60 jours, fin de mois.
La recherche et les échanges de lettres avec les sociétés pour l'achat des wagons. Les deux sociétés contactées furent la Société sucrière agricole de Maisy à Hautes-Rives par Beaurieux (Aisne) pour les douze wagons à essieux et le Tramway Pithiviers-Toury (T.P.T.) pour les sept wagons à bogies.
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Le 29 décembre 1965, M. Turbat Président de l'Association Florale Orléanaise se recommandant de la F.A.C.S., lui répond serait intéressé par l'offre et lui réserve 12 unités en le priant de lui faire connaître l'état et les conditions de vente.
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Le 10 janvier 1966, M. Secretain, Maire d'Orléans, écrit au Colonel Boisvert, Commandant US de la zone d'Orléans pour le solliciter en vue de la récupération et le regroupement de matériel ferroviaire qui comprend :
- deux locomotives de 7 et 10 tonnes, entreposées dans la carrière Gaty à Luzy (58) ;
- un locotracteur de 14 tonnes se trouvant en gare d Pithiviers, (NdlR il s'agit du LT1 Decauville-Berliet) ;
- 2800 mètres de rails stockés à Bazoche (45) ;
- douze aiguillages en gare de Pithiviers ;
- douze wagons tombereaux à essieux à la sucrerie de Hautes-Rives à Maisy (02)
L'ensemble du matériel serait à transporter de son lieu d'origine à la Route de France à Saint-Denis-de-l'Hôtel (45) sauf les rails et aiguillages à transporter au Parc Floral.
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Le 17 janvier 1966, le directeur général de la Société sucrière agricole de Maisy, répond que l'état général est satisfaisant, planches de coté en sapin laissent à désirer, les fonds en chêne sont en bon état. Paiement comptant à l'enlèvement.
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Le
18 janvier 1966, M. Turbat, Président du
Comité des Floralies au parc de la Source à Orléans écrit à M.
Broussault, Pithiviers pour lui confirmer l'achat de sept wagons à bogies
(Pershing),
garés à Pithiviers.
Il propose en outre comme prix 0,20 fr le Kg.
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Le 21 janvier 1966, le Colonel Boisvert répond à M. Secretain,
Maire d'Orléans qu'il est au regret de ne pouvoir effectuer ces transports
faute de matériels et de personnel en nombre.
Il évalue à 63 jours et 7600 Kilomètres pour réaliser cette mission. Ceci
dépasse les possibilités de son commandement.
Il reste néanmoins ouvert à d'autres propositions en rapport avec ses
possibilités.
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Liste du petit outillage avec la nature du matériel, la quantité en stock, la valeur marchande, l'inventaire et les observations.
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Liste du matériel de chemin de fer (rails, wagons, locomotives, locotracteurs et matériels divers relatifs au chemin de fer).
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Document non daté sur le matériel de chemin de fer mentionnant, pour chacun : les prix d'achat, les coûts de transformation et observations relatives.
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Le 22 janvier 1966, le gérant de la Société DEMREC, répond à l'AFO. Il
propose le prix de 0,30 fr le Kg, matériel pris sur place en gare
de Pithiviers en l'état où il se trouve.
Il précise, en outre, que la Régie du T.P.T. lui a demandé d'évacuer la
totalité des wagons avant le 29 courant afin de permettre la dépose des voies
qu'ils occupent. En conséquence, une réponse avant le 27 doit être envoyée
à M. Broussault lui indiquant la nature du chargement : camion ou wagon SNCF.
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Le 29 janvier 1966, M. Turbat, confirme les dispositions communiquées. L'enlèvement ne pouvant être réalisé que dans les premiers jours de février, il lui demande de garer lesdits wagons sur des voies dont le démontage n'est pas prévu et qu'indiquera M. Larue (Régisseur du T.P.T.) qui a donné son accord à M. Poyet Ingénieur divisionnaire, Commissaire chargé de l'Exécution technique.
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Le 29 janvier 1966, M. Turbat, Président de l'AFO, confirme à la SOFFEM l'achat de 2800 mètres de rails par éléments de 8 mètres au prix de 15 francs le mètre courant. Il précise que ce matériel sera enlevé dans la semaine du 31 janvier au 5 février et que le règlement s'effectue normalement par traite acceptée et domiciliée à 60 jours fin de mois.
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Note, non datée, sur les informations récoltées au sujet du projet de chemin de fer avec les noms de sociétés, gérants, adresses et matériels envisagés et références épistolaires.
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Le 2 février 1966, le Service des approvisionnements de la SNCF écrit
à M. Goussu, Chef de de bureau de la Mairie d'Orléans pour l'informer que la
SNCF met en vente des lanternes de différents modèles visibles au magasin
général de Nanterre, de Villeneuve-Prairie, de Lyon.
Ces lanternes sont vendues conformément aux Clauses et Conditions générales
applicables aux ventes de matières et matériels de la SNCF et pouvant être
enlevés sur place. Prix unitaires entre 50 et 250 francs selon l'état des
lanternes.
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Le 8 février 1966, la Société DEMREC envoie à l'AFO la facture des sept wagons à bogies achetés. Ne pouvant pas peser les wagons avant leur chargement le prix théorique est basé sur le poids annoncé par la Régie du T.P.T.
- Six wagons à bogies Pershing, tare 4520 Kg
- Un wagon Decauville, tare 4339 Kg1
Soit un total de 25,5 tonnes une fois les hauts-bords et plancher retirés.
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Le 9 février 1966, Le
Directeur de la SOFFEM (Société Française des Métaux) envoie à l'AFO la
facture relative au matériel acheté à savoir 350 éléments de voie de 8
mètres, type 15 Kg, montés sur traverses fer soit 2800 mètres.
Ces éléments sont alignés en accotement de la D 97 à la bascule de Crottes
et repérés à la peinture bleue. Il y a quatre éclisses par élément. En ce
qui concerne les douze aiguillages, trois aiguillages à gauche sont stockés en
accotement de la D 97. Deux à droite sont repérés en jaune et sont restés
sur leurs traverses permettant ainsi une pose rapide. En gare des Tramways
de Pithiviers, il y a trois aiguillages à gauche et quatre aiguillages à
droite repérés également.
Monsieur Larue est informé.
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Le 14 février 1967, l'ingénieur horticole M. Poyet écrit à la Société S.E.I.P.A.C. pour la commande :
- d'une citerne de 6 000 litres pour le stockage et la distribution de gas-oil,
- un distributeur mural type bijaugeur Japy
Le tout pour la somme de 2 012,40 fr.
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Le 4 mars 1966, M. Clappier, Secrétaire général de l'AFO confirme au directeur de la sucrerie la commande de 12 wagons au prix de 250 francs et lui demande la date de disponibilité.
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Le 18 mars 1966, M. Poyet, Ingénieur horticole informe M. Clappier, Secrétaire administratif de l'AFO que les 350 éléments de voie de 8 mètres, les 7 aiguillages à gauche et les 5 à droite sont entreposés au Parc floral.
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Le 22 avril 1966, le directeur de la sucrerie de Maisy, suite à la visite de l'AFO précise les prix de matériel en voie de 60 suivants :
- wagon plate-forme, 300 fr départ usine, 360 francs, départ gare de Fismes
- wagon plate-forme, à coté basculants 350 francs départ usine, 410 francs, départ gare de Fismes
- 6 essieux roues montées 70 francs l'unité
- 12 boîtes à huile 7,2 francs pièce
- traverses de réemploi de 1,30 mètres 2 francs
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Le 6 mai 1966, suite à la visite du 1er avril et la lettre du 22, M. Turbat confirme à la sucrerie de Hautes-Rives à Maizy (02) la commande :
L'expédition est à faire aux Établissement Cadoux à Saint-Denis-de-L'Hôtel (45)
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Le 25 mai 1966, le directeur de la sucrerie, suite à un programme chargé, n'a pu expédier le matériel de chemin de fer mais pense pouvoir le faire dans les premiers jours de juin.
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Le 15 juin 1966, première lettre des Établissements Cadoux dont le Siège social est à Paris 16ème, 9 rue de Bassano à Paris 16ème informe M. Clappier, Secrétaire général de l'AFO que le matériel de chemin de fer commandé à la Société sucrière agricole de Maizy est arrivé à l'usine de Saint-Denis-de-l'Hôtel (45).
- le 10 juin, six plate-forme voie de 60
- le 11 juin, deux plate-forme voie de 60, une plate-forme à ridelles, quatre ridelles, deux têtes, six essieux avec boîte à huile, dix boîtes à huile, trois plate-formes voie de 60, une plate-forme à ridelles.
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Le 13 juillet 1966, le Directeur général de la SOFFEM écrit au Président Turbat pour l'informer que 1000 mètres sont encore disponibles dans le Département de l'Aisne. Il pourrait céder ce lot au parc floral sauf en cas de vente entre temps.
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Le 18 juillet 1966, M. Clappier, Secrétaire administratif de l'AFO remercie la SOFFEM de cette proposition mais la quantité existante suffit pour le projet.
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Cette lettre datée du 6 mars 1967, est relative au transport de
matériel de chemin de fer des Établissements Cadoux vers le Parc floral.
M. Turbat, Président de l'Association Floral
Orléanaise écrit aux Travaux Publics du Loiret. Par cette lettre, il passe commande
du transport sus-évoqué sur la proposition forfaitaire de 1 000 francs.
Il demande expressément de prendre contact avec M. Poyet, Ingénieur divisionnaire
afin d'effectuer un premier transport comprenant un locotracteur et 6
wagons (4 à bogies et 2 à deux essieux), le reste du matériel étant
acheminé au fur et à mesure des disponibilités avec comme date limite le 14
avril 1967.
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NdlR Cette lettre fait suite à une demande de M. Clappier pour l'approvisionnement d'essieux, lettre non retrouvée dans la liasse.
Le 25 août 1967, le directeur des Établissements Cadoux écrit à M.
Clappier pour l'informer qu'il s'est mis en rapport avec la personne qui
s'est occupée de la liquidation du matériel du Chemin de fer de Pithiviers à
Toury. Tout a été vendu.
On l'a conseillé de voir avec la Sucrerie de Pithiviers, malheureusement cette
Société a également tout vendu, dans le courant de l'année à un ferrailleur
de Paris.
Si le Parc floral avait l'intention de continuer l'exploitation après
l'exposition des Floralies, il serait préférable de faire couler des roues de
rechange en acier.
Le modèle de fonderie existe pour les roues de bogie, le seul inconvénient est
le délai de livraison qui doit être environ de deux mois.
NdlR en marge et en manuscrit, la question du maintien sur place
ou de la revente du chemin de fer des Floralies est posée.
Notes
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