Le carnet du CFC
Le Petit Train du Parc Floral d'Orléans-La Source - 3/11
MAD
Au
terme des lettres et notes échangées dans les précédentes
pages, l'AFO a suffisamment d'information sur le matériel dont
une partie est déjà acquise, principalement les rails,
aiguillages, éclisses, wagons à bogies, wagons à essieux, etc.
Pour ce qui concerne les locomotives, un document informait que
l'Entreprise Léon Gaty, 10 rue Audré à Dijon (21), dirigée
par M. Bidal possède dans sa carrière de Luzy (58) deux
locomotives à vapeur type 020T allemandes.
Il s'agit de :
Ces informations changent un peu dans d'autres documents dans lesquels on apprend que la Henschel n° 23735 pèse 9 tonnes.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 12 janvier 1966, le Service commercial de la Société Decauville - Nord écrit au Président de l'AFO (Mairie d'Orléans) pour lui envoyer une photocopie de la lettre du Président de l'A.M.F.C. relative à l'implantation d'un chemin de fer en voie de 60 aux Floralies internationales de 1967 et une copie de la réponse de la Société Decauville - Nord.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 3 décembre
1965, M. Pierre M. Schwaederle, Président de A.M.F.C.
écrit à la Société des Établissements Decauville pour
l'informer que M. M. Secretain, Maire d'Orléans l'a chargé de
collaborer au projet d'installation du chemin de fer du Parc
floral, en conséquence de quoi il vient se rapprocher de la
Société Decauville pour lui transmettre ce que l'ingénieur des
Jardins souhaiterait obtenir.
La préférence marquée par la traction à vapeur l'amène à
avoir des machines à vapeur capables de tracter trois voitures
à bogie aménagées pour le transport de 24 passagers et
recouvertes d'un auvent rappelant celui des baladeuses des
tramways. Les locomotives devront répondre aux caractéristiques
suivantes : puissance suffisante, réserve de puissance pour
monter les cotes, chauffe au coke en raison ce circulation en
milieu floral.
Prix et délais de livraison.
La Société Decauville transmet sa réponse.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 8 décembre
1965, la Société Decauville-Nord envoie sa réponse
accompagnée d'extraits de catalogue .
L'ensemble présente différents type de locomotives de 3,250
tonnes, la type Progrès de 5,5 tonnes, de 6,5 tonnes et les
voitures type KE de l'Exposition universelle de 1889 de 48 places
assises et 8 debout et la petite voiture de 18 places assises de
l'Exposition de Lyon en 1914.
Les
pages extraites du catalogue de la Société Nouvelle des
Établissements Decauville Aîné.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 29 décembre 1965, M. Turbat écrit à M. Bidal Directeur de la Carrière Léon Gaty. Sur les conseils de M. Schwaederle, Président de A.M.F.C. et suite à la visite de MM. Poyet et Clappier d'Orléans, l'AFO a décidé de se rendre acquéreur des deux machines à vapeur au prix de 2 500 francs pièce. il demande qu'elle soit révisée et en ordre de marche et timbrées. Toute disposition d'enlèvement sera prise lorsqu'elles seront prêtes.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 10 janvier 1966, M. Bidal, Directeur de la Carrière Léon Gaty écrit à M. Turbat suite à un malentendu au sujet du prix de 2 500 francs qui était celui d'une petite locomotive de 5 tonnes. Les deux autres qui ont été proposées sont de 7 tonnes pour l'une et 9 tonnes pour la seconde et les prix sont respectivement de de 3 000 et 3 500 francs.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 14 janvier 1966, M. Turbat écrit au directeur de la carrière en lui donnant son accord pour les prix de 3 000 et 3 500 francs proposés et lui demande à quelle date ces machines pourront être prêtes.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 18 juin 1966, M. Bidal informe l'AFO que les locomotives sont prêtes.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 3 août 1966, M. Clappier Secrétaire administratif de l'AFO écrit que suite à son entretien téléphonique, il se rendra le mercredi 10 courant à Luzy pour voir les machine sous pression. Il précise que les locomotives devront être expédiées par voie ferrée aux Établissements Cadoux à Saint-Denis-de-L'Hôtel, à une date, la plus rapprochée.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 5 août 1966, M. Bidal répond à la lettre de M. Turbat de l'AFO, qu'il peut se rendre à la carrière de Moulin neuf (près de Luzy) le 10 août pour voir les machines sous pression.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 12 août
1966, M. Bidal, confirme à l'AFO, l'expédition prochaine des
deux machines. Il signale néanmoins que cet expédition demande
un travail important de déplacement sur une voie de 60
construite provisoirement du hangar à la voire normale, puis au
moyen de cris et de calages, les hisser sur le wagon de la SNCF,
ce qui représente au moins deux journées de six hommes.
Il propose un supplément de 200 francs pour ce
travail.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Lettre non datée mais à la suite de la visite des machines à la carrière de Moulin neuf, M. Turbat, Président de l'AFO est d'accord pour indemniser dans la limite de 200 francs les frais de main d'uvre entraînés par l"expédition du matériel à Saint-Denis-de-L'Hôtel et demande la date départ.
Archives départementales du Loiret, cote 1848 w 40
Le 14 octobre 1966, le Directeur de la carrière informe l'AFO que les deux machines seront livrées la semaine prochaine. Le retard apporté est du à un surcroît de travail. Le déplacement des machines de leur hangar au point d'embarquement à proximité de la voie SNCF a nécessité 7 hommes pendant une journée et il reste encore à les hisser sur un wagon quand la SNCF en fournira un.
C'est ainsi que les deux Henschel se sont retrouvées aux Établissements Cadoux à Saint-Denis-de-L'Hôtel.