Mémoire

Tramways de l'Ouest et Nord-Ouest parisien - les projets inachevés

Marc André Dubout

La ligne de Houilles à St Ouen au fil des cartes postales
Certaines photos sont postérieures à la ligne
Houilles—St Ouen qui est devenue par la suite :

L'originalité de cette ligne est qu'elle été exploitée en deux tronçons, semble-t-il, indépendants et qui ont eu un destin bien différent : 

pour être supprimée en 1935.

Sur ce plan de 1902 de Louis Lagarrigue, la voie du tramway cisaille celles de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest1 En revanche la section Houilles—Colombes-Gare ne figure pas sur le plan c'est à dire qu'elle n'est pas ou plus en exploitation cela ne veut pas dire qu'elle les rails ne n'ont pas été posés2
Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
Détail du cisaillement avec les voies de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest. Le terminus était bien rue St Denis à Colombes.
Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
De la gare de Houilles à Bezons :
   - en vert la ligne Houilles
St Ouen
   - en bleu la ligne Porte Maillot
Maisons-Laffitte
   - en rouge voie de service entre le dépôt du Grand Cerf et la Seine pour l'acheminement du charbon.
Archives municipales d'Enghien-les-Bains
Route de St Germain près de la gare de Houilles.
Archives municipales de Houilles
La ligne devait passer sous le pont du Chemin de fer de l'Ouest de Paris St Lazare à Mantes.
Archives municipales de Houilles
La gare de Houilles qui ne connut le tramway que du 25 mars au 1er août 1902. Éphémère exploitation entre Houilles et la gare de Colombes. Noter la présence du support de trolley.
Archives municipales de Houilles
La seule carte sur laquelle figure le tramway de le ligne Houilles—St Ouen. Elle date donc de 1902 (25 mars—1er août).
Archives municipales de Houilles
Elle suivait ensuite la route d'Argenteuil en direction du Grand-Cerf sur l'accotement droit en direction de Bezons.
Archives municipales de Houilles
Route d'Argenteuil. Vue en direction du Grand-Cerf.
Archives municipales de Houilles
En rose la ligne Houilles—St Ouen. Elle coupait la ligne Porte Maillot—Maisons-Laffitte sans bretelle de raccordement jusqu'à la création du dépôt de Bezons-Grand-Cerf, pourtant il s'agissait de le même compagnie (T.E.M.P.).
Archives municipales de Bezons
Sur ce plan ultérieur, au contraire les deux lignes sont bien raccordées. En vert la ligne Houilles—St Ouen. 
Archives municipales de Bezons
Le dépôt du grand-Cerf
Archives municipales de Bezons
Ligne 62 Porte Maillot—Maisons Laffitte
Ligne 63 Porte Grand Cerf—Porte Champerret
Ligne 64 Porte Champerret—Colombes—Bezons-Quai avant 1928
Ligne 61 Bezons-quai—Argenteuil-Gare 1928-1939
La courbe de raccordement avec les lignes 62 & 63. Au premier plan une des voies des lignes 62 & 63. Noter à gauche le kiosque de la compagnie sur le trottoir au niveau de la rue de Villeneuve.
Bezons-quai vu du pont de Bezons avec au premier plan une des voies des lignes 62 & 63. 
Le chien qui n'attend aucune correspondance se repose doucettement sur la voie en regardant la Seine en amont. 

Si le nombre de clichés de Bezons-quai est élevé il s'agit de photos antérieures à la création de la ligne 61 (1928) et rares sont les matériels de cette époque pris en photo dans les rues. Tous les clichés qui suivent concernent le matériel de l'ancienne ligne 64 Porte de Champerret—Colombes—Bezons-quai c'est à dire des motrices A2 et des attelages ouverts, la compagnie avait du mal à fournir des baladeuses fermées en nombre suffisant.

Une vue plus récente (entre les deux guerres) de Bezons-quai.
Attelages ouverts en stationnement sur la voie principale de l'évitement à Bezons-quai. La motrice vient d'effectuer sa remise en tête.
Une motrice et deux attelages ouverts sont en attente de départ pour la Porte Champerret via Colombes. (ligne 64).
Idem, mais la motrice (ligne 64) est plus récente, elle attend le départ vers la Porte Champerret.
Bezons-quai avec une motrice (ligne 64) qui vient d'arriver de la Porte Champerret par Colombes.
Avant la Guerre de 14-18, en attente de départ pour la Porte Champerret via Colombes ligne 64.
Le marché. Deux attelages ouverts stationnent au terminus. Vue en direction d'Argenteuil. Au premier plan le raccordement avec les lignes 62 & 63.
Vues en direction de Bezons-quai
Quai Voltaire (de Seine) et le marché. Noter à droite le stationnement d'une motrice et plus avant, la courbe pour entrer dans la rue de Pontoise.
Vue en direction de Bezons.
Bezons quai de Seine rive droite. Le tramway sort de la rue de Pontoise et longe à gauche les maisons et à droite les arbres de la place du marché. Vue en direction d'Argenteuil.
Rue de Pontoise, vue en direction d'Argenteuil. La partie de la rue à l'approche du pont a disparu.
Le tabac a disparu.

Rue d'Argenteuil au niveau de la rue de Sébastopol. Vue en direction de Bezons-quai. Sur le projet de la ligne Houilles à St Ouen, un évitement était prévu juste avant la rue de Sébastopol.


Rue d'Argenteuil, les sorties d'usines et la voie du tramway.
Avant la guerre de 14-18 rue d'Argenteuil, la voie du tramway est sur l'accotement droit. Entrée de la courbe vers la rue de Pontoise. Vue en direction d'Argenteuil

Rue d'Argenteuil en se rapprochant du centre. La voie de tramway longe les propriétés.

En mai 1928 les résultats de la ligne 61 étaient satisfaisants et la direction entrepris des améliorations du service. Parmi ces modifications on note la création d'une voie d'évitement au niveau de la Place du 11 novembre qui se situe à 2180 m. de Bezons-quai à peu près à la moitié de la ligne, ce qui permettrait un croisement et abaisserait ainsi la fréquence à 10 minutes au lieu de 20. Par ailleurs cette nouvelle organisation faciliterait les sorties et entrées des 10 trains de la ligne 64 qui gênent l'exploitation de la ligne 61. La longueur de cet évitement serait de 40 m. ce qui permettrait le croisement de trains de trois voitures. (img1738-9.jpg ligne 61)

L'usine Lorraine-Dietrich. Vue en direction d'Argenteuil. La voie du tramway est en accotement.
Près de la limite avec Bezons l'usine Lorraine-Dietrich où étaient construites la Torpédo 12 Cv en 1910. La Torpédo exposé à l'Hôtel de Ville d'Argenteuil.
Vue en direction de Bezons-quai, le raccordement des voies du 64 à gauche et du 61 à droite. Noter la prise d'accotement au niveau de l'attelage.
Dans les années 1927-8 remaniement des voies place du 11 novembre à Argenteuil. Vue de la nouvelle ligne 61 route de St Germain à Argenteuil. À gauche la ligne 61, à droite la voie de la ligne 64. La place du 11 novembre à droite du cliché, prolongée par le Pont Neuf. Les bretelles de raccordement semblent avoir été modifiées. L'aiguille de droite était celle de la voie d'évitement.
Dans l'avenue de St Germain à Argenteuil juste après la place du 11 novembre. Une motrice A2 se dirige vers Bezons-Quai en accotement gauche de la route.
Collection Maurice Médici
Vue en direction d'Argenteuil après 1928 (ligne 61).
Argenteuil, place du 11 novembre à 2100 m. de Bezons-quai avant la création de la ligne 61. La voie du 64 se dirige à droite vers la place du 11 novembre et le pont aqueduc dit Pont Neuf.
Du temps du 64, la courbe vers le Pont Neuf, direction Colombes.
Vue en direction de Colombes une motrice A2 de la ligne 64 se dirige vers Bezons-quai. La voie sera conservée après 1928 lors de la mise en service de l'autobus EZ suite à la déviation de la ligne 64 et la création de la ligne 61.
Dans la rampe du Pont Neuf, une motrice A2 va aborder la courbe en direction de Bezons.
Collection Maurice Médici
Un motrice de la ligne 64 "Bezons-Quai—Porte Champerret" vient de quitter le Pont Neuf et s'engage dans l'avenue d'Argenteuil
Collection Maurice Médici
La fin de la rampe place du 11 novembre à Argenteuil. En face la rue Ambroise-Thomas, à gauche la rue de St Germain dans laquelle s'engage la voie en direction de Bezons-Quai.
À peu près la même vue. Cette fois on distingue bien l'attelage. Vue en direction de Colombes une motrice A2 de la ligne 64 se dirige vers Bezons-Quai. La voie sera conservée après 1928 lors de la mise en service de l'autobus EZ suite à la déviation de la ligne 64 et la création de la ligne 61.
Du temps de la ligne "Porte Champerret—Bezons-Quai", une motrice aborde la courbe en direction de la rue de St Germain.
Courbe et contre-courbe pour accéder à la rampe du Pont Neuf. Vue en direction de Colombes.
Les deux sections de ligne dans Colombes.
   - en vert
Houilles—Colombes-Gare
   - en rose
Colombes-Gare—St Ouen
Association des Amis du Musée de Colombes
Du pont on pouvait voir l'usine Claparède sur la berge d'Argenteuil. Cette usine construisait des bateaux et de chaudières pour navires.
Sur le pont, la voie unique est en accotement droit. Au fond l'usine élévatoire. Noter à droite le château d'eau pour l'alimentation en eau des chaudières.
Le pont et la rive industrielle de Colombes.
Sur les bords de Seine à Argenteuil. Vue en aval.
Vue en direction d'Argenteuil. La conduite d'eau usée vers la station d'épuration d'Achères est bien visible.
Le Pont Neuf, vu en direction de Colombes. Noter la conduite d'eau qui lui valut le nom de "Pont-Aqueduc".
Le pont Neuf en acier riveté, l'usine élévatoire et un remorqueur à vapeur avalant. Une image bien familière au début du XXème S.
Le remorqueur "MEUSE" de la Compagnie Française des Remorqueurs (CFR), une filiale de l’HPLM construit à Grand-Quevilly en 1908 ; 
"MEUSE" : L : 27.30 m. ; l : 5.70 m. ; Tirant d’eau : 2.60 m. ; Puissance : 250 Cv ; matricule : P9248.
Info : Marc Oberlé
  • L'usine élévatoire de la ville de Paris

Construite en 1894, l'usine élévatoire évacuait les eaux d'un égout provenant du pont de Clichy vers les champs d'épandage d'Achères (toujours en activité). Le bâtiment aujourd'hui reconverti est toujours debout et a été réhabilité. C'est un exemple typique des bâtiments industriels de la fin du XIXème S. (structure métallique, appareillage de briques, décorations en céramique). 
Aujourd'hui c'est la SIAAP qui traite les eaux usées.
L'usine élévatoire, vue du pont (vue en direction de Colombes). Noter la potence du fil aérien.
La voie du 64 vue du pont (vue en direction de Colombes).
Les pompes étaient mues par des machines à vapeur.
Sur les berges d'Argenteuil, vue sur le pont Neuf ou pont aqueduc. Au fond l'usine élévatoire de la ville de Paris.
Toujours l'usine vue des berges aval de Colombes.
L'estacade de déchargement du charbon, acheminé ensuite à l'aide de wagonnets en voie de 60 à traction hippomobile.
En 1928, la S.T.C.R.P. envisage de supprimer la section de ligne entre le boulevard d'Achères à Colombes et la place du 11 Novembre à Argenteuil, de dévier la ligne 64 par le pont d'Argenteuil jusqu'à la gare d'Argenteuil et de créer une ligne d'indice 61 de la gare d'Argenteuil à Bezons-Quai. Cette modification après tergiversation a été réellement effectuée.

  • Boulevard d'Achères

Lors des inondations de 1910. Les rails sont sous l'eau.
Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
L'usine élévatoire vue prise du boulevard d'Achères.
  • Avenue de Valmy

Avenue de Valmy non loin de la Seine en 1910 pendant les inondations.
Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
   
Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
Carrefour Valmy Thomas d'Orléans.
Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
  • Rue de la Fraternité 

Ne cherchez pas de cliché montrant un véhicule entre la rue de la Fraternité et la rue de l'Indépendance, la ligne n'a été exploitée que 5 mois en 1902. En revanche les rails sont restés plus longtemps et ont été réutilisés entre le carrefour de la rue de la Fraternité et avenue de Valmy jusqu'à Bezons-Quai avant de disparaître entre le boulevard d'Achères à Colombes et la place du 11 novembre à Argenteuil. 
La ligne tournait à angle droit, rue de la Fraternité. Vue en direction de St Ouen.
Noter l'angle coupé à gauche sur le cliché.
Au carrefour de la rue Labouret. Vue en direction de Houilles.

  • Boulevard des Oiseaux 

La ligne à voie unique est au milieu de la chaussée. Vue en direction de Houilles.
Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
À peu près au même endroit.
Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
  • Rue St Denis     

Angle de la rue St Denis et du boulevard des Oiseaux. La voie tourne sur la gauche. Vue en direction de Houilles.
Sur cette photo, la voie tourne sur la gauche pour s'engager dans le boulevard des Oiseaux. Vue opposée, en direction de St Ouen.
Rue St Denis. À gauche, la brasserie du Cadran.
Rue St Denis. Vue opposée, à droite, la brasserie du Cadran. Derrière on distingue l'ancien bâtiment voyageur de la gare de Colombes avant sa démolition lors de la construction du passage supérieur.
Rue St Denis juste avant le passage à niveau. Cette photo est intéressante parce que l'on distingue à gauche la voie en impasse se dirigeant vers le PN et à droite la courbe accédant à la rue de l'Indépendance. Vue en direction de Houilles.
  • Le passage à niveau   

Le passage à niveau a fait l'objet d'une déviation de la voie du tramway afin d'éviter le cisaillement des voies de la Compagnie des Chemins de fer de l'État. En 1935 l'électrification et le doublement de la voie entraînent d'importants travaux dont la construction du viaduc afin de supprimer les passages à niveau. Les gares de Bois-Colombes, Colombes et Le Stade ont été construites par l'architecte Cassan Urbain et mises en services en 1937.
Sur ce plan de 1902 de Louis Lagarrigue, la voie du tramway cisaille celles de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest1 En revanche la section Houilles—Colombes-Gare ne figure pas sur le plan c'est à dire qu'elle n'est pas ou plus en exploitation cela ne veut pas dire qu'elle les rails ne n'ont pas été posés2
Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
Détail du cisaillement avec les voies de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest. Le terminus était bien rue St Denis à Colombes.
Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
Le tracé de la voie dans le centre de Colombes. On distingue bien la déviation au niveau de la gare de Colombes où la voie du tramway se trouve en impasse, rues de l'Indépendance (coté Houilles) et Victor Hugo (coté St Ouen). Sur ce plan les deux terminus ne sont pas être reliés.
Il devait y avoir une rupture de charge et les voies en impasse se dirigeant vers le passage à niveau servaient peut-être de stationnement pour le tramway ou un reliquat du temps du cisaillement s'il a existé.
Archives municipales d'Enghien-les-Bains
On distingue l'amorce de la déviation vers la rue de l'Indépendance.
En bas à gauche, l'extrémité du rail interrompu avant le sectionnement des voies des Chemins de fer de l'État.
En bas à droite du cliché la courbe d'accès à la rue de l'indépendance.

  • Rue de l'Indépendance


La courbe d'accès à la rue de l'Indépendance. La voie vient de la rue St Denis. Sur ce cliché on ne distingue pas l'impasse en direction du passage à niveau.
La voie du tramway du côté descendant de la ligne de Paris à Argenteuil, par la rue St Denis. Elle pénètrerait au moyen d'une courbe de 30 m. de rayon dans la rue de l'Indépendance où elle règnerait sur une longueur d'environ 110 m. Une voie d'évitement de 60 m. de longueur utile serait reliée, dans les deux sens à cette voie par des aiguilles. 
Document du 7 juin 1900 Archives municipales de Houilles
La rue de l'Indépendance au carrefour de le rue St Denis. La voie du tramway est parallèle à celles des Chemins de fer de l'État.
Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
À peu près la vue mais on distingue mieux les rails
Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
En haut de la rue de l'Indépendance où on distingue une double voie et une bretelle de raccordement. La rampe pourrait laisser penser que le tramway passait au dessus des voies des Chemins de fer de l'État. Ce n'est pas ce qu'indique le plan précédent.
En haut de la rue de l'Indépendance.
  • Rue Victor Hugo

La voie s'infléchissait vers la rue Victor Hugo après être passée devant l'ancienne gare de Colombes.
Les rues de l'Indépendance et Victor Hugo devait servir aux manœuvres de remise en tête bien qu'aucune carte postale ne montre d'attelage adjoint aux motrices.
  • Le passage à niveau, côté avenue de Gennevilliers

Le Passage à niveau. Vue en direction de St Ouen. À droite, l'escalier de la passerelle.
Le PN. quelques mètres plus loin, au début de l'avenue de Gennevilliers.
Vue opposée. Noter la voie en impasse de la ligne de tramway, en bordure du trottoir.
L'hôtel de la gare et la cour. La ligne passait à droite de la photo.
Le bâtiment voyageurs de la gare de Colombes en 1912. Noter la motrice A2 des Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.).
La gare de Colombes a été inaugurée en 1863, ainsi que le pont et la gare d'Argenteuil.
Sur ce cliché on voit l'amorce de l'aiguille d'une voie d'évitement rue Victor Hugo où elle devait se terminer quelques dizaines de mètres plus loin.
Vue prise de la cour de la gare. Avenue de Gennevilliers avec l'aiguille d'accès à la déviation de la ligne de tramway.
  • Avenue de Gennevilliers

Après le passage à niveau, la voie suivait l'avenue de Gennevilliers d'abord en accotement gauche en direction de St Ouen sur une centaine de mètres, puis en accotement droit.
Juste après l'hôtel de la gare, On voit la voie de déviation vers la rue Victor Hugo. Vue en direction de St Ouen.
Gros plan sur la voie de déviation
Une motrice A2 stationne avenue de Gennevilliers en 1908.
Vue en direction de St Ouen.
Vue en direction de Houilles. Au fond la voie est interrompue par le passage à niveau.

Janvier 1910, la crue décennale n'a pas épargné les rues de Colombes. Ici l'avenue de Gennevilliers avec sur la gauche un "Berton", sorte de canot pliable qui a servi de multiples fois pendant la grande crue.
Au niveau du n°55 de l'avenue de Gennevilliers. Sur la gauche, un canot Berton.
Association des Amis du Musée de Colombes
Au niveau du n°40 de l'avenue de Gennevilliers.
Association des Amis du Musée de Colombes
1905, l'avenue de Gennevilliers. Vue en direction de Houilles. La voie est en accotement.
Association des Amis du Musée de Colombes
L'avenue de Gennevilliers au niveau de l'avenue Clara Lemoine en 1910 pendant les inondations.
Association des Amis du Musée de Colombes
La même vue mais cette fois on distingue bien la voie unique.
Association des Amis du Musée de Colombes

  • Les Quatre Routes 

Limite entre les communes de Colombes et de Gennevilliers, le lieu-dit des Quatre Routes était un carrefour entre les avenues de Gennevilliers à Colombes et de Colombes à Gennevilliers et l'avenue d'Argenteuil où se trouvait le terminus de la ligne DA Colombes—Madeleine, future ligne 40 prolongée jusqu'à Argenteuil-Gare en 19??.
Les Quatre Routes. Vue de l'avenue de Gennevilliers à Colombes. Vue en direction de Houilles.
Derrière l'immeuble, il y avait le dépôt de la ligne DA, Colombes—Place Moncey (place Clichy).
Sur cette carte postales on voit le prolongement de la ligne DA (40) en direction d'Argenteuil qui croise la ligne Houilles
—St Ouen. 
Terminus en pleine rue de la ligne DA Colombes—Place Moncey (place Clichy). Motrice type Gennevilliers à impériale dans l'avenue d'Argenteuil.
Noter sur la gauche la voie d'accès au dépôt.

  • Gennevilliers

Le tramway à Gennevilliers. Trois lignes desservaient la commune de Gennevilliers ,
- le 39 Gennevilliers
Place Moncey (place Clichy)
-
le 77 Asnières-Place VoltaireSt Denis
- le 66 Colombes
St Ouen 
  • Avenue de Colombes

Après le carrefour des Quatre Routes qui sépare les communes de Colombes et de Gennevilliers le tramway entre dans l'avenue de Colombes. Vue en direction de St Ouen.
  • Au niveau de la rue de Paris

Avenue de colombes, vue en direction de Houilles. Intersection avec la ligne 39 Gennevilliers—Place Moncey (place de Clichy) À gauche hors de la photo, l'ancien dépôt.
L'avenue de Colombes en 1908. Vue en direction de Houilles. À droite le mur de l'école de Fatima.
La ligne 39 GennevilliersPlace Moncey (place de Clichy). À droite l'ancien dépôt du 39. Vue en direction de St Ouen. Aujourd'hui rue Lucien Lanternier.
  Au premier plan la voie de la ligne Houilles—St Ouen. À gauche direction Houilles, à droite, direction St Ouen. Au fond une motrice type Gennevilliers au départ pour la place Moncey.
Le même terminus avec une motrice de la S.T.C.R.P. Au premier plan la voie de la ligne Houilles—St Ouen.
  • Rue St Denis

La place du Puits Ponceau vue en direction de St Ouen.
  • L'église Sainte Marie Madeleine

 

  • La rue St Denis

La rue St Denis. Vue en direction de Houilles. Aujourd'hui le T1 passe au même endroit même s'il ne suit pas le même itinéraire.
La rue St Denis au niveau de l'ancien Passage du Nord.
Vue en direction de St Ouen.
Place du Nord. À droite le mur de l'ancienne prison.
  • L'avenue du pont de St Ouen

Depuis la rue St Denis jusqu'au pont de St Ouen.

  • Pont de St Ouen

Différentes vues du pont de St Ouen où le tramway traversait l'extrémité aval de l'Ile-St Denis. 

 


  • L'Ile St Denis

La ligne traversait l'île sur quelques centaines de mètres avant de pénétrer sur la commune de St Ouen.
  • St Ouen

  • La Mairie

La mairie était le terminus du tramway qui était en correspondance avec d'autres lignes.

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Notes :

  • 1 La Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest est devenue État en 1908. Est-ce au cours de ce changement que la cisaillement a été abandonné ?
  • 2 Un fait similaire a eu lieu avec la ligne Courbevoie—Le Pecq de la même compagnie des T.M.E.P. entre le rue des Fauvelles et le pont de Chatou.

Sources

  • Archives municipales de Bezons
  • Archives municipales du Pecq
  • Archives municipales du Vésinet
  • Archives municipales de Courbevoie
  • Société Historique du Vésinet
  • Musée municipal d’art et d’histoire de Colombes
  • Association des Amis du Musée de Colombes
  • Centre Culturel et Patrimoine de Gennevilliers
  • Archives de la RATP
  • Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.

 

 

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