Mémoire de la ligne

La ligne Pontoise-Poissy 9/10
22 Km.

Marc André Dubout

 

  • Année 1930

Archives municipales de Cergy
Le 28 juillet 1930, l'Ingénieur en Chef de la Direction de la S.T.C.R.P. écrit au Maire de Cergy, suite à sa lettre du 10 juin pour l'informer, qu'en raison de l'horaire très tendu de nos trains, il ne nous paraît pas possible de créer, dans la traversée de votre Commune, trois arrêts supplémentaires.
Tout ce qu'il nous paraît possible de faire, ce serait, si vous êtes d'accord, de créer un arrêt facultatif en face de la Mairie. Cet arrêt se trouverait à mi-chemin entre la gare et l'arrêt de Menandon.
Par ailleurs, par votre lettre du 10 juin, vous nous avez demandé que notre autobus traverse Cergy à une vitesse modérée.
Nous faisons part de vos observations à nos Wattmen et les invitons à respecter les règlements et arrêtés.
Veuillez...

Archives municipales de Cergy
Le 6 décembre 1903, l'Ingénieur ordinaire des Ponts-et-Chaussées  du Département de Seine-et-Oise Contrôle des Voies ferrées d'intérêt local, réseau départemental de des C.G.B., avenant définitif aux cahiers des charges des concessions primitives pour la fixation des prix de transport, mise à l'enquête.
Rapport de l'Ingénieur :
La délibération ci-jointe en date du 3 octobre dernier, au Conseil général de Seine-et-Oise, constitue un avenant définitif aux cahiers des charges des concessions primitives pour la fixation des prix de transport.
Nous rappelons ci-dessus les circonstances qui ont conduit à la tarification actuelle et celles qui impliquent la nécessité de nouvelle propositions.
A l'origine les lignes du chemin de fer de Grande banlieue avaient fait l'objet de 4 concessions distinctes se reportant respectivement :
- 1.
au réseau départemental proprement dit (réseau N-O. et Sud) déclarée d'utilité publique par une loi du 25 juin 1907 ;

- 2. à la ligne de Versailles à Maule déclarée d'utilité publique par décret en date du 13 mai 1896 ;

- 3. à la ligne de Maule à Meulan déclarée d'utilité publique par décret en date du 30 novembre 1906 ;

- 4. à la ligne de Saint-Germain à Poissy déclarée d'utilité publique par décret du 24 ami 1895.

Les prix que le concessionnaire pouvait percevoir pour les transports avaient été fixés dans chaque cas dans le cahier des charges annexé à la loi ou aux décret déclaratifs d'utilité publique.
En 1914, à la suite de divers substitutions de concessionnaires, toutes ces ligne ou réseaux énumérés ci-dessus se trouvaient concédé et rétrocédés à la Compagnie des Chemins de fer de Grande Banlieue. Cette compagnie en assurait l'exploitation à ses risques et périls en percevant les tarifs imposés par les différents cahiers des charges. Pendant la guerre, la Compagnie abandonna l'exploitation et le réseau fut mis sous séquestre. Par la suite la plus grande partie des voies fut déposés pour les besoins de l'autorité militaire.
Après la Guerre, le département entrepris la reconstruction des voies et invita l'Administrateur-Séquestre à reprendre l'exploitation des lignes au fur et à mesure de l'avancement des travaux de repose de ces voies. La réouverture des lignes à l'exploitation supposait une révision des tarifs de transport destinée à tenir compte de la modification des conditions économiques. Et c'est ainsi qu'intervint à la date du 19 février 1920 entre le Département et le séquestre un avenant relevant et unifiant les tarifs sur les différentes lignes. Cet avenant fut approuvé par décret du 14 mai 1920. 
Sa validité devait prendre fin le 31 décembre 1920.

En conformité avec la législation établie après guerre pour les modifications temporaires à apporter aux contrats de concessions des voies ferrées d'intérêt local, les dispositions de l'avenant du 19 février 1920 purent être prorogées d'année en année par arrêtés préfectoraux, sauf modifications reconnues nécessaires en raison de l'évolution des circonstances économiques.

La législation provisoire à laquelle nous nous référons résulte des lois des 30 novembre 1916, 22 octobre 1919, 31 décembre 1925 et du décret-loi du 1er octobre 1926. Le délai prévu par ces textes pour l'application de la procédure instituée après guerre arrive à expiration le 31 décembre 1930 et la question des tarifs à partir du 1er janvier 1931 doit être réglé en conformité avec les prescriptions de la loi du 31 juillet 1913 et notamment de l'article 33 de cette loi. En exécution de ces prescriptions les conditions de perception des prix de transport à partir du 1er janvier 1931 doivent faire l'objet d'un avenant de forme définitive aux cahiers des charges des concessions primitives. C'est cet avenant qui fait l'objet de la délibération sus-visée du Conseil général ; il devra être approuvé par décret.

À ce sujet, il convient d'observer que les chiffres figurants dans la rédaction de l'avenant ne sont pas les chiffes représentatifs des prix actuellement perçus, mais des limites maximum susceptibles d'être éventuellement assignées à ces prix pour l'avenir. En effet, aux termes mêmes de la circulaire série B n°5 de M. le Ministre des Travaux Publics en date du 27 janvier 1930 " si les parties appelées à passer un contrat de forme définitive prévoient la nécessité de relèvement ultérieurs de tarifs, il leur appartient, pour éviter des retards dans l'application des nouveaux tarifs, de fixer dans le contrat définitif, des maxima laissant une marge suffisante pour que les tarifs puissent être homologués par M. le Préfet, dans la limite des dits maxima, en vertu de l'article 31 de la loi du 31 juillet 1913, modifié par l'article 4 du décret du 1er octobre 1926 ".

Or si les conditions économiques paraissent devoir être désormais relativement stables, et qu'il ne semble pas que le Département doive être dans l'avenir appelé à majorer dans une proportion importante les taxes actuellement en vigueur, du moins paraît-il opportun de réserver encore la possibilité d'ajustements ultérieurs.
C'est pourquoi l'avenant ci-joint, qui fixe les maxima dans la limite desquels les prix de transport pourront être établis dans l'avenir, laisse subsister entre ces maxima et les prix actuellement pratiqués une marge de 30 à 35 % environ. Présentement aucun relèvement de tarif effectif n'est prévu. Mais si dans l'avenir, la nécessité et la possibilité en apparaissaient, de nouveaux tarifs seraient fixés par arrêté préfectoral dans la cadre de l'avenant proposé.

Conformément aux dispositions de l'article 12 du décret du 17 décembre 1017, le dossier de l'avenant doit être soumis à l'enquête et déposé à cet effet pendant un mois à la mairie des Chefs-lieux de canton des communes desservies par les lignes du réseau.

Nous annexons à notre rapport la liste des chefs-lieux de cantons et sommes d'avis de proposer à M. le Préfet de prescrire l'enquête dans les communes de ces Chefs-lieux de canton en statuant les termes du projet d'arrêté ci-joint
Signé : l'ingénieur ordinaire Gazet.

 

  • Année 1931

Archives municipales de Carrières-sous-Poissy
Le 14 février 1931, Le Conseil municipal de Carrières-sous-Poissy s'est assemblé au lieu ordinaire pour la session de février. liste des présents.
Le procès-verbal de la présente séance est lu et adopté sans observations.
Le Conseil donne un avis favorable au projet d'avenant élaboré par le Conseil général de Seine-et-Oise et relatif aux cahiers des charges des concessions des réseaux Nord-Ouest et Sud des chemins de fer d'intérêt local, de la ligne de Versailles à Maule ; de la ligne de Maule à Meulan, de la ligne de Saint-Germain à Poissy, et portant sur le tarif qu'il modifie à compter du 1er janvier 1931. 

Archives municipales de Cergy
Le 23 février 1931,
Commune de Cergy, projet d'acquisition d'un terrain à M. T. en vue de l'ouverture d'une chemin rural latéral au chemin de fer C.G.B. reliant les chemins ruraux n°66 à 70.
Plan parcellaire dressé par l'Ingénieur du Service vicinal.

Archives municipales de Cergy
Le 23 janvier 1931, le Préfet de Seine-et-Oise au Maire de Cergy. 
Par délibération en date du 3
octobre dernier, le Conseil général a approuvé le projet d'avenant définitif aux cahiers des charges des concessions des différents réseaux ou lignes du réseau départemental des Chemins de fer de Grande Banlieue, pour la fixation des prix de transport. Conformément aux dispositions du décret du 17 décembre 1917, ce projet doit être soumis à une enquête d'un mois. Par arrêté du 21 janvier courant, j'ai prescrit l'ouverture de cette enquête au cours de laquelle un exemplaire du dossier sera déposé au secrétariat de la Mairie du chef-lieu de canton pour être communiqué aux personnes qui voudront en prendre connaissance et qui pourront formuler leurs observations sur un registre établi à cet effet. Je vous adresse, sous ce pli, deux exemplaires de mon arrêté précité à faire publier et à afficher immédiatement. Vous voudrez bien, après accomplissement de ces formalités me transmettre, dûment rempli, le certificat accompagnant ces affiches D'autre part, je vous prie de vouloir bien soumettre le projet d'avant ci-joint, à l'examen du Conseil municipal et l'inviter à délibérer sur cette affaire pendant le délai d'enquête, conformément aux prescriptions de l'article 6 de mon arrêté. Deux exemplaires de la délibération intervenue devront m'être adressés sans retard.


Le 18 mars 1931,


Le 9 décembre 1931,  Préfecture du Département de Seine-et-Oise, Réseau départemental des Voies ferrées d'intérêt local, Réseau Nord-Ouest, ligne de Pontoise à Sagy, recollement, réception et remise des ouvrages aux services intéressé.
Arrêté ordonnant qu'il soit procédé à la reconnaissance des travaux et désignant les fonctionnaires chargé de concourir à cette reconnaissance.

Nous Préfet de Seine-et-Oise, officier de la Légion d'honneur :

- vu la loi du 13 juin 1907, relative à l'établissement de la voie ferrées d'intérêt local de Pontoise à Sagy ;

- vu les tableaux annexés à mes arrêtés des 26 juin et 10 juillet 1909, déterminant les ouvrages à exécuter pur le maintien des communications et l'écoulement des eaux ;

- vu le rapport des ingénieurs des Ponts et Chaussées de la construction, proposant de faire la remise aux services intéressés des ouvrages exécutés pour le rétablissement des communications et des cours d'eau traversés par ledit chemin de fer ;

- considérant qu'avant de décharger le Département du soin d'entretenir les parties des chemins modifiés par le chemin de fer, il convient de procéder à la reconnaissance contradictoire et à la réception des travaux exécutés ;

- Arrêtons :

- Articler 1er. Il sera procédé à la reconnaissance des travaux exécutés par le Service de la voie ferrée d'intérêt local de Pontoise à Sagy pour l'établissement et la rectification des chemins et ouvrages divers sur les communes traversées par la ligne.
Cette reconnaissance a pour but :
- 1. de s'assurer de l'état de viabilité des chemins ainsi que de l'exécution des dispositions prescrites pour assurer l'écoulement des eaux.
- 2. de déterminer les travaux restant à faire s'il y a lieu d'après les projets approuvés, pour que la réception en soit faite par les services interresés.

- Article 2. Sont désignés pour cette opérations :
- 1. M. D. Ingénieur des Ponts et Chaussées représentant le Département ;
- 2. M. R. Ingénieur des Ponts et Chaussées représentant le Service ordinaire des Ponts et Chaussées ;
- 3. M. l'Ingénieur principal du Service vicinal de l'arrondissement de Pontoise représentant le service vicinal ;
- 4. MM. les maires de Pontoise, Cergy, Puiseux, Vauréal, Courdimanche, Menucourt et Sagy représentant chacune de ces communes.

- Article 3. Il sera dressé un procès-verbal de l'opération prescrite ci-dessus, sur lequel chacun des membres de la Commission pourra consigner ses observations.

- Article 4. M. l'Ingénieur en Chef chargé de la construction devra nous transmettre ensuite ce procès-verbal .
Préalablement il pourra, s'il y a lieu entendre les dernière observations de MM. les représentants des services intéressés.

- Article 5. ampliation du présent arrêté sera adressée aux membres ci-dessus désignés, chargés chacun en ce qui le concerne d'en assurer l'exécution, ainsi qu'à M. l'Ingénieur en Chef du Service vicinal du Département et à M. l'Ingénieur en Chef chargé de la construction.

  • Année 1932

Archives municipales de Carrières-sous-Poissy
Le 23 mars 1932, Préfecture du Département de Seine-et-Oise, Réseaux des Chemins de fer d'intérêt local, réseau Nord-Ouest, ligne de Poissy à Vauréal, Commune de Carrières-sous-Poissy, récolement, réception et remise des ouvrages
Procès-verbal de récolement, réception et de remise.
En vertu d'un arrêté de M. le Préfet du Département de Seine-et-Oise en date du 16 janvier 1929.
A eu lieu l'examen et les travaux exécutés par le service de la construction du réseau départemental de chemin de fer d'intérêt local de Seine-et-Oise concernant les chemins de fer ruraux de la Commune de Carrières-sous-Poissy.
Il a été procédé contradictoirement aux opérations par M. B. ingénieur des Ponts et Chaussées, chargé de la construction, représentant le département et de M. M. Maire, représentant la Commune de Carrières-sous-Poissy.
L'examen et la vérification des travaux ont donné lieu aux observations suivantes : lire la deuxième vignette.

 

  • Année 1933

Archives municipales de Cergy
Le 6 avril 1933,  

  Archives municipales de Carrières-sous-Poissy
Le 7 avril 1933, Préfecture du Département de Seine-et-Oise, Réseaux des Chemins de fer d'intérêt local, réseau Nord-Ouest, ligne de Poissy à Vauréal, Commune de Carrières-sous-Poissy, Bordereau de récolement, réception et remise des ouvrages.

Archives municipales de Cergy
Le 8 avril 1933, Préfecture du Département de Seine-et-Oise, Réseaux des Chemins de fer d'intérêt local, réseau Nord-Ouest, ligne de Poissy à Vauréal, Commune de Carrières-sous-Poissy, Plan parcellaire au 1/1000ème de tous les terrains acquis pour le rétablissement des communications interceptées pour la construction du chemin de fer.

Archives municipales de Cergy
Le 8 avril 1933, enquête parcellaire, Commune de Cergy, tableau des ouvrages à exécuter pour le maintien des communications et l'écoulement des eaux d'après les propositions de l'Ingénieur en chef à la suite de l'enquête parcellaire.

Archives municipales de Cergy
Le 8 avril 1933, arrêté du Préfet de Seine-et-Oise ordonnant qu'il soit procédé à la reconnaissance des travaux et désignant les fonctionnaires chargés de concourir à cette reconnaissance.

Archives municipales de Carrières-sous-Poissy
Le 10 avril 1933, Préfecture du Département de Seine-et-Oise, Réseaux des Chemins de fer d'intérêt local, réseau Nord-Ouest, ligne de Poissy à Vauréal, Commune de Carrières-sous-Poissy, Plan parcellaire au 1/1000ème de tous les ouvrages pour le rétablissement des communications interceptées pour la construction du chemin de fer.

Archives municipales de Carrières-sous-Poissy

Archives municipales de Carrières-sous-Poissy
Le plan de la gare de Carrières-sous-Poissy. À gauche en direction de Poissy, à droite vers Pontoise.

Archives municipales de Cergy
Plan parcellaire sur la Commune de Vauréal.

 

  • Année 1934

Archives municipales de Carrières-sous-Poissy
Le 31 mars 1934,  Délibération du Conseil municipal de la commune de Carrières-sous-Poissy, séance du 31 mars 1934.
Le Conseil municipal dûment convoqué par M. le Maire s'est assemblé au lieu ordinaire de ses séances, etc.
Le Conseil municipal, au vu de la décision prise par la Direction des de chemins de fer de l'État relative à la suppression de quinze trains terminus à la gare de Poissy-État, ce qui porterait un préjudice énorme aux nombreux habitants de Carrières-sous-Poissy qui, par leur travail ou leur commerce, utilisent chaque jour, les uns ou les autres, tous les trains qui doivent être supprimés à la gare de Poissy-État, considérant que la gare de Poissy-Grande-Ceinture est trop éloignée de Carrières-sous-Poissy proteste énergiquement contre cette décision et demande que tous les trains qui ont le point terminus et de départ à la gare de Poissy-État soient maintenus en service à cette gare.
Fait et délibéré en séance.

Archives municipales de Carrières-sous-Poissy
Le 5 avril 1934, Délibération du Conseil municipal de la commune de Carrières-sous-Poissy, séance du 5 avril 1934.
Le Conseil municipal dûment convoqué par M. le Maire s'est assemblé au lieu ordinaire de ses séances, etc.
Le Conseil municipal, surpris d'apprendre indirectement que des changements importants doivent être apportés dans les trains ayant leur départ et leur terminus à la gare de Poissy-État ; qu'à la suite de ces faits, l'administration des chemins de fer de l'État ayant été saisi par M. R. le Député de la circonscription à la demande des élus cantonaux et municipaux, il résulte de la réponse de cette administration qu'un certain nombre de trains desservant la gare de Poissy-Grande-Ceinture et que le nombre des trains de la gare serait réduit à une quinzaine en chaque sens pour les jours ouvrables.
Considérant que cette importante modification serait nécessitée par les besoins de la sécurité invoquée par les Chemins de fer de l'État.
Considérant d'autre part que le gare de Poissy-Grande-Ceinture est éloignée du centre de la Ville et abordable seulement après un détour de plus de 500 mètres de la seule voie d'accès, l'avenue de Saint-Germain, que cette gare faite pour les besoins des marchandises et de voyageurs occasionnels se rendant à Versailles ou à Argenteuil doit avant tout être aménagée pour de nouvelles destinations de gare de voyageurs de banlieue.

Proteste énergiquement contre la suppression envisagée de trains à la gare de Poissy-État.

Demande expressément à l'administration des Chemins de fer de l'État :

- 1. que le voyageurs utilisent la gare de Poissy-État ne soient pas lésés par les changements envisagés par la Compagnie ; qu'ils aient toujours à leur disposition et aux heures utiles les trains en nombre suffisant pour se rendre normalement à leurs occupations comme précédemment.

- 2. que l'accès à la gare de Poissy-Grande-Ceinture soit facilité par la construction d'un pont sur le boulevard Gambetta, artère importante de la Ville interceptée par la Cie lors de la construction de la ligne, chose acceptable à cette époque mais intolérable à l'heure actuelle en raison de l'affectation envisagée de la gare de Poissy-Grande-Ceinture ;
- qu'une nouvelle halte soit édifiée entre l'avenue de Saint-Germain et le boulevard Gambetta, ou, en cas d'impossibilité, immédiatement contre le boulevard Gambetta avec rampes d'accès avoisinant ce boulevard ;
- que cette nouvelle halte comprenne l'établissement non pas d'un nouveau bâtiment mais de deux abris suffisamment bien aménagés et clos avec seulement un service de billets et de grande vitesse pour les colis, la gare actuelle rentant affectée aux marchandises, la vraie destination qui lui a été attribuée par ses auteurs ;
- que les quais soient prolongés jusqu'au nouveau point d'arrêt ainsi que tous les accessoires utiles ;
- qu'un passage pour piéton de 2 à 3 mètres soit aménagé le long de la voie, au bas du remblai, entre l'avenue de Saint-Germain et le boulevard Gambetta (côté Poissy) pour que les voyageurs se rendant en direction de Paris ne soient pas obligés de contourner la ligne de chemin de fer pour, après l'arrivée en gare, retraverser les voies pour prendre leur train ;
- qu'enfin que le passage à niveau de la route nationale de Maisons-Laffitte en forêt de Saint-Germain soit supprimé par le déplacement de la route, qui en pleine forêt, peut être obtenu sans aucune difficulté ;
Ce passage à niveau est vu avec effroi par les habitants en raison des accidents mortels eu nombreux dû à son installation sur une route nationale de plus en plus fréquentée, danger énorme qui n'existe pas sur la ligne de l'État et pour ses nombreux usagers de Poissy.
- désire qu'un contact étroit, confiant et de bon voisinage soit pris entre les représentants autorités du Chemin de fer de l'État et l'administration municipale afin d'arriver sans heurt à une bonne entente désirée par le Conseil pour tous les rapports avec les Chemins de fer de l'État.

 

  • Année 1935

Archives municipales de Carrières-sous-Poissy
Le 9 mars 1935, Délibération du Conseil municipal de la commune de Carrières-sous-Poissy, séance du 9 Mars 1935.
Le Conseil municipal dûment convoqué par M. le Maire s'est assemblé au lieu ordinaire de ses séances, etc.
Le Conseil considérant les difficultés que rencontre la population laborieuse pour se loger dans la capitale, la nécessité de plus en plus grande de l'exode dans la périphérie de Paris au plus grand nombre possible d'habitants, exode qui n'est réalisable que par des moyens de transport fréquents, rapides et bien équipés. :
- est favorable, en principe comme par le passé à tout projet de réseau de l'État de nature à améliorer le circulation ferroviaire.

- émet le vœu :

- que le projet actuel de transformation des gares Montparnasse et Saint-Lazare soit renvoyé à une époque prospère et que, dans tous les cas, si son exécution est une nécessité urgente, les fonds nécessaires à sa réalisation ne soient, en réalité, une élévation déguisée des tarifs.
Fait et délibéré en séance.

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