Mémoire
Mémoire de la ligne
75 - St Cloud (place d'Armes)—Asnières (place Voltaire)
- 3/4
Marc
André Dubout
Le
24 juin 1903, suite à une plainte d'un conseiller municipal de
Gennevilliers, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire pour l'informer que
la minutieuse enquête manquant de précision aucune sanction n'a été
infligée. Des ordres très précis ont cependant été donnés aux agents pour
que les arrêts de la ligne St Cloud—Pierrefitte
soient observés.
Archives municipales
de Gennevilliers
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Le 13 décembre
1903, l'ordonnateur de service (funéraire) de Courbevoie relate un fait qui s'est produit mettant en
cause le tramway. Le convoi était rue de l'église suivi par deux cents
cinquante personnes environ ; un tramway de St Cloud—Pierrefitte portant le
n°121 suivait de trop près le convoi (funéraire) ; j'ai donné avertissement
au wattman qui ne tenait aucun compte pour arrêter sa voiture. L'ordonnateur
voyant un danger pour les personnes qui s'entassaient sur le trottoir de gauche
au risque de se faire blesser par la voiture qui continuait sa marche. Le
wattman finit par s'arrêter, croisa les bras et se moqua de l'ordonnateur... Je
n'exagère pas M. le maire car toutes les personnes étaient très peinées de
cette façon de procéder du wattman qui a occasionné un désarroi dans le
convoi et qui réclament le respect qui est dû aux morts.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 17 mai 1904, le
Contrôleur Principal des T.M.E.P. envoie au maire de Courbevoie les horaires
modifiés de la ligne St Cloud—Pierrefitte. Le nouveau service a été mis en service le 10 mai.
Archives municipales de Courbevoie
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Les horaires de mai 1904
avec en encadré le service des trains ouvriers
Archives municipales de Courbevoie
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Le
22 août 1904, vœu de modification de l'itinéraire de la ligne St Cloud—Pierrefitte.
Le Conseil municipal de Gennevilliers considérant que lors de l'enquête qui a précédé la
concession de la ligne de tramways de St Cloud à Pierrefitte,
l'itinéraire projeté empruntant la rive gauche de la Seine, le chemin de
grande communication n°10 pour suivre ensuite ce dernier chemin jusque
dans St Denis
- que ce n'est que par suite de l'impossibilité de passer la Seine sur
les anciens ponts de l'Île St Denis que cet itinéraire a du être
modifié et remplacé par l'itinéraire actuel,
- le Conseil considérant que la Compagnie des Tramway Mécaniques des
Environs de Paris a déposé au mois de mai dernier un dossier complet au
Ministère en vue d'arriver à la concession du prolongement du tramway de
Colombes à St Ouen jusqu'à la Porte Clignancourt en passant par la rue
de Paris (à Gennevilliers), la rue de la Chapelle et l'avenue Michelet à
St Ouen, de manière à pouvoir correspondre aux fortifications avec
la ligne 4 du métropolitain (Porte-Clignancourt—Porte-d'Orléans),
- considérant que la ligne de tramway ainsi prolongée rend de très
grands services à une importante partie de la banlieue qui pourra se
rendre rapidement dans le centre de Paris et notamment aux Halles par le
métropolitain,
- que les travaux de la ligne 4 du métropolitain sont en voie
d'exécution, qu'il y a une urgence à activer les formalités en
vue d'arriver rapidement à l'exécution du tramway projeté,
réitère le vœu qu'il a déjà émis le 12 décembre 1901 et
demande en conséquence au Ministre des Travaux Publics de vouloir bien
hâter la mise à exécution du prolongement du tramway de Colombes à St
Ouen jusqu'à la porte de Clignancourt.
Archives municipales de Gennevilliers
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Le 30 août 1904, alors
que le maire d'Asnières réclame un service de numéro à la station de la gare
les dimanches et jours fériés le directeur de la compagnie lui répond que ce
service est déjà en place et effectué par un agent.
Archives municipales d'Asnières
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Le
4 septembre 1904, Le préfet de la Seine écrit au maire de
Courbevoie pour lui dire que la compagnie de donnera pas une suite
favorable à sa demande pour le remplacement d'arrêt de la mairie par un
bureau fermé. Le Service du Contrôle estime que le nombre de voyageurs
n'est pas suffisant. Le préfet (arbitre entre les municipalités et la
compagnie) rappelle que le banc abri est conforme à l'article 1er
de l'arrêté de M. le préfet de Police du du 9 juin 1902 qui a
déterminé les points d'arrêts avec ou sans bureau.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
28 novembre 1904, un autre incident relaté par l'ordonnateur de service
expose les faits suivants : Un incident est survenu hier 27 9bre
pendant le service de Monsieur Savart au moment où le convoi partait de
l'église à 12 h 1/2 le conducteur de la voiture n° 113 &
2048 de la Compagnie des Tramways de St Cloud Pierrefitte se dirigeant sur
St Cloud a forcé les invités à se ranger en les poussant même
avec sa voiture. Invité à s'arrêter, malgré les ordres de
l'ordonnateur et le porteur Lecellier envoyé vers lui pour le faire
arrêter, le conducteur l'a bousculé en lui disant des mots orduriers.
Les personnes présentent ont toutes protesté entre autres deux conseillers
municipaux contre un semblable sans gêne.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
2 décembre 1904, le maire de Courbevoie envoie le rapport de
l'ordonnateur au directeur de la Compagnie en précisant que l'enquête
menée concorde parfaitement avec les faits.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
8 décembre 1904, réponse contradictoire du directeur de la
compagnie , qui après avoir interrogé l 'agent de conduite affirme ce ce
dernier n'a pas enfreint le règlement interdisant de trouble l'ordre ou
la marche d'un enterrement. Cet agent affirme avoir freiné mais la
voiture a glissée sur deux ou trois mètres et un monsieur s'étant
placé devant la voiture en lui intimant l'ordre de s'arrêter, l'agent
l'avait averti de ne pas rester à et endroit afin d'éviter tout accident
possible.
Bien que cet agent soit généralement bien noté, un blâme lui a été
infligé pour ne pas avoir su éviter un incident de cette nature.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
23 décembre 1904, la suite est contradictoire d'après l'enquête de
la Compagnie. Notre wattman nous a déclaré en effet en passant rue de
l'église à Courbevoie, et voyant un enterrement qui le précédait, il
ralentit la marche, de façon à le suivre sans le gêner. En arrivant
place de l'église toutes les personnes qui le suivaient sauf deux ou
trois, se rangèrent sur les trottoirs, afin de le laisser passer. Notre
agent pria alors très poliment ces dernières de bien vouloir lui laisser
le chemin libre ; c'est alors qu'intervint l'ordonnateur, enjoignant à
notre wattman de s'arrêter, ce qu'il fit de bonne grâce, et de ne
repartir que sur son ordre, ce qui fût également fait.
Nous estimons après ces explications, qu'il n'y a pas lieu de donner
aucune suite à cet incident.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
30 décembre 1904, suite à une demande du maire de Courbevoie
invitant la compagnie à assurer une fréquence de 10 minutes entre 7h et
9h du soir dans les deux sens, le préfet lui répond qu'après enquête
du Service du Contrôle cette modification ne se justifie aucunement à
cette époque, les trains n'étant jamais complets, ils circulent même à
peu près à vide.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
4 décembre 1905, le directeur de la compagnie répond au maire de
Courbevoie qu'il n'est pas hostile à la création d'un arrêt à la place
du port mais attire son attention qu'à multiplier les arrêts on augmente
les temps de parcours et celui-ci1 est proche de l'arrêt du pont de
Neuilly.
La pétition réclamant cet arrêt.
Archives municipales de Courbevoie
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La
réorganisation de 1a Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de
Paris de 1910
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Le 18 janvier 1906 le directeur de la compagnie
réaffirme que cette distribution de numéros n'a plus de raison d'être
considérant qu'avec le matériel actuellement en service le nombre de places
offertes est largement suffisant pour le transport des voyageurs. Qu'en tout état
de cause ce service serait rétabli en cas de nécessité. Il précise
également que la propreté des voitures est difficilement renouvelable en cours
de service et que des instructions ont été données aux agents afin
qu'ils veillent à la bonne tenue du matériel.
Archives municipales d'Asnières
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Très vite les
plaintes concernant la ligne St Cloud—Pierrefitte
parviennent au
maire d'Asnières qui en fait part au préfet. Le 24 mars 1906, le préfet répond que la compagnie concessionnaire a pris des mesures au sujet de la
distribution des numéros d'ordre, de la propreté des voitures et du respect de
horaires. Particulièrement pour ce dernier les incidents, les réparations de
différents organes des automotrices se font au fur et à mesure de leur passage
en révision au dépôt de St Denis. Par ailleurs l'étroitesse des rues et
leur encombrement ne facilitent pas la tenue des horaires. Il assure le maire que
le service technique veillera de près à la stricte observation des
prescriptions de la Préfecture.
Archives municipales d'Asnières
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Une autre lettre du
préfet concerne
la régularité des
mouvements, la propreté des voitures et l'amabilité des agents. Il informe le
maire d'Asnières qu'une enquête sur ces points est en cours mais que cette
ligne à voie unique de 20 kilomètres (en fait 16, 260) et qui emprunte des rues étroites et
encombrées n'est pas à l'abri d'incidents de toute nature. La compagnie a
renouvelé à son personnel les instructions en ce sens.
Archives municipales d'Asnières
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Mais cependant tout ne
va pas comme le conseil municipal d'Asnières le souhaiterait. Les véhicules
font du vacarme, des accidents graves ont lieu presque quotidiennement, le
matériel roulant et les voies sont dans un état déplorable... Et le Conseil
s'adresse à nouveau au préfet.
Archives municipales d'Asnières
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Le projet de
réorganisation du réseau de tramway de la Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris, de 1908 est mis à l'enquête du 5 novembre au
6 décembre.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
12 février 1906, avis du Conseil municipal de Gennevilliers au sujet de la
modification des lignes demandées par la Compagnie des T.M.E.P., enquête du 12
février au 12 mars.
Le Conseil, vu le décret du 30 mars 1899 accordant à la Compagnie des T.M.E.P.
la concession d'un ensemble de lignes de tramways,
vu les décision du 18 octobre 1904 du Ministre des travaux Publics autorisant
la mise à enquête d'un e demande de modifications de ces lignes présentée par
la Compagnie concessionnaire.
Archives
municipales
de Gennevilliers
Pour
ce qui concerne la ligne St Cloud—Pierrefitte
peu de chose ne change. La municipalité demande que le statu quo soit maintenu
sur les tarifs et que soit rejetée la proposition de fixer un minimum de
perception de 0,15 et 0,10 F. Elle proteste contre le sectionnement Place
Voltaire à Asnières, sectionnement qui aurait pour inconvénient d'allonger la
durée du trajet. Les autres doléances concernent :
- la ligne la Garenne—Pont
de Neuilly2
pour laquelle la municipalité de Courbevoie demande la mise en service jusqu'à
la Porte Maillot sans transbordement.
- la mise à
l'enquête d'une ligne La Garenne—Pont de Suresnes votée par le Conseil
général
- d'une manière
général le conseil municipal proteste contre le nombre minimum de trains
prévus sur toutes le lignes et demande que ce nombre ne descende pas en-dessous
de quatre trains à l'heure dans chaque direction. Enfin, le conseil réclame
des voies de garages supplémentaires et insiste particulièrement pour qu'il en
soit établie une à la station du pont du boulevard de Courbevoie.
Archives municipales de Courbevoie
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Dans ce document signé
Léon Barbé, on a le détail des demandes en vue de cette grande
réorganisation des tramways proposée à l'enquête d'utilité publique.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 2 mars 1906, le préfet
de la Seine répond au maire de Courbevoie selon le vœu émis par
le conseil municipal le 22 décembre 1905 de créer un point d'arrêt à la
place du Port à Courbevoie. Ce point d'arrêt est créé par le service du
contrôle à titre provisoire.
Archives municipales de Courbevoie
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Mars 1906, le 4 précisémen,t on
apprend qu'un projet de réorganisation des lignes de tramway est en
gestation, le préfet demande au maire de lui renvoyer le dossier d'enquête et
la délibération du Conseil municipal.
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Le
20 mars 1906, après lecture du dossier d'enquête, la commission de voirie de
Courbevoie se réfère aux diverses pétitions réclamant pour la ligne St Cloud—
Pierrefitte :
- un point plus central pour le terminus projeté dans St Denis,
tel la place Victor Hugo, ou au moins son report au Barrage ou à la
Caserne.
- qu'il ne soit apporté aucune modification aux tarifs
existants et rejetant le minimum de perception à 0,10F.
Archives municipales de Courbevoie
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1906,
plaintes à l'égard du tramway.
Le Conseil municipal proteste contre le bruit produit par les voitures des
tramways de la ligne St Cloud—Pierrefitte, sur l'état déplorable
du matériel, et prie M. le préfet de Police d'obliger la Compagnie à
prendre les dispositions nécessaires pour remédier à l'état actuel.
La lecture d'une lettre de M. le préfet de Police, en date du 25 août
1905 répondant à la délibération du 15 juin dernier est donnée.
Il appert de cette lettre que M. le préfet de Police estime, après
l'enquête à laquelle il a fait procéder par le service technique que :
"le service de la ligne St Cloud—Pierrefitte s'effectue
actuellement d'une manière aussi satisfaisante que possible". (sic)
le Conseil municipal, à l'unanimité, proteste contre cette
appréciation, et veut croire que M. le préfet de Police a été mal
renseigné, car devant les plaintes journalières et justifiées du
public, il est impossible de dire que le service fonctionne d'une manière
satisfaisante.
Sur la proposition de MM. Bazin et Boiret, le Conseil décide que la
protestation énergétique du Conseil municipal d'Asnières sera adressée
à toutes les municipalités de communes traversées par la ligne St Cloud—Pierrefitte
et transmise au président du Conseil général de la Seine.
Archives
municipales
de Gennevilliers
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Le
21 septembre
1906, délibération du conseil municipal d'Asnières, transmise au maire
de Courbevoie, considérant :
- que sur leur
parcours, les voitures de la ligne St Cloud—Pierrefitte font un tel
vacarme que les habitants en sont très gênés,
- que des accidents graves ont lieu presque journellement, notamment
dans la rue St Denis, près de la rue de l'église où la rue est trop
étroite,
- que le matériel roulant, ainsi que les voies ferrées sont dans un
été déplorable,
émet le vœu
que M. le préfet de Police oblige la compagnie à améliorer son
matériel et prenne toutes les dispositions nécessaires pour mettre un
terme à une situation intolérable et pleine de dangers.
Le conseil municipal a protesté à de nombreuses reprises sur le mauvais
fonctionnement de la ligne.
À cette délibération est jointe une lettre du préfet adressée au
maire d'Asnières et lue en séance. La voici : Vous avez bien voulu
m'e transmettre une délibération en date du 15 juin dernier, par
laquelle, le Conseil municipal d'Asnières demande
- que la
Cie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris assure
régulièrement le service de la ligne St Cloud—Pierrefitte,
- que les voitures soient tenues dans un état constant de
propreté,
- que ses
employés se montrent convenables et polis à l'égard des voyageurs
J'ai l'honneur de vous faire connaître qu'il résulte de l'enquête
à laquelle j'ai fait procéder par les services du contrôle des tramways
que service de la ligne St Cloud—Pierrefitte
s'effectue actuellement d'une manière aussi satisfaisante que possible.
Il est toutefois impossible d'empêcher et de prévoir les incidents de
toute nature qui peuvent se produire, à chaque instant sur une ligne qui
emprunte des rues étroites et encombrées sur un parcours à voie
unique, de plus de 20 kilomètres (en fait 16,260km).
Les voitures sont toujours nettoyées avant leur sortie du dépôt. S'il
arrive que dans le courant de la journée, quelques voitures laissent à
désirer au point de vue de la propreté, cela tient, d'une part au
manque de précaution d'une certaine catégorie de voyageurs ; à d'autre
part à la poussière des rues traversées par ladite ligne.
Quoiqu'il en soir la Cie a renouvelé à son personnel les
instructions nécessaires pour que dans le mesure du possible les voitures
soient époussetées et balayées aux terminus à des heures
déterminées.
D'autre part, la politesse et la complaisance, à l'égard des voyageurs
ont été rappelées au personnel par plusieurs ordres de service: toute
infraction signalée est toujours rigoureusement punie.
Le service technique signalera au cours de ses tournées à la stricte
observation des prescriptions données par la Cie à son
personnel.
Le préfet de Police signé Lépine
La lecture se cette lettre a soulevé de véhémentes protestations. Un
conseiller rappelle que le 12 septembre une voitures est restée en
panne en face du 156 boulevard St Denis à Courbevoie, que le conducteur
s'était refusé à rembourser le prix du parcours non effectué aux
voyageurs obligés de descendre, et que plusieurs ouvriers et employés de
la maison Darracq, à Suresnes, arrivés en retard ont été congédiés.
Plusieurs conseillers signalent les irrégularités constantes et
journalières. À certains moments deux ou trois voitures se succèdent
puis à une heure se passe sans qu'il sans qu'aucune n'apparaisse. Des
pannes se produisent à tout instant et les voyageurs sont obligés de
quitter les voitures d'où des scènes tumultueuses. Les voitures sont
dans un état de saleté repoussant, etc.
En résumé, la lettre de Monsieur le préfet est d'une ironie amère.
Le Conseil propose de renvoyer une lettre à tous les maires des communes
traversées, au préfet de Police, au préfet du Département de la Seine,
à Monsieur le Président du Conseil général et à
Monsieur le Ministre des Travaux publics et renouvelle ses vœux
qu'il a émis à
maintes reprises.
Archives municipales de Courbevoie et de Gennevilliers
Le
22 octobre 1906, le Directeur de la Compagnie des T.M.E.P envoie au
Maire de Gennevilliers la carte de libre parcours sur la ligne St Coud—Pierrefitte en faveur de l'Inspecteur de voirie.
Archives
municipales
de Gennevilliers
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Le 7 novembre
1906, le service de la voirie de Courbevoie communique une pétition pour
obtenir une arrêt fixe place du Port. Cette demande est sollicitée des
habitants de cette place.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
4 décembre 1906, un conseiller général du département de la Seine demande
une entrevue avec le maire de Courbevoie pour enregistrer les desiderata de ses
administrés au sujet de la réorganisation des tramways.
Archives municipales de Courbevoie
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En termes de réorganisation des compagnies, rappelons que dans Paris
intra-muros, c'est la préfet Hausmann qui à l'occasion du restructuration de
la capitale réorganisa du même coup les transports et que la Compagnie
Générale des Omnibus (C.G.O.), créée en 1856 après fusion de
plusieurs transporteurs a le monopole à Paris.
En banlieue deux grandes
compagnies se partagent la desserte des communes l
- la
Compagnie des Tramways Electriques Nord parisiens (T.N.) fondée en
1874
qui devint la compagnie des Transports Parisiens et du Département
de la Seine en 1890,
- la Compagnie des Tramway
Sud (T.S.) fondée en 1875 qui devint la Compagnie Générale Parisienne de
Tramways (C.G.P.T) en 1890.
Dans l'ouvrage "Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne"
de Louis Lagarrigue - 1956, l'auteur dénombre 31 lignes que se partagent ces trois
compagnies, la plus part sont à traction hippomobile, seules quatre
utilisent la traction vapeur et une la traction à air comprimé.
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Le
25 janvier 1907, le Bulletin municipal officiel publie un ensemble de plaintes
dont une concernant la ligne St Cloud—Pierrefitte dont le fonctionnement
est déplorable. Les voitures sont constamment en retard, le matériel est
détestable aussi les communes ont formulé les plus justes plaintes.
Ce à quoi M. l'ingénieur répond que ces reproches sont véritablement
fondés, la Compagnie dont il s'agit étant peut-être celle du Département
dont l'exploitation et la plus mauvaise. Des procès verbaux ont été, à
diverses reprises, dressés contre elle et elle a été menacée de demander sa
déchéance si elle n'améliore pas son exploitation.
Archives
municipales
de Gennevilliers
Le
21 février 1907, le Conseil municipal émet des plaintes réellement
justifiées des habitants de Gennevilliers contre le service du tramway St Cloud—Pierrefitte,
service irrégulier, personnel inexpérimenté, voitures mal tenues.
Gennevilliers—Madeleine : retards, mauvaises odeurs.
Archives
municipales
de Gennevilliers
Le
3 juin 1907, le préfet écrit au Maire de Gennevilliers suite à la
délibération du 21 février qu'il lui a transmise et par laquelle le Conseil
municipal signale la défectuosité du matériel roulant en circulation sur les
lignes de Gennevilliers—Madeleine et de St Cloud—Pierrefitte, ainsi que les
mauvais services et les irrégularités qui résultent de cet état de choses.
Il lui fait connaître, à la suite de l'enquête à laquelle il a fait
procéder par le service du Contrôle des tramways, que des améliorations ont
été apportées au matériel de la ligne St Cloud—Pierrefitte et que depuis
le 14 mars dernier le service s'effectuera d'une manière aussi satisfaisante
que possible.
Il est toutefois impossible d'empêcher et de prévoir les incidents de toute
nature qui peuvent se produire à chaque instant sur une ligne qui emprunte des
rues étroites et encombrées sur un parcours à voie unique de près de 21
kilomètres.
En ce qui concerne la ligne Gennevilliers—Madeleine, le service a été en
effet des plus défectueux pendant la saison d'hiver 1906-07.
Les automotrices fatiguées de cette ligne, fatiguées par un service intensif
et hors de proportion avec la puissance et l'état de leurs moteurs ont donné
lieu à des avaries qui provoquaient elle-mêmes des retards, des détresses et
par suite de suppressions totales ou partielles de courses.
Les batteries d'accumulateurs visitées trop rarement donnaient souvent lieu à
des dégagements de vapeur acides susceptibles d'incommoder les voyageurs.
Mise en demeure d'avoir à remédier à cet état de choses, la Compagnie qui ne
disposait que d'un nombre trop restreint de voitures, a dû réduire ses
horaires dans une proportion assez considérable, afin de rendre disponibles
pour les réparations nécessaires, un certain nombre de ses voitures.
Dans ces conditions, l'état du matériel a pu être sensiblement amélioré et
depuis le 15 mai dernier, la Compagnie a pu reprendre, à titre provisoire et
d'essai, le service ordinaire de la ligne qui comporte un départ toutes les 14
d'heure entre Gennevilliers et la Madeleine et un départ toutes le 7 minutes et
1/2 entre la place Voltaire à Asnières et la Madeleine.
Il est à craindre que cet horaire ne puisse être suivi pendant longtemps d'une
façon régulière, en raison de la défectuosité des moteurs qui auraient
besoin d'être entièrement renouvelés.
Mais la Compagnie se refuse à engager actuellement des dépenses relativement
considérables avant de connaître le résultat de l'étude entreprise par le
Conseil général et l'Administration, relativement à la réorganisation de son
réseau et à la prolongation de ses concessions.
Comme d'autre part, le cahier des charges de la ligne Gennevilliers—Madeleine,
modifié par l'avenant du 8 avril 1892 a fixé seulement un nombre minimum de
courses à 60, entre Gennevilliers et le terminus de Paris, sans prévoir aucun
service spécial entre Asnières, place Voltaire et la Madeleine, la Préfecture
de Police se trouve désarmée vis à vis de la Compagnie.
Le préfet avise qu'il ne continuera pas moins à faire surveiller de près par
le service technique, le matériel roulant du dépôt d'Asnières et à exiger
de la Compagnie qu'elle réduise au stricte minimum les inconvénients signalés
par la Municipalité.
Archives
municipales
de Gennevilliers
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Le
23 novembre 1907, dans sa délibération, la mairie du Pré St Gervais,
considérant ...
Le Conseil municipal émet le vœu que la Commission Mixte des Omnibus et
Tramways introduisent dans les cahiers des charges de concession des lignes
d'Omnibus et Tramways circulant dans le Département de la Seine une clause
demandant à ce que les compagnies d'Omnibus et Tramways dont les lignes passent
sur le territoires de la commune mettent tous les ans à la disposition de MM.
les maires un minimum de trois cartes de circulation ayant un caractère
impersonnel.
Cette délibération est envoyée au maire de Courbevoie.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 28 décembre 1907 le
Cabinet du Sous-Secrétaire d'État remet au maire de Courbevoie une autorisation de
monter en surnombre dans les voitures du tramway qui desservent Courbevoie et
lui envoie la carte individuelle qui lui permettra d'user de cette faculté.
Nombre de demandes, listes de candidats, et diverses autorisations ont été trouvées
dans les archives municipales de Courbevoie.
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Le 18 mai 1908, le Maire
de Courbevoie n'ayant pas renouveler son mandat renvoie au directeur de la
compagnie sa carte de circulation et lui adresse ses remerciements.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
4 août 1908, un dossier est transmis à la préfecture concernant l'installation d'un
système de disques (à Asnières) destinés à faciliter la circulation des voitures à la
traversée du carrefour des rues Pereire, de Courbevoie et Denis Papin. Ces
disques indiqueraient la "voie libre" ou "voie fermée" des
véhicules en provenance ou à destination de la gare lorsque le tramway
quitterait ou gagnerait la station entre les deux voûtes. Il s'avère que ce
dispositif n'étant pas réalisable, le préfet a fait apposer de chaque côté
des voûtes des plaques portant la mention "Attention au tramway".
Cette mesure s'accompagne de recommandations spéciales adressées au personnel
chargé de la conduite.
Archives municipales d'Asnières
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Le
12 octobre 1909, le Maire de Courbevoie recommande à M. l'Ingénieur de la
Compagnie des Tramways de Saint Cloud à Pierrefitte un jeune homme sans emploi
auquel la Compagnie pourrait offrir un poste qui pourrait lui convenir.
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En 1910, la ligne est
exploitée par les Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.) St Cloud—Pierrefitte
(indice BA) et elle est scindée en trois parties :
- St Cloud—Asnières,
future ligne 75 (10,7 Km.), motrices T 200
- Asnières—St
Denis, future ligne 77
(5,9 Km.), motrices C
- Pierrefitte—Porte
de Clignancourt,
future ligne 65 (8,6 Km.), motrices T 200
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Le
16 novembre 1910, le maire de Courbevoie écrit au directeur de la
compagnie pour lui signaler que depuis plusieurs mois les voitures ne
s'arrêtent plus devant la station de l'Hôtel de Ville de Courbevoie mais bien
en face du poteau de signaux situé quelques mètres plus loin. cette volonté
due à une volonté du conducteur a pour conséquence d'obliger les voyageurs
qui se tiennent sous l'abri à faire un trajet relativement long surtout pas les
temps de pluie, ce qui occasionne des réclamations et des protestations
absolument justifiées. Cette situation intolérable ne peut durer et le
maire demande à ce que cette situation soit rétablie au plus tôt.
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Le
7 mars 1911 Le maire est sollicité par un propriétaire pour le déplacement de
l'arrêt situé sur le Pont Bineau pour l'implanter devant le n°89 du boulevard
St Denis. Ce dernier abandonnerait un terrain sur lequel la compagnie pourrait
installer un kiosque-abri fermé, confortable, éclairé à la lumière
électrique. Ce kiosque remplacerait très avantageusement l'actuel abri en
pleine air. La compagnie des tramways est très favorable à cette proposition.
Archives municipales de Courbevoie
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Dès le lendemain, la
demande est appuyée auprès du maire par le Sieur Barassin.
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En
mai 1911 la compagnie établit un projet d'exécution de la voie
d'évitement et de l'abri avant le pont Bineau.
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L'amorce
de
l'aiguille d'entrée dudit
garage.
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Le 16 juin 1911, le
Syndicat de défense des intérêts du vieux Courbevoie proteste contre le
déplacement de cet arrêt et regrette que le Conseil municipal ne s'entoure pas
suffisamment des conseils et avis du syndicat des habitants intéressés.
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Le
24 juin 1911, M. Vital demeurant au 95 du boulevard St Denis, afin d'éviter le
déplacement de l'arrêt qui serait préjudiciable à ses intérêts
particuliers propose de céder gratuitement un local à la compagnie pour
y établir un abri clos qui pourrait être chauffé l'hiver. Ce local est situé
au rez-de-chaussée de l'immeuble qu'il occupe face à l'arrêt actuel et la
jouissance aurait la même durée que le bail, soit jusqu'au 1er
janvier 1922.
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Le 6 juillet 1911, on
apprend par une lettre de la Compagnie que celle-ci face à l'opposition
soulevée contre le projet renonce au déplacement du garage et de l'arrêt.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 8 juillet 1911
demande des motivations de ce changement au directeur de la compagnie
Archives municipales de Courbevoie
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En 1911, le
directeur général des Tramways de Paris et du Département de la Seine informe
le maire de Courbevoie qu'à partir de cette année les cartes de circulation
devront devront être accompagnées d'une photographie analogue à celles en
usage sur les chemins de fer.
Archives municipales de Courbevoie
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Le 23 mars 1912, le
directeur de l'entreprise De Mil sise à Courbevoie écrit au maire de
Courbevoie pour lui relater le fait suivant : Étant, pour les besoins du service
d'enlèvement d'ordures ménagères, tenu de traverser la rue à tout instant, c'est
à dire de gauche à droite et vice versa, pour prendre les boîtes de chaque
côté. Or il peut arriver que le charretier soit plus ou moins bien garé de la
voie du tramway, mais je ne vois pas pourquoi la voiture arrêtée, le tramway
arrive à toute vitesse dedans lorsqu'il n'a pas la place de passer et va
s'arrêter 20 ou 30 mètres plus loin alors qu'il pourrait s'arrêter avant le
choc. Ceci est un parti pris de wattmen et il paraît y avoir de graves
conséquences car un de mes hommes a été jeté en bas du tombereau et a failli
se tuer. J'ai été accroché deux fois en 4 jours Boulevard St Denis, le
18 et 22 mars 1911. J'ai été, en outre, accroché le 13 7bre 1911
et le 1er janvier 1911 dans cette même rue sans compter les autres
accidents rue de Paris et et autres.
Je vous prie....
Archives municipales de Courbevoie
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Le 28 juin 1913 la sollicitation du déplacement de l'arrêt pont Bineau réapparaît
et cet fois c'est l'ingénier des Ponts & Chaussées qui répond au maire de
Courbevoie que ce déplacement engendrerait le prolongement du garage sur
le pont même or aucune raison d'ordre général ne milite en faveur de ce déplacement.
Il rappelle que les arrêts fixes et facultatifs ont fait l'objet d'une enquête
d'utilité publique en son temps. D'autre part il rappelle qu'au début de
l'exploitation alors qu'il n' y avait pas de garage aux abords du pont Bineau,
l'arrêt des trains se faisaient sur le pont. C'est sur la demande de la mairie
de Courbevoie et du service de la voirie municipale et pour éviter à
l'ossature métallique de l'ouvrage d'art les vibrations qui occasionnent
toujours les arrêts brusques des trains que la station avait été déplacée
en dehors du pont et c'est pour cette raison que la compagnie n'a pas été
autorisée à construire de garage sur le pont. L'ingénieur a demandé à la
compagnie qu'elle rappelle aux mécaniciens de la ligne qu'ils doivent
toujours arrêter leur tain au plus près du pont Bineau, exactement en face de
l'abri.
Archives municipales de Courbevoie
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Le
14 octobre 1916,
Archives
municipales de Bois-Colombes
19
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Des
cartes de circulation étaient délivrées selon les communes aux employés
municipaux, gardes champêtres et facteurs comme le montre cette lettre du 4
avril 1919 en faveur du facteur Koch qui mobilisé en 1914 a repris ses
fonctions en 1919.
Archives municipales de Courbevoie
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Horaire, juillet 1919
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Le 24 janvier 1920 le Maire de Bois-Colombes donne au Conseil municipal
communication de la délibération suivante qui lui a été transmise par la
Mairie de Châtillon : Le Conseil municipal considérant que les compagnies de
tramways existant dans le Département de la Seine ont l'intention d'augmenter
à nouveau le prix des transports des voyageurs, proteste au nom de tous les
habitants contre une nouvelle augmentation des tarifs de tramway de banlieue et
demande au Conseil général de la Seine de vouloir bien appuyer très fermement
ladite protestation.
L'Assemblée à l'unanimité s'associe au vœu du conseil municipal de
Châtillon.
Archives
municipales de Bois-Colombes
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Le 22 décembre 1920 le
secrétaire général des T.P.D.S. informe le maire de Courbevoie qu'à partir
du 1er janvier 1921 l'exploitation sera cédée à une société
fermière (la S.T.C.R.P.) et qu'il ne peut s'engager sur le prix de 54 F.
appliqué aux cartes d'abonnement de 1921.
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21
Le 1er janvier
1921, 1a ligne
BA est exploitée par la Société des Transports en Commun de la Région
Parisienne (S.T.C.R.P.) et porte l'indice 75. Elle est supprimée
le 3 février 1936.
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Le 6 décembre 1921, le
conseil municipal de Courbevoie demande que tous les arrêts facultatifs sur le
territoire de la commune soient convertis en arrêts obligatoires.
Archives municipales de Courbevoie
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23
Le
28 avril 1923, l'Ingénieur en chef des Ponts & Chaussées écrit au
Conseiller général de la Seine qui lui a signalé des irrégularités dans le
service des lignes 75 et 39 afin de prendre les mesures nécessaires pour les
faire cesser.
Le résultat de l'enquête à laquelle il a fait procéder, ainsi que les
diverses modifications apportées par la S.T.C.R.P. à sa demande sont les
suivantes :
1. - Ligne 75 Ligne Saint Cloud—Asnières (retards dans le service).
Par suite de la suppression d'une automotrice dans le roulement, les battements
aux terminus s'étaient trouvés diminués de 4 à 5 minutes, ce qui donnait
lieu à certaines irrégularités aux heures d'affluence, c'est à dire, le
matin, le midi, et le soir.
À la suite d'une première intervention de l'Ingénieur Inspecteur du
Contrôle, la voiture supprimée avait été rétablie le 1er mars
dernier mais seulement le matin et le soir. L'expérience ayant démontré
qu'elle était nécessaire pendant toute le durée du service pour assurer la
régularité désirable, la S.T.C.R.P. a, sur la demande du service du
Contrôle, préparé un nouvel horaire comportant, pendant la journée, la mise
en service d'une automotrice supplémentaire. cet horaire est mis en vigueur
depuis le 23 avril. Sans aucun doute, l'application de ce nouvel horaire
évitera, sauf incidents imprévus, toute irrégularité dans le service de
cette ligne.
Archives municipales
de Gennevilliers
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Le 17 octobre
1927, les billets "aller-retour ouvriers" des lignes 38 & 75 sont
remplacés par des "cartes hebdomadaires ouvrières" à titre d'essai
valables dans les mêmes conditions.
Archives de la RATP
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34
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Le 31 mai 1934, suite à
des travaux entrepris par les Ponts & Chaussées sur le parcours de la Route
Nationale 13, une circulaire à l'usage du personnel de la ligne 38 et 75
précise pour cette dernière les modalités de circulation.
Archives de la
RATP
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Le dépôt
se trouve à Puteaux, 55 quai National. Il abrite le matériel roulant T.P.D.S.
des lignes B, AB, BA, Bb, C.
Motrice
T 215 de la T.P.D.S. ancienne A4 transformée, photographiée dans le
dépôt de Puteaux.
Le
tracé de la ligne d'après un plan de l'ouvrage cité "Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne".
La ligne a été supprimée le 3 février 1936 et remplacée par un autobus.
Page 4 - la
ligne 75
au fil des cartes postales
Notes
:
- 1
L'arrêt du pont de Neuilly se trouvait côté Puteaux ce qui
pénalise les habitants de Courbevoie, les obligeant à traverser
l'avenue pour le rejoindre.
- 2
Il s'agit de la ligne
Courbevoie—Le Pecq dont la construction rue des Fauvelles à Courbevoie
jusqu'au centre de Nanterre tarde. La municipalité demande que la section
réalisée soit mise en exploitation. Notons que cette ligne construite dans son
intégralité n'a jamais vu de tramway circuler, les rails ont été enlevés en
1912 sur cette section au profit d'une ligne Rueil-Ville—Le
Pecq (future ligne 60 de la S.T.C.R.P.).
Sources
:
- Archives
municipales d'Asnières
-
Archives municipales de Courbevoie
Archives de
la RATP
Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert
- 1959.
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