Images de la ligne
Les lignes 62, 62 bis & 63 - Neuilly—Maisons-Laffitte 5/6
Marc André Dubout
Houilles
En 1902, la traversée de
Houilles a posé des problèmes de travaux importants concernant l'écoulement
des eaux entravées par les rails du tramway. La création d'un égout est requis
par la Compagnie des Tramways. D'autre part c'est la voie surélevée qui pose
problème à la traversée des rues.
Dans Houilles, la ligne
suivait le boulevard Émile Zola et son prolongement boulevard Henri Barbusse.
Il y avait trois arrêts :
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À gauche rue Gabriel Péri. Vue en direction de Maisons-Laffitte. | |
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Ces clichés sont pris de la rue Gabriel Péri.
Vue en direction de Bezons. Comme on le voit, la voie dévie
vers la gauche en direction de Sartrouville et Maisons-Laffitte. Seulement quelques maisons bordent la route qui a gardé son aspect champêtre à l'aube de ce XXème Siècle. (Archives du service Archives-Documentation de Houilles) |
En direction de Maisons-Laffitte, une motrice A2 se dirige vers Bezons. Les travaux d'écoulement sont à la charge des communes et la compagnie les récuse. Non loin du quartier des Blanches et du marchand de fers Devier. | |
Arrêt "rue de Pontoise" avec son abri de quai fourni par la Société Industrielle de Construction d'Abris Publics. Vue en direction de Maisons-Laffitte. | |
Arrêt rue des Blanches aujourd'hui rue de Stalingrad dit Arrêt "rue de Pontoise". | |
Rue
des Champs aujourd'hui rue Séverine. En direction de Bezons. Devant combien de cafés cette motrice est-elle passée au cours de sa carrière ? |
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À
gauche l'abri d'un des arrêts route de Maisons-Laffitte
(boulevard Henri Barbusse). Noter la faible rampe en direction de Sartrouville. |
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En
haut de la rampe, route de Maisons-Laffitte vue en direction de Bezons. Au niveau de la rue E. Branly. |
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Même vue de l'autre côté de la route. | |
Croisement de la route de Maisons-Laffitte et de la rue E. Branly. | |
Route de Maisons-Laffitte
vue en direction de Maisons.
(Archives du service Archives-Documentation de Houilles)
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Route de Maisons-Laffitte vue en direction de Bezons.
(Archives du service Archives-Documentation de Houilles) |
La compagnie de Tramway consentit à mettre à disposition les poteaux support du fil d'alimentation pour servir de support à l'éclairage axial des routes comme dans ce document de 1925 c'est le cas pour la route de Maisons-Laffitte sur la commune de Houilles. Certaines modalités sont à respecter cependant :
et surtout la compagnie ne saurait engager sa responsabilité en aucune manière.
Il est certain par ailleurs que l'établissement de la ligne avait entraîné certains inconvénients de salubrité, aussi les maires devaient de temps à autres écrire au directeur de la compagnie pour lui signaler certains points d'insalubrité et de mauvais état des caniveaux bordant la ligne.
Parfois
des dessins rapidement couchés sur le papier faisait office d'argument
pour appuyer la requête. (Archives du service Archives-Documentation de Houilles) |
Ces deux versions entraînant des frais supplémentaires et un allongement de la ligne ne furent pas réalisés.
Le tramway pénétrait ensuite sur la commune de Sartrouville.
Dès1896
dans le projet non réalisé de la ligne de tramway Houilles—St
Ouen, la commune de Houilles demande à ce que le
tramway desserve la gare de chemin de fer de la Compagnie de l'Ouest sur la
ligne Paris St Lazare—Le Havre.
Cette antenne a
été établie du Grand
Cerf à la gare de Houilles terminus. Elle empruntait l'ancienne
route de St Germain puis la rue du Quatre septembre pour arriver en impasse avec
une voie d'évitement de 56 m de longueur utile au droit du bâtiment
voyageurs de la gare de Houilles. Un bâtiment de 4 m
sur 2 m serait construit pour la compagnie du tramway.
Bien que la commune ait demandé le doublement
de la voie, celui-ci ne fut jamais réalisé à cause de manque de
fréquentation de cette courte antenne.
Cette courte ligne fut amorce du projet, jamais réalisé, de relier Le Pecq à
Bezons puis Argenteuil. Voir ci-dessous.
Tracé du prolongement jusqu'à la gare de Houilles. Cette ligne Houilles—St Ouen des T.M.E.P. ne fut exploitée que du 25 mars au 1er août 1902. |
En 1913
il avait été prévu de doubler la voie sur le chemin de St Germain à
l'occasion du renouvellement des voies rue Villeneuve à Bezons et que ce
doublement entraînerait le pavage pour le compte de la compagnie.
Le seconde voie n'a jamais été établie.
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