Mémoire de la ligne

La ligne Noailles—Aubagne (ligne 40) - 4/11
Km.

Marc André Dubout

La ligne 40 au gré des archives et au fil des cartes postales

L'histoire - avant la Grande Guerre

Le 23 janvier 1906, demande d'autorisation d'installer une boîte aux lettres à la station de la Tourtelle, à Aubagne
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Le 25 janvier 1906, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie la suite qu'il compte donner au sujet des droits d'octroi dont il a référé à son administration.
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Le 27 janvier 1906, le Maire d'Aubagne remercie le Directeur de la Compagnie pour la participation aux frais d'affiche et saisit cette occasion pour lui demander d'ajouter une remorque aux voitures afin qu'un plus grand nombre de voyageurs n'aient pas à voyager sur la plate-forme exposée aux rigueurs de l'hiver.
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Le 27 janvier 1906, le Maire d'Aubagne réitère sa demande au sujet des droits de stationnement et de voirie auprès du Directeur de la Compagnie
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Le 9 février 1906, 
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Le 9 février 1906, 
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Le 5 mars 1906, le Directeur de la Compagnie demande au Maire d'Aubagne de bien vouloir mettre un ou deux agents de police à la barrière du cours Legrand à Aubagne afin de prévenir les désordres des dimanches et jours fériés.
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Le 7 mars 1906, le Maire répond que ces désordres sont dus au temps exceptionnellement beau et aux travaux de modification de la barrière qui avaient nécessité la suppression provisoire des portes 
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Le 10 mars 1906, 
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Le 17 mai 1906, dans sa délibération, le conseil municipal d'Aubagne faisait parvenir au Directeur de la Compagnie un relevé dressé par l'architecte voyer de la ville des sommes annuellement dues par cette compagnie à savoir : 
- droits de stationnement pour cinq voitures à raison de 15 F. par trimestre : 300 F.
- pour l'établissement de barrières : 446,40 F.
- pour l'installation de voies aériennes : 107 F. 
soit en tout 854,30 F.
La Direction générale de la Compagnie a contesté la légitimité de la demande de la commune d'Aubagne et la municipalité dut reconnaître que l'article 34 de la loi du 11 juin 1880 dicte que les communes ne peuvent exiger des concessionnaires de tramways un droit de stationnement qui n'aurait pas été stipulé expressément dans l'acte de concession devait s'appliquer à la Cie Gale Française de Tramways.
Qu'il n'était guère possible d'appliquer non plus à ladite Compagnie le règlement de voirie établissant des droits sur les voies aériennes, indispensable complément d'exploitation de l'entreprise.
Il ne restait que la redevance due à l'établissement des barrières, guichet et banc de sable installés sur le cours Legrand pour lesquelles la somme de 400 F. est demandée.
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Le 17 mai 1906, Le Préfet des Bouches-du-Rhône, vu..., etc. Considérant que les installations électriques ne peuvent nuire au chemin de fer ni à son exploitation si elle sont établies dans des conditions de solidité et d'isolement électriques convenables, considérant qu'en raison de l'occupation des terrains du chemin de fer par les poteaux d'arrêt des câbles et par les pylônes supportant la passerelle et le filet, ainsi que des sujétions qui en résulteront pour la Cie de ces installations, il convient d'imposer au pétitionnaire le paiement d'une redevance annuelle de vingt francs (20 F,00) pour la traversée du chemin de fer par la passerelle au kilomètre 9k 587m,50 et une redevance de dix Francs (10 F,00) pour la traversée du kilomètre 16k467m,90 par le filet soit une redevance totale de 30 F,00, qu'il s'est d'ailleurs engagé à payer.
Arrête : La Compagnie est autorisée aux fins de sa demande à charge par elle à se conformer aux conditions suivantes : Dans toute l'étendue du chemin de fer et de ses dépendances, les installations projetées par le permissionnaire seront réalisées selon les dessins et mémoires remis à la Cie P.L.M. par le pétitionnaire et conformément aux dispositions indiquées en rouge sur le plan annexé aux observations sus-visées par la Cie, ainsi qu'aux prescription ci -après :

Le 17 mai 1906, le Conseil municipal d'Aubagne donne l'information selon laquelle le Directeur de la Compagnie n'a pas l'intention d'acquitter les droits  sur les matériaux de construction de toute nature qui seront nécessaires  à l'établissement de la ligne de tramway dans la Commune d'Aubagne.
Cette intention était basée sur des dispositions légales auxquelles M. le Directeur  des Contributions Indirectes à qui on les communiqua ne trouva rien à redire ajoutant cependant que :
- L'exonération de tous droits d'octroi prévu par l'article 13 du décret du 12 février 1870 était subordonné à la formalité de l'entrepôt.
- que ladite exonération ne saurait s'appliquer  aux matériaux servant à la construction des usines et bâtiments dans l'enceinte de l'octroi.
À peine les travaux achevés, le 6 novembre 1905, l'octroi transmettait à la municipalité  le relevé des droits s'élevant à 1115, 22 F. que le Directeur de la Compagnie soumis à son Administration pour examen. Le Dalloz et des avocats furent consultés. La Compagnie offrant la somme forfaitaire de 600 F. pour lesdits droits.
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Le 29 mai 1906, Le Maire d'Aubagne envoie au Préfet une délibération de son Conseil municipal concernant les droits d'octroi qu'aurait dû payer la Compagnie. 
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Le 7 juin 1906, Le Maire d'Aubagne écrit au Directeur de la Compagnie pour lui faire part du vœu que le Conseil formule pour la création de cartes d'abonnement de trois mois, six mois et même d'un an comme le pratique la Cie du P.L.M.
Il demande en outre que les voitures de Noailles comme celles de Préfecture marquent l'arrêt facultatif du quartier de Laute.
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Le 13 juin 1906, Le Directeur de la Compagnie décline cette proposition arguant que la modicité des tarifs ne peut encore supporter une réduction supplémentaire avec ces cartes d'abonnement et billet aller-retour. Il transmet cependant ce vœu à son administration.
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Le 4 juillet 1906, Le Préfet adresse au Maire d'Aubagne un avis favorable à l'offre forfaitaire de 600 F. pour les droits d'octroi que propose la Compagnie.
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Le 12 juillet 1906, Le Directeur de la Compagnie accorde volontiers la faveur du transport à demi-tarif des élèves qui doivent se rendre à l'exposition Coloniale. Ils paieront donc que 0,40 F le billet aller-retour.
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Le 17 juillet 1906, le Maire d'Aubagne transmet au directeur de la Compagnie l'avis favorable du Préfet sur la somme forfaitaire de 600 F. pour les droits d'octroi.
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Le 30 juillet 1906, le Maire d'Aubagne informe le Directeur de la Compagnie que suite à l'approbation du Préfet sur la somme forfaitaire de 400 F. pour les droits de voirie : barrières, guichet, bancs, installés sur la voie publique. Ces droits concernent également l'année 1905, la somme totale est donc de 800 F.
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Le 13 août 1906, un citoyen écrit au Maire pour lui demander de prolonger la ligne d'Aubagne (sur la petite route). Ce prolongement avantagerait grandement les habitants 
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Le 13 7bre 1906, le Maire d'Aubagne informe son administré qu'il transmet ce jour une délibération de son Conseil au Préfet allant dans ce sens (desserte de La Valentine et les Camoins et prolongement vers Gémenos).
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Le 26 septembre 1906, Suite à des incidents qui se sont passés cours Legrand le dimanche 23, le Directeur de la Compagnie demande au Maire d'Aubagne de bien vouloir donner des ordres pour que des agents de police soient placés à proximité de la barrière le dimanche. Ces incidents ont soulevé quantité de réclamations qui peuvent être évitées si les agent de la compagnie peuvent être secondés dans leur effort
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Le 23 octobre 1906, le Préfet informe le Maire que la Compagnie envisage le prolongement demandé (vers Gémenos) mais sans caractère d'urgence, la ligne d'Aubagne par la RN8 étant loin d'avoir atteint sa limite de saturation.
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Le 25 mars 1907, Le Directeur de la Compagnie avise le Maire que le nécessaire pour l'affichage des heures de départ au terminus d'Aubagne ainsi que les lieux de correspondance avec les tramways a été fait. 
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Le 8 avril 1907, la Compagnie suite au vœu émis par les Conseils municipaux de Marseille et d'Aubagne, le Conseil général  et le Conseil d'arrondissement au sujet de la construction d'une ligne de tramway de Foresta à Aubagne par la route départementale a transmis la demande à son Administration générale en lui signalant tout l'intérêt que les demandeurs attachent à cette question. La Compagnie regrette de ne pouvoir modifier sa décision première suivant laquelle, tout en maintenant le prolongement de Foresta à Aubagne au programme de ses études futures, elle ne peut songer à sa réalisation dans un avenir immédiat en raison de l'importance des travaux en cours et ceux à exécuter encore d'ici quelques années en vertu des dernières conventions intervenues avec la ville de Marseille.
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Le 25 avril 1907, dans ce brouillon, de délibération est évoqué, entre autres, le transport des produits agricoles la nuit par tramway qui arriverait à l'ouverture du marché et remplacerait avantageusement les nombreuses charrette à un prix plus modique. Le train de théâtre en arrivant à Aubagne en repartirait avec le ou les fourgons. En été 100 à 150 charrettes par nuit à 500 kilos représentent 75 tonnes. Il suffirait de proposer des tarifs pour attirer les clients.
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Le 8 mai 1907, un citoyen ayant entendu parler des projets de transport de marchandises par la Compagnie du tramway fait savoir au Maire qu'un Comité de protestation a été créé le 5 courant lors d'une réunion composée de camionneurs, propriétaires, maréchaux-ferrants, messagers, bourreliers, marchands de grains et de fourrage, charrons, etc. 
Encouragé par le vote du Syndicat des magasiniers le Comité de protestation ose espérer que les essais irrégulièrement projetés n'auront pas lieu et que et que le Conseil voudrait bien en reporter à la décision d'une réunion de concertation publique de la population aubagnaise.
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Le 12 mai 1907, sur le sujet de création d'un service de transport de petits colis et de primeurs "et non pas de marchandises" par la Cie des Tramways, le Maire répond qu'il n'a pas à s'en reporter à une réunion de concertation publique.
Le Directeur de la Compagnie a sollicité une conférence préliminaire, et tous les syndicats agricoles ont été représentés. Ces syndicats pouvaient être suffisamment qualifiés pour savoir si le transport des primeurs par ce nouveau mode présenterait un intérêt pour la généralité, sinon pour l'unanimité de ceux de leurs membres qui écoulent sur le marché de Marseille la plus grande partie de leurs produits. Cette conférence se termina par les promesses du Président du syndicat des magasiniers de consulter les co-sociétaires (transport des petits colis) et du directeur de la Compagnie et de présenter des tarifs (transport des primeurs). 
Les encouragements de quatre-vingt membres des syndicats agricoles à leur président et vice-président sont un fait et la population aubagnaise est entièrement libre d'exprimer dans le sens qui lui conviendra  ses desiderata sur le sujet.
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juin 1907, le Maire d'Aubagne écrit au Directeur de la Compagnie pour lui signaler que l'horaire de la ligne Noailles—La Pomme est calculé de façon à occasionner des retards aux voitures desservant la ligne d'Aubagne.
Ce trajet qui n'exige souvent que 45 minutes à la montée demande près d'une heure à la descente au moment précis où la voiture d'Aubagne arrive à la Pomme, une autre voiture la précède de deux ou trois minutes.
Il serait facile  de remédier à cet état de choses en retardant l'horaire de cette voiture  de quelques minutes, puis à l'arrivée au tunnel d'aiguiller les voitures Noailles—La Pomme sur la voie de St Pierre, qui reprendraient ensuite leur voie à l'aide de la plaque tournante jamais utilisée.
Il fait remarquer que depuis le début de l'exploitation  de la ligne  de la Valentine  les voyageurs se rendant à la ville de La Pomme  prennent tous sans exception cette nouvelle ligne beaucoup plus rapide.
Selon le Maire, la ligne Noailles—La Pomme ne saurait être maintenue, si bien que le service des dimanches et fêtes est remplacé par un autre ayant son terminus boulevard du Musée.
En ce qui concerne les services supplémentaires de 3h45 à 5h45, il estime que ces voitures devraient être intercalées entre 6h  et 7h  car les départs  les plus chargés sont  ceux de 6h30 à 7h.
Il désirerait en outre qu'il soit créé quelques départs exclusifs prenant des voyageurs que pour la section La Barasse à Aubagne et vice-versa.
Il voudrait enfin que le service Préfecture—Aubagne soit renforcé avec service direct à partir de St Marcel, similaire à celui de La Barasse boulevard du Musée à l'aller et au retour. Les voitures Noailles—Aubagne n'exécutant que des arrêts facultatifs. Les voyageurs qui ne veulent pas attendre 80 minutes doivent faire à pieds de longs parcours et rendent ainsi toujours obligatoires les stations aux voitures rapides d'Aubagne.
Il signale pour terminer que les feux de positions des véhicules se dérangent à chaque instant et qu'il ne se passe pas de jours  que les voitures se rencontrent sur des sections à voie unique, fait qu'il doit signaler au Préfet.
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Le 7 juillet 1907, rapport du Subdivisionnaire autorisant le remplacement du kiosque mobile  installé sur le cours Legrand par un autre kiosque fixe plus élégant, à condition qu'il soit soumis à l'autorité municipale, étant établi sur une promenade publique..
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Le 9 juillet 1907, Le Directeur de la Compagnie demande l'autorisation de remplacer le kiosque mobile  installé sur le cours Legrand par un kiosque fixe. Il s'agit d'un des kiosques installés rue Michelet à l'aspect gracieux.
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Le 9 juillet 1907, Plan de l'emplacement du nouveau kiosque cours Legrand
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Le 16 juillet 1907, le Directeur de la Compagnie Générale Transatlantique écrit au Maire d'Aubagne pour l'entretenir des tramways directs qui plusieurs années après sa demande ont vu le jour sur toutes les lignes.
Le service Noailles—Aubagne qui a été du à une délibération du Conseil municipal a également été promu par le Directeur de la Cie Gle Transatlantique qui a adressé un rapport spécial à un personnage politique influent du canton. 
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Le 17 juillet 1907, L'Architecte voyer écrit au Maire d'Aubagne pour lui signaler que le kiosque établi sur l'allée principale cours Legrand installé depuis un an n'a jamais été un obstacle mais si un autre devait devenir fixe il y aurait lieu à le fixer dans le prolongement des platanes situé au point A du plan (non retrouvé)
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Le 16 juillet 1907, le Directeur de la Compagnie Générale Transatlantique écrit au Maire d'Aubagne pour le conseiller à intervenir auprès de la Compagnie : Ordre du jour au Conseil municipal "À la suite de diverse réclamations que j'ai reçues de divers côtés je vous propose d'adresser la lettre suivante à la Direction de la Compagnie". puis délibération du Conseil et lettre à envoyer au Directeur de la Compagnie
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Le 16 août 1907, le Chef d'exploitation de la Compagnie informe le Maire d'Aubagne que le Directeur est intéressé par les échanges au sujet du transport de messageries et petits colis sur la ligne Noailles—Aubagne lui propose une date de rendez-vous.
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Le 9 novembre 1907, projet horaires d'hiver 1917-1918
Noailles—Boulevard Chave—Boulevard de La Pomme —St Marcel— St Menet—Le Mouton—La Penne—St Mître—Camp Major—La Tourtelle—La Courvinette—Aubagne.
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Document non daté au sujet du cours Legrand, le Maire expose au Directeur que la Municipalité de l'époque avait demandé, en compensation de l'autorisation de l'installation des voies, le pavage au frais de la Compagnie des trois voies empruntées par les lignes. Aujourd'hui le Conseil municipal a assuré le pavage dont bénéficie aussi à la Compagnie mais il se propose d'installer sous les voies du tramway des canalisations et bouches d'arrosage pour le nettoyage du cours Legrand et demande à la Compagnie de participer à ces frais car il s'agit d'amélioration d'hygiène recommandée par le corps médical d'Aubagne. La municipalité serait reconnaissante que la Compagnie prenne en charge ces travaux.
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Le 20 janvier 1908, Lettre officielle du maire d'après le brouillon précédent.
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Le 20 juin 1908, le groupe Socialiste (S.F.I.O.) de la ville d'Aubagne écrit au "Citoyen Maire" qu'il se plaint du "sans gêne" avec lequel la Compagnie change les horaires  de la ligne Noailles—Aubagne beaucoup plus fréquentée parce que beaucoup plus pratique que celle de Préfecture.
Le nouvel horaire que la presse vient de publier comporte deux départs de moins (aller et retour) que celui de l'été précédent et la fréquence de 30 minutes de l'horaire est passé à 40 minutes. Par ailleurs un départ supplémentaire le soir a été supprimé.
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Le 28 septembre 1908, des incidents s'étant produits à la barrière d'Aubagne le dimanche 23, le Directeur de la Compagnie demande au maire de le seconder dans ses efforts pour le maintien de l'ordre.
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Le 27 avril 1909, projet d'horaire été 1909 pour les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne
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Le 1er mai 1909, approbation de l'horaire été 1909 (à titre d'essai) pour les dites lignes par le Préfet des Bouches-du-Rhône.
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Le 4 mai 1909, Le maire est surpris de la date d'effet de l'horaire été 1909 avant même que son Conseil municipal ait été officiellement appelé à donner son avis.
Il souligne que cet horaire est "à titre d'essai" se réservant tous ses droits.
Il observe qu'une lacune serait facile à combler le premier départ d'Aubagne ayant lieu le matin à 5h30 et le deuxième à 6h30 ce qui occasionnera une surcharge pour la voiture devant l'effectuer, il propose un départ intercalaire à 6 heures.
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Le 8 mai 1909, Le Maire s'attachant à vouloir amener un surcroît de visiteurs dans sa ville d'Aubagne à la belle saison, le Directeur rappelle que le service de desserte d'Aubagne comportait jusqu'à présent des départs de la gare de la Préfecture. La décision qui a été prise par le Conseil général tendant à reporter à La Penne la tête de la ligne Préfecture permet à la compagnie de modifier  les horaires d'après  desiderata fréquemment exprimés et lui permet de donner au service Noailles—Aubagne l'ampleur désirée.

Dans ces conditions la Compagnie est heureuse de mettre à la disposition de la ville d'Aubagne la somme de 2000 F. pour l'hippodrome, tant qu'elle jouira  des conditions d'exploitation nouvelles pour les liaisons Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne.
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Le 8 mai 1909, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire d'Aubagne pour lui signifier que des objections de principe l'empêchent de subventionner un budget communal au sujet de l'hippodrome.
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Le 9 mai 1909, le Conseil municipal approuve le Conseil général d'avoir voté un vœu ayant pour but la modification de l'horaire de Noailles à Aubagne et par conséquent la substitution de la Penne à Aubagne comme tête de ligne de Préfecture—Aubagne et retient que cette modification est à titre provisoire. Il demande que si cet horaire donne satisfaction à la population et à la ville d'Aubagne, cette dernière entendant conserver l'intégralité de ses droits et de ses prérogatives qu'aucune modification ne soit apportée au cahier des charges y compris par un avenant et que ce nouveau service ne fonctionne que sous la tolérance de l'Administration compétente.
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Le 27 juillet 1909, le Directeur de la Compagnie accuse réception de l'information selon laquelle des vis fixant les plaques publicitaires "Rivoire & Carret" dépassent et informe le Maire qu'il a fait le nécessaire pour que le voyageurs n'abîment plus leurs vêtements. 
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Le 9 novembre 1909, Le Préfet des Bouches-du-Rhône approuve l'horaire d'hiver à titre d'essai, suite aux propositions de l'ingénieur du Contrôle.
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Notes :
  • 1 La Compagnie Générale Française de Tramways était une société anonyme au capital de 25 000 000 de Francs. Son siège social était à Paris, 60 rue de la Chaussée d'Antin. Elle exploitait le réseau des tramways de Marseille.
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Sources et remerciements :

  • Les tramways de Marseille ont cent ans - Laupiès, Martin - Éditions Tacussel - 1990.
  • Entre Marseille et Aubagne au temps des tramways - Le Dantec - Club cartophile aubagnais - 2001
  • Archives municipales d'Aubagne
  • Archives de municipales de Marseille
  • Wikipedia

Sites :

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