Mémoire de la ligne

La ligne Noailles—Aubagne (ligne 40) - 5/11
Km.

Marc André Dubout

La ligne 40 au gré des archives et au fil des cartes postales

L'histoire - avant la Grande Guerre

 

Le 23 avril 1910, projet horaire d'été 1910.
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Le 25 avril 1910, projet horaire d'été 1910.
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Le 25 avril 1910, lettre du Directeur de la Compagnie pour adresser son projet d'horaire qu'il soumettra au M. le Préfet. Horaire conforme à celui de l'année précédente si ce n'est qu'il demande à n'effectuer les départs de 10h30 à Noailles et de 11h30 à Aubagne que du 31 mai au 31 août, ces voyages l'année précédente n'ayant été effectuée que par un nombre restreint de voyageurs.
Il lui demande d'en informer l'Ingénieur du Contrôle avant approbation du Préfet.
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Le 27 avril 1910, Lettre de l'Ingénieur du Contrôle qui ne trouve rien à redire sinon qu'il préférerait que la restriction mentionnée ne soit pas mise en oeuvre, les Marseillais étant bien aises de rentrer les dimanches et jours de fête le plus tard possible
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Le 7 mai 1910, Le Préfet approuve les horaires proposés à titre d'essai.
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Le 6 janvier 1911, le Directeur de la Compagnie informe le Maire d'Aubagne qu'il a fait surveiller le trafic de cette ligne et qu'en conséquence, il met régulièrement des remorques les lundis, jeudis et samedis aux départs effectués entre 4 heures et 6 heures du soir. En outre le lundi matin, les départs de 7h30 et 9 h30 d'Aubagne pour Noailles sont faits avec remorque.
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Le 12 avril 1911, Le Préfet autorise la Cie à appliquer les tarifs, durant la saison d'été ceux de 1910 à titre d'essai pour les lignes Aubagne—Marseille et Préfecture—La Penne.
La notification sera faite par les soins de l'Ingénieur du Contrôle
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Le 8 mai 1911, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie de donner des ordres afin que les voitures et remorques ne stationnent plus sur la petite route de Marseille à proximité du dépôt car elles occasionnent une gêne pour les véhicules et peuvent entraîner des accidents voire des grands malheurs. Cette petite route étant très fréquentée les dimanches et jours de fête, il prie le Directeur de donner des ordres pour qu'elles soient rangées dans le dépôt.
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Le 23 mai 1911, le Directeur de la Compagnie informe le Maire d'Aubagne que des ordres ont été donnés concernant le stationnement des remorques sur la petite route de Marseille.
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Le 14 juin 1911, Le Maire demande à directeur de la Compagnie si les 2000 F. annuellement alloués à la Commune d'Aubagne sont versés à la caisse municipale ou si le receveur doit passer au bureau de la Compagnie.
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Le 28 juin 1911, Le Préfet des Bouches-du-Rhône demande au Maire d'Aubagne de désigner quatre personne chargées de faire partie une commission chargée de donner son avis sur l'établissement des voies au terminus d'Aubagne conformément au cahier des charges article 2 et dont l'exploitation n'a pu être autorisée qu'à titre provisoire.
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Le 7 juillet 1911, le Maire d'Aubagne donne les noms des quatre personnes chargées de la dite Commission.
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Le 10 juillet 1911, affiche de l'enquête d'utilité publique concernant l'établissement des voies au terminus d'Aubagne.
Il ressort que cette enquête sera ouverte à partir du 1er août 1911 à la mairie d'Aubagne et que la Commission se réunira le lundi 4 septembre à 10 heures à la mairie.
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Le 20 juillet 1911, lettre par laquelle le Préfet a nommé le Maire d'Aubagne, membre de cette commission et l'invite à assister à la première réunion qui se tiendra le lundi 4 septembre à 10 heures à la mairie d'Aubagne.
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Le 27 août 1911, Délibération du Conseil municipal d'Aubagne concernant le terminus d'Aubagne qui depuis sa création présente une boucle autour du cours Legrand. Le Conseil municipal est appelé à exprimer son avis sur l'utilité et la convenance de l'entreprise projetée. Un conseiller informe que le conseil en commission plénière est prêt à donner un avis favorable à l'avant projet, à la condition que la Compagnie des tramways accepte de distribuer aux voyageurs des billets aller-retour Aubagne—Marseille à 60 centimes.
Le Conseil à l'unanimité délibère dans ce sens.
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Le 4 septembre 1911, en conformité de l'arrêté préfectoral, la Commission des tramways nommée par le Préfet pour donner son avis sur l'utilité et la convenance de la portion complémentaire du terminus sis à Aubagne s'est réuni ce jour.
La commission émet un avis favorable à l'unanimité, considérant que la Compagnie a rempli les conditions requises à cet établissement.
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Le 4 septembre 1911, brouillon du rapport de la Commission.
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Le 4 septembre 1911, la Commission nommée, exprime le vœu que la Compagnie diminue le prix des places entre Aubagne et Marseille et vice versa, en raison de l'importance que la ligne a prise. 
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Le 8 septembre 1911, l'adjoint faisant fonction de Maire adresse les résultats de la commission d'enquête au Préfet.
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Le 30 octobre 1911, Le Préfet des Bouches-du-Rhône autorise la Cie des Tramways à mettre en vigueur sur les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne le même horaire d'hiver qu a été mis en vigueur en hiver 1910-1911. 
L'autorisation du Préfet est donnée à titre d'essai.
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Le 17 novembre 1911, Le Préfet, suite à la consultation des Ingénieurs du Contrôle qui font connaître les arguments de la Cie selon lesquels les tarifs ce cette ligne sont les plus bas du réseau, réfute le vœu du conseil municipal d'Aubagne et qu'aucune suite n'y sera donnée.
Il prie la maire d'en informer son conseil.
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Le 22 novembre 1911, Le Préfet après son refus donne au Maire d'Aubagne un argument tarifaire, à savoir que de Marseille à La Barasse le billet est de 10 centimes pour 10 kilomètres alors que le reste du trajet jusqu'à Aubagne qui n'est que de 8 kilomètres coûte 20 centimes.
Il pense que cette affaire sera reprise sous une autre forme et s'affranchit des tarifs pratiqués à Paris ou à Lyon par cette même compagnie.
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Le 29 avril 1912, le Préfet accepte les horaires de l'année précédente à titre provisoire comme ceux approuvés par son prédécesseur.
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Le 21 mai 1912, le Préfet, suite à l'avis de l'Ingénieur du Contrôle, autorise la modification demandée par le Maire d'Aubagne en retardant de cinq minutes les départs d'Aubagne pour Marseille de 7h30 et de 9 h du matin.
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Le 24 mai 1912, le Maire d'Aubagne accuse réception de la lettre du Préfet autorisant la modification de l'horaire. 
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Le 7 juin 1912, le Maire d'Aubagne rappelle au Préfet que son Conseil municipal a voté l'extension du tramway à Gémenos  et que sa ville aurait intérêt à ce que l'exécution des travaux soit hâtée.
Cette ligne sera très bénéfique aux habitants de Gémenos et un grand bienfait pour le commerce d'Aubagne. Il s'associe à son Conseil dans son désir de mettre en oeuvre un outil de plus pour apporter la prospérité et le bien être dans ces deux importantes agglomérations.
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Le 8 juin 1912, affiche d'enquête d'utilité publique pour la création d'un tramway à traction mécanique d'Aubagne à Gémenos ouverte dans les communes intéressées à partir su 10 juin 1912 jusqu'au 12 juillet.
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Le 10 juin 1912, le Préfet des Bouches-du-Rhône écrit au Maire d'Aubagne pour l'informer que le Conseil général a pris en considération un avant projet présenté par la Compagnie Générale Française de Tramways Électrique à Aubagne et Gémenos et a demandé sa mise à l'enquête.
Il joint en outre le dossier complet avec le registre destiné à recevoir les observations.
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Le 10 juin 1912, délibération du Conseil municipal décidant d'entreprendre la construction d'un tramway électrique en Aubagne et Gémenos  (le deuxième feuillet n'a pas été retrouvé). On y apprend cependant que les deux communes ont intérêt à la création de cette ligne qui comporte un avantage pour les quartiers, que les relations étroites entre ces communes profiteront au commerce par l'augmentation du nombre de voyageurs mais encore par le service de marchandises dont cette ligne sera dotée et qui sera raccordée avec le P.L.M.
La Commune d'Aubagne est d'avis qu'il soit donné aussi promptement que possible une suite favorable au projet présenté par la Compagnie Générale Française de Tramways pour la construction d'un tramway d'Aubagne à Gémenos. Le Conseil souhaite en outre que les arrêts soient dotés d'un abri pour les voyageurs et que les arrêts facultatifs soient assurés de telle façon qu'une distance entre deux arrêts ne soit pas inférieure à 400 m. Il  appelle sérieusement l'attention de la Compagnie pour que les billets d'aller et retour soient créés non seulement pour sur la ligne d'Aubagne à Gémenos mais encore pour les arrêts se trouvant sur le parcours Aubagne—Noailles. 
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Le 14 juin 1912, le Préfet des Bouches-du-Rhône adresse l'avant projet d'exécution de cette ligne au Maire d'Aubagne ainsi que l'arrêté prescrivant l'enquête.
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Le 22 juin 1912, un membre du Conseil municipal d'Aubagne adresse aux membres de la Commission d'enquête du projet de la ligne Aubagne à Gémenos  une lettre faisant ressortir que :

Le signataire pense qu'Aubagne deviendra en conséquence une halte sur cette ligne dont le terminus sera Gémenos ce qui portera préjudice aux commerçants puisque les voyageurs ne seront pas obligés de changer de voiture.
Dans le chapitre "Arrêts et stations" et celui des "devis et dépenses", il relève que :

Il espère que la municipalité n'acceptera pas que le cours Legrand, notre plus belle place, soit transformé en gare de tramway avec toutes ces installations.
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Le 29 juin 1912, des habitants de Gémenos protestent contre l'établissement de la ligne Aubagne—Gémenos à cause du préjudice que la construction de la ligne entraînerait pour son immeuble sis sur la route de Gémenos. Les locataires au nombre de sept ayant des bêtes de somme et des charrettes, ils seraient gênés pour entrer et sortir dans les remises qu'ils occupent. Le propriétaire pourrait ainsi perdre ses locataires.
Ils prient les auteurs du projet de prendre en considération ces motifs.
Les habitants de la partie comprise entre le Camp de Sarlier et le Petit Melet souhaiteraient que l'arrêt facultatif soit transformé en arrêt fixe  à l'endroit du lieu dit "Chemin des Quatre Cyprès".
Quarante signataires à cette lettre.
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En juin 1912, extrait du registre des réclamations présenté à l'avant projet de ladite ligne avec le document précédent plus une lettre annexée d'un commerçant drapier d'Aubagne.
La lettre concerne :

Le 10 juillet 1912, le Préfet des Bouches-du-Rhône adresse le registre d'enquête au Maire d'Aubagne ainsi que le certificat de publication et d'affichage (ces documents n'ont pas été retrouvés).
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Le 13 juillet 1912, lettre d'un retardataire.
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Le 13 juillet 1912, regret du Maire de ne pouvoir donner suite à cette lettre arrivée trop tard.
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Le 22 juillet 1912, le Directeur de la Compagnie adresse au Maire d'Aubagne un relevé de voyageurs des trois derniers samedis qui ont précédé sa lettre.
Le 29 juin, il n'y a pas eu un seul voyageur en surcharge par train offrant 150 places, le maximum a été de 141. 
Le 6 juillet le maximum a été de 149 voyageurs.
Seul le samedi 13 juillet (veille de la fête nationale), 4 trains ont eu un nombre de voyageurs très supérieur au maximum. 
Il continue les relevés.
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Le 23 juillet 1912, le Maire d'Aubagne écrit à son collègue de Gémenos pour pour l'informer que le Préfet vient de lui communiquer le procès verbal de la Commission  d'enquête relative au tramway d'Aubagne à Gémenos. 
 en le retournant  au Préfet il a écrit : Le Maire d'Aubagne a l'honneur de faire remarquer que le premier vote sur l'utilité de la ligne a été pris à l'unanimité, ce que ne mentionne pas le procès-verbal. Il y aurait donc lieu de le compléter dans ce sens et faire un deuxième vote pour la question financière. Prière à Monsieur le Préfet de vouloir bien faire passer ladite note au président avant de clore les signatures.
Il demande à con collègue de ne pas signer la note si elle ne comporte pas ce rectificatif.
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Le 25 septembre 1912, le Maire d'Aubagne signale au Directeur de la Compagnie que sur les cours Barthélemy et Legrand des rails sont de 5, 6 et 8 centimètres en saillie, ce qui peut occasionner des accidents et le prie de donner des ordres pour y remédier.
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Le 30 septembre 1912, réponse positive du Directeur de la Compagnie pour y remédier.
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Le 10 octobre 1912, projet d'horaire d'hiver 1912-1913
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Le 23 octobre 1912, approbation de l'horaire d'hiver, à titre provisoire, par le Préfet suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle.
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Le 31 octobre 1912, le Maire d'Aubagne transmet son insatisfaction au Préfet concernant les départs d'Aubagne et de Noailles de l'horaire d'hiver 1912-1913.
Il avait demandé au Directeur de la Compagnie le maintien pour le matin d'un train toutes les demi-heures pour ceux qui précèdent 6 heures de Noailles et de 9h05 d'Aubagne et pour le soir le maintien du départ de Marseille à 10h30 et à 11h30 d'Aubagne. Il avait demandé en outre que le tramway partant d'Aubagne à 9h30 conduise les voyageurs jusqu'à Noailles au lieu de St Pierre.
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Le 13 novembre 1912, Le Maire d'Aubagne prie MM. Icard & Champion chargés du nettoyage des voies sur sa commune d'enlever les boues de la ligne qui au passage des voitures et des piétons forment un cloaque place de la Pyramide. Il les prie de donner des ordres dans ce sens à leur personnel.
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Le 20 novembre 1912, MM. Icard & Champion (entreprise de travaux publics) accusent réception de la lettre du maire et précisent qu'il sont chargés du raclage des voies et non pas de l'enlèvement des boues.
Ils l'invite à s'adresser au directeur de la Compagnie à qui ils transmettent copie de cette lettre.
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Le 6 décembre 1912, le Maire d'Aubagne signale à nouveau au Directeur de la Compagnie des saillies de rail sur la chaussée et le prie de faire procéder à des examens des voies.
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Le 11 décembre 1912, réponse positive du Directeur de la Compagnie.
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Le 21 décembre 1912, le Maire d'Aubagne reproche au Directeur de la Compagnie les deux déraillements qui ont eu lieu les jours précédents qui ont obligé les voyageurs à faire à pied le chemin de St Mitre ou de la Tourtelle à Aubagne et d'interrompre le trafic. 
Il incite le directeur à prendre des mesures pour prendre les voyageurs présents dans les voitures en panne par une autre voiture de secours, l'obstruction de la voie ayant alors des conséquences moindres.
Il le prie de faire étudier la question.
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Le 11 février 1913, le Maire d'Aubagne écrit au Préfet pour lui signaler que la Compagnie a décidé de transformer complètement de St Pierre au terminus, son service d'Aubagne—Noailles. Ce service qui ne comportait dans cette partie du trajet que quelques arrêts facultatifs est dotée maintenant de bon nombre d'arrêts fixes qui ne permettent plus d'établir aucune différence entre les voitures de la ligne St Pierre—Noailles dont les voyageurs sont à chaque instant desservis pour 0,10 centimes et les voitures venant d'Aubagne dont les voyageurs payant 0,40 centimes qui ne sont desservis que toutes les demi-heures 
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Le 28 février 1913, Le Préfet des Bouches-du-Rhône répond au Maire d'Aubagne que les ingénieurs du Contrôle l'ont informé que la Compagnie rétablirait l'ancien régime à partir du 24 février.
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Le 23 mai 1913, Le Préfet des Bouches-du-Rhône informe le Maire d'Aubagne que le Directeur de la Compagnie a l'intention de mettre en vigueur sur les lignes Noailles—Aubagne et Préfecture—La Penne  l'horaire qui a été appliqué les années précédentes. Conformément aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle il autorise la Compagnie à appliquer durant l'été 1913 l'horaire approuvé à titre d'essai.
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Le 13 août 1913, Le Maire d'Aubagne fait part au Directeur de la Compagnie que nombre de voyageurs en villégiature partant d'Aubagne à 5h30 pendant la saison d'été et ayant l'obligation de se rendre à leur travail à Marseille sont obligés de voyager sur les marchepieds par manque de places. Il prie le Directeur de la Compagnie de faire ajouter une remorque ou de créer un autre départ un quart d'heure après. 
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Le 21 août 1913, le Directeur de la Compagnie transmet au Maire d'Aubagne les résultats des constatations faites par le Service du Contrôle de la Compagnie concernant le départ d'Aubagne à 5h30 les 18 & 19 septembre.

Voyageurs montés à Aubagne 12
                              à Camp Major 10
                              à Bourgade et la Penne 20
                              à St Menet 10
Total 52

Soit une voiture à bogies de 60 places.
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Le 23 septembre 1913, le Directeur de la Compagnie, sur lettre du Maire d'Aubagne concernant l'intérêt à placer des barrières au terminus cours Legrand les samedis, lundis, veilles et lendemains de fêtes, est désireux de donner satisfaction en faisant remarquer qu'aucune obligation ne lui est donnée et que la charge pécuniaire ne comporte aucune compensation.
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Le 29 octobre 1913, le Maire d'Aubagne attire l'attention du Directeur de la Compagnie sur les défectuosités du pavage longeant les rails sur l'ensemble de la commune et principalement aux abords de l'aiguillage établi près de la fontaine de la pyramide. Des charretiers suite à des dommages causés par cet état de fait se sont plaints et il serait bon d'y remédier au plus tôt.
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Le 6 novembre 1913, le Directeur de la Compagnie écrit au Maire d'Aubagne pour l'informer que d'importants travaux des Ponts & Chaussées vont être entrepris dès le début 1914 et que les réparations concernant la voie seront fait dans le même temps.
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Le 11 décembre 1913, un habitant de Gémenos écrit au Maire d'Aubagne pour lui rappeler sa lettre tardive du 19 juillet 1912, au sujet de l'enquête d'utilité publique de la ligne d'Aubagne à Gémenos, dans laquelle il défendait l'intérêt des habitants du quartier de St Pierre, de Beaudinard et des Grands et Petits Melets, voire même du Pont de l'Étoile. 
Il le prie de transmettre sa lettre au Président du Conseil général.
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Le 13 décembre 1913, le Maire d'Aubagne lui  répond que le dossier n'est plus entre les mains du Conseil général et lui propose d'adresser lui-même sa lettre au Ministre des Travaux Publics ou au Conseil d'État.
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Le 20 décembre 1913, rappelle de la lettre du 6 novembre 1913.
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Le 8 janvier 1914, le Maire d'Aubagne écrit au Préfet pour lui signaler que se trouvant la veille de Noël à trois heures de l'après-midi à la gare de Noailles il fut étonné de voir partir la motrice seule alors qu'une quarantaines de personnes restaient sur le quai. Il fit remarquer au directeur de la Compagnie que ce jour-là, le service aurait du être plus intense mais le personnel ne voulut rien changer au jours de repos auquel il a droit d'après le règlement.
Au sujet du pavage défectueux bordant les rails sur les cours Barthelémy et Legrand et la place des Pyramides, des réponses écrites à ce sujet lui étaient parvenues dans lesquelles les Ponts & Chaussées devant incessamment faire des travaux, la Compagnie saisirait cette occasion pour exécuter les siens.
Le maire cite un autre grief. Témoin le samedi 3 janvier vers 4h15 du soir à la gare de Noailles, le départ n'eut pas lieu. Après avoir appelé le chef de poste de St Pierre, ce dernier l'informait que suite à un déraillement à La Pomme, une voiture partait de son dépôt pour aller chercher les voyageurs à Noailles.
Il demande enfin au Préfet d'intervenir auprès du Directeur de la Compagnie pour éviter le retour de semblables irrégularités dans un service aussi important que celui de la ligne Noailles—Aubagne.
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Le 10 mars 1914, le Maire d'Aubagne fait part de doléances de la part de voyageurs habitués de la ligne Noailles—Aubagne au Directeur de la Compagnie :
- la pendule du terminus d'Aubagne  sur le mur de la maison Négrel a été enlevée depuis un mois.
- les départs de Noailles, le dimanche ne sont pas suffisants. On désirerait pour le matin des départs tous les quarts d'heure et l'après-midi toutes les 12 minutes.
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Le 13 mars 1914, Maire d'Aubagne remercie le Directeur de la Compagnie de son essai pendant les mois de mai et octobre de départ de 22h30 de Marseille et de 23h30 d'Aubagne qui sont effectués tous les jours entre ces deux mois.
Quant au rétablissement de la pendule  dont l'urgence est reconnue par une grand nombre de voyageurs, la municipalité se chargera de son entretien dont les frais demeurent évidemment à la charge de la Compagnie, ceci pour le principe, la minimité de la dépense ne permettant pas de s'y arrêter plus longtemps
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Le 9 avril 1914, plainte du Maire d'Aubagne au conducteur2 des Ponts & Chaussées concernant l'insuffisance du service des tramways de la veille de Noël.
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Le 16 avril 1914, brouillon de rapport du Conducteur des Ponts & Chaussées dans lequel sont abordées plusieurs questions :
- le problème du sous effectif de la ligne. Le droit au repos des employés de la Compagnie est revendiqué par le syndicat. Les auxiliaires qui sont payés à la journée doivent non seulement remplacé le personnel au repos mais encore faire face au surcroît de travail. Ils sont payés à la journée.
- ensuite M. le Maire parle des tramways de la Pomme (4 par demi-heure)cqui auraient pu suppléer au difficultés créées par l'accident survenu sur la ligne. On est à deux pas du dépôt de Marseille, il y a le téléphone et c'est lui qui l'utilisa.

- concernant le pavage, suite aux différentes réclamations, la Compagnie disant qu'elle ferait les réparations en coïncidence avec celles des Ponts & Chaussées, le maire rappelle les divers accidents qui militent en faveur d'une prompte exécution de ces travaux.
- au sujet de la pendule, le Maire rappelle qu'il y a intérêt à la remettre en service
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Le 11 mai 1914, lettre du Directeur de la Compagnie adresse sa réponse au Maire d'Aubagne concernant la pendule qui a été retirée. Pour être vraiment utile, la pendule doit nécessairement marcher  avec une régularité absolue et c'est parce qu'il est impossible à la Compagnie d'assurer cette régularité qu'elle l'a retirée. Si la commune d'Aubagne veut se charger de son entretien, le Directeur n'est pas contre de la remettre en place.
En ce qui concerne les départ de Noailles, les dimanches & fêtes, la Compagnie les proportionne toujours au nombre de voyageurs, elle les augmentera si les besoins du public l'exige.
Il accepte de faire les départs de 22h30 de Marseille et de 23h30 d'Aubagne, le samedi à titre d'essai.
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Le 19 mai 1914, le Maire d'Aubagne informe le Directeur de la Compagnie que M. Landes, horloger municipal se chargerait du montage et des petites réparations de l'horloge du terminus d'Aubagne au prix de six francs par an.
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Le 2 septembre 1914, Le Préfet informe le Maire d'Aubagne que la Compagnie va organiser un train supplémentaire partant de la gare de Noailles à 19 heures  avec retour à Aubagne à 20 heures.
Dans le cas où le maire estimerait qu'il y a un intérêt à retarder le dernier départ d'Aubagne jusqu'à 20h30, il faudrait l'agrément de l'autorité militaire.
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Le 17 mars 1915, le Maire d'Aubagne, voulant satisfaire les requêtes des habitants, demande un départ de Noailles à 5 h1/2 et 9 h 1/2 du matin et le soir à 21 h.
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Le 19 mars 1915, le Directeur de la Compagnie déplore les départs des anciens qui impliquent une réduction de plusieurs de ces services et même d'en supprimer quelques uns.
Il déplore également la rareté de la main d'œuvre
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Le 14 août 1915, suite à des mesures prises, le Maire d'Aubagne remercie le Directeur de la Compagnie et lui demande d'adjoindre deux remorques au départ de Noailles à 6h30  ou de rétablir le départ de 7 heures.
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Le 26 août 1915, le Conseil d'administration du Cercle de l'Harmonie se plaint auprès du Maire d'Aubagne des faits suivants : des voyageurs se rendant à Marseille au départ d'Aubagne attendent l'arrivée du tramway devant l'octroi, ils font le tour du cour Legrand pour 10 centimes, lorsque le tramway arrive au terminus (face au bar du cour) ces voyageurs ne descendent pas et il reste peu de places assises et les voyageurs doivent faire le trajet debout sur les plates-formes.
Des protestations verbales se sont déjà produites : les conducteurs font la sourde oreille et la Compagnie bénéfice de l'état de chose actuel. Le Conseil d'administration du Cercle de l'Harmonie croit de son devoir d'en saisir le maire, estimant que le rôle du premier magistrat de la cité est de faire cesser cette exploitation en intervenant énergiquement auprès de la Compagnie.
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Le 27 août 1915, le Maire d'Aubagne communique la lettre Cercle de l'Harmonie au Directeur de la Compagnie.
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Le 30 septembre 1915, le Maire d'Aubagne demande la création d'un nouveau départ de Noailles à 8 heures du soir et d'Aubagne à 9 heures.
Cette modification rendrait service à beaucoup de voyageurs.
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Le 5 8bre 1915, brouillon de lettre non signée relatant le fait que suite à son entretien avec le Commissaire de Police, le Maire d'Aubagne a téléphoné au Directeur de la Compagnie pour lui demander s'il y avait un arrêté au règlement obligeant les voyageurs à descendre au point terminus afin que ceux qui attendent trouvent les voitures vides.
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Le 5 octobre 1915, la Commission administrative de l'Hôpital - Hospice d'Aubagne sollicite auprès du Maire pour chacun de ses membres une carte de circulation sur la ligne Marseille—Aubagne.
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Le 8 octobre 1915, Le Maire adresse la lettre de la Commission administrative de l'Hôpital - Hospice d'Aubagne au Préfet, sollicitant son concours auprès de la Compagnie.
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Le 13 octobre 1915, réponse positive du Directeur de la Compagnie concernant les départs supplémentaires de Noailles à 8 heures du soir et d'Aubagne à 9 heures.
Il précise que si cet essai pendant un mois n'était pas justifié, il supprimerait ces nouveaux départs. D'autre part il profite de cette lettre pour informer le Maire d'Aubagne que les doubles remorques qu'il a mises en service à la demande du maire ne sont plus justifiées par le nombre de voyageurs pendant la saison d'été.
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Le 22 octobre 1915, approbation de l'horaire du service d'hiver 1915-1916 par le Préfet, suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle. La mise en vigueur de cet horaire aura lieu le mercredi 3 novembre.
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Le 5 novembre 1904, partie de lettre non retrouvée.
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Le 9 novembre 1915, le Commissaire de police d'Aubagne fournit les renseignements suivants concernant les barrières du tramway : les chefs du mouvement de la Compagnie ont déclaré que les personnes qui montaient avant le terminus du tramway moyennant la perception de dix centimes n'étaient pas pour eux une manœuvre de spéculation mais simplement un moyen pour éviter l'encombrement des voitures avant l'arrêt du terminus. Ils ont reconnu que ce moyen, le seul en leur pouvoir, était insuffisant et favorisait plutôt les personnes aisées ou jeune au détriment des autres et que les barrières permanentes seules, avec l'obligation pour les voyageurs de descendre au terminus, étaient le seul moyen réellement efficace. Toutefois, vu que dans aucune station terminus il n'existe de barrières permanentes, ces chefs du mouvement ont déclaré qu'ils ne peuvent prendre cette initiative sans s'exposer par voie de conséquence à le faire ailleurs. La seule station des tramways qui possède des barrières est la gare de Noailles. Ils ont préconisé que si les autorités locales veulent bien donner satisfaction à la population sur ce point, une intervention de la municipalité qui déciderait dans quelles formes les barrières seraient établies et sur un arrêté de Monsieur le Maire obligeant tous les voyageurs à descendre au terminus des barrières. Ils ont rajouté qu'une demi barrière suffirait sur le cours en semaine, sans qu'il soit nécessaire d'encadrer les voitures de crainte de gêner la circulation sur la voie charretière. 
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Le 17 novembre 1915, le Directeur de la Compagnie qui avait consenti un départ supplémentaire de la gare de Noailles pour Aubagne à titre d'essai se révèle, chiffres à l'appui, pas justifié. il estime en conséquence que le dernier départ doit avoir lieu à 19h30.
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Le relevé des voyageurs transportés de Noailles à Aubagne au départ de 20 heures pendant le mois d'octobre de de la première semaine de novembre.
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Le 27 novembre 1915, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie la suite qu'il compte donner à la lettre du Conseil d'administration du Cercle de l'Harmonie.
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Le 15 Xbre 1915, lettre du Conseil d'administration du cercle de l'Harmonie concernant les barrières du terminus du tramway.
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Le 24 décembre 1915, lettre du Maire d'Aubagne au sujet du rétablissement de la pendule autrefois installée sur le mur de l'immeuble Négrel.
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Le 12 janvier 1916, lettre du Directeur de la Compagnie informant le Maire que le rétablissement de la pendule est en cours, charge à la municipalité de l'entretenir.
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Le 15 février 1916, le Directeur de la Compagnie donne son accord à l'établissement d'une barrière fixe à titre d'essai mais précise qu'une installation de cette nature ne peut donner de résultat qu'à la condition d'être placée sous la surveillance d'un agent de police lorsqu'il y a foule. Il croit devoir décliner toute responsabilité en cas d'accident.
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Le 23 février 1916, le Maire d'Aubagne écrit su directeur de la Compagnie qu'il n'a pas appuyé la demande du Cercle de l'Harmonie, qu'il en a simplement adressé une copie. Il informe qu'il ne peut engager un agent de police à la surveillance de cette barrière par faute de personnel et décline également toute responsabilité d'accident.
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Le 23 février 1916, Le Maire d'Aubagne demande à ce que soit créé un départ supplémentaire d'Aubagne à 6h30 ou de rétablir celui de 5h30. Il demande au Directeur de la Compagnie d'adjoindre une troisième voiture les lundis, jeudis et samedis en attendant.
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Le 4 mars 1916, bien que les surcharges soient très rares au départ de 6h d'Aubagne, le Directeur par intérim de la Compagnie accepte d'adjoindre une remorque supplémentaire les lundis, jeudis, et samedis pour satisfaire la demande du Maire.
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Le 29 avril 1916, à l'occasion de l'horaire d'été, le Directeur de la Compagnie informe le Maire d'Aubagne qu'à partir du 1er mai un nouveau départ à 5h30 aura lieu d'Aubagne, ainsi qu'un autre à 20 h de Noailles pour Aubagne.
Il apporte la restriction suivante, que si de nouveaux départs du personnel avaient lieu il ramènerait l'horaire à ses anciennes proportions.
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Le 1er mai 1916, pour satisfaire encore les désirs des voyageurs, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie que le départ de 19h30 de Noailles soit ramené à 19h et celui de 20h30 d'Aubagne à 20 heures.
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Le 6 mai 1916, acceptation du Directeur de la Compagnie.
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Le 9 mai 1916, suite à la demande de barrières émise par le Conseil d'administration du Cercle de l'Harmonie et après en avoir rencontré le responsable, il a été convenu que la Compagnie saisisse le Maire pour lui demander l'autorisation de procéder à l'établissement selon le schéma joint à sa lettre (mais pas retrouvé dans les archives). 
La partie mobile sera rétablie tous les dimanche et jours de fête.
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Le 6 juin 1917, brouillon de délibération en rapport avec la lettre qui suit.
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Le 19 juillet 1917, le Syndicat des Commerçants, Magasiniers et Industriels de la Ville d'Aubagne et de la Région écrit au Maire d'Aubagne pour lui faire part du vœu adopté que devienne définitif l'autorisation provisoire accordée à la Compagnie Générale Française de Tramways pour effectuer les transports commerciaux tant en raison des services rendus à la Défense Nationale par ce moyen de transport moderne instauré en pleine guerre qu'en raison de ceux également importants rendus à l'industrie, au commerce et à l'agriculture de la Région.
Les membres du syndicats émettent le vœu également que le Département des Bouches-du-Rhône autorise la Compagnie et lui accorde le concours financier nécessaire à l'installation des chemins de fer sur route reliant la ligne actuelle MarseilleAubagne à Auriol, à Gémenos et à la Bedoule.
Ce vœu est d'autant plus important qu'il émane des Magasiniers, qui, il y a quelques années s'opposaient au projet Valla concernant la construction d'un chemin de fer sur route de la Bedoule à Aubagne. Ils souhaitent aujourd'hui un mode de transport moderne qui place pour l'après-guerre nos industriels en mesure de lutter avantageusement pour le plus grand bien du pays avec leurs concurrents étrangers. 
Le Syndicat demande au Maire d'Aubagne d'émettre dans sa prochaine Assemblée du Conseil d'émettre un vœu dans ce sens. 
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Le 26 septembre 1917, dans sa délibération le Conseil municipal expose le vœu du Syndicat des Commerçants, Magasiniers et Industriels de la Ville d'Aubagne et de la Région et émet le vœu à l'unanimité.
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Le 19 novembre 1917, approbation de l'horaire du service d'hiver 1917-1918 par le Préfet, suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle. La mise en vigueur de cet horaire aura lieu le mercredi 19 novembre.
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Le 13 décembre 1917, l'Ingénieur en Chef des Ponts & Chaussées ayant pris connaissance du vœu émis par le Syndicat des Commerçants, Magasiniers et Industriels de la Ville d'Aubagne et de la Région, demande au Préfet de porter à la connaissance du Conseil municipal d'Aubagne que les diverses améliorations demandées par le Conseil municipal d'Aubagne avait fait avant guerre l'objet de propositions de la Cie des Tramways, propositions que le Conseil général avait pris en considération par une délibération du 9 mai 1913. Depuis, la Cie des Tramways a demandé à retirer ses premières propositions pour en substituer d'autres tenant compte des nouvelles données économiques, ce qui fut fait..
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Le 29 décembre 1917, Le Maire d'Aubagne confirme au Directeur de la Compagnie les démarches faites auprès de lui pour obtenir de la Compagnie le rétablissement d'une allocation de 2000 F. qu'elle a coutume d'accorder, chaque année, à la commune d'Aubagne pour participer aux fêtes locales qui y étaient organisées.
Ces fêtes hélas supprimées depuis 1914, cette allocation était versée au Comité de Secours.
Le Maire espère la bienveillance du Directeur de la Compagnie pour obtenir son concours.
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Le 29 janvier 1918, réponse négative du Directeur de la Compagnie au sujet de la subvention annuelle de 2 000 F. Cette décision vient de l'Administration centrale qui par suite des charges de plus en plus lourdes  qui pèsent sur l'exploitation ne peut faire cet effort supplémentaire.
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Le 4 février 1918, Suite à cette réponse négative, le Maire sollicite le Député des Bouches-du-Rhône pour intervenir dans le même sens auprès de l'Administration centrale de la Cie
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Le 8 février 1918, le Sous-Secrétaire d'État des transports Maritimes  et de la Marine Marchande accuse réception de la lettre envoyée par le Maire d'Aubagne et ne manquera pas de le tenir informé.
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Le 18 février 1918, réponse sans changement de la part de l'Administration centrale de la Compagnie au Directeur de la Marseille, suite à l'intervention du Député faite précédemment.
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Le 23 février 1918, lettre du Directeur de la Compagnie au Député des Bouches-du-Rhône confirmant le refus d'allocation de 2000 F. décidé par l'Administration centrale.
Il exprime ses regrets.
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Le 24 mai 1918, approbation de l'horaire du service d'été 1918 par le Préfet, suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle. La mise en vigueur de cet horaire aura lieu le mercredi 1er juin 1918.
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Le 28 mai 1918, projet d'horaire du service été 1918.
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Le 20 juillet 1918, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie qu'il donne des ordres en vue de déplacer la barrière cours Legrand qui gêne la boîte d'arrosage de la municipalité.
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Le 26 juillet 1918, Réponse du Directeur de la Compagnie qu'en accord avec l'Architecte chargé du service municipal la bouche d'arrosage sera déplacée le plus tôt possible. Les travaux  de report de cette bouche de 0,30 à 40 m. vers la bordure du trottoir seront exécutés pour le compte de la Compagnie.
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Le 8 août 1919, le Maire d'Aubagne transmets au Directeur de la Compagnie, avec avis très favorable, une pétition des usagers sollicitant la mise à disposition d'une voiture ouvrière matin et soir.
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Le 8 août 1919, un membre du Comité des Fêtes d'Aubagne en charge d'organiser la fête de Saint Mathieu, considérant que la mobilisation n'est pas encore terminée décide de renvoyer l'événement à la fin de l'année. Les fonds du Comité étant très réduits, par contribution aux misères des premiers temps de guerre, il prie le Maire de demander à la Compagnie des Tramways  une contribution annuelle et même avec largeur puisqu'elle n'a rien donné pendant la guerre et que sa contribution est le rachat d'une charge dont elle avait été exonérée.
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Le 14 août 1919, Le Maire d'Aubagne transmet la lettre du Comité des Fêtes d'Aubagne au Directeur de la Compagnie en joignant sa voix à celle du Comité.
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Le 14 août 1919, Le Directeur de la Compagnie accuse réception de la lettre concernant la mise à disposition d'une voiture ouvrière matin et soir en regrettant qu'il n'est pas possible de donner suite à cette demande car l'insuffisance de personnel et de matériel ne permettent pas actuellement les améliorations de service qu'il serait désireux de réaliser.
Quant aux tarifs, il est également impossible d'envisager leur réduction. Il précise qu'en tenant compte de leur augmentation, ces derniers restent avantageux pour le public.
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Le 20 août 1919, le Directeur de la Compagnie répond au Maire d'Aubagne que la situation financière du réseau ne permet pas de disposer d'une somme quelconque, si minime soit-elle, toutefois l'allocation de cette somme ayant fait l'objet d'un engagement de la Compagnie, il transmet la demande à son siège social à Paris 
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Le 12 novembre 1919, le Directeur de la Compagnie informe le Maire d'Aubagne d'un incident survenu le lundi 10 novembre à 5h30 du matin, ayant entraîné un retard de 25 minutes.
La voiture devant effectuer le départ du terminus de 5h30 à Aubagne arrivait avec un retard de 10 minutes, le rail étant particulièrement glissant ce jour là. À l'octroi, cette voiture a été envahie par les voyageurs  ont la majeure partie refusa de payer le montant du parcours qui restait à effectuer de l'octroi au terminus d'Aubagne. La voiture a stationné assez longtemps avant que le conducteur ait pu obtenir que les voyageurs qui ne voulaient pas payer descendent de la voiture.
Il espère que les agents de la force publique de la Ville d'Aubagne voudront bien venir en aide au personnel de la Compagnie pour faciliter sa tâche et il demande au Maire de donner des instructions dans ce sens.
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Le 6 novembre 1919, projet d'horaire du service d'hiver 1919-1920.
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Le 15 novembre 1919, approbation de l'horaire du service d'hiver 1919-1920 par le Préfet, suite aux conclusions des Ingénieurs du Contrôle.
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Notes :
  • 1 La Compagnie Générale Française de Tramways était une société anonyme au capital de 25 000 000 de Francs. Son siège social était à Paris, 60 rue de la Chaussée d'Antin. Elle exploitait le réseau des tramways de Marseille.
  • 2 les conducteurs sont rattachés aux Ingénieurs du Contrôle.
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Sources et remerciements :

  • Les tramways de Marseille ont cent ans - Laupiès, Martin - Éditions Tacussel - 1990.
  • Entre Marseille et Aubagne au temps des tramways - Le Dantec - Club cartophile aubagnais - 2001
  • Archives municipales d'Aubagne
  • Archives de municipales de Marseille
  • Wikipedia

Sites :

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