Images de la ligne

La ligne 39 - Place Moncey—Gennevilliers - 6/6

Marc André Dubout

La ligne 39 au fil des cartes postales

Ligne D de Gennevilliers à la place Moncey au temps De la place Moncey à Paris à la place Voltaire à Asnières, on se reportera à la ligne 40 qui en décrit le parcours.
On ne reprendra ici que le tracé de la place Voltaire (Asnières) à Gennevilliers.

De la place Voltaire (Asnières) à Gennevilliers

ligne39p_0283.jpg (283177 octets) Place Voltaire rame de la ligne 39, motrice D et remorque en direction de Gennevilliers. Le kiosque des voyageurs était situé au centre de la partie du boulevard Voltaire dans sa montée vers le pont de Clichy.
Vue prise vers 1922.
Au premier plan la voie de la ligne 77 Asnières-place Voltaire—St Denis-Église.

Archives municipales de Gennevilliers

Le parcours se faisait par la rue de Paris

Le dépôt d'Asnières
Le dépôt d'Asnières a connu les écuries du tramway hippomobile dès sa création en 1876. En 1892, il devient dépôt électrique des motrices type Gennevilliers qui viennent recharger leurs batteries,  puis trois ans plus tard, très brièvement, il accueille les machines à vapeur type Serpollet1. En 1899 et jusqu'à la fin du tramway il accueillera les motrices électriques (trolley) des lignes 39, 40, 45, & 77. Sa capacité était de 108 véhicules.
En 2014, le dépôt d'Asnières existe toujours rue Gabriel Péri. C'est aujourd'hui un dépôt d'autobus... mais paraît-il plus pour bien longtemps.

Juste après avoir quitté la place Voltaire, dans l'avenue de Paris. On distingue les deux voies d'accès au dépôt d'Asnières. Vue en direction de Gennevilliers.
l Une autre vue vers 1900 avec une motrice type Gennevilliers.

Avenue de Paris

ligne39p_0281.jpg (398585 octets) Motrice type "Gennevilliers" sur l'accotement de l'avenue de Paris.
Archives municipales de Gennevilliers
L'avenue de Paris au moment du doublement de la voie, c'est à dire dans les derniers mois de la vie du tramway.
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La rue de Paris

La rue de Paris. Vue de l'évitement en direction du terminus de Gennevilliers.
Archives municipales de Gennevilliers
La rue de Paris, quelques dizaines de mètres plus loin au niveau de la poste juste avant d'arriver au croisement de la rue de Colombes. Noter la voie l'aiguillage de la voie d'évitement.
Vue en direction du terminus de Gennevilliers
Archives municipales de Gennevilliers
Toujours rue de Paris mais vue en sens opposé (direction Paris) avec au premier plan la voie d'accès au dépôt. On distingue la voie d'évitement en face de la poste (le deuxième bâtiment à droite).
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Le terminus de Gennevilliers

Motrice type "Gennevilliers" au terminus rue de Paris prolongée dans les années 1910 devant l'abri en bois (type banlieue). Dans Paris les abris plus chers étaient en fer.
Archives municipales de Gennevilliers
Arrivée d'une motrice au terminus de la rue de Paris. Rue Eugène Varlin (rue Lanternier) à l'angle de la rue de Paris (rue Jean-Jaurès) début 1900.
Noter les rails de la ligne CC (Colombes—Clignancourt ligne 66) qui croisent ceux de la ligne D (ligne 39).
Archives municipales de Gennevilliers collection A. Bogdan, archives de G. Desgranges
Rue de Paris une motrice type "Gennevilliers" attend le départ. Sur la droite on distingue bien la voie qui menait au petit dépôt de Gennevilliers et on devine la voie confirmée par le fil trolley de la ligne Colombes-Gare—Saint Ouen (ligne 66) qui coupe les deux voies rue de Colombes.
Archives municipales de Gennevilliers
Début 1900, terminus de Gennevilliers.
Archives municipales de Gennevilliers collection A. Bogdan, archives de G. Desgranges
Rue Eugène Varlin (rue Lanternier) à l'angle de la rue de Paris (rue Jean-Jaurès) en 1937. Même prise de vue mais cette fois avec une motrice D.
Archives municipales de Gennevilliers collection A. Bogdan
Rue Saint Denis, vue en direction de Saint Ouen (ligne 66) au croisement de la rue de Paris dont on voit les rails du 39 et à droite la superstructure en bois du petit dépôt de Gennevilliers. On devine sur la gauche l'aiguille d'accès au dépôt.
Rue Eugène Varlin (rue Lanternier) à l'angle de la rue de Paris (rue Jean-Jaurès) en 1937. La voie vers la droite se dirige vers le petit dépôt de Gennevilliers.
Archives municipales de Gennevilliers collection A. Bogdan
Rue de Paris début 1900. Une motrice type "Gennevilliers" attend le départ pour la place Clichy-Madeleine.
Archives municipales de Gennevilliers
La rue de Paris prolongée, un autre vue du nouveau terminus avec une motrice de la S.T.C.R.P. garée sur la voie en accotement.
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Le dépôt de Gennevilliers

ligne39p_0682.jpg (474384 octets) Plan d'implantation du dépôt.
Archives municipales de Gennevilliers
Une équipe pose devant une motrice type "Gennevilliers" qui sort du dépôt situé à l'angle des rues de Paris et Lanternier. Noter la voie d'évitement devant la poste. La plaque "Madeleine", n'est pas orientée dans le bon sens.
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Rue de Paris (rue Jean-Jaurès) à l'angle de la rue Pierre Timbaud.
Archives municipales de Gennevilliers collection A. Bogdan, archives de M. Monin
L'automotrice à vapeur Serpollet n° 13 de la ligne Madeleine—Gennevilliers au tout début des T.P.D.S. fin XIXème S.
Ce type de matériel est resté éphémère sur la ligne, de 1895  à 1899, avant de laisser la place aux motrices électriques des T.P.D.S. Les motrices Serpollet ont été exploitées jusqu'en 1913 au sein de la C.G.O. et des T.P.D.S.

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La rue de Paris prolongée

La rue de Paris Prolongée est au-delà du croisement avec la rue de Colombes. Dès 1931, il est question de remanier le terminus suite à la suppression de l'abreuvoir communal et pour dégager la circulation qui commence à croître sérieusement. 
Le terminus dans les années trente après le remaniement des voies suite à la suppression de l'abreuvoir communal et l'aménagement de la place du même nom.
Motrice en partance pour La Madeleine.

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Un projet d'extension en direction d'Épinay et Enghien avait été envisagé dans une lettre du 17 juillet 1935 mais il est resté sans suite, un an plus tard la ligne était déclassée.

Une femme receveur devant le tramway 39 ligne Gennevilliers—Madeleine pendant la première guerre 1914-1918. Les femmes remplacent les hommes partis au front.
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L'avenue Gabriel Péri en 1924
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Gennevilliers a également connu un service de bateaux à vapeur. Mais c'est une autre histoire !
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Les Hommes et les Chevaux

 

 

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Notes :
  • 1 Motrice Serpollet du nom de son constructeur Léon Serpollet inventeur de la première automobile française à vapeur. Ingénieur, il conçoit le premier générateur à vaporisation instantanée, principe déjà connu dès l'Antiquité et connu des plus anciens d'entre nous qui ont vu sur la plaque bouillante (143°) de la cuisinière éclater les gouttes d'eau qui se transforment en micro gouttelettes au lieu de s'étaler et qui diminue de volume en vaporisant.
     Le moteur Serpolet consiste à propulser de l'eau sur une plaque bouillante en en régulant le débit de manière à produire une quantité de vapeur définie. La vapeur obtenue, surchauffée est ensuite dirigée vers une machine classique. Dans ce type de principe la réserve de vapeur est nulle (comme un compresseur sans réservoir).
    Les frères Serpollet en formalisèrent le principe en 1878 mais il fallu attendre 1886 pour que sa mise en application industrielle fut matérialisée par la création d'une société, la Société des moteurs Serpollet frères. En 1888, Serpollet construit un phaéton à vapeur (comprenez tricycle). Le tricycle de Serpollet est conservé au musée du Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris.
    À noter que Léon Serpollet collabora avec Decauville, Buffault-Robatel et un certain Peugeot, constructeur de bicyclettes dans le Doubs qui lui acheta des moteurs pour équiper ses premières automobiles.
    En 1895 il appliqua son système aux tramways dont les motrices de la ligne Gennevilliers—Place Moncey.

Sources :

  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.
  • Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956 
  • Archives municipales de Levallois-Perret
  • Archives municipales d'Asnières
  • Archives municipales  de Gennevilliers
  • Archives municipales d'Argenteuil
  • Mairie de Villeneuve-la-Garenne, Service Archives-Documentation
  • Archives de la RATP

Sites :

 

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