Actualité 
Vigie & Suzanne à la fête du Fleuve à Rouen

Le fête du fleuve s'est déroulée du vendredi 1er au dimanche 3 juillet 2022 sur les quais de Seine. C'était la seconde édition d’un nouvel événement estival à Rouen, la Fête du Fleuve ! Des animations gratuites étaient programmées autour de la Seine : défilés de fanfares, spectacle sur l’eau, activités nautiques, concerts, pique-nique participatif, grand bal…et navigation de bateaux à vapeur.

Pour les sequanais participant, hormis les contacts d'organisation (non négligeable) le point de départ fut le grutage de Vigie et Suzanne à la base nautique de Rueil-Malmaison où Jean-Luc, une fois de plus a été mobilisé pour le grutage des bateaux, le mardi 28 juin.
C'est Bernard, qui à la barre de l'annexe, a tiré les deux unités séparément jusqu'à la grue, puis Eric de Drakkar les a emmené au port de plaisance de Rouen.

 

 


220702_04.jpg (63277 octets)220702_05.jpg (78030 octets)Avec Yves et Jean-Marc, nous sommes arrivés vers 15 heures à Rouen pour la mise à l'eau qui n'a pu, à notre grand regret, se faire avec une grue. Devant le fait accompli, et les bateaux au port, nous avons donc dû accepter l'usage de la cale, noyant les remorques dans l'eau (saumâtre).

 

 

 

Les darses traversées, la sortie du port était proche. il suffisait de remonter vers le pont Gustave Flaubert pour atteindre le ponton partagé avec la navette.
Ce pont a été mis en service en 2008, après quatre années de travaux. Il permet aux grands bateaux de pouvoir remonter la Seine et d'accéder au port de Rouen.

 

 

 

Photo Jean-Marc Bas

Vigie remorque Suzanne en remontant la Seine en aval du pont Gustave Flaubert que l'on distingue au fond.
Le mascaret s'est fait sentir, la remorque n'a pas été aisée, nous avions l'impression de ne pas avancer.
Après avoir franchi les 3,5 kilomètres, nous nous sommes amarrés en aval du ponton.

Du port de plaisance au ponton.

 

 

 

 

 

Le ponton de la navette qui sert de bac reliant les deux rives du fleuve. 

 

 

 

 

La samedi matin, il a fallu installer le tuyau pompier entre la bouche d'incendie et le ponton. L'eau légèrement salée de la Seine en raison des mouvements du mascaret est nocive pour les chaudières.
Cette vague qui remonte la Seine jusqu'à l'écluse d'Amfréville se produit à changement de marée. L'eau de l'océan s'engouffre dans l'estuaire et provoque une élévation du niveau et pour celui qui navigue, un contre courant dont il faut tenir compte.
À chaque remplissage des soutes, le tuyau pompier plus lourd qu'un "âne mort" nous a paru être une corvée que la Seine de son eau douce, ne nous a jamais imposée.

Chaque tour entre les ponts Gustave Flaubert et Guillaume-le-Conquérant faisait environ 1,5 kilomètre. Les deux bateaux ont navigué les deux jours, sans difficulté hormis celle d'avoir à faire le plein d'eau à cause de la lourdeur du tuyau.

Nous avons parcouru 33 kilomètres le samedi et 28 kilomètres, le dimanche. En effet, le port fermant à 19 heures nous avions eu la consigne de sortir les bateaux plus tôt que prévu. Aussi dès 16h30 nous avons (à contre-courant) redescendu la Seine jusqu'au port de plaisance où la sortie de l'eau ne fut pas sans difficultés. En effet nos bateaux n'étaient pas en bonne position sur leur remorque et il a fallu, à l'aide du Manitou les soulever et les faire avancer jusqu'à la butée du timon, ce qui n'arrange pas les coques. On verra au retour surtout pour Suzanne dont la coque est en bois.
Une fois positionnée sur sa remorque, Jean-Philippe a ramené Vigie à Tournedos, Suzanne attendra demain pour son retour sur Rueil.

 

 

 

Le retour par l'autoroute A13, s'est fait sans trop d'encombrement.

Photo Laurence Malcorpi

Le soir vers 21h30 les yoles étaient revenues à la Gare d'eau, leur port d'attache
Avec Laurence, Kareen, Edmond, Jean-Marc, Yves, Henri et moi, nous avons bu un dernier verre de cidre à l'atelier et chacun a retrouvé sa maison.

La Seine non salée sur laquelle il est facile de remplir les soutes des bateaux à vapeur.

 


Retour