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Nous nous retrouvons à la
darse du Rouvray, aux Canaux de Paris, qui héberge gracieusement Vigie.
Une fois le pont ouvert, nous passons sous le pont levant de la rue de
Crimée puis traversons le Bassin de la Villette jusqu'à l'écluse-double
de La Villette.
Après avoir franchi les trois autres écluses-double nous passons sous la voûte
Richard-Lenoir et arrivons dans le bassin de l'Arsenal entre la Bastille et
la Seine.
Comme nous sommes en avance et que l'après-midi est agréable, nous décidons d'aller en Seine par l'écluse
de l'Arsenal.
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Nous débouchons en face de la
Brigade fluviale quai Saint-Bernard et prenons à droite en Seine aval. Nous
attendons un instant l'alternat au pont de Sully où passe le boulevard
Henri IV.
Sur la photo, on voit la flèche de Notre-Dame, derrière les immeubles de
l'Ile de la Cité.
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Nous longeons l'Hôtel Dieu créé en 651 par l'évêque parisien
Saint-Landry. Il fut le symbole de la charité et de l'hospitalité et a
été reconstruit de 1867 à 1878.
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C'est ensuite le
Tribunal de Commerce et la Conciergerie.
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La
Conciergerie est un splendide palais
gothique dont subsistent la salle des Gardes et l'immense salle des Gens d'armes érigées sous Philippe le Bel. Les rois de France délaissent le palais à la fin du
XIVème siècle pour s'installer au Louvre et à Vincennes. L’activité judiciaire s’y développe, et des prisons sont aménagées.
La Conciergerie devient un des hauts lieux de détention pendant la Révolution française avec l’installation du tribunal révolutionnaire. Sa prisonnière la plus célèbre est Marie-Antoinette.
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Passé le square du
Vert-Galand, nous rejoignons sur la
rive gauche le quai de Conti où se trouve l'Institut de France créé en
1795 par Mazarin qui rassemble les élites scientifiques, littéraires
et artistiques de la nation.
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Sur
la rive droite nous passons devant la Samaritaine. En 1870, Ernest Cognacq installe un petit commerce de nouveautés dans une salle
à proximité d'un café. Suite à son succès la boutique s'étend. En 1900, Ernest Cognacq règne sur les grands magasins qui occupent plusieurs pâtés de maisons. La Samaritaine se développe et évolue pour
atteindre son âge d'or dans les années 1960.
À gauche, la tour de Saint-Jacques-de-la Boucherie, unique vestige de
l'ancienne église éponyme détruite fin XVIIIème siècle.
C'était à Paris le point de départ vers Saint Jacques-de -Compostelle.
À droite, le Pont
Neuf, le plus ancien pont existant à Paris. Il a été construit de sous
Henri IV de 1578 à 1607.
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Nous
poursuivons notre route.
Sur la rive droite, nous longeons le Louvre, tout d'abord la Cour carrée.
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Puis l'aile Sud, ancien
Palais royal qui abrite aujourd'hui le célèbre
musée qui conserve plus de 500 000 œuvres, dont plus de 36 000
sont exposées.
À droite, le Pavillon de Flore. Il est relié au reste du palais par l'aile de Flore.
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Sur la rive gauche, nous
longeons la gare d'Orsay crée en 1898 pour l'Exposition universelle de 1900
par la Compagnie de chemin de fer du Paris-Orléans. Elle permet de
prolongement jusqu'au cœur de Paris des lignes de la Compagnie d'Orléans, qui
avaient un terminus excentré à la gare d'Austerlitz.
Dans les années 1980 le bâtiment est transformé en musée
d'art.
Nos visiteurs étant des cheminots, ce sera pour cette ballade le point de
retour vers le bassin de l'Arsenal.
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En remontant la Seine, nous
arrivons à la pointe aval de l'Ile de la Cité dont nous prendrons le petit
bras (rive gauche). En face de nous le square du Vert-Galand traversé par
le Pont-Neuf.
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Puis c'est le Palais de
Justice à notre gauche sur l'Ïle de la Cité et dans son prolongement le
quai des Orfèvres où était installée la police.
la Police était familièrement appelée "Les Poulets" parce que
l'institution occupait des bâtiments d'anciens bâtiments destinés au
commerce de la volaille.
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Nous
passons sous le Pont au Change et découvrons les tours de
Notre-Dame-de-Paris construite pendant deux siècles à partir de 1163 À
droite, la longue nef de 128 mètres, incluant le transept et le chœur.
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Cette
fois c'est le chevet et la flèche de 96 mètres.
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Nous
redemandons l'ouverture de l'écluse de l'Arsenal pour amarrer Vigie
en attendant son transfert sur remorque au Festival de Loire 2015.
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