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Le matin dans la belle
lumière et la fraîcheur du canal.
Les tags, c'est pas nous !
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Une fois sa voiture garée
avec délicatesse au bord du quai,
Dominique est parti au Havre rejoindre Sheena.
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Les unités de nettoyage des
Canaux de Paris devant les silos. L'entretien du canal est assuré jusqu'à Port aux Perches (108 Km.).
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"Ariane"
à flot et à quai, une "flûte" de l'Ourcq aménagée pour
promener les visiteurs.
Aujourd'hui il
s'agissait un arrêt technique.
Les flûtes de l'Ourcq sont caractérisées par leur dimension appropriées
au canal. Elles sont amphidromes et la traction est restée longtemps
hippomobile voire parfois la bricole.
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Et
oui les "Douanes c'est fini". Le bâtiment en béton
des anciens entrepôts de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris
à Pantin qui est à l'origine du port fait peau neuve. Véritable écran
géant où fleurissent les tags dont l'œuvre collective restera ancrée sur
la façade ouest, ce bâtiment subit une reconversion en activités culturelle, résidentielle et de loisirs.
Une autre forme de sauvegarde du patrimoine.
N'oublions pas que le bassin de Pantin est le plus grand port du canal de
l'Ourcq.
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Le camion de la Police arrive
et après quelques manœuvres habiles, la remorque se retrouve au droit de la grue.
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Ce sont ensuite les agents des
Canaux qui procèdent à la mise à l'eau.
Je profite de ces lignes, une fois de plus,
pour remercier les hommes de la Direction Opérationnelle des Services
Techniques et Logistiques de la Préfecture de Police et des Canaux de Paris
pour leur aide précieuse.
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Puis
ce sont les préparatifs habituels : fendre le bois, nettoyer le pont et les
fonds, allumer le foyer attendre que l'eau "chante", graisser la
machine, vérifier le serrage des boulons, virer, etc.
Cette fois nous avons mis un peu plus de temps parce qu'au retour de Larrostréa
nous avons par précaution vider la chaudière à cause de l'eau de mer (l'inox
est sensible au chlore).
Normalement les circuits sont étanches, mais par prudence...
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Et puis l'aiguille atteint les 8 bars et avant que se soulèvent les
soupapes nous débordons et en avant lente pour ne pas déchirer les eaux
calmes du canal.
Nous passons à nouveau devant le bâtiment des Douanes, puis obliquons
légèrement sur la gauche dans la grande coulée de Pantin.
La blanchisserie Leduc a disparu, Élys aussi, il ne reste que la haute
cheminée mais elle ne fume plus. C'est ensuite le périph. et les
Maréchaux.
Soudain sur tribord un sous-marin apparaît, il nous surveille, silencieux,
nous passons subrepticement devant lui. Aucune torpille n'est lancée, l'Argonaute
ne nous a pas repéré, nous continuons notre course.
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Après trois quart d'heure plus tard, arrivée à la darse et une fois les feux
bas, le cendrier fermé, le bateau sommairement rangé,
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Il est temps de se restaurer.
Non Jean-Jack n'est pas derrière le bar, c'est un simple effet miroir.
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