Après
le temps du "grand déshabillage" vient celui du "grand
carénage".
Pourquoi me direz-vous le deux n'ont-ils pas coïncidé ? Ben oui
! c'est
vrai...
|
|
|
Bon mais c'est comme ça, au retour de la Vienne cette grande opération a
été décidée et le bateau en avait besoin, tout le monde s'accordait à le
proclamer. Les vernis passés, la peinture rayée, salie, les caillebotis endommagés,
enfin l'aspect général un peu dégradé suite aux heures de
navigation, aux transports routiers, aux manipulations diverses, grutages, etc.
|
|
|
Mais avant il y eut
une petite fête autour de la Belle Suzanne à l'occasion de la remise
officielle de la collection de Sequana à la Ville de Chatou sous la haute
bienveillance de la Conservatrice du Musée Fournaise qui a prêté
serment de ne jamais laisser les canotiers subir la soif
|
|
Et comme toujours cela commence par un repas et une friture d'éperlans
confectionnée par Patrick et ses "gourmandiots" assidus.
Puis c'est la musique
qui vient renforcer la fête. Vous avez dit musique oui, enfin...
|
|
|
La liesse terminée il
faut attaquer le travail. C'est
jean-Jack Gardais qui mène le chantier qui a commencé le 27
septembre 2011.
|
|
 Après
avoir rentrée la remorque sous les "bois de justice" nous avons
sanglé la chaloupe à chaque extrémité du palonnier, en faisant repartir
un bout de la sangle à l'extrémité opposée du palonnier afin d'avoir suffisamment
de hauteur pour travailler dessous.
|
|
 Nous
avons pu ainsi, la soulever à la hauteur de 70 cm du sol après l'avoir
posée au sol pour finir de préparer le chantier.
|
|
Avant la la reposer
sur une ligne de tins composée de segments de bastaing empilés.
Pour assurer la sécurité le maintien en tension des sangles de levage avec écarteurs métalliques
était de rigueur.
nous avons renforcé le tout par quatre épontilles. Vissées au sol.
|
|
|
Vient ensuite le grand
ballet du décapage au pistolet thermique et grattoir. Utilisé à deux par poste :
l'un chauffe la peinture jusqu'à ce qu'elle cloque et l'autre gratte
fortement en suivant le fil du bois. Une équipe de chaque bord et c'est
parti pour plusieurs séances.
|
|
|
Décapage en cours. Il
ne doit plus rester de peinture. Le bois est mis à nu.
|
|
|
Travail au niveau de
la quille. Les recoins ne sont pas faciles d'accès. Il faut changer de
grattoir.
|
|
|
À l'étambot
l'hélice comme on ne l'a jamais vue..., même nous.
|
|
 Puis
c'est le démontage du condenseur. Entre les galbord et ribord de chaque
côté de la coque les interstices sont importants 5 à 6 mm et il faut
re-calfater puis enduire au bliouste après avoir passé une couche de
peinture glycérophtalique pour l'accroche.
Avant
|
Après
|
|
Le trou de passage du
tuyau du condenseur.
|
|
Enfin quatre séances
après on y arrive.
Et comme le dit Jean -Jack : "Si Suzanne ça ne marche pas au Tirage .N'hésitez pas ..venez nous rejoindre au
Grattage".
Photo Jean-Jack
Gardais.
|
|
Les fissures et fentes entre bordés ont été réparées.
Les mèches de calfat sorties ont été repoussées et les manques comblés.
La position de la nouvelle ligne de flottaison a été tracée (à + 50 mm
au-dessus de l'ancienne).
Le safran, les caillebotis escamotables sur bâche à eau et réserve à bois sont décapés.
La réparation du cailleboti avant sera faite sous la conduite de Guy d'Houilles
.
Il restera le mâtereau à décaper sur l'établi sous les fenêtres. Nous
poserons un nable pour pouvoir évacuer plus systématiquement
les eaux grasses résiduelles des fonds. Les anguillés nettoyés étant
fonctionnels.
|
|
|
La phase suivante est le
ponçage de la coque de manière à lisser la surface (comme une
peau de bébé). Nous sommes à la quatrième semaine.
|
|
L"hélice vu du
dessous, ce ne sera pas tous les jours que nous pourrons prendre cette photo.
Photo Jean-Jack Gardais.
|
|
|
Plusieurs séances ont
été dédiées aux reprises de mastic et bliouste. Couteau, mastic,
séchage, ponçage et on recommence jusqu'à ce que se soit lisse sans
fissure, sans rétreint mais sans épaisseur non plus.
|
Vient ensuite
l'opération peinture des oeuvres vives et oeuvres mortes avec :
- Couche Primaire primaire universel glycérophtalique aqueux pour accrochage tous types de finition
- Peinture antifouling Oeuvres Vives : «Micron Extra»/«International». Couleur
gris .
Protection jusqu'à 24 mois pour un bateau a moteur loisir dont la vitesse n'excède pas
25nœuds. Carénage possible jusqu'à 12 mois avant mise a l'eau . Utilisable en eau douce. Zones salissures fortes Supporte les hivernages à terre .
- Peinture Oeuvres mortes :
Laque marine Alkide Uréthane « Neptane «/ »Neptune » couleur
Ivoire, puis laque de finition microporeuse « Neptolux »/ »Neptune »
couleur Ivoire.
Ces produits sont utilisés régulièrement sur les bateaux de pêche en bois et ont une réputation par les utilisateurs
professionnels de meilleur rapport qualité/prix/Temps.
|
Photo Jean-Jack
Gardais.
|
Pour ce qui concerne les
vernis, produit retenu immédiatement et sans hésitations, pour la protection des listons, hiloire, vaigrages, sièges,
mâtereau, barre, trois belles couches
d'imprégnation de vernis dilué ont été appliquées en attendant les couches définitives.
Pendant ce temps
Pierrick et Bruno confectionnèrent quatre magnifiques patins d'épontille
à monter sur le ber.
Photo Jean-Jack Gardais.
|
Quand à la coque près
avoir reçue une couche de primaire, trois couches de peinture ivoire ont
été appliquées sur les oeuvres vives en alternance avec le ballet des
ponceurs et ponceuses, qui ont fini au 500.
Photo Jean-Jack Gardais.
|
|
|
Pendant ce temps Guy
d'Houilles a réparé les caillebotis un peu maltraités lors des montées
à bord pas toujours sereines. Et oui parfois la mer est mauvaise au ponton
de Sequana et la rive
ne fait pas toujours bon ménage avec la chaloupe.
|
Et voilà le travail.
Photo Jean-Jack Gardais.
|
|
Il ne faut pas oublier
la finition peinture "or" appliqué par l'artiste. On ne le voit
pas mais il tire la langue.
Photo Jean-Jack
Gardais.
|
|
|
Enfin le temps de
positionner Suzanne sur son ber est arrivé. Nous étions en décembre et
pas en retard sur le programme mené avec maîtrise par notre ami Jean-Jack.
C'est Jean-Jack et Gilles qui les ont assembler avant de las remettre en
service.. La dernière fois c'était au musée de Conflans ou peut-être à
la fête des transports sur les Champs Élysées.
|
|
Juste avant de la
manutentionner sur son ber nous remontons le condenseur, les passe-coque
montés étanches et le tube de un pouce, positionner le long de la quille.
La ligne de tin est retiré progressivement et Suzanne posée sur son ber.
Il ne reste plus qu'à positionner les épontilles.
|
|
|
Et voilà le résultat.
IL ne reste que les dernières couches de vernis à appliquer, mais il fait
trop froid pour le faire actuellement. Ce sera pour les beaux jours, avant
la reprise d'activité.
|
|
Jeudi 15 décembre,
Suzanne retrouve son emplacement dans le garage à bateau mais maintenant
étrave en avant.
Mais attention ce
n'est pas fini il y a tout l'intérieur à revoir avec le même talent, la
même application, le même amour.
Ont participé à cette
aventure Jean-Jack, Joselyne, Pierrick, John-John, Marc André, Guy
d'Houilles, Roger, Paul, Bruno, Gilles, Frédéric.
|
|
|
Après
avoir rentrée la remorque sous les "bois de justice" nous avons
sanglé la chaloupe à chaque extrémité du palonnier, en faisant repartir
un bout de la sangle à l'extrémité opposée du palonnier afin d'avoir suffisamment
de hauteur pour travailler dessous.
Nous
avons pu ainsi, la soulever à la hauteur de 70 cm du sol après l'avoir
posée au sol pour finir de préparer le chantier.
Puis
c'est le démontage du condenseur. Entre les galbord et ribord de chaque
côté de la coque les interstices sont importants 5 à 6 mm et il faut
re-calfater puis enduire au bliouste après avoir passé une couche de
peinture glycérophtalique pour l'accroche.
