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...de Suzanne
sur la Mayenne

14 juillet
10h30 10 bars nous sommes prêts. Aujourd'hui c'est Martine qui nous accompagne. Notre objectif est d'aller jusqu'à Daon et revenir à Château-Gontier.
Comme nous sommes en avance sur les rameurs, nous faisons deux fois le tour de la ville... enfin deux fois le tour de la rivière au centre ville.

11h10 Écluse du Pendu PK 71,7
11h20 Pont du chemin de fer de l'ancienne ligne Segré-Sablé-sur-Sarthe. La petite église d'Azé
12h00 Écluse de la Bavouze PK 75,9
12h10 Nous empruntons le "canal de Ménil", puis nous passons sous le petit pont de pierres assez étroit. Ce canal n'est pas un petit bras de la Mayenne. Il a été construit en tant que dérivation parallèlement à la rivière et permet ainsi la conservation de deux retenues.
12h25 Écluse du Mesnil PK 77,7
Puis c'est le petit village du Mesnil que nous atteignons sous une pluie battante. Malgré les cirés nous sommes trempés. Une arrivée dix minutes plus tôt nous aurait éviter cette trombe d'eau du ciel. En plus nous devons attendre que les yoles soient sorties de la rivière pour accoster. Pour elles le voyage est terminé. Elles seront remontées sur la remorque pour leur retour par la route à Château-Gontier. Au Mesnil existe encore un bac à câble pour traverser la rivière. Le bac et le mécanisme à manivelle pour la tension du câble qui au chômage repose au fond de la rivière.. La traction, elle, est humaine. Un nouveau mécanisme a remplacé l'ancien dont le caractère historique a présidé à sa conservation. Le village s'est développé autour d'un prieuré bénédictin : le prieuré St Georges. La guinguette où nous avons déjeuné. François montre à l'objectif un article de presse locale qui parle de Sequana.	Le petit village du Mesnil L'église du Mesnil dont le prieuré dépendait de l'abbaye de la Trinité de Vendôme.
15h35 Écluse de Fermusson PK 82,1 que nous ne passerons pas et qui restera le point le plus éloigné de notre périple.
Notre retour s'est effectué en deux heures sans arrêts à l'exception des écluses.
Épilogue

Suzanne a parcouru 98 km et la chaudière est restée éclairée 27 heures, au cours desquelles elle a consommé 500 kg de bois dont 120 pour les 6 allumages, et 240 litres d'eau de la rivière. Son équipage a consommé 4 cubitainers de Sauvignon rouge et dit pas mal de bêtises. Aujourd'hui elle affiche 995 kilomètres au compteur et 250 heures de fonctionnement. L'équipage, me demanderez-vous ? Eh bien on peut dire que tout le monde a été ravi de ces quelques jours passés sur la rivière, Cyclistes, rameurs, barreurs, gabiers, mécanicien, chauffeur, éclusiers d'un temps. Tous nos remerciements vont à Marie-Sophie qui a organisé cette ballade et tout ce qui l'accompagnée.

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