Samedi
21 juin jour du printemps, l'air est agréable, la belle saison revient
enfin après de nombreux jours de pluie, une véritable libération.
La mise à l'eau de Suzanne s'effectue comme d'habitude à la base
nautique de Rueil assez tôt le matin, si bien qu'à midi le belle
Suzanne rejoint le ponton de la Gare d'eau pour l'heure de l'apéro.
Sitôt le repas terminé, nous embarquons quelques sacs de bois et en
route vers le haut lieu du canotage
libre !
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À l'extrémité de l'île, la rotonde de la Morue : un palais envahi par
la végétation.
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Nous contournons
l'île et pourquoi ne pas continuer à naviguer sur le bras vif. Et
hop ! c'est parti : le pont de la Morue est à nouveau franchi, l'air est
frais, le courant normal, il y a encore du bois tout va bien, nous
avalons. Bientôt le barrage de Chatou se pointe à l'horizon avec sa
grande écluse.
Et si on continuait... le signal est au rouge, l'écluse fermée. Nous
accostons est Jean-Jack monte à l'échelle pour aller voir l'éclusier et
lui demander le passage. Nous attendons quelques instants et bientôt les
deux grandes portes s'ouvrent devant notre étrave. Nous avançons
lentement dans le bassin et les portes se referment derrière nous et bien
vite le niveau descend de quelques trois mètres. Pendant l'opération,
nous échangeons avec l'éclusier qui avertit l'écluse de Bougival. Les
portes aval s'ouvrent et nous sortons du bassin. À ce moment nous
réalisons qu'il nous faut davantage de sacs de bois si nous voulons faire
le tour de l'île. La Gare d'eau n'est pas loin et nous descendons alors en
chercher.
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Le barrage de
Chatou, construit en 1932 pour remplacer le barrage à aiguilles de la
Morue.
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Nous traversons le Pont de Chatou, côté bras vif et continuons notre
route. Un environnement nouveau se présente à nous. La machine ronronne
tendrement et c'st l'écluse de Bougival. Deux péniches sont dans la
grande écluse à la remonte et une autre se présente dans la petite.
L'éclusière nous fait comprendre que nous serons les suivants. Nous
attendons notre tour et pénétrons dans le bassin. Cette fois-ci, dans le
bras de Marly et continuons notre route, le long de la Nationale 13 pour
rejoindre le ponton et la rue de la base nautique de Rueil, soit 21 km.
Une demi heure plus tard, nous arrivons à la gare d'eau. Nous avons
chargé trop de bois. Tant pis !
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La grande
écluse de Bougival.
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La
baleinière de la base nautique de Rueil-Malmaison remonte le bras de
Marly, en direction de la Morue, chargée de ses joyeux pique-niqueurs.
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Sous le pont de Bougival.
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