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Photo LMV
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Arrivée à Decize dans le
chantier de Jean Marchal. À la file nous attendons notre tour pour la mise à
l'eau sur la Vieille Loire.1
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Ça se précise, la remorque
de Balbuzard est avancée, le bateau est sous contrôle des mariniers
dans cinq minutes, la remorque ressort libre.
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Puis c'est au tour de Carpe
Diem sous les yeux attentifs de Clara et Martine.
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Carpe
Diem et Balbuzard
sont prêts pour le départ. Il faut attendre que la flottille complète
soit à l'eau soit seize embarcations venues de plusieurs sites ligériens.
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Enfin, c'est le départ, il
est 11h05
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Nous passons devant le club
de canoë de Decize.
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et arrivons au confluent de la Loire, la vraie, la belle
Loire.
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Configuration des cours d'eau
au niveau de Decize : du Sud vers le Nord, la Loire, la Vielle
Loire, l'Aron et le Canal du Nivernais.
Le canal latéral à la Loire ne passe pas par Decize, il se situe à
quelques kilomètres plus au Sud.
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Nous arrivons au Pont du 152ème
R.I. sur lequel passe la départementale D978A. C'est un pont en béton armé,
construit en arc de 1956 à 1960. Son nom est en souvenir de la résistance
face à l’allemand, d’un détachement du 152e Régiment
d’Infanterie
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Nous passons devant la porte
de l'écluse du canal latéral à la Loire.
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Vers 13 heures, la flottille
jette l'ancre sur la rive droite de la Loire pour le déjeuner. La grève
est accueillante
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Les bateaux amarrés, nous
nous installons à bord pour déjeuner. Rangement des sacs et glacières et
dressage de la table.
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Jacques
prépare la cuisine. Ce midi ce sont des tomates cuites accompagnées de saucisses.
Puis c'est au tour de Bertrand de faire cuire les saucisses
Martine, Clara et Vincent (un verre à la main) sont prêts à déguster.
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La flottille se remet en
route, à la remonte du fleuve. Le ciel semble vouloir s'éclaircir. Par
bonheur, la pluie nous a épargnés pendant ces quatre jours.
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Cette
fois, c'est Jacques qui est au moteur. Nous rencontrons quantité de bancs
de sable et de galets, ce qui ralentit notre course, le temps de se dégager
parfois au moteur, souvent, les pieds dans l'eau.
Et oui, à l'école nous avons appris que la Loire n'était pas un fleuve
navigable... 50 ans après on le vérifie.
Bertrand à la bourde, Vincent les pieds dans l'eau, on n'avance plus.
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Vers
19 heures, Carpe Diem avec à bord, Gérard et Martine arrive au
terme de notre journée.
Escale à Thareau, un lieu-dit en bord du fleuve.
Photo LMVNous avons
dormi là.
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Les
bateaux tous présents s'amarrent sur la rive gauche en face du lieu-dit et
bien vite les tentes se montent sur la grève notre dortoir, la Loire sera
notre salle de bain.
Nous abattons les mâts car demain il nous faudra franchir le Pont de
Gannay-sur-Loire, un passage difficile paraît-il à cause d'un arbre tombé
en travers du lit de la rivière.
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Le
soir repas à bord du Balbuzard.
Martine, Gérard,
Bertrand, Vincent, Clara et Pablo. Jacques se lave et je prends la photo.
Les jeunes ont allumé un feu à partir des bois flottés, rejetés par la
rivière.
Après le dîner nous ne tardons pas à rejoindre nos tentes.
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Lever
tôt enfin pas tout le monde et petit déjeuner sur le Balbuzard.
nous démontons notre campement comme les quinze autres équipages et
rangeons nos bords. Le départ est prévu pour 10 heures (heure de cheminot
ou heure de marinier ?).
Nous allons traverser une
deuxième zone protégée d'une dizaine de kilomètres, donc une zone où
tout arrêt sur les rives est interdit.
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Le mât est posé sur sa
chèvre sur le pont avant, le guirouet démonté. Nous commençons notre
remonte.
Les passages deviennent plus difficiles, notre vitesse s'amenuise. Nous
enchaînons les méandres du fleuve qui se suivent laissant la grève un
coup à droite, un coup à gauche; il faut choisir sa route le rôle de la
vigie juchée sur la proue devient essentiel, ce sont les yeux du bateau.
Banc de sable, amoncellement de gamets, arbre en travers au fond, il faut
tout voir pour ne pas être interrompu. chaque frémissement de l'eau nous
informe sur la navigation à tenir
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10h54, le pont de
Gannay-sur-Loire apparaît à l'horizon. Trois arches mais une seule
navigable : celle de droite. Celle du centre est envahie d'arbres, de
branches, celle de gauche, pas assez de fond. Le premier bateau s'est
enlisé, le marinier descend pour guider les suivants, le passage est
scabreux, il faut contourner un arbre couché au fond et passer avec de
l'autre côté un banc de sable.
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Tous les bateaux sont passés
et se sont regroupés en amont du pont pour se rassembler. Difficile de
naviguer en restant groupés, il y a toujours un bateau en difficulté,
arrêté par un obstacle.
Cependant, nous continuons notre course.
À propos, nous n'avons
pas encore vu un seul saumon à croire qu'il y a que nous qui remontons la
Loire.
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Arrêt
déjeuner sur la rive droite. Une grève accueillante est propice au garage
des bateaux.
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Après le repas, on a
droit à une petite sieste tout en restant vigilant sur l'essentiel.
Photo LMV
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13h24,
nous reprenons notre route. Cette fois, c'est Pablo, notre plus jeune
marinier qui est à la barre Jacques l'assiste au cas où... mais il n'aura
pas à intervenir.
De temps à autre les
bateaux en avance se rassemblent et jettent l'ancre pour attendre les
retardataires.
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Sur les rives effondrées,
les hirondelles ont creusé leur nid dans le sable
sous la bande de terre.
Depuis notre départ, hormis les deux ou trois maisons vues à Thareau,
aucune trace de vie humaine n'a été perçue. Fleuve sauvage, indomptable,
la Loire est un refuge de nature.
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16h18. Nous n'atteindrons pas
Saint-Aubin-sur-Loire. Nous sommes arrivés tout au plus aux environs de
Vitry-sur-Loire. Jean, le chef de l'escadre décide alors de
rebrousser chemin et retourner à Thareau où nous avons campé pour passer la
nuit dernière.
En effet plus avant la Loire est trop basse pour continuer. Déjà
jusqu'ici, depuis cette sainte journée nous avons rencontré de vraies
difficultés pour naviguer.
Nous reprenons le chemin de l'aval. Cette fois nous bénéficions du courant
mais attention à ne pas aller trop vite !
Nous arriverons assez tard à Thareau pour le campement.
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Petit déjeuner à bord du
Balbuzard, il fait beau, la journée commence bien.
Photo LMV
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11
heures. C'est l'heure du départ en
vue de rejoindre Decize. Ce soir toute la flottille est attendue pour le
repas des mariniers. Nous serons une tablée entre 60 et 70, tous de Loire.
Nous sommes avalants et la route est bien meilleure.
La météo est excellente, il va faire chaud, d'ailleurs nous avons tous pris
de sérieuses couleurs.
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Toujours les mêmes
paysages : sur la rive extérieure au méandre, de la végétation
arborée avec, pour le lit de la rivière, plus de fond. Sur la rive
intérieure, la grève de sable ou de galets et le fleuve d'élargi.
Mais attention aux bancs
de sable qui peuvent survenir à tout instant. La vigilance doit être
maintenue et la bourde toujours accessible.
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Des tapis de renoncules
jonchent la surface de l'eau à certains endroits, c'est paraît-il
exceptionnel cette année.
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La pause méridienne arrive,
nous nous garons sur le sable.
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À
16h17, nous repassons sous le
Pont du 152ème
R.I., nous avons regagné Decize.
Carpe Diem navigue à nos côtés. C'est Clara qui est à la barre.
Pablo et Gérard se reposent.
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Nous
accostons à la pointe aval de la confluence, coté Vielle Loire. Ce sera
notre lieu de campement pour la nuit.
Virus, la toue
cabanée nous a rejoints en voisin.
Il fait chaud et soif, nous allons boire une bière bien fraîche et nous
reposer avant le dîner des équipages. Vers 19 heures nous montons le
campement pour la nuit.
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Notre campement
Photo LMV
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Le repas des équipages.
Photo LMV
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