Images de
la ligne
La ligne
Épinay—Trinité - (54) - 14/15
Marc
André Dubout
Épinay—Trinité
:
- Ouverture 26
septembre 1900
- Tramways
électriques Nord-parisiens (plots et trolley)
- 1908
prolongement à la gare d'Enghien T.E.M.P., indice 3
- 1er
juin 1910 T.P.D.S., Indice ET
- 1914,
disparition des plots
- 1er
janvier 1921 S.T.C.R.P., indice 54
- 25 mars
1935, suppression
- 15,2 Km.
- Dépôts de
la Briche et St Ouen-Diderot capacité 100 véhicules
- 8 754 000
voyageurs en 1908
- 6 376 000
voyageurs en 1926
- Motrices
type G
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La
ligne 54 au fil des cartes postales
La
ligne dans sa version la plus longue (après 1908), part du Boulevard
d'Argenteuil, non loin du lac d'Enghien, passe par Épinay-sur-Seine,
Saint-Denis, St Ouen entre dans Paris par la porte Montmartre et a son terminus
à l'église de la Trinité.
Sa longueur est de 15,2 Km.
Épinay-sur-Seine
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Le
plan d'Épinay-sur-Seine en 1908 avec le tracé de la ligne 54.
Collection Guy Defrance |
À l'origine
(1900), la ligne partait du Boulevard d'Argenteuil, non loin du lac d'Enghien,
sur la route départementale n°9 bis, puis emprunte la route nationale n°14,
la route départementale n°10 (boulevard de la Briche) sur la commune
d'Épinay-sur-Seine.
En 1908, son terminus est reporté à la gare d'Enghien après l'abandon de la
la branche Enghien—Saint Gratien des T.M.E.P. (Montmorency—Enghien—Saint-Gratien).
En
1908, la Cie des Tramways électriques Nord-parisiens a
prolongé la ligne Épinay—Trinité,
du boulevard d'Argenteuil à la gare d'Enghien, suite à l'abandon de la section
Enghien—St Gratien de l'ancienne ligne à voie métrique.
Trois époques en gare d'Enghien-les-Bains.
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Sur
ce cliché d'avant 1908, une des neuf motrices Walker en direction de
Montmorency marque l'arrêt devant la gare d'Enghien-les-Bains.
Noter le double fil trolley pour le retour du courant. ce système sera
abandonné par la suite , le retour du courant se faisant par les rails. |
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Après
1908, deux motrices 123 (ou 133) et 154 des Tramways
électriques Nord parisiens se
croisent devant la gare d'Enghien. À gauche en direction de Montmorency
place des Cerisiers (ex. place St Jacques), à droite en direction Paris-Trinité.
Noter le déport important des perches et les deux systèmes
d'alimentation électriques avec retour du courant par fil et par rail. |
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après
1921, motrice de la S.T.C.R.P. à deux essieux au terminus de la gare
d'Enghien. La ligne sera prolongée ensuite jusqu'à Montmorency place des
Cerisiers et prendra l'indice 69.
Collection
Jean Pierre Bousquet |
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Motrice
de la S.T.C.R.P. à deux essieux et sa remorque pilote en gare d'Enghien.
Collection Jean Pierre Bousquet |
Le
terminus boulevard d'Argenteuil
Avant 1908 le
terminus du SD ET (Épinay—Trinité) n'était pas relié à la
ligne S.T.M.E.S.G.1
bien qu'exploitée par la même compagnie. Il a fallu attendre la reprise par
les T.M.E.P. pour ce faire en 1908, après abandon de la section Enghien—Saint
Gratien.
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Le
terminus de Paris (Trinité)—Enghien (ligne SDE T) et au
premier plan la voie de la ligne S.T.M.E.S.G. Montmorency—St Gratien
(voie métrique) qui s'incurve vers le boulevard d'Enghien en direction de
St Gratien. Ce cliché a été pris avant la mise en voie normale de la
ligne 69. Vue en direction d'Épinay. La maison qui fait le coin existe
toujours, les arbres ont disparu, le charme bucolique aussi. |
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Le
terminus d'Épinay des tramways (Épinay—Trinité)
boulevard d'Argenteuil et le restaurant Dufour tout près du Lac
d'Enghien. Avant 1908, les deux lignes étaient distinctes. La motrice 102
maximum traction est en attente de départ pour la Trinité. |
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Le
terminus d'Épinay, boulevard d'Argenteuil. Motrice
110 et baladeuse encore appelé attelage d'été en attente de départ.
Noter les deux perches, un pour chaque sens ce qui évite le retournement
au terminus. |
La
ligne continuait le long du boulevard de la route de Pontoise jusqu'à la rue du
Port devenue avenue de Gennevilliers lors de la construction du pont d'Épinay
en 19??.
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Les
entrepôts frigorifiques d'Épinay
étaient également desservis par le rail du chemin de fer. |
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L'usine
Olida située entre le Cygne d'Enghien et le pont du Chemin de fer de
Grande Ceinture (aujourd'hui à la place des cinémas).
Non loin de la voie ferrée, cette usine était embranchée sur le
raccordement d'Épinay à la gare de marchandises avenue Joffre tout comme
l'entrepôt frigorifique d'Épinay-sur-Seine.
Archives
municipales d'Épinay |
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L'entreprise
Olida avenue Joffre, au carrefour de la rue des Carrières. Aujourd'hui
c'est le nouveau cinéma qui a pris la place d'Olida. |
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La
rue de Paris et le pont de la Grande Ceinture. Vue en direction du
terminus d'Enghien. La double voie est sur l'accotement gauche en
direction du terminus d'Épinay.
Archives
municipales d'Épinay |
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L'entrée
de la rue de Paris. Vue en direction du terminus d'Épinay. |
Au
centre du village se trouvait la place de la mairie et de l'église.
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La
rue de Paris au débouché de la place de la mairie. |
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La
place de la mairie, en face de l'église. Belle vue sur une motrice ET à
bogies maximum traction semblable à celles en voie métrique de la ligne
de Saint Gratien à Montmorency. |
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Vues
en direction du terminus d'Épinay. À gauche la place de l'église. Noter
l'aubette matérialisant l'arrêt. |
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La
grille du parc de la mairie. À gauche direction du terminus d'Épinay, à
droite vers Paris |
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La
place de l'église avec l'aubette au premier plan. Noter la voie
d'évitement de la place de l'église.
Archives
municipales d'Épinay |
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Toujours
place de l'église après la gendarmerie, la boulangerie.
Noter l'aubette et les vespasiennes, sans oublier le café à droite.. |
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En
quittant la place de l'église. Une motrice de la S.T.C.R.P. se dirige
vers le terminus d'Épinay.
Collection Jean Pierre Bousquet |
La rue
de Paris était étroite et ne pouvait accueillir qu'une seule voie. Pour le
croisement des tramways deux évitements étaient aménagés.
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La
gendarmerie était situé en face de l'église. On distingue nettement
l'évitement aménagé pour le croisement des tramways. |
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Une
autre vue de la gendarmerie, rue de Paris avec la motrice 123 se dirigeant
vers la Trinité. |
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Rue
de Paris, la poste et à droite l'entrée de la rue Marguerite (devenue
rue du Général Julien). Vue en direction du terminus d'Épinay. |
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Au
même endroit mais vue en direction de Paris. |
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Laboratoire
ébénisterie |
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La
poste. vue en direction de terminus d'Épinay. |
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La
poste. Vue en direction de Paris |
La maison criblée de balles
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Vue
en direction de Paris. |
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Vue
en direction de Paris. |
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Vue
en direction du terminus d'Épinay. |
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En
aval de l'église double voie maison criblée de balles. Vue en direction
du terminus d'Épinay. |
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Maison
à vendre, maréchalerie. Vue en direction du terminus d'Épinay. |
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La
maison criblée de balles. Vue en direction de Paris. |
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La
Villa Tarrius parfois dite "Villa Beau séjour" et avenue de
Paris.
Le château Villa Tarrius était une maison de santé-convalescence créé
par le docteur Jean Tarrius. Aujourd'hui c'est l'hôpital d'Épinay.
Archives
municipales d'Épinay |
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Avenue
de la République, les Béatus.
Collection Jean
Pierre Bousquet |
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La maison de
convalescence a disparu, les rails du tramway aussi. |
À
l'intersection de ces deux avenues se trouvait le dépôt d'Épinay.
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Le
carrefour de la Briche. La ligne suivait le boulevard à droite sur le
cliché.
À gauche l'avenue de la République.
Sur le premier cliché on distingue une motrice ET se dirigeant vers le
Cygne d'Enghien (Épinay). |
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Sur
ce cliché on distingue au fond de l'avenue de la République (à gauche)
le pont de la ligne du Chemin de fer du Nord. |
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Avenue
de la République. On voit un morceau de rail s'orientant boulevard de la
Briche.
L'immeuble à gauche existe toujours. |
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Implantation
du dépôt de la Briche |
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Plan
du dépôt de la Briche dans sa configuration S.T.C.R.P. (1922). |
Le
dépôt de la Briche était situé sur le boulevard du même nom (aujourd'hui
boulevard Foch) à Épinay-sur-Seine. Désaffecté le 28 janvier 1935, puis
loué à des entreprises, il a été démoli en 1966 pour faire place à des
logements.
Il abritait l'usine qui alimentait la ligne 54 en courant électrique avec deux
fils aériens (de manière à ce que le retour de courant ne se fasse pas par
les rails).
Dans Paris seuls les plots système Claret - Vuilleumier (les ingénieurs
qui avaient obtenu la concession de la ligne)existaient. La longueur exploitée
avec un captage par plots se réduira au fil du temps, pour ne concerner, en
1910, que la section Trinité—Place de Clichy.
On distingue deux époques de ce dépôt. Une première où la ligne était
exploitée par les Tramways Nord parisiens jusqu'en 1908 puis repris par les
Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.). Une deuxième en
1921 lorsque c'est la Société des Transports en Commun de la Région
Parisienne (S.T.C.R.P.) qui reprend l'exploitation de l'ensembles des lignes de
surface ( tramways et autobus). C'est à cette époque qu'un réaménagement des
voies d'accès a lieu avec la création d'une deuxième voie et le projet d'un
triangle de retournement avenue de la République.
Aucune carte postale n'atteste la création du triangle.
Puis la ligne
continuait boulevard de la Briche en direction de Saint Denis, passait devant le
réservoir de la glacière puis suivait jusqu'à l'octroi limite séparative des
deux communes.
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Boulevard
de la Briche et la Seine sur la gauche en se dirigeant vers Épinay |
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En janvier
1910, lors des inondations séculaires. On distingue une potence, mais les
rails ont disparu. |
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Marque
de limite du territoire l'octroi se trouve sur la RN 14 à gauche en
allant sur Épinay. |
Saint-Denis
Dans
Saint-Denis, la ligne passe par les rues de la Briche, Suger, Dezobry, du Port,
le boulevard Ornano, et la rue Saint-Denis.
Archives Municipales de Saint-Denis
- 1 Fi 014 - Atlas du département de la Seine. Saint-Denis, ville entière. -
1922
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Le pont de
la Briche. Vue en direction d'Épinay Il s'agit du pont du Chemin de fer
du Nord. |
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La rue de
la Briche à Saint Denis |
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Sur
la place du théâtre avec la sortie des ouvriers de l'usine
Delaunay-Belleville. |
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L'église
Quatre
lignes passaient par l'église de St Denis :
- 54 (Épinay—Trinité)
- 65 (Pierrefitte—Porte de Clignancourt)
- 77 (Asnières-place Voltaire—Saint Denis-Hôpital)
- 78 (Villeneuve-la-Garenne—Saint Denis-Hôpital)
Archives municipales de
Saint Denis - extrait de plan de 1922 - 1Fi014
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Boulevard de
Châteaudun avec au fond l'église. Comme on peut le remarquer, dans ce
boulevard, la voie est unique (jusqu'à la porte de Paris où elle
rejoindra les voies du 42 (Saint Denis-Porte de Paris—Madeleine) et 65 (Pierrefitte—Porte
de Clignancourt). |
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La
voie est toujours unique dans le cours Ragot qui fait suite au boulevard
de Châteaudun. Vues en direction d'Épinay |
Archives
municipales de Saint Denis - extrait de plan de 1922 - 1Fi014
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Saint Denis
- porte de Paris Vue en direction d'Épinay. |
Archives
municipales de Saint Denis - extrait de plan de 1922 - 1Fi014
Plan
des voies selon le projet d'exécution de l'alimentation en énergie électrique
Route de la Révolte.
Archives
municipales de Saint Denis
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15
Notes
:
- 1 Société
anonyme des Tramways Électriques
Montmorency Enghien St Gratien.
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8
- 9
- 10
Sources
:
- Cent
ans de transports en commun dans la Région Parisienne
Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
- Les tramways
parisiens 2è Édition - Jean Robert -
1959.
- Archives Municipales de Levallois
- Archives municipales d'Épinay-sur-Seine
- Archives
Municipales de Gennevilliers
- Archives
Municipales de Saint-Denis
Sites
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