Mémoire de la ligne

La ligne Noailles—Aubagne (ligne 40) - 9/11
Km.

Marc André Dubout

La ligne 40 au gré des archives et au fil des cartes postales

L'histoire - Entre les deux guerres

Le 5 janvier 1937, le Maire d'Aubagne adresse au Président du Syndicat du Comité de quartier St Mitre la copie de lettre du 29 décembre du Directeur de la Compagnie
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Le 23 janvier 1937, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie d'accorder le bénéfice du demi tarif aux élèves de l'école qui sont conviés à une représentation scolaire à Marseille le jeudi 27 et de leur réserver des places aux trains qui partiront ce jour-là à 13 h d'Aubagne et à 18 heures de Marseille.
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Le 13 mars 1937, le Président du Syndicat du Comité de quartier St Mitre remercie le Maire d'Aubagne pour la célérité avec laquelle il est intervenu auprès du Directeur de la Compagnie.
Toutefois il fait remarquer que la Compagnie ne peut intervenir sans avoir obtenu l'autorisation de l'Assemblée départementale or le Conseiller général de la circonscription lui a transmis le 17 décembre une lettre du Service Technique-Financier du département indiquant que la Compagnie avait fait connaître à ce service qu'elle avait pris toute disposition pour donner satisfaction dans un délai, le plus bref possible.
Il souligne que le Syndicat se trouve aux prises avec plusieurs administrations qui se rejettent toutes les responsabilités les unes sur les autres. Cela fait bientôt six ans que cette demande a été faite et si la décision n'a pas été prise, cela est du à la mauvaise volonté que l'on apporte à donner satisfaction et lui demande d'intervenir à nouveau.
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Le 22 mars 1937, le Maire répond qu'il interviendra une nouvelle fois auprès de la Compagnie en faveur de l'aboutissement rapide de cette légitime doléance.
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Le 27 mars 1937, le Maire la nouvelle demande au Sénateur, Président du Conseil général en mentionnant les renseignements contradictoires qui lui ont été donnés sur cette affaire et lui demande l'état exact de l'instruction actuelle de ce projet et de hâter dans la plus large mesure du possible la réalisation de cet abri en raison de l'utilité incontestable pour les usagers
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Le 3 avril 1937, en réponse au Maire d'Aubagne, le Directeur de la Compagnie a évalué les répercussions sur le coût des travaux du bâtiment, de l'exécution des sentences arbitrales, des variations de l'indice du coût de la vie et de mise en application de la semaine de 40 heures.
Cette évaluation fait ressortir une hausse de 54 %. Il a saisi le Préfet de cette situation. Comme il l'a écrit au Syndicat du Comité de quartier St Mitre, il attend la décision de l'Assemblée départementale.
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Le 8 avril 1937, le Conseiller général écrit au Maire d'Aubagne pour l'informer que la construction des cinq abris pour voyageurs sur la ligne de tramway Marseille—Aubagne a été retardé par suite des augmentations survenues dans les prix primitifs. La somme votée par le Conseil général ne permet de n'en construire que trois.
La Compagnie vient d'être invitée à procéder à l'adjudication immédiate des travaux dans l'ordre suivant : St Mitre Vieux, La Bourgade, Le Mouton.

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Le 9 mai 1937, le Président du Syndicat du Comité de quartier St Mitre adresse au Député des Bouches-du-Rhône une lettre par laquelle il fait savoir que le Syndicat s'occupe depuis 1929-30 de faire procéder à la construction d'un abri pour voyageurs et que cette construction maintes fois promises par le Pouvoirs Publics est restée sans réalisation. La Compagnie indique que c'est le Département qui est responsable du retard apporté à la réalisation de cet édifice et le Département répond que l'affaire est dépendante de la Compagnie qui s'en occupe.
Il souligne que l'organisation syndicale qui réunit plus de deux cents familles ne puisse obtenir satisfaction pour les motifs invoqués et demande au Député de bien vouloir user de son influence auprès des administrations intéressées afin que l'abri soit réalisé. La construction de cet abri ne dépassant pas la somme de 20 000 Francs, il lui sera difficile d'expliquer aux adhérents que le Département ne puisse engager cette dépense
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Le 9 mai 1937, le Président du Syndicat du Comité de quartier St Mitre adresse au Maire une copie de lettre, elle-même adressée au Député des Bouches-du-Rhône pour l'inviter à appuyer les démarches que le Syndicat désire voir réaliser au plus tôt sur la ligne de tramway. 
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Le 4 juin 1937, Le Député, Conseiller général demande au Maire d'Aubagne ses suggestions sur le désir de mettre en circulation un train ouvrier par la Compagnie P.L.M.
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Le 25 juin 1937, le Maire d'Aubagne demande au Directeur de la Compagnie l'état d'instruction du dossier concernant la construction de l'abri.
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Le 1er juillet 1937, le Directeur de la Compagnie répond que les travaux ont commencé le 20 écoulé et qu'ils seront terminés le 20 courant.
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Le 2 juillet 1937, le Maire d'Aubagne informe le Président du Syndicat du Comité de quartier St Mitre.
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Le 24 juillet 1937, le Conseil municipal renouvelle la demande l'amélioration de l'horaire de nuit de la ligne Noailles—Aubagne.
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Le 10 août 1937, le Président du Syndicat du Comité de quartier St Mitre invite le Maire d'Aubagne à l'apéritif d'honneur donné pour fêter cette réalisation. Il lui demande par la même occasion l'autorisation de pouvoir organiser cette fête les 28 & 29 août et obtenir pour la circonstance le matériel des fêtes de la Ville d'Aubagne.
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Le 10 août 1937, même lettre à l'adresse des Membres du Conseil municipal de la ville d'Aubagne pour l'inauguration de l'abri de St Mitre Vieux.
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Le 24 août 1937, le Président du Syndicat du Comité de quartier St Mitre remercie le Maire d'Aubagne et les Conseillers municipaux pour l'aide et la collaboration apportées, ainsi que pour le feu d'artifice du 14 juillet qui a été tiré dans le lotissement..
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Le 25 août 1937, le Maire remercie le Président du Syndicat du Comité de quartier St Mitre de son invitation et lui fournit le matériel nécessaire à la réalisation de cette fête de quartier.
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Le 5 octobre 1937, le Maire d'Aubagne transmet au Directeur de la Compagnie une requête des habitants du quartier de la Perrussonne, des Rousseau, et de Cressaud en vue d'obtenir la construction d'un abri sur la ligne Noailles—Aubagne.
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Le 15 octobre 1937, le Directeur de la Compagnie répond qu'il n'a pas qualité pour la construction, la décision ne peut venir que du Préfet.
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Le 29 octobre 1937, projet d'horaire d'été 1937-38, pour la ligne Noailles—Aubagne.
Itinéraire : Boulevard Chave, Boulevard de la Pomme, La Barasse, St Menet, Le Mouton, La Penne, St Mitre, Camp-Major, La Tourtelle, la
Cauvinelle.
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Le 16 novembre 1937, 
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Le 19 novembre 1937, le Maire d'Aubagne accuse réception du projet d'horaire hiver 1937-38 et retourne le certificat de notification à l'Ingénieur des Ponts& Chaussées.
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Le 19 novembre 1937, le Commissaire de Police honoraire, qui constate que le tramway Noailles—Aubagne est en déficit et pour éviter que le Conseil général augmente les tarifs, propose au Maire d'Aubagne :
- la suppression de 4 convois, deux départs d'Aubagne et deux départs de Marseille de 9h à 11h.
- la suppression de 4 convois, deux départs d'Aubagne et deux départs de Marseille de 14h à 17h.
Cet Commissaire a remarqué qu'aux heures précitées, les voitures roulent avec 1/3 de voyageurs dans chacune, les plateformes étant parfois vides.
Il peut être économisé ainsi 1000 F. par jour.
Pendant les heures creuses les gens pressés peuvent prendre des autobus, la route étant desservie par sept compagnies d'autobus.
Le Commissaire de Police honoraire propose de suggérer cette solution à l'Assemblée départementale et demande son avis au Maire.

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Le 23 décembre 1937, l'Adjoint aux tramways, Mairie de Marseille transmet l'horaire de la ligne Noailles—Les Camoins au conseiller municipal d'Aubagne.
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Le 23 décembre 1937, le Maire d'Aubagne accuse réception de la lettre du Commissaire de Police honoraire en l'assurant qu'il saisira ses collègues au cours de la prochaine réunion.
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décembre 1937, horaire service d'hiver du 1er décembre au 31 mars 1938, ligne Noailles, La Pomme, la Valentine, les Camoins.
Durée du voyage 95 minutes, 69 départs de Noailles, 69 départs des Camoins.
- Ligne Noailles—La Valentine, 
   - un départ Noailles 6h35
   - un départ Valentine  7h15
- Ligne Noailles—La Pomme,
   - deux départs Noailles, 12h13, et 19h8
   -  deux départs La Pomme, 7h20 et 13h15.

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Le 29 décembre 1937, délibération du Conseil municipal qui après avoir consulté et examiné attentivement le projet d'horaire (dit service de jour) relatif au service d'hiver 1937-38 sur la ligne Noailles—Aubagne établi par la Cie Gle Fse de Tramways et ensuite l'avoir comparé avec l'horaire en vigueur sur la ligne Noailles—Les Camoins, constate une différence sensible puisque l'horaire des Camoins comporte : 
- avant midi un départ de plus de Marseille
- l'après-midi  jusqu'à 21h un départ de plus des Camoins et un départ de plus de Marseille;
- et après 21h, deux départs de plus de Marseille dont le dernier à 0h30 contre 21h15 pour Aubagne, deux départs de plus des Camoins  dont le dernier à 23h45 contre 21h15 d'Aubagne.
Considérant que la ligne Noailles—Aubagne dessert une population au mois aussi importante que celle des Camoins, considérant qu'il est pénible pour les habitants de la ligne d'Aubagne, de ne pouvoir disposer d'aucun service  quotidien régulier  après 21h15, tenant compte que ...
Le Conseil renouvelle le vœu précédemment émis et demande à nouveau un service quotidien régulier soit un départ supplémentaire de Noailles vers 23 heures et un départ d'Aubagne, au moins jusqu'au dépôt vers 23h45.
D'autre part, le Conseil municipal renouvelle le vœu  du 6 octobre et demande instamment, dans le but de faciliter les usagers quotidiens, des trains ouvriers  qu'à l'instar de la Compagnie P.L.M., une carte d'abonnement hebdomadaire à prix réduit  soit instituée et que les tarifs appliqués aux parcours partiels, en particulier sur le trajet Aubagne—St Marcel fassent l'objet d'une évaluation plus juste et rationnelle.
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Le 20 janvier 1938, le Chef de gare Principale de St Charles accuse réception de la lettre du Député au sujet de l'amélioration qu'il conviendrait d'apporter aux trains de banlieue circulant entre Marseille et Aubagne et l'informe qu'il la transmet à son arrondissement en attirant son attention sur l'horaire des trains récemment créés et les difficultés éprouvées par les voyageurs pour obtenir les cartes d'abonnement.
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Le 26 janvier 1938, le Député transmet la réponse du Chef de Gare de Marseille au Maire d'Aubagne.
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Le 27 janvier 1938, le Maire d'Aubagne transmet au Député une pétition remise par un Conseiller municipal, pétition qui tend à obtenir :
- le départ d'un train en gare d'Aubagne à 5 heures du matin 
- l'arrêt pendant un minute en gare de St Marcel, du train partant de Marseille à 16h40,
- l'institution  de la carte hebdomadaire pour que les usagers obtiennent satisfaction.
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Le 12 février 1938, un Conseiller municipal adresse une pétition dûment signée au Maire d'Aubagne en le priant de la transmettre aux autorités compétentes après avoir émis son avis.
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Le 14 février 1938, le Maire d'Aubagne adresse la pétition des ouvriers de la Commune qui utilisent le tramway, au Préfet. Il précise que le Conseil municipal partage entièrement le point de vue de la pétition.
Il lui rappelle la situation pénible de la Commune depuis que l'industrie de la céramique subit une crise.
Les ouvriers qui ne subissent pas le chômage et qui travaillent à St Marcel et à Marseille vont être appelés à quitter la Commune pour s'installer plus près de leur lieu de travail.
Il conclut en espérant que cette situation retiendra l'attention du Préfet et celle de l'Assemblée départementale et que la modification des tarifs dans le sens désiré par les pétitionnaires sera effectuée.
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Le 11 mars 1938, Projet d'horaire, ligne Noailles—Aubagne.
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Le 5 mars 1938, le Préfet des Bouches-du-Rhône écrit au Maire d'Aubagne suite à la délibération du 29 décembre 1937par laquelle elle a émis le vœu d'un départ supplémentaire de la gare de Noailles vers 23h45, un aménagement du tarif des parcours partiels et la création de cartes d'abonnement.
La réponse de l'Ingénieur, chef du Contrôle est la suivante :
- la création de services supplémentaires de la gare de Noailles ne paraît pas possible pour l'instant. En effet, le service de nuit actuellement en vigueur paraît répondre aux besoins les plus importants  des usagers et la création de voyages supplémentaires en semaine n'intéresse chaque fois qu'un petit nombre de voyageurs. Ces voyages seraient fortement déficitaires.
- l'administration s'est efforcée d'évaluer le prix des parcours avec justice,
- la création de cartes l'abonnement a été accueillie favorablement par l'administration et que la mise en application du système est actuellement à l'étude.
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Augmentation du tarif des tramways. Document qui reprend l'objet de la pétition.
Les soussignés, tous ouvriers et employés, dans l'obligation d'utiliser le tramway de la ligne Noailles—Aubagne et vice-versa pour se rendre à leur travail quotidien protestent énergiquement auprès des pouvoirs publics contre l'augmentation injustifiée et trop élevée du tarif des tramways.
Ils demandent instamment aux autorités compétentes que cette augmentation, ruineuse pour eux  soit révisée et ramenée à un tarif plus raisonnable et plus acceptable.
Par ailleurs les ouvriers et employés des Établissements CODER, des Sociétés Rivoire & Carret et SIPA, situés à St Marcel et La Pomme demeurant soit à Aubagne, soit entre Aubagne et La Pomme soumettent aux Pouvoirs Publics la requête suivante, des plus justifiées : 
Attendu que pour se rendre à leur travail, les ouvrier des industries ci-dessus sont obligés de payer le même tarif que que s'ils se rendaient à Marseille,
Considérant que certains sectionnements existent déjà sur la ligne à l'avantage des usagers, pour ces motifs, ils demandent logiquement, qu'un sectionnement à La Pomme soit établi immédiatement pour les tramways ouvriers. Ce sectionnement permettrait aux pétitionnaires d'avoir un tarif plus en rapport avec la distance parcourue. 
Ils comptent sur les Pouvoirs Publics pour faire aboutir leur requête.

M. le Maire a promis tout son appui, la même demande a été faite auprès du Député et du Conseil général .
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Le 27 mars 1938, le Maire d'Aubagne demande au Préfet la suite donnée à la pétition qu'il lui a transmise en date du 14 février.
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Le 31 mars 1938, un Conseiller municipal fait parvenir un nouvel horaire de la Compagne au Maire d'Aubagne pour avoir son avis 
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Le 2 avril 1938, le Maire d'Aubagne écrit à l'Ingénieur des Ponts & Chaussées au sujet de la transformation des arrêts projetée par la Compagnie sur la ligne de La penne et Aubagne.
Après consultation de la Commission municipale, le Maire émet un avis favorable à la transformation en arrêts facultatifs des arrêts fixes indiqués dans la lettre à M. le Préfet, le 24 écoulé.
Par contre il demande instamment le statu quo en ce qui concerne la fusion, en un seul des deux arrêts facultatifs de Nègre et l'Hôpital.
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Le 1er mai 1938, lettre des pétitionnaires à l'adresse du Maire, en vue que celui-ci la transmette au Directeur de la Compagnie, suite à la suppression de la voiture partant de Noailles à 4h20 que le Maire avait fait obtenir.
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Le 11 mai 1938, le Maire d'Aubagne accuse réception de la pétition et assure à son destinataire qu'elle a été transmise au Directeur de la Compagnie avec son avis très favorable.
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Le 11 mai 1938, le Maire d'Aubagne envoie la pétition au Directeur de la Compagnie en lui demandant le rétablissement du départ de 4h20 de Noailles pour ses administrés qui travaillent de nuit à Marseille et qui veulent rentrer dans leur foyer.
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Le 17 mai 1938, le Directeur de la Compagnie répond au Maire d'Aubagne que ce départ avait été créé à sa demande , à titre d'essai sous réserve que le nombre de voyageurs à transporter se maintiendrait suffisant. Or les relevés de voyageurs effectués régulièrement ont montré que ce départ était très peu utilisé.
Dans ce cas, il n'est pas possible de donner une suite favorable à cette requête.
Cette lettre a été transmise au Député qui a insisté auprès du Directeur de la Compagnie mais en vain.
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Le 23 mai 1938, le Maire d'Aubagne donne aux pétitionnaires les arguments du Directeur de la Compagnie reçu le 17 courant dont la conclusion est le non rétablissement du départ de 4h20 de Noailles. Il précise que cette lettre a également été transmise au Député qui est lui aussi intervenu en vain.
Il regrette que ces efforts n'aient pas abouti.
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Le 1er juin 1938, M. F., le pétitionnaire remercie le Maire au nom de tous ses camarades pour la demande qu'il a faite et regrette que la réponse du Directeur de la Compagnie fut négative, d'autant plus que deux voitures partent à vide du dépôt de St Pierre à 4h10 et à 4h30, alors que celui qui fut supprimé transporte tous les jours huit à dix voyageurs. Il informe le Maire qu'il envoie une demande similaire au Préfet.
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Le 3 juin 1938, le Maire d'Aubagne envoie au Préfet des Bouches-du-Rhône la lettre des pétitionnaires en mentionnant que le Directeur de la Compagnie a répondu défavorablement. 
Il note qu'il lui apparaît pourtant que le report à Noailles à 4h20 du départ de St Pierre de 4h30 est dans le domaine des choses possibles, c'est la raison pour laquelle il se permet de le solliciter.
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Le 16 juin 1938, le Député écrit au Maire d'Aubagne qu'il est intervenu auprès du Directeur de la Compagnie au sujet de cette affaire.
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Le 22 juin 1938, le Directeur de la Compagnie écrit à l'ingénieur du Contrôle pour accuser réception de sa lettre du 17 juin relative au rétablissement du départ de Noailles et lui confirme sa position que ce départ avait été créé à titre d'essai or les relevés de voyageurs ont montré que ce départ était très peu utilisé.
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Le 24 juin 1938, le Directeur de la Compagnie répond au Député et lui adresse la réponse qu'il a fait à l'Ingénieur des Ponts & Chaussées.
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Le 2 juillet 1938, lettre du Maire à l'adresse du Député.
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Le 12 octobre 1938, brouillon de lettre destiné au Président du Conseil général sur la même affaire.
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Le 31 octobre 1938, desirata. Faire arrêter le train partant d'Aubagne à 6h du matin et celui partant de Marseille à 16h40, une minute à St Marcel
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Le 8 novembre 1938, Projet d'horaire, service d'hiver 1938-39, ligne Noailles—Aubagne.
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Notes :

Sources et remerciements :

  • Les tramways de Marseille ont cent ans - Laupiès, Martin - Éditions Tacussel - 1990.
  • Entre Marseille et Aubagne au temps des tramways - Le Dantec - Club cartophile aubagnais - 2001
  • Archives municipales d'Aubagne
  • Archives de 
  • Wikipedia

Sites :

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